Complètement accro, avec à peine 300 mg/jrs

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Mentheaulait femme
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Bonjour à tous, ceci est mon premier message sur le forum. Voilà maintenant 1 ans à peu près que j'ai commencé à prendre du tramadol.Il m'avait été prescrit pour des douleurs utérines particulièrement sévères.Le médecin avait commencé par me prescrire une gélule de 50 mg matin et soir associer à du ketoprofene. Je peux dire sans hésitation que psychologiquement, je suis tombée accro au tramadol dès la première prise. Cette sensation de réconfort absolu, comme si tous les moments de bien-être que j'ai pu ressentir dans ma vie étaient réunis à cet instant là.De la joie pure et simple, un bien-être indescriptible ,comme si j'ouvrais enfin les yeux sur le plaisir d'être en vie. J'ai commencé à revivre .Non seulement je ne souffrais plus mais je vivais dans une constante euphorie, mais peu à peu l'effet s'est estompé et en oubliant une prise je me suis rendue compte que j'étais extrêmement mal sans ce médicament. À partir de là j'ai décidé d'arrêter le tramadol ,car j'ai réalisé que j'étais en train de tomber dans un piège ,même avec un traitement aussi léger.J'ai commencé, dans les jours qui ont suivi, à souffrir d'un pied au point de ne pouvoir le poser à terre,la douleur ressemblait à de la foudre . Je suis allée voir mon généraliste qui me dit de reprendre du tramadol en dose plus importantes qu'au départ avec 100 mg le matin et 100 mg le soir.Au bout de 2 jours, la douleur avait disparu et 15 jours après je décidais d'arrêter le tramadol.Mais ces douleurs revenaient un coup dans la jambe droite, un coup dans la jambe gauche et commençaient à s'installer dans les lombaires . J'ai décidé de prendre des doses minimes. Et puis arrive novembre où je me retrouve complètement bloquée au moment où je souhaite attraper des biscuits pour mes enfants dans un placard bas.Heureusement à ce moment là ,je suis chez mes parents, ils appellent les urgences qui leur répondent qu'ils ne se déplacent pas pour un lumbago. Ils contactent le médecin de garde qui accepte de se déplacer, il me prescrit 150 mg de tramadol le matin 150 mg de tramadol le soir avec de l'acupan en cas de crises très fortes. Depuis cette date, impossible de baisser le tramadol, sinon j'ai des diarrhées des nausées,des crises de panique, des idées noires ,très froid et très chaud, la sensation d'être en train de mourir. J'ai très peur qu'a un moment donné  les médecins refusent de continuer à me prescrire ses doses là. J'ai exprimé mon mal-être auprès de mon médecin traitant en demandant une désintoxication et il m'a répondu que je ne prenais pas assez de tramadol pour ressentir le manque dont je parle. Pour moi il est pourtant bien réel.Je ne sais plus comment reprendre le contrôle de ma vie, je suis constamment épuisée dans un état quasi végétatif. Je sais que beaucoup d'entre vous ont déjà posté  pas mal de messages sur le sujet mais j'ai vraiment l'impression d'être sans issue. Je ne comprends pas pourquoi je réagis aussi fort au tramadol. Auriez-vous des solutions à me proposer?

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Agartha homme
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Salut et bienvenue ici,

J'ai exprimé mon mal-être auprès de mon médecin traitant en demandant une désintoxication et il m'a répondu que je ne prenais pas assez de tramadol pour ressentir le manque dont je parle.

WTFFFFF
Bon, je connais pas ton médecin et ne me prétend pas être plus qualifié que lui, mais là c'est du foutage de gueule lol Ce que tu décris c'est clairement des symptômes de sevrage (Chaud/froid, diarrhée etc etc...) c'est du mensonge ou de la mauvaise foi de très haut vol franchement...

300mg de trama par jour ce n'est pas anodin, dire le contraire c'est mentir, purement et simplement (d'ailleurs le max qui est prescrit par jour c'est 400mg en France normalement donc au final tu te situes déjà a 75% de la dose max donc bon)

Si tu envisagés un sevrage, je pense qu'il n'est plus à prouver l'inefficacité des sevrages "à la dure", préfère plutôt un sevrage dégressif sur le temps. Ton adduction s'est développée en +-1 an, tu imagines bien que tu vas pas t'en débarrasser en 2 temps 3 mouvements non plus^^ ça va être difficile, c'est clair, un sevrage c'est jamais facile. Mais je pense que c'est plus correct de te dire à quoi t'attendre plutôt que de faire le manchot tête baissée qui va te faire croire que tu peux pas être accro et que tu peux arrêter quand tu veux parce que "c'est qu'un médicament qu'un médecin m'a prescrit finalement" :^)

Voilà, après moi le trama ça me réussit pas trop donc je peux pas te donner de témoignage perso, désolé


Bonne journée


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herngest homme
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Mentheaulait a écrit

J'ai exprimé mon mal-être auprès de mon médecin traitant en demandant une désintoxication et il m'a répondu que je ne prenais pas assez de tramadol pour ressentir le manque dont je parle.

Change de médecin. 300 mg c'est largement suffisant, pour info la dose journalière maxi est de 400 mg en France, avec quelques rares exceptions. Ce ne sera pas aussi sévére qu'avec des produits plus puissants bien sûr (et encore), mais là soit ton médecin n'est pas à la page, soit il ne sait tout simplement pas et a conclu que c'était seulement psychologique sans se poser de questions.

Deux choses :
-Le tramadol est un antidouleur opioide assez spécial, il a aussi des propriétés "antidéprésseur", il agit sur la sérotonine. En arrêtant le tramadol, tu te tapes deux sevrages en même temps, "opiacé" (le tramadol n'est pas vraiment un opiacé puisqu'il est synthétique, mais je pinaille) et celui typique des antidépresseurs, qui n'est pas aussi handicapant mais plus long et sournois. C'est pour cette raison que j'ai entendu des gens décrire le sevrage de tramadol comme étant "pire que l'héroïne", ce qui est clairement une éxagération, et ça venait de personnes prenant des doses très importantes et dangereuses, mais on voit quand même que ce n'est pas anodin.
-Donne-toi un objectif clair. Arrêter complétement, changer de produit, diminuer, etc. Tu as commencé à en prendre pour de vraies douleurs, est-ce qu'elles sont toujours présentes ? Le moment le plus difficile du sevrage durera de deux à trois semaines en voyant large, est-ce que tu as des responsabilités à assurer pendant ce temps-là ? En te posant ce genre de questions, tu verras quel genre d'aide il te faut. Pas forcément besoin d'un addicto ou d'aller dans un CSAPA, un généraliste peut le faire si tu en trouves un qui veuille bien t'aider. En tous cas d'après ton message, je te déconseille d'arrêter sans aide médicale, tu risques juste de souffrir pour rien.

Et essaie de faire des paragraphes si tu écris un long message, c'était assez dur à lire tongue

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Mentheaulait femme
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Merci beaucoup Agartha et herngest,être prise un minimum au sérieux est vraiment rassurant.

En gros je résume :

-Je change de médecin jusqu'à en trouver un qui reconnaisse que mon état est invivable

-J'essaie de prendre mes dispositions dans l'éventualité d'un sevrage difficile en faisant garder les enfants quelques semaines.(Car mère célibataire ).

-En fait je crois qu'il faudrait que je parte seule très très loin quelques temps pour y arriver,mais je veux pas abandonner mes petits même si c'est un mal pour un bien.

-L'idée de me sevrer me fait vraiment peur.Y'a pas un médicament qui pourrait adoucir les effets du sevrage?

Enfin bon tout ça il faudra que j'en parle avec mon futur médecin.Merci encore
:).

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Agartha homme
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Après tu peux aussi envisager de baisser ta consommation d'à peu prè 10%/ semaine-10j par exemple

1ere semaine: 270mg
2eme semaine:250mg
3eme semaine: 225mg
4eme semaine: 205mg
5eme semaine: 185mg
Etc etc... enfin tu peux faire ton planning comme tu le sens c'était purement indicatif

Un sevrage ça prend du temps et ça ne doit pas être sous estimé à mon avis, c'est pas parce que tu auras passé la première semaine que tout sera réussi dans le cas d'un sevrage à la dure.
Un avantage pourrait être de ne pas devoir se couper du quotidien pour effectuer le sevrage, étant donné qu'il sera plus ou moins "continu" en fait

Après j'ai bcp lu de gens qui se sevraient "par le voyage", pourquoi pas honnêtement.. Il y a tellement de paramètres, c'est toi le chef de navire donc c'est toi qui décide comment tu veux t'y prendre après


Changer de médecin par contre je pense que c'est impératif en revanche... no offense à toi médecin mais là..

A ma connaissance ya pas vraiment de médocs "pour les sevrages". Il existe des traitements de substitution pour les opiacés, subutex ou bupré, mais je n'ai absolument aucune idée de comment ça se passe, désolé.. Mais tu devrais pouvoir te renseigner assez simplement sur internet

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Recklinghausen homme
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Salut,

Un opiacé reste un opiacé et en consommer quotidiennement sur une période longue fait en sorte que le corps devient dépendant physiquement.

Tu sembles néanmoins bien réactive à ce médicament.

Il y a une chose que je ne comprends vraiment pas... Tu souffres le martyre au quotidien, un médecin te trouve la molécule qui te soulage physiquement, et cerise sur le gâteau qui te créent de l'euphorie un temps donné.

Pour penser à l'arrêter car ton organisme est dépendant.

Mais quel est donc ce raisonnement que je qualifierais de masochiste ?

Quel est donc le problème, celui d'être soulagée ?

Je suis atteint de douleur chronique qui me pourrissent littéralement mon quotidien.

Mon toubib a fini par me proposer de l'oxycodone, seule molécule qui m'a soulagée de façon satisfaisante.

J'ai ressenti également bracoup de bien être, en plus du bonheur du soulagement de ma souffrance.

Avec le temps, les effets " sympathique " ont disparu mais l'effet antalgique est toujours bien présent et bien que dépendant physiquement ( des crises de manque plus marquées dans mon cas, ayant connu le manque avec ces deux molécules ), il est hors de question que je pense à stopper ce traitement .

Non pas que je veuille t'inviter à continuer à consommer mais dans le cas où tu stoppes un médicament antalgique alors que le fond de la douleur n'est pas traité, ne penses-tu pas que la probabilité d'une résurgence des douleurs soit( très) importante ?

Dans l'optique où tu souhaiterais baisser ton dosage de Tramadol, il me paraît inutile de changer de généraliste ( l'ensemble des médecins ne peut connaître l'ensemble des médicaments et l'ensemble des manifestations chez les usagers car ils sont uniques ).

Il n'a apparemment pas fait de faute grave et a toujours pris en charge tes désirs de moins souffrir au quotidien.

Car, petite parenthèse, force est de constater que le Tramadol t'a apporté beaucoup de soulagement et que tu y as trouvé plus que ton compte en le consommant,

Pour le moment, tu es à 300 mg de Tramadol par jour, ce qui est largement dans les recommandations journalières maximum ( 400 mg en France ).

Si ton état de santé permet cet arrêt, il est préférable de le faire de façon progressive ( un arret sec est possible mais laisse des stigmates, en plus de la douleur occasionne par un arrêt sec ).

C'est à dire qu'au lieu de consommer l'intégralité de ton comprimés à 150 mg, il conviendra d'en consommer un peu moins.

Suivant la galénique du médicament, il peut ne pas être sécable... C'est à dire qu'il ne faut pas le casser.

Il serait bien d'en discuter avec ton médecin traitant.

A titre personnel, pour supprimer 100 mg de ta posologie, je demanderais à mon toubi ce qu'il pense de baisser à 200 mg la dose de Tramadol LP et de compléter par un comprimés dosé à 50 mg de Tramadol, mais sous forme de Libération Immédiate .

Ces comprimés sont sécables et permettent de compléter la dose afin de pas souffrir. Et il se met en en place plus rapidement.

Je commencerais par supprimer par tranche de 25 mg.

Si ces baisses sont déjà trop importante et déséquilibre ton organisme, il est possible de consommer des com roules dosés à 37,5 mg de Tramadol et qui sont sécables ( mais ils contiennent du paracétamol ). Ce qui amène des baisse à environ 18-19 mg au lieu de 25.

L'important est de baisser progressivement par petites doses pour que ton organisme ne soit pas déséquilibré et ne souffre pas de cette baisse de dosage.
En laissant à minima 10 jours entre chaque tentative de baisse de dosage.

Le Tramadol posséde une deuxième effet... Il a une action ISRS ( comme certains antidépresseurs ).
Il se peut qu'une période de déprime, voir une dépression puisse s'installer à l'arrêt de cette molécule ( ou si l'arrêt est trop rapide ).

N'oublie pas de signaler à ton généraliste ( quel qu'il soit ) tout évolution physique ou morale à l'installation ou à la suppression d'un médicament.

Tu te rends quand même compte que tu penses à consommer un autre médicament, pour pouvoir supprimer celui qui te soulage au quotidien et qui t'apporte le confort de ne pas souffrir, ni physiquement, ni moralement ? thinking

Prends soin de toi,


Reck.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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Mentheaulait femme
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"Mais quel est donc ce raisonnement que je qualifierais de masochiste ?"

Bonjour Recklinghausen ,

le problème n'est pas que les médecins me soulagent avec leur drogue ,mais plutôt qu'ils donnent l'impression de ne pas vouloir se prendre la tête à trouver ce qui cloche.

Le gros problème, c'est qu'il m'est arrivé d'oublier ma boîte chez mes parents qui vivent loin,et de morfler avec tous les symptômes cités plus haut.

Quand tu souffres de cette façon, tu ne peux pas te dire que le rapport que tu as avec ton médoc est sain.

Je veux dire que oui c'est efficace contre la douleur de départ qui est intenable,mais si à la longue c'est pour que ça te détruise sur un autre plan...A chacun de trouver si ça en vaut la peine ou non.

J'ai l'espoir probablement naïf de trouver une substance qui soulage ma douleur et qui ne me rende pas dépendante .(Juste au cas où je m'en sortirais, et ne souffrirais plus.)

Le tramadol au départ ,décuplait mon énergie ,mais aujourd'hui je me sens totalement vidée,j'ai l'impression que le temps passe à toute vitesse, je m'endors ou que je sois...

Avant je prenais du temps pour dessiner ,peindre, modeler de l'argile...tout ça c'est mon plaisir, et aujourd'hui je n'arrive plus à faire ce qu'il me plaît et je me retrouve paralysée par la panique de ne pas avoir la force de faire les choses,de ne pas avoir le temps. Je me sens totalement décallée.Et je culpabilise à bloc de ne pouvoir me montrer plus vivante.

Alors c'est peut être une dépression sans rapport avec le tramadol ,mais je ne me sens plus moi même ,ma perception du quotidien à changer.Je suis à mi chemin entre le fait que je n'arrive pas à lâcher prise et le fait que je n'ai aucun contrôle sur ma vie et ma propre personne.

Merci en tout cas pour vos conseils et votre bienveillance à tous.

Dernière modification par Mentheaulait (22 avril 2018 à  23:02)

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Mentheaulait femme
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Ah oui juste un  détail, si je suis tentée d'arrêter ,c'est aussi parce que régulièrement dans une journée  je me dis que  si j'en prenais un peu plus, je me sentirais probablement mieux. En fait j'ai peur d'en vouloir de plus en plus sans jamais pouvoir arrêter.Le truc complètement paradoxal...Le gros chaos dans ma tête.

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groovie
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Salut

"A peine 300mg par jour"
Meh

C'est cens" être pas beaucoup?! Sans tolérance c'est un trip ++.. .alors tous les jours yikes

Analyse de produits psychoactifs aux effets indésirables ou inhabituels et de manière anonyme, gratuite et par courrier. modos@psychoactif.org
https://www.psychoactif.org/sintes
Compte inactif!

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Chachou femme
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Mentheaulait a écrit

Ah oui juste un  détail, si je suis tentée d'arrêter ,c'est aussi parce que régulièrement dans une journée  je me dis que  si j'en prenais un peu plus, je me sentirais probablement mieux. En fait j'ai peur d'en vouloir de plus en plus sans jamais pouvoir arrêter.Le truc complètement paradoxal...Le gros chaos dans ma tête.

Hello. Je suis dépendante au tramadol depuis 6 ou 8 ans. J'en prends à hauteur de 500mg quotidiennement. J'ai moi aussi eu mes périodes où j'ai voulu arrêter. Sans succès et mêmes effets secondaires que toi. Ce médicament m'a été prescrit pour des lumbago et sciatique à répétition et j'ai commencé à comprendre que ce médicament me procurait un bien être vraiment génial. Je suis en dépression depuis 9 ans c'est en partie grâce à ce médicament que j'ai pu commencer à "aimé" la vie. Sans ça je n'aime pas la vie et je suis mal.. je suis rentrée dans la spirale infernale du tramadol. J'ai la chance d'avoir un médecin qui me suis tout les 5 jours. Elle es au courant de tout. Et passe son temps à me dire que ce bien être est éphémère et psychologique . Je comprends qu'on ne puisse pas comprendre lorsque l'on est pas " dedans" mais à côté de ça j'ai aussi fini par me dire que ma vie est mieux comme ça. Je fais en sorte de pas dépasser les 400/500 et c'est mon combat mais c'est pas cher payer comparer à mon état d'avant ce médicament.. j'étais sur le point d'en finir avec la vie. Aujourd'hui j'ai réussi à comprendre que je dois faire en sorte de pas abusé pour pouvoir vivre avec lui. Beaucoup de gens ne comprennent pas mon discours.. mais c'est comme ça que j'ai réussi à m'en sortir. Ça n'empêche pas que je dois continuer à voir ma médecin et je garde en tête qu'un jour peut-être il faudra que j'arrête mais c'est grâce à ça que j'ai réussi à aller mieux alors je prendrai le temps qu'il faudra pour arrêter si je dois arrêter

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perceval homme
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Je me suis rendu compte que de nombreux médecins sous-estiment les antidouleurs de pallier 2 (enfin... l'antidouleur de pallier 2, vu qu'en France le tramadol est un peu tout seul) et pensent qu'il ne présente pas ou peu de risques en terme d'accroche.
Dommage qu'ils ne conservent pas cette approche laxiste dès qu'on arrive au pallier 3 et que je déteste le tramadol big_smile.

En ce qui concerne les actions que tu peux entreprendre, tu as eu d'excellentes réponses : soit tu continues, puisque le traitement reste dans la limite journalière maximale, soit tu arrêtes mais dans ce cas il est important de le faire de façon dégressive.

Là où je ne suis pas d'accord avec Reck, c'est que je pense que tu gagnerais malgré tout à contacter un addictologue, en CSAPA ou ailleurs, pour t'accompagner sur ta décision.

Pas forcément pour le sevrage en lui même mais plutôt pour faire le point sur "là où tu en es" avec ta consommation de tramadol car en lisant ce que tu en écris, tu sembles accrochée psychologiquement au produit (un peu ? beaucoup ?) et cela risque de rendre le sevrage dégressif très difficile.

Si on a envie de mettre le nez dedans, il faut une volonté de fer pour ne prendre que ce qui est nécessaire sans jamais faire d'extra, alors qu'on a une boite pleine à portée de main et qu'on finit par s'imaginer des symptômes de manque pour se donner une excuse.
Et puis, une fois ce sevrage péniblement terminé, il faut réussir à ne pas retourner se faire prescrire une boite...

Si tu es au clair vis à vis de ta relation avec le tramadol et qu'en dehors du manque physique et du soulagement de la douleur, plus rien ne te relie à la molécule : tu peux sans doute faire un sevrage dégressif avec ton médecin.

Si il s'agit d'arrêter par "ras le bol" de la pharmacodépendance, mais sans être sure de sa relation au produit, pour finalement galérer, s'infliger des souffrances, y retourner, culpabiliser...
Franchement, épargne toi ça et épargnes en le spectacle à tes enfants ! Fais toi accompagner dès maintenant par quelqu'un qui saura t'aider au mieux.

Et puis, prends ton temps: tu n'es pas à une dose dangereuse, rien ne presse.

L'usage illicite de l'une des substances ou plantes classées comme stupéfiants est puni d'un an d'emprisonnement et de 3750 euros d'amende.

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Recklinghausen homme
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Salut,

Euh, excuse moi de détruire toutes tes espérances... Il n'existe pas de médicaments antalgiques puissants ( un placébo pourrait fonctionner et n'apporter " qu'une " dépendance psychologique ) qui n'entraînent pas de dépendance physique.

Dès que les paliers 2 sont atteints, l'ensemble des molécules, que se soit la codéine ou la Tramadol pour les médicaments de paliers 2 ou la morphine, l'oxycodone et le fentanyl pour les paliers 3.

Par contre, le Tramadol à un effet ISRS ( sur la recapture de la sérotonine )... Il a donc également l'effet d'un médicament antidépresseur !!!

Ton généraliste est ton ami, malgré ce que tu sembles penser ( et si tu considères que celui que tu consultes actuellement ne te convient pas, il suffit de changer et de prévenir la sécurité sociale une fois que tu auras trouvé le bon/la bonne ).

Il me paraît important de lui décrire les effets indésirables au niveau psychologique qui sont peut-être dus au Tramadol.

En premier lieu, il est important de prendre en charge correctement ta douleur

Je souffre de douleurs chroniques et il m'est quasi impossible ne serait ce que me déplacer lors de pics de douleurs.
Alors espérer avoir une vie sociale en souffrant, je pense que c'est illusoire.

Tous les médicaments ont leurs revers et les antalgiques font que le corps est dépendant de ces molécules si elles sont consommés sur une période plus ou moins longue de façon quotidienne.

Si un jour ces douleurs disparaissaient ( ce que je te souhaite), il sera temps de penser à une réduction très progressive du dosage quotidien.

Et si ces tentatives s'avèrent vaines pour X raisons ( qui ne regardent que l'usager ), il existe des Traitements de Substitution aux Opiacés pour palier à ce désagrément.

La Buprenorphine, par exemple, est 30 fois plus forte que la morphine et sa demie vie moyenne est de 37 heures ( ce qui permet une plus grande facilité d'adaptation en cas d'oubli/perte ).

Mais tu es loin d'en être là !!!!

Pour le moment, tes douleurs sont encore présentes et méritent d'être soulagées pour que justement tu puisses à nouveau pratiquer des activités de loisirs comme la poterie.

Il existe plusieurs antalgiques différents .

Dans un premier temps, je te conseille de demander à ton généraliste une orientation vers le centre anti douleur le plus proche de ton domicile.

Des professionnels pourront te proposer la meilleure prise en charge pour ce qui est de traiter de façon correcte la douleur afin que tu vives au mieux ton quotidien.

Il sera important de signaler qu'avec le temps, le Tramadol te convient de moins en moins.

Il est possible de switcher vers la codéine ( l'autre palier 2 ) ou de passer aux paliers 3 ( la morphine ). C'est à dire baisser progressivement le Tramadol pour le remplacer par une molécule plus adaptée ( que ton organisme tolérera mieux ).

Pour ma part, c'est l'oxycodone qui a manifestée la meilleure balance avantages/inconvénients.

Cette molécule est loin d'être magique car j'ai des soucis de transit intestinal et j'ai oublié ce qu'était une grasse matinée ( mon organisme réclame son du entre 6 et 7 heures du matin ).

Mais grâce à ce médicament, j'arrive à me lever et je récupère en ce moment un peu de muscle car l'inactivité due à la douleur à entraîner une fonte musculaire ( amplifié par là diabète, mais c'est un autre débat ), je peux m'amuser un peu avec mes enfants ( bon, le foot c'est pas encore possible, j'en reste à la bonne vieille console ou à un jeu de plateau ).

Je terminerai ( car je pense que j'ai fait long ) par le fait qu'une douleur chronique peut entraîner une déprime profonde pouvant aller jusque la dépression.

Il est également possible que cette baisse de moral soit accentuée par la douleur ( sans compter la dualité entre le choix de souffrir ou d'être addicte, mais c'est encore une fois un autre débat qui mériterait quelques lignes supplémentaires wink ).

Il me parait très important de faire le point avec ton médecin généraliste !!!

Prends soin de toi,


Reck.

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Mentheaulait femme
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Recklinghausen Au risque de paraître complètement bête, j'ai toujours pensé qu'à partir du moment où l'on devient dépendant d'un médicament, c'est très mauvais.

Je suis totalement accro à l'euphorie qu'il me provoquait au début et de temps en temps j'en prends un peu plus qu'il faudrait pour retrouver cet état,dans ces moments là il faut bien comprendre que ça n'est pas la douleur qui me pousse à en consommer plus.Et après je culpabilise à bloc.Peur de ne plus pouvoir résister.

Cependant depuis hier,j'ai changé ma façon de le prendre,au lieu de prendre un 150 LP matin et soir,je prends 2x100 LP+50 LI en une seule prise juste le soir,et on peut dire que pour l'instant,c'est pas trop mal,je ne souffre pas la journée et ne ressens pas de manque jusqu'à 19h30 où je commence à avoir froid et à ressentir des spasmes intestinaux.Je vois mon doc demain, on va en discuter.Merci vraiment Merci, c'est pas le genre de truc dont on peut parler avec tout le monde.

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Mentheaulait femme
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Aujourd'hui c'est un des collègues du même cabinet que mon médecin qui m'a reçu,comment dire?

Il a traité tout ceux qui m'ont prescrit du tramadol de mauvais médecin.Il m'a dit que si j'en suis arrivée à être intoxiqué par le tramadol c'est parce que j'avais accepté de devenir toxicomane,et que donc j'étais fautive,que mes douleurs devaient être plus fictives que réelles...(Bien que des examens mettent en évidence ma souffrance).

Et donc,j'ai le droit à 6 comprimés de 37,5mg/325mg tramadol /paracétamol par jours sur une période de 8 à 10 jours pour me sevrer.

Je suis arrivée à la pharmacie en larmes explicant ma situation au pharmacien qui m'à expliqué qu'en fait, les doses prescrites n'étaient pas pour 8 à 10 jours mais pour un mois,il m'a conseillé de ne pas prendre en compte la limite imposée et d'y aller tout doucement.

Je pense que je vais retourner voir mon gynéco,celui qui a été le premier à m'en prescrire et lui raconter toute l'histoire,car avec lui je peux discuter,je me sens entendue.On verra bien.

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Agartha homme
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Salut,


Aujourd'hui c'est un des collègues du même cabinet que mon médecin qui m'a reçu

C H A N G E   D E   C A B I N E T!!!



Il a traité tout ceux qui m'ont prescrit du tramadol de mauvais médecin.

Quand bien même ce serait vrai, c'est pas un truc à dire à ton patient je trouve. Ca commence mal...


Il m'a dit que si j'en suis arrivée à être intoxiqué par le tramadol c'est parce que j'avais accepté de devenir toxicomane,et que donc j'étais fautive,que mes douleurs devaient être plus fictives que réelles...

Donc attend, le mec te dit que tu es "intoxiquée" au tramadol, donc ça veut dire qu'il sait pertinemment que tu y es accroc. Soit

Et ensuite il te dit que tu as des douleurs fictives???????????????
Attend, "intoxiquée" on est d'accord que c'est un mot péjoratif hein? Genre tu lui as clairement montré que ton addiction te convenait pas, et si l'addiction (qui signifie, à la base, être "esclave de" hein) tu la subie, en quoi ces douleurs seraient fictives?

Au delà de ça

et que donc j'étais fautive

dire ça c'est montrer qu'on est encore moins qu'un humain, qu'on est juste un pauvre type qui se permet de juger les gens et de les enfoncer encore plus bas qu'ils ne le sont déjà. Oui c'est un jugement de valeur envers lui mais moi de toute façon je suis qu'un drogué, donc j'peux me le permettre fume_une_joint

Change de médecin, sérieux. Même de cabinet, change de ville, je sais pas, mais là c'est abusé sérieux

Et donc,j'ai le droit à 6 comprimés de 37,5mg/325mg tramadol /paracétamol par jours sur une période de 8 à 10 jours pour me sevrer.

Bah oué, el famoso sevrage qui se fait en 8 à 10 jours, lol

Bon en vrai du coup c'est 6x37.5 (=225mg) par jour pour un seul mois? Ou c'est une ordo renouvelable genre?
Parce que même en un mois, c'est beaucoup beaucoup trop court comme fenêtre pour se sevrer je pense... Ton addiction à mis des mois à venir, comment pourrais-tu possiblement t'en débarrasser en 1 mois????????

Je suis totalement accro à l'euphorie qu'il me provoquait au début et de temps en temps j'en prends un peu plus qu'il faudrait pour retrouver cet état,dans ces moments là il faut bien comprendre que ça n'est pas la douleur qui me pousse à en consommer plus

Tu as l'avantage d'avoir les yeux en face des trous par rapport à ça, et c'est pas donné à tout le monde franchement, c'est déjà une très bonne chose je trouve
Et n'oublie pas que c'est 1g de paracétamol par tranche de 6h grand maximum! Sinon tu t'exposes à des risques au niveau du foie..


Bonne soirée


i wish i could talk to you again and again,
i wish i could stall it out but i can't from within,
but you're not real,
you're only made of moonlight

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Mentheaulait femme
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Agartha  tu ne t'imagines pas à quel point ton message me fait du bien.

Je suis arrivée, je me suis assise,je lui ai décris mes souffrances de base.Lui voulait à tout prix me faire dire que ces douleurs étaient occasionnelles,alors que quotidiennes sans tramadol.

Ça m'a saoulée, je lui ai expliqué que si ses confrères en étaient venus à me prescrire du tramadol à 300 mg/jours,c'est bien qu'ils avaient reconnu l'importance de mon handicap dans la vie de tous les jours.(C'est à ce moment là qu'il a commencé a critiquer les autres médecins).

En fait je n'ai absolument pas eu l'occasion d'exprimer une quelconque crainte, par rapport à ma consommation.

Il ne m'a prescrit de tramadol/paracétamol  que pour 1 mois non renouvelable.

Dans le pire des cas,si je me sens vraiment sur le point de craquer physiquement ou moralement,je vais aux urgences.

Mais avant d'en arriver là, je peux tout simplement retourner voir des médecins qui étaient ok pour me prescrire du tramadol.

Enfin, au final,je considère que le tramadol est quand même une priorité à conserver, pour tenir face à la douleur.

Sur ce,je considère que Recklinghausen m'a
fait me poser la bonne question,continuer à  être dépendante ou souffrir le martyr,c'est clair maintenant dans ma tête,je choisi d'être dépendante pour l'instant.Mais si un jour j'ai la possibilité de m'en passer,je le ferai, ce qui n'est pas le cas actuellement.

Merci beaucoup pour votre soutien et votre patience à tous.

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Chachou femme
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Mentheaulait a écrit

Agartha  tu ne t'imagines pas à quel point ton message me fait du bien.

Je suis arrivée, je me suis assise,je lui ai décris mes souffrances de base.Lui voulait à tout prix me faire dire que ces douleurs étaient occasionnelles,alors que quotidiennes sans tramadol.

Ça m'a saoulée, je lui ai expliqué que si ses confrères en étaient venus à me prescrire du tramadol à 300 mg/jours,c'est bien qu'ils avaient reconnu l'importance de mon handicap dans la vie de tous les jours.(C'est à ce moment là qu'il a commencé a critiquer les autres médecins).

En fait je n'ai absolument pas eu l'occasion d'exprimer une quelconque crainte, par rapport à ma consommation.

Il ne m'a prescrit de tramadol/paracétamol  que pour 1 mois non renouvelable.

Dans le pire des cas,si je me sens vraiment sur le point de craquer physiquement ou moralement,je vais aux urgences.

Mais avant d'en arriver là, je peux tout simplement retourner voir des médecins qui étaient ok pour me prescrire du tramadol.

Enfin, au final,je considère que le tramadol est quand même une priorité à conserver, pour tenir face à la douleur.

Sur ce,je considère que Recklinghausen m'a
fait me poser la bonne question,continuer à  être dépendante ou souffrir le martyr,c'est clair maintenant dans ma tête,je choisi d'être dépendante pour l'instant.Mais si un jour j'ai la possibilité de m'en passer,je le ferai, ce qui n'est pas le cas actuellement.

Merci beaucoup pour votre soutien et votre patience à tous.

Je me reconnais beaucoup dans tes dires. Et je te comprends vraiment.. en fait dans ce cas là c'est choisir ce qui est le moins pire.. en l'occurrence je pense que tu devrais pour l'instant resté dans ta dépendance tout en essayant par petits paliers de diminuer. Mais c'est quand toi tu le sentiras. Moi plus on me met la pression et plus je merde.

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Mentheaulait femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Oui Chachou, c'est tout à fait ça,quand on me dit que je dois réussir quelque chose, que je n'ai pas le choix et qu'en plus ,il y a une limite de temps,j'ai juste envie de lui dire d'aller se faire voir, parce que dans ces conditions là,c'est perdu d'avance.Et puis c'est un peu comme si,je devais me retrouver comme un robot défaillant...Si  le programme prévu ne marche pas sur moi,il faut me jeter à la poubelle.

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Chachou femme
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Mentheaulait a écrit

Oui Chachou, c'est tout à fait ça,quand on me dit que je dois réussir quelque chose, que je n'ai pas le choix et qu'en plus ,il y a une limite de temps,j'ai juste envie de lui dire d'aller se faire voir, parce que dans ces conditions là,c'est perdu d'avance.Et puis c'est un peu comme si,je devais me retrouver comme un robot défaillant...Si  le programme prévu ne marche pas sur moi,il faut me jeter à la poubelle.

Change de médecin. J'ai la chance d'avoir une médecin génial qui prend du temps pour moi et m'écouter tout en ne me jugeant pas. On est pas des débile et on est pas non plus des merde. Je pense que si tu arrives à trouver un bon Doc qui te suis régulièrement et à qui tu peux tout dire tu te sentiras déjà bien mieux, en confiance et tout seras plus simple. Pour moi ça a été ça. Elle m'encourage à arrêter mais elle me laisse le temps qu'il faut et me laisse choisir le moment. C'est important je pense. Cette molécule est tellement troublante.. c'est dingue ce qu'un opiacé peut me faire comme effet. Ça me boost , m'aide à me sentir mieux , me donne la pêche l'envie d'avancer chose qu'aucun antidépresseurs n'a jamais fait et pourtant j'en es tester des tonnes..

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