Différences entre CAARUD et CSAPA

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Gaelle67 femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour,
Je voulais savoir si quelqu'un pouvait m'expliquer la différence entre CAARUD et CSAPA ?
J'ai vu que les CAARUD étaient pour la réduction des risques, alors que le CSAPA est plutôt juste pour l'arrêt et la substitution...
Je voulais savoir si un CAARUD serait plus approprié pour moi, sachant qu'en réalité je ne veux pas arrêter les opiacés, je dis aux médecins ce qu'ils veulent entendre pour qu'ils me fichent la paix, j'ai essayé de ne plus penser aux opiacés, mais j'y fini par y repenser et à détourner ma buprénorphine, j'essaye vraiment de ne pas le faire, j'ai même une ide qui vient à domicile tout les jours me ramener mon traitement, mais ça m'arrive de le détourner ou le sniffant ou en l injectant, car les médecins ne veulent plus du tout me donner d'antalgiques, et étant donné que tot ou tard je finis par l'injecter, je préfères le faire le plus proprement possible, bien que le mieux est de ne pas le faire, je sais que c'est mal, mais je suis nostalgique de l'époque où je pouvais me procurer des ordonnances d'antalgiques tout facilement, ou quand au pire la codéine était en vente libre jusqu'en juillet 2017, ça dépannait bien ça...

J'espère que je poste dans la bonne partie du forum...
Je vais essayer de résumer un peu la situation, mais en gros là depuis qu'on a plus accès à des opiacés aussi facilement qu'avant, j'ai des angoisses et une douleur "psychologique" que je n'ai jamais eu avant, je trouve même que les médecins sont rabat joie avec leurs "c est mauvais pour la santé", alors que si j'ai le choix entre mourir à 90 ans avec mon état psychologique actuel ou mourir à 60 ans du fait de m'être flinguée les organes a cause de mes consommations mais du coup sans cet état psychologique d'angoisse et de frustration, je préfère mourir plus jeune qu'à un bel âge, mais avec des angoisses, et ça les médecins ne comprennent pas, ou alors je m'exprime mal...

Je n'ose plus en parler à mon médecin traitant ou à l'addictologue, car leur critiques et leur morale, j'en ai rien à faire, et la dernière fois que j'ai avoué au médecin traitant une chose pas bien que j'ai faite, il m'a limite gueulé dessus avec sa morale, donc maintenant je préfère faire mes recherches toute seule...
Ca fait depuis janvier, depuis 6 mois que ça ne va pas, et depuis 6 mois que j'essaye de sortir mes démons de ma tête, mais j'ai constamment envie de cet effet opiacés, et la buprénorphine me sert plus à rien, en mars l'envie de consommer ayant encore augmentée avec un problème au genou : j'ai eu les ligaments croisés déchirés il y'a 6 ans, et du jour au lendemain j'ai eu mal et le genou gonflé, et pour le médecin traitant et l l'addicto c etait " doliprane ?", je ne supportes d'ailleurs plus ces noms "doliprane / paracétamol", pour l histoire de la douleur au genou j ai une irm dans moins de 2 semaines pour voir a quoi c'est dû...

Du coup, j'ai compris que le CAARUD était la réduction des risques, mais est ce qu'ils s'occupent aussi des traitements ?
Est ce que les CAARUD sont moins moralisateurs que les CSAPA ?
Parce-que l'addicto ça fait 2 ans qu'il me gave avec sa relaxation dirigée qui ne me sert à rien, et à faire la morale pour avoir détourné le médicament. Je sais que c est pas bien, j'aimerai bien m'ôter les médicaments opiacés de la tête, les oublier, mais ça marche pas, et le soucis c est que bien que j'essaye de ne pas le faire, tôt ou tard je sniffe ou injecte ma buprénorphine par IV, j ai l'impression que les médecins s'intéressent juste a la douleur physique a noter de 1 à 10, mais le psychique ils s'en tapent qu'on souffre...

Le problème c'est que récemment en me faisant une IV, (toujours avec des steribox à usage unique), j'ai eu une douleur affreuse au bras, qui a duré 3/4 jours et qui s'est calmée avec des cataplasmes d'alcool, j ai cherché sur internet pour trouvé des idées, car hors de question d'en parler à un médecin.

Du coup je me demandais si un suivi en CAARUD serait plus adapté pour moi, sachant que si je tombe sur un médecin qui peut tout entendre sans me gueuler dessus et me faire la morale et me menacer de ça ou ça, je parlerai plutôt facilement, tandis que si il me juge je mens et manipule pour obtenir des médicaments...
D/'ailleurs en y repensant, si j'aurai fermé ma grande g..... et continué à inventer des douleurs, j'aurai encore mon tramadol, codéine et skenan comme ça, et j'aurai un médicament "correct" quand j'ai vraiment des douleurs...

En gros je préférerait avoir un professionnel qui comprenne que de toute façon, malgré que j'essaye de m'en empêcher, je vais finir par détourner le produit, et qui m'évite de faire une bêtise, plutôt que de faire n'importe quoi, en gros qui réduits les risques d'un dégât qui aura de toute façon lieu...

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champi vert102champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 22 Feb 2008
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Bonjour, en pratique il y a de fortes chances que le CAARUD ne réponde pas à ta demande.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Centres_d … de_drogues

Certains CAARUD (par exemple chez nous) sont dans la même structure administrative que le CSAPA. Et, souvent, ils sont peu médicalisés, juste pour les pbs medicaux "de dispensaire" (infection sur IV, gale etc..).

En fait, si je comprends bien, il faudrait que tu trouves un CSAPA ou un addictologue qui te convienne mieux. Mais aussi peut etre que tu verbalises mieux ce que tu attends du CSAPA et que ce soit "acceptable" par lui.
Techniquement, en tant qu'ex médecin de CSAPA, je conseillerais la Méthadone mais peut etre as tu deja essayé.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Gaelle67 femme
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France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 29 Feb 2020
36 messages
Bonjour,

Merci pour votre réponse...
En fait, étant donné qu'en ce moment j'ai envie de reconsommer, malgré que j essaye de ne pas le faire, de tout faire tout mon possible pour ne plus y penser, je ne peux m'empêcher de m'injecter ma buprénorphine de temps en temps, et dernièrement en le faisant, j'ai vraiment eu mal, et en cherchant sur le net, j ai trouvé tout et n importe quoi, a mon avis j ai loupé la veine et le produit s'est barré a coté, et j aurai voulu qu'un médecin m'examine, sans me faire la morale ou encore gueuler dessus, et je pensais que le CAARUD pouvait éventuellement me dire ce que j'ai fait de mal, pas me donner la recette de shoot, mais si je vais de toute façon le faire, autant limiter les dégâts...

Je copie/colle ma réponse a un post que j ai posté hier dans un témoignage de sevrage réussi, car je suis terriblement nostalgique de la période où j'avais accès comme je voulais aux opiacés, je me concentrais mieux, entrait plus facilement en contact avec les gens, et j ai même expliqué au médecin traitant que c est bien beau d évaluer les douleurs "physiques" en notant sur une échelle de 1 à 10, mais au niveau psychique rien...
Je me suis isolée des personnes également, et "suis complètement éteinte et ne parle quasi plus et paraît triste", comme me décrit le peu de personnes que je vois encore (mes parents, sœur et beau-frère), et encore, ils cachent les antalgiques quand je vais la bas, car je suis tellement désespérée que je serai capable d'en voler...
J'ai même déjà pensé à faire de fausses ordonnances, mais en payant le médicament en pharma, je veux pas "arnaquer" la sécu, je veux aussi au passage calmer la douleur au genou et j'avoue aussi cet effet qui m'aidait à me concentrer ... Je veux juste des antalgiques comme avant, à la place de cette buprénorphine qui sert à rien du tout, même pas aux douleurs...
J'ai même fini par commander des graines de pavot somniferum tellement je galère en ce moment, vu que je me suis coupée du monde...

Voilà le copié collé que j'ai laissé en réponse dans un témoignage de réussite aux opiacés :


"Ca me fait plaisir de lire ce témoignage, car moi actuellement j'ai l'impression que je ne vais jamais m'en sortir... 
Je regrette même d'en avoir parlé au médecin traitant et d'être allée chez l'addicto... 
Car si au début ils m'ont paru "sympas" et plutôt compréhensifs, maintenant j'ai les "nerfs" de ne plus avoir accès si facilement aux opiacés qu'avant. 

Chez moi, c'était à la base une addiction à la codéine, à la (belle) époque en vente libre à la pharmacie, sans ordonnance... 
Je précise que l'on m'a diagnostiquée TDAHréellement il y'a seulement 3 ans, même si les médecins évoquaient le diagnostic déjà depuis longtemps, et 2 ans que je suis sous traitement : d'abord Ritaline, et à présent Concerta 54 mg LP.

J'ai toujours été plutôt dans les "nuages", depuis petite j'ai du mal à aller vers les gens, alors que seule je suis une vraie pile électrique... 

A l'adolescence et jeune adulte, je prenais de l'alcool pour me "désinhiber", et du coup me sentais plus à l'aise, puis pour une douleur j'avais eu du simple dafalgan codéiné, et j'ai apprécié les effets... Du coup, je cherchais régulièrement du codoliprane à l'époque où il était en vente libre, et bien sûr j'ai dû vite grimper en doses pour retrouver "l'effet que j'aimais tant". Je faisais parfois plusieurs pharmacies pour avoir 2 ou 3 boites qui me tenaient 1 ou 2 jours... 
J'ai aussi réussi à me faire prescrire pendant plus de 10 ans du Tramadol à raison de 400 mg par jour, au départ pour de vraies douleurs, mais ensuite je mentais et simulait des douleurs pour justifier ma dose quotidienne... Je faisais aussi le tour de la famille / amis, quand j'avais vraiment mal, et allait mentir et simuler des douleurs pour obtenir des antalgiques du moment que c'était des opiacés (codéine, tramadollamaline, actiskenan ou skenan simple, oxycodone... bref, tout ce qui est opiacés), et je n'ai jamais éveillé les soupçons... Et quand je mentais, je m'en voulais de mentir à mon entourage, mais l'envie du produit était plus forte, pour moi ça valait bien un petit mensonge... 

Là où j'ai augmenté les prescriptions, c'est quand la codéine a été retiré de la vente libre, en juillet 2017... Pendant quelques mois, y'avais encore moyen d'en obtenir en pharmacie, en faisant genre "ah bon ? j suis pas au courant que c'est sur ordo, je prends celui-là pour dépanner quand le doliprane ne marche pas et comme je vois le médecin dans 2 jours, ça dépanne", mais après plus moyen... 

Du coup, il y'a 2 ans 1/2 j'ai changé de médecin traitant, au départ il insistait sur "les douleurs sont si fortes, vous voulez pas diminuer", et au bout d'un moment il a dit qu'il croit que j'ai un soucis avec le tramadol, et qu'il préférerait que je lui dise la vérité, et de m'en prescrire, disant qu'il valait plutôt mieux le dire, que de me mentir à moi-même, et que c'est pas pour autant qu'il arrêterait la prescription, du coup j'allais 2 fois par semaine m'en faire prescrire, avec une leçon de morale à chaque fois, mais essayais quand même a avoir en plus a droite à gauche.
En 2018, j'ai été hospitalisée en médecine / addicto, car je refusais net la psychiatrie où j'ai déjà été une fois pour dépression et pour anorexie mentale, et pas supporté d'être infantilisée, de me faire prendre mon téléphone, et pire dans le service pour l'anorexie : chantage au poids, à chaque fois que je perdais, ils allaient jusqu à m enlever livres et tout, du coup j'ai mangé mes plateaux pour sortir et ai tout reperdu en 1 mois, et les troubles physiques du sevragem'ont pas dérangée : tremblements, diarrhée, yeux qui coulent, sueurs la nuit, mais c est l'effet du produit qui me manquait : j'étais "nostalgique" de l'effet... 

J'ai tenu 3/4 mois sans rien prendre et ai recommencé.
Du coup, en mars 2019 j'ai été mise sous méthadone, pour changer en juin 2019 pour de la suboxone (l'addicto ne voulait pas me donner le subutex a cause d'antécédents de sniff), et la méthadone me faisait direct "gonfler", ce que j'avais énormément de mal à accepter étant donné que j'ai des antécédents d'anorexie où je suis plus dedans comme quand j'étais en sous poids, mais me maintient à un minimum pour ne pas retourner dans cet hosto...
J'ai commencé à 4 mg de suboxone, que j'ai fini par sniffer car le mélange citron/amer pendant 15 minutes ne me convenait pas, au début je trouvais l'effet plutôt bien 2/3 mois, puis j'ai dis à l'addicto que je gardais pas ça sous la langue, qu'à la limite citron tout court ou amer, mais pas les 2 mélangés (encore une excuse pour me débarrasser du naloxone), et il est passé a la buprénorphinegénérique à 6, puis à 6.8 car en début d'après-midi j'étais en nage, et il a pensé que je métabolisai vite, puis à 8 car toujours envie de consommer, jusqu'à arriver à 12 mg au jour d'aujourd'hui, et qui finalement ne me fait aucun effet à part le manque physique (qui serait pourtant supportable, comparé à mon état psychologique d'aujourd'hui...).
En gros, depuis début d'année, ils ont dit que la façon dont j'ai augmenté était énorme, qu'ils ne m'augmenteraient pas plus, que je devais essayer la relaxation dirigée, en mars j'ai en plus eu de grosses douleurs au genou, je dois faire une irm pour voir d'où ça provient prochainement (j avais les ligaments croisés déchirés il y a 6 ans), et entre temps, ils ont dit " pour vous c'est doliprane, et rien d'autre), et depuis j'y pense encore plus, et regrette la "belle époque" où j'avais ce qu'il faut, facilement, alors que maintenant ils passent leur temps à me fliquer... 
Actuellement je suis même jalouse des personnes ayant une maladie physique et qu'on soulage, alors que la douleur psycho ils s'en tapent... 
J'ai essayé de leur expliquer ça, ils s'en foutent !!! 
Pour eux, tout ce qui compte c'est les dégâts que ça cause aux autres organes, qu'en gros ça va nous bousiller plus tôt que prévu, alors que moi je préfère vivre moins longtemps, sans ces fichues angoisses qui me bouffent du matin au soir, j'oublie tout, car je pense à tout en même temps, je ne vais plus du tout vers les gens, m'isole de plus en plus, et je me dis qu'entre vivre moins longtemps, et en me sentant bien, et de vivre hyper longtemps en bonne santé "physique", mais état psychologique actuel : y a pas photo !!! Meme pas 1 an j'espère encore vivre comme ça, a passer ma vie à chercher partout où y a du produit... 
En gros, actuellement, je ne vis pas, je "survis", la vie je la "subis", j'ai honte de dire ça, car y'a des gens qui eux ont l'inverse, mais ça me fout les nerfs les médecins qui ne prennent pas en compte le psychique, et pourtant je fais tout pour ne pas y penser, en essayant de m'occuper a autre chose, mais pas moyen...
Du coup, ça m'arrive de shooter la buprénorphine, dernièrement ça m'avait un peu refroidie car j'ai eu des douleurs atroces dans le bras, j'arrivais quasiment plus à plier le bras pendant des jours, j etais angoissée, mais je preferai encore avoir mal que d'avoir le médecin traitant qui me gueule dessus... 

Je vois un psy aussi, ça fait des mois que je lui en parle, j'ai toujours les mêmes réponses : "vous avez 54 mg de concerta LP, je ne peux pas faire plus"... 
En gros, j'ai juste l'impression d'être un cas désespéré, un boulet, qu'ils se refourguent entre eux, et que je dois continuer à vivre comme ça, fumer le moins possible aussi, car c est pas bon, et vivre le plus longtemps possible avec une bonne santé physique, mais moral à 0, et me taire et rentrer dans les normes... 

J'espère en tout cas avoir comme toi, vivre bien sans penser aux opiacés..."


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Zazou2A homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Yop !

Clairement, tu ne trouveras pas TOUT ce que tu attends dans un caarud, car comme l’expliquait prescripteur, ils sont peu médicalisé et ceux qui sont autorisés à distribuer dès traitement sont ultra rare.

Par contre étant donné que tu injectes ta bupré, ça vaudrait le coup d’y aller, pour recup du Matos, de manière anonyme et gratuite, qui sera bcp bcp plus adapté que les steribox, notamment au niveaux des filtres ou tu pourras trouve sterifilt ou encore mieux filtre toupie !

Ils pourront aussi te conseiller, et selon comment ils sont équipés t’aider un peu pour ton bras ! Ils ne sont en aucun cas moralisateurs puisque leur mission première et la distribution de matos d’Injection et de rdr en général.

Par contre tu n’y trouveras pas de médecin prescripteur...
je comprends très bien ce que tu veux dire; et malheureusement dans les faits, un doc en France voudra prendre en charge ton addiction, t’accompagner au mieux; mais n’acceptera pas de devenir ton dealeur; et quand on réagis mal à la metha, qu’il ne reste de par nos AMM sur les TSO que le sub....
(Comme toi je peux pas la metha, mais pour d’autres raisons)
Les alternatives sont casi nulles, et quand elles existent, c’est souvent soit sur un coup de chance soit un vrai parcours du combattant.

Il y a l’alternative hero, mais tout l’illégal et les galères qui vont avec...
Triste à constater, mais parfois c la seule solution, et les pays qui l’ont compris ont élargi les possibilités de traitements, mais chez nous on y est pas encore hmm

En attendant, dans tout les cas comme j’te disais, tu auras tout à gagné à aller faire un tour dans le caarud de ton coin, parce que vu les excipients qu’il y a dans le sub (ou generique) vraiment le filtre coton c’est craignos, et que ce soit en cas de louper quand t’en mets à cotée ou quoi, ou tout simplement au long cour, tu vas bcp t’abimé et prendre énormément de risques si tu ne passes pas à une filtration plus efficace.

Après, tu peux trouver un médecin prescripteur qui s’occupera juste de te faire ton ordo de sub et finis, et ça tout les mois.
Mais c’est dommage que pour ça il faille et ne pas lui parler IV, et lui dire que tout va bien comme ça ...

Mais le caarud t’apporteras comme j’disais au début pas tout ce que tu attends; mais ça n peux quand même que t’aider ; et la bas pas de moral sur tes conso !

drogue-peace


Zazou

Dans un monde qui va si mal, ce serait de ne rien prendre que d être malade..

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Gaelle67 femme
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France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 29 Feb 2020
36 messages

Zazou2A a écrit

Yop !

Clairement, tu ne trouveras pas TOUT ce que tu attends dans un caarud, car comme l’expliquait prescripteur, ils sont peu médicalisé et ceux qui sont autorisés à distribuer dès traitement sont ultra rare.

Par contre étant donné que tu injectes ta bupré, ça vaudrait le coup d’y aller, pour recup du Matos, de manière anonyme et gratuite, qui sera bcp bcp plus adapté que les steribox, notamment au niveaux des filtres ou tu pourras trouve sterifilt ou encore mieux filtre toupie !

Ils pourront aussi te conseiller, et selon comment ils sont équipés t’aider un peu pour ton bras ! Ils ne sont en aucun cas moralisateurs puisque leur mission première et la distribution de matos d’Injection et de rdr en général.

Par contre tu n’y trouveras pas de médecin prescripteur...
je comprends très bien ce que tu veux dire; et malheureusement dans les faits, un doc en France voudra prendre en charge ton addiction, t’accompagner au mieux; mais n’acceptera pas de devenir ton dealeur; et quand on réagis mal à la metha, qu’il ne reste de par nos AMM sur les TSO que le sub....
(Comme toi je peux pas la metha, mais pour d’autres raisons)
Les alternatives sont casi nulles, et quand elles existent, c’est souvent soit sur un coup de chance soit un vrai parcours du combattant.

Il y a l’alternative hero, mais tout l’illégal et les galères qui vont avec...
Triste à constater, mais parfois c la seule solution, et les pays qui l’ont compris ont élargi les possibilités de traitements, mais chez nous on y est pas encore hmm

En attendant, dans tout les cas comme j’te disais, tu auras tout à gagné à aller faire un tour dans le caarud de ton coin, parce que vu les excipients qu’il y a dans le sub (ou generique) vraiment le filtre coton c’est craignos, et que ce soit en cas de louper quand t’en mets à cotée ou quoi, ou tout simplement au long cour, tu vas bcp t’abimé et prendre énormément de risques si tu ne passes pas à une filtration plus efficace.

Après, tu peux trouver un médecin prescripteur qui s’occupera juste de te faire ton ordo de sub et finis, et ça tout les mois.
Mais c’est dommage que pour ça il faille et ne pas lui parler IV, et lui dire que tout va bien comme ça ...

Mais le caarud t’apporteras comme j’disais au début pas tout ce que tu attends; mais ça n peux quand même que t’aider ; et la bas pas de moral sur tes conso !

drogue-peace


Zazou

Merci !!!

Oui, j'ai vu pour le fameux filtre toupie sur une vidéo de réductions de risques faite par le CAARUD il me semble, et le lien trouvé ici, sur psychoactif si je ne me trompe pas. Et il y'avait aussi le fameux sachet d'acide citrique ou ascorbique, alors que moi j'ai juste mis ma bupré à fondre dans la petite coupelle avec la solution injectable, sans filtrer du tout (peur de perdre du produit), ni chauffer, et j'ai galéré à le faire entrer dans la seringue d'insuline qui est fournie, car pas moyen d'enlever l'aiguille comme les autres seringues qui sont en 2 parties et où l'on rajoute l'aiguille après avoir aspiré le mélange.
Donc soit ça a brûlé car le jour d'avant j'avais déjà piqué cette même veine et que le produit est corrosif, soit parce-que j'ai aspiré des poussières au passage...
Et le pire c'est que ça m'a rien fait de plus, même pas un minimum d'effet, ni même agi sur la douleur...
J'ai réessayé de le sniffer à plusieurs reprises, à part ressentir une douleur type sinusite pendant quasi 1 h, rien, aucun effet...
J'en suis même allée jusqu'à le mettre en poudre pour le rajouter dans mes cigarettes rouler, sans mettre de filtre, tellement je suis désespérée...
Mais rien non plus...
J'ai déjà pensé à l'héro, parce-que quand je vois combien je paye mon Tramadol sur internet, je me dis autant consommer de l'héro, vu qu'il m'en faudra mais, ça me revient moins cher, et au pire, vu que c'est un opiacé logiquement ça me soulage mon genou au passage...
Après, moi ma conso préférée, ce serait par voie orale, plus discret, plus rapide, et moins dangereux...

La douleur au bras est repartie au bout de quelques jours, j'ai mis des cataplasmes d'alcool, mais pareil, ça aurait pû être pire !!! J'avais peur d'un abcès ou pire encore, début de grangrène ou perdre le bras...
Mais j'ai l'impression que même les addictos ne peuvent pas ressentir comment on se sent quand on a pas ce qu'il nous faut, que si on a pas vécu la situation, on peut pas comprendre...
D'ailleurs je pense changer de médecin traitant, aller chez celle qui était collègue de l'ancien (médecin traitant), plutôt cool avec ça, et comme mon traitement est encore dans leur pc, je fais genre que j'ai encore le tramadol, j'emmène pas la carte vitale non plus et fait faire une feuille de soins, et pour la pharma je vais là où je suis pas connue, et pareil, feuille de soin, pas ce mouchard de carte vitale, car ils voient tout dessus !!!

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