Dernière modification par Dreamyn (14 novembre 2017 à 00:06)
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Dernière modification par Dreamyn (14 novembre 2017 à 00:19)
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Dreamyn a écrit
C'est un autre point qui me fait bader par rapport à la métha. J'ai entendu / lu que la métha pouvait générer des angoisses ou révèler des troubles psycho. C'est vrai? J'ai une véritable phobie de tout ce qui est psychiatrie...
Je suis passé sous méthadone suite a une addiction a l’héroïne en étant déjà passé par la buprénorphine, traitement qui a échoué pour ma part !
Je ne sais pas ou tu as lu que la méthadone pouvait générer des angoissent et ou révéler des troubles psychologiques, moi elle me convient très bien, a pars quelques (petits) effets secondaires comme la sueur et/ou la prise de poids pour la formule sirop qui se se sont évaporer avec la formule gélule.
La je suis a la gélule 20mg/j et je trouve vraiment que des avantages a cette substitution.
Niveau OD c'est vrai qu'ils faut faire plus attention qu'avec le subutex mais rare sont les OD si le traitement est bien suivie.
Voila mon expérience avec la méthadone, j'en ai lu d'autres de positives sur ce forum.
Gas.
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Dernière modification par Dreamyn (23 novembre 2017 à 20:19)
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Dreamyn a écrit
Pas de manque mais pas d'euphorie, des effets secondaires, des risques en cas de mélange... C'est angoissant...
Tu le dit bien toi meme tu cherhe une euphorie, essai peut etre plutot la buprénorphine dans ce cas, non?
Y'a des interaction avec la méthadone comme avec tous les autres médoc (dont la codéine) mais la c peut etre, excuse moi, mais te chercher des excuses pour pas lacher la codéine.
C pas une situation simple 
Courage.
Gaspard.
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gaspard99 a écrit
Tu as raison Porygon, j'ai généralisé mon cas alors que certains ont une euphorie avec la méthadone moi je ne ressent rien, désolé.
No soucis,
Comme ça peut être l'inverse --> avoir une euphorie avec le sub
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). L'addicto sait bien que ce qu'elle me prescrit ne me suffit pas et c'est bien pour ça qu'elle m'a dit que ce n'était pas une solution viable. Je lui ai dit la vérité sur mes conso et elle a fait le calcul avec moi. Elle m'a dit que ses prescriptions c'était juste pour me donner un peu de répit (sans ses prescription , il me faut voir 5 médecins par semaine
).Dernière modification par Dreamyn (23 novembre 2017 à 22:27)
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du coup ce n'est pas une solution viable, je le sais bien, mais en attendant?? [Edit: dosages personnels, ne pas en prendre autant sans tolérance]
).
Dernière modification par Dreamyn (27 novembre 2017 à 18:27)
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) mais l'un ou l'autre pour moi c'est hors de question. Je suis peut-être butée mais je garde tellement un mauvais souvenir de la camisole chimique censée limiter mes fuites lors de mon internement, que je ne veux plus entendre parler d'AD ou de neuroleptiques. L'addicto m'avait déjà parlé d'antidépresseur une fois et j'avais déjà refusé mais je sais que ce sujet reviendra sur le tapis.
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Lilas24 a écrit
Tu n'as pas indiqué si tu était déjà anxieux et si tu penses que ton addiction a un lien avec la mise sous contrôle de tes angoisses.
J'ai toujours été une fausse calme, derrière cette façade je suis anxieuse, nerveuse et impulsive, en faite c'est juste j'explose vite mais bon je redescends aussitôt. J'ai toujours été comme ça alors je ne sais pas si mon addiction est lié à ça... J'ai commencé à prendre des opis au quotidien vers mes 12 ans et la codéine en vente libre m'a permis de réguler mes conso depuis mes 21 ans (j'en ai 29 maintenant), pour moi c'était un peu un TSO puisque ça m'évitait de repasser aux opis plus puissants.
Lilas24 a écrit
J'ai eu une consommation de codéine, sous forme de codoliprane, qui a été stratosphérique. Pendant 10 ans, j'ai gobé 24 cachou tous les soirs en mes couchant (inhabituel selon mon addicto mais totalement lié à mes angoisses) ce qui fait 480mg d'un coup 1 fois par 24 heures.
Avant l'arrêté, je prenais aussi du Codoliprane puisque les médocs à la codéine pure me retournent le ventre. Je prenais 20 comprimés le matin, 20 l'après midi et 20 le soir (300 mg de codéine base par prise, soit 400 mg de phosphate de codéine hémihydraté). Je parvenais à réduire mes prises à 17 comprimés voire 15 en prenant du DXM en même temps (car ça fait baisser la tolérance) mais après je revenais vite à 20 comprimés par prise. Puis, les jours où j'avais entrainement de karaté, je ne prenais que le soir.
Depuis l'arrêté, je ne prends plus de DXM et ma conso de codéine a augmenté, j'en suis à 400 mg de codéine base / prise, toujours trois prises par jour, mais quitte à voir des médecins pour avoir des ordonnance je demande plutôt du Klipal 600/50 car c'est plus dosé. J'aurais bien aimé que l'addicto me prescrive de la codéine et du DXM, mais bon je savais bien que c'était perdu d'avance. Ce qui est con c'est qu'elle m'a rien prescrit du tout, alors je repars au Tramadol car c'est plus facile à récupérer mais il y a plus d'effets secondaires à haute dose 
Lilas24 a écrit
Si ton addicto est aussi fermé, pourquoi ne pas chercher de l'aide ailleurs pour tenter de voir si tu ne peux pas déjà être aidé sur le plan psychologique par un bon généraliste ou un psychiatre, avant de pouvoir trouver la bonne solution pour toi. Si le sevrage dégressif semble impossible vu ta conso, il reste les divers TSO (certains ont pu passer à un opiacé très puissant pour déjà réduire la prise de médocs mais j'ai l'impression que ton addicto est contre le dicodin et autres), la prise massive d'anxiolytiques pour compenser un arrêt total sans TSO soit en ambulatoire, soit en hospitalisation.
Je ne sais pas si mon addicto est fermée, c'est plutôt moi qui suis réfractaire à ses propositions, je crois. J'ai refusé les traitements de substitution classiques (métha et sub) puis à cause de mon passé, je ne veux plus entendre parler de psy (-chologue ou -chiatre), d’hospitalisation, d'antidépresseur ou de neuroleptique. J'ai en horreur tout ce qui touche à la psychiatrie, j'ai peut-être une façon particulière de voir le monde et de réagir, mais je souhaite vraiment pas qu'on juge de ma "normalité" et encore moins porter l'étiquette d'un trouble psy quelconque.
J'aurais bien aimé essayer le Dicodin, mais l'addicto m'a dit qu'elle ne pensait pas que ça m'aiderait, elle ne me parle que de subutex ou de méthadone. Elle ne m'a pas proposé de faire une sevrage dégressif, mais bon en même temps je ne me voit vivre sans opis, du coup un TSO serait peut-être plus adapté, en faite je suis un peu paumée... Elle ne veut pas me prescrire de benzo mais j'en prends déjà pas mal en auto-médication, pour gérer mes crises d'angoisse et réduire le risque de convulsion lié à ma conso de Tramadol.
Dernière modification par Dreamyn (29 novembre 2017 à 18:09)
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) Du coup on a trouvé un accord: une diminution des benzos et un baisse très progressive de la codéine jusqu'à ce que j’atteigne un dose "raisonnable", qu'il faudra encore définir. Pour l'instant je note toutes mes conso et je la revois dans une semaine et demi.
Ça m'a fait bien rire car bien sûre je ne l'avais pas attendue pour en boire plusieurs litres par semaine
Bref, après on a discuté des antagonistes des récepteurs NDMA, c'était super intéressant. Je suis vraiment soulagée que ça se passe comme ça :)
Bref, même si ça va pas être simple de diminuer les doses (j'ai toujours dans la tête l'idée de m'aider du DXM pour ça), je vois mon suivit au CSAPA d'une manière bien plus positive désormais :)








et merci d'avoir eu le courage de lire jusqu'ici :)
Dernière modification par Dreamyn (06 décembre 2017 à 08:52)
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Recklinghausen a écrit
Mais pourquoi du Klipal ? Pourquoi ne pas te faire prescrire un médicament qui ne contient pas de paracétamol ?
Quand j'ai fait le switch des opis forts vers la codéine, je me suis mise au Codoliprane 400/20, sans savoir que le paracétamol était hépatotoxique à haute dose. Quelques mois plus tard, j'ai eu mon premier ordi et un accès internet (mi 2009, j'ai toujours été un peu en décalage avec les innovations technologiques :)). En découvrant le forum Psychonaut, j'ai appris qu'il valait mieux éviter de s'enfiler des doses astronomiques de paracétamol et j'ai essayé les médocs à la codéine pure, mais ça me retourne le bide. Bon, j'ai moins expérimenté Padéryl que Néocodion et Tussipax mais, j'ai tout essayé, rincer les cachets, les dissoudre mais au final c'est toujours pareil. Du coup je me suis mise à faire des CWE, pour limiter ma consommation de paracétamol. Depuis l'arrêt de la vente de codéine sans ordonnance je me fait prescrire du Klipal plutôt que du Codoliprane parce que c'est plus dosé alors j'ai besoin de voir un peu moins de médecins et parce que le Codoliprane 500/30 est souvent remplacé par du Dafalgan, qui s'extrait super mal
Bref, ça limite la casse
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J'avais tout noté par prise et par jour (heure des prises, nombre de cachets, quantité de codéine base...), l'addicto avait l'air impressionnée. Je lui montre qu'en deux semaines je suis passée de 32.5 Klipal / jour, à 30.5 (en prenant du DXM). Mais elle m'a dit qu'une diminution de 2 cachets sur plus de 30 ne fait pas de grande différence, bon, elle a rattrapé le coup en disant que c'est déjà bien. Mais elle a ajouté qu'elle ne pourrait jamais m'en prescrire autant, bref que je prends de trop fortes doses 

Du coup, c'est l'incertitude... Le pire c'est qu'elle m'a fait vraiment flippé par rapport aux doses de Dicodin...
Dernière modification par Dreamyn (22 décembre 2017 à 08:55)
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