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Saga a écrit
Quelle saleté ce truc si tu répond bien au produit purée tu peux en prendre à vie !
Salut,
Sur le forum en général on ne traite pas les prods de saleté car ça sert à plein de gens !
Je comprends que dans ton cas tu traverses un moment difficile...
Toutefois, comme a été dit même par l'autre personne, c'est rare de vivre des syndromes de sevrage intenses suite à une conso de trois semaines...je ne nie pas ta souffrance, mais je me demande si elle ne peut pas être due aussi par d'autres choses et accentuée par l'arrêt du tramadol ?
Je dis ça car j'ai consommée des opiacés pendant des années de façon irrégulière sans avoir des gros symptômes, après un bon mois de conso continue de came, j'ai commencé à ressentir du manque. Mais certaines analyses médicales à ce moment là m'ont fait découvrir que les pires symptômes venaient d'une maladie sous-jacente que j'arrivais à gommer grâce aux opis. Et quand j'ai diminué la conso ressortaient au galop !
Certes je ne te souhaite pas d'être malade, et il se peut que dans ton cas ton corps se soit habitué vite. Mais parfois la diabolisation des prods ça porte à mal soigner et se tromper de problème...
En plus, je peux témoigner que pour moi une diminution dégressive m'a toujours aidé à ne pas être trop mal quand je décidais de faire des pauses de conso. Le conseil de tout jeter n'est souvent pas le plus judicieux car un corps traumatisé par le manque ça peut faciliter le paws et surtout perso ça me donne envie de trouver un soulagement des symptômes en étant contreproductif si le but s'est d'arrêter
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Cycle a écrit
Salut à toi, Saga. Trois semaines avec un dosage de 100 - 150 mg c’est pas dramatique…
je suis consommateur occasionnel de tramadol depuis 6 ans.
La clef qui m’a aidé à garder cette conso raisonnable est qu’à chaque fois j’en ai pas en grande quantité. Mais on est bien d’accord, tant que t’en a avec toi, impossible de pas en avoir une obsession ou de consommer pour moi.
On va pas se mentir, faut pas se croire plus malin que les opiacés surtout avec le tramadol qui a en plus un effet sur la sérotonine. En avoir sur soi en grande quantité c’est se condamner à l’addiction pour moi.
Perso, J’en prends une boîte tous les mois ou deux je ne culpabilise pas pendant mon trip j’en profite à fond mais dès que j’en ai plus j’écoute pas ma voix dans ma tête qui me dit d’en reprendre et il faut faire aucune concession si tu veux garder une conso raisonnable et kiffante de trama
.
Bon bah c’est rassurant ce que tu dis bah pour moi c’est facile de m’en procurer alors j’ai voulu arrêter avant de retourner en chercher ?
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cependant a écrit
Saga a écrit
Quelle saleté ce truc si tu répond bien au produit purée tu peux en prendre à vie !
Salut,
Sur le forum en général on ne traite pas les prods de saleté car ça sert à plein de gens !
Je comprends que dans ton cas tu traverses un moment difficile...
Toutefois, comme a été dit même par l'autre personne, c'est rare de vivre des syndromes de sevrage intenses suite à une conso de trois semaines...je ne nie pas ta souffrance, mais je me demande si elle ne peut pas être due aussi par d'autres choses et accentuée par l'arrêt du tramadol ?
Je dis ça car j'ai consommée des opiacés pendant des années de façon irrégulière sans avoir des gros symptômes, après un bon mois de conso continue de came, j'ai commencé à ressentir du manque. Mais certaines analyses médicales à ce moment là m'ont fait découvrir que les pires symptômes venaient d'une maladie sous-jacente que j'arrivais à gommer grâce aux opis. Et quand j'ai diminué la conso ressortaient au galop !
Certes je ne te souhaite pas d'être malade, et il se peut que dans ton cas ton corps se soit habitué vite. Mais parfois la diabolisation des prods ça porte à mal soigner et se tromper de problème...
En plus, je peux témoigner que pour moi une diminution dégressive m'a toujours aidé à ne pas être trop mal quand je décidais de faire des pauses de conso. Le conseil de tout jeter n'est souvent pas le plus judicieux car un corps traumatisé par le manque ça peut faciliter le paws et surtout perso ça me donne envie de trouver un soulagement des symptômes en étant contreproductif si le but s'est d'arrêter
Effectivement il est très probable que j’ai un profil dépressif on m’a d’ailleurs proposé prozac qui m’a qd même mise à côté de mes pompes et seroplex qui m’a shootee ds mon canapé .. oui je cherche la molécule qui m enlèvera ce foutu goût amer de la vie ms le plus rapide et le plus agréable c’est qd même le trama… hélas à long terme c’est pas viable à dose quotidienne ..
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Saga a écrit
Effectivement il est très probable que j’ai un profil dépressif
Justement le tramadol n'est pas qu'un opioide analgesique, il a aussi une action sérotoninergique ( comme les AD ) et en cas d'arret certaines personnes sont pas au top mais rien à voir avec des sydromes de sevrage
Cycle a écrit
c’est impossible à contrôler et je connais personne qui y arrive.
Tu connais donc toutes les personnes en prenant du Tramadol ? Bref Evite stp de faire ce type de conclusion et parle pour toi seulement par le partage de ton savoir expérientiel
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Saga a écrit
Quelle saleté ce truc si tu répond bien au produit purée tu peux en prendre à vie ! Bonne chance a ceux qui sont dedans depuis des années ✌️ et bon courage à ceux qui essayent de rester clean ds ce
C'est précisément ça.
Si tu réponds très positif éventuellement au produit la première fois que tu en consommes, si comme moi, il est très facile de t'en procurer à un moment de ta vie, si tu accroches, et que tu as un moyen fiable et durable pour t'en procurer, tu peux en prendre pour perpète.
Je parle en connaissance de cause, je suis devenue addict sur 5 ans environ, au bout de ces 5 ans donc, j'en prenais quotidiennement. Je suis restée accro 16 ans à cette substance.
À partir de là, le mécanisme est devenu indéboulonnable.
Augmentation des doses très régulièrement pour obtenir le même effet. J'ai l'impression que chez quasi tout le monde, la tolérance augmente très rapidement.
Ça démarre par l'impossibilité de faire quoi que ce soit le matin avant la 1ère prise. Ça met du temps avant d'arriver, mais une fois que tu en es là...
Tu en arrives à ne pouvoir démarrer ta journée qu'avec une bonne dose de Tramadol.
Tu ne vis plus, tu vis pour le Tramadol.
Pour être sûr de toujours en avoir, et en quantité suffisante.
Tu ferais n'importe quoi pour faire de la réserve, autant que possible.
Et surtout, tu finis par piger que tu ne prends plus ce produit pour être au top, vivre ta meilleure vie, non, tu en prends parce que tu n'as plus le choix, sous peine d'être en manque.
Pour obtenir de nouveau quelques effets agréables, au fil des années, cela devient de plus en plus difficile.
Tu vis dans la nostalgie des premières fois.
De LA première fois.
Que tj ne retrouveras pas, une fois un certain temps écoulé.
Tu cherches à comprendre, tu te documentes (surtout moi qui officiais dans le milieu médical...)
Tu te renseignes, tu piges le fonctionnement des neurorécepteurs Mu (ou neurotransmetteurs, merde, j'ai un bug.) Et aussi de comment tout ce qui fonctionne, au niveau cérébral, des neurotransmetteurs/récepteurs GABA (punaise je cafouille sévère là )
Et là, tu commences à te rendre compte que tu es accro. Et que faire ma haine arrière n'est quasi pas possible.
Qu'un sevrage dégressif sera extrêmement dur, voir impossible, que ton cerveau ne sait plus fonctionner, au bout de plusieurs années, sans la stimulation opiacée.
Que le PAWS t'attend de pied ferme en cas de sevrage dégressif...
Quand j'ai pris conscience de tout cela, je bénis mon psy de m'avoir envoyée manu militari au CSAPA le plus proche de chez moi.
Et aujourd'hui, je me prosterne devant la Méthadone, qui m'a non seulement sortie de la spirale infectée dans laquelle j'étais coincée avec le Tramadol (mon histoire est longue. Je m'étais sevrée une première fois seule. J'avais réussi.
Puis changement de psy, après le décès de l'excellente psychiatre qui me suivait auparavant,qui après que je lui ai dit le bien que ce produit me procurait, s'est mis à me le prescrire, que l'on me rose ou non ne m'importe plus, à raison de 2x 200mg LP + 50x3 LI /jour.
Je peux le jurer devant mes filles.
Balancer la photo d'une ancienne ordo.
Cest vrai.
Oui, il y a des psychiatres qui vont jusque là. Me remettre le nez dans ma pire addiction dont j'étais sortie, à des doses hallucinantes.)
Donc oui, j'ai pris perpète avec le Tramadol, étant donné qu'il a débouché (et heureusement) sur une prescription de Méthadone depuis un an et demi (il a fallu arriver à 140mg/jour pour que je sois confortable...)
Je ne me vois plus vivre sans opiacés. Sans Méthadone.
Si j'ai commencé à prédre du Tramadol, c'était pour pouvoir juste... Vivre normalement.
Car il y a des personnes comme moi, qui ont besoin de ce genre de béquille pour vivre notre vie, en profiter, ne pas la foirer.
On m'a détruite suffisamment tôt pour que les dommages ne soient pas réparables autrement.
Donc oui, j'ai pris perpète et sans libération anticipée possible, mais avec la Méthadone, tellement plus stable, simple, facile à gérer, que je la préfère 1000 fois à mes côtés.
Le Tramadol, lui, n'a pas pour vocation de stabiliser au niveau psy, non, c'est un antidouleur.
La Méthadone est tellement plus prévisible, aidante, tant au niveau du moral, que des angoisses, sur lesquelles elle joue avec brio lorsqu'on est bien dosé.
Je ne me vois absolument pas l'arrêter un jour, mais je préfère faire mon chemin avec elle qu'avec du Tramadol (ou autre produit qui pourrait me détruire, connaissant ma sensibilité au Monde, à la société dans laquelle nous vivons et avec laquelle je suis en désaccord parfait.)
Seule, je n'y serais sûrement pas arrivée, je suis tombée très jeune dans le Tramadol pour palier à ce que je sentais différent chez moi par rapport aux autres, par rapport aux gens lambda, mais je préfère mille fois faire mon chemin accompagnée par la Méthadone, plutôt qu'avec cet instable Tramadol, qui après avoir embelli ma vie durant des années, est parvenue à en faire un chaos avant que je ne sois prise en main au vol...
Dernière modification par Mynight (01 août 2025 à 18:20)
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Mynight a écrit
, s'est mis à me le prescrire, que l'on me rose ou non ne m'importe plus, à raison de 2x 200mg LP + 50x3 LI /jour.
Je peux le jurer devant mes filles.
Balancer la photo d'une ancienne ordo.
Cest vrai.
Oui, il y a des psychiatres qui vont jusque là. Me remettre le nez dans ma pire addiction dont j'étais sortie, à des doses hallucinantes.)
Salut.
C'est hallucinant et énorme comme prescription je trouve !!!
Enfin ça dépend de la dose que tu tapais à l'époque mais quand même ça commence à faire.
Moi je suis à 375mg au réveil en ce moment. J'étais à 400mg jusqu'à mercredi et je veux baisser. J'y vais mollo à raison de 0,25mg par semaine ou quinze jours, je verrais comment je me sens. C'est chaud pour pas redrop dans la journée ou alors remonter les doses quand même, faut avoir de la volonté. Je prépare tout la veille au soir pour pas faire ça à l'arrache le matin, la tête dans le cul et du coup en prendre plus que voulu (je me connais ahahah ).
J'ai déjà réussi à redescendre jusqu'à 0,25mg il y a un an et puis avec le travail depuis cet hiver, à faire des mois à 200h de taf, je suis remonté pleine balle...
Même quand j'ai de la came je prends mon trama sinon je me sens mal, chaud/froid, hyper fatigué, yeux qui pleurent, bâillements etc...
La vie est pas tjrs simple quand on est hyper sensible dans ce monde de taré et moi, c'est ma béquille.
Descendre de 0,25mg je trouve que ça va, physiquement et psychologiquement. J'ai pas de manque. Au pire un xanax 0,25 ou 0,50 le soir pour dormir quand c'est trop dur et ça roule.
Après c'est sure que c'est un budget tous les mois, vu que je les achète...
Courage à toi Saga et tous ceux qui kiff le trama et qui veulent baisser ou arrêter.
C'est faisable, je l'ai fait l'année dernière mais le plus dur une fois baissé ou arrêté c'est de s'y tenir
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Jehol a écrit
Même quand j'ai de la came je prends mon trama sinon je me sens mal, chaud/froid, hyper fatigué, yeux qui pleurent, bâillements etc...
La vie est pas tjrs simple quand on est hyper sensible dans ce monde de taré et moi, c'est ma béquille.
Sans aucune indiscrétion, tu prends quoi comme came à côté du Tramadol?
J'ai X fois été tentée par la coke.
J'ai essayé 3 fois. Les deux premières fois: Rien, zéro, Nadal, elle devait être coupée à plus de 50% je pense.
Par contre, la 3ème fois, j'ai compris que si je n'agissait pas sur le champ, je basculais en enfer (j'ai trop lu et entendu comment finissent les profils comme les nôtres quand ils touchent à la C.)
J'étais chez une bonne copine le soir où j'en ai pris et que l'effet opiacé a été terrible: Le le lendemain je suis partie avant qu'elle ne se lève (c'était convenu.)
J'ai claqué la porte en sachant que ce serait la dernière fois.
Je lui ai écrit dans la foulée un message en expliquant mon geste, puis j'ai bloqué et effacé son numéro.
Heureusement que que je n'ai pas eu l'idée de lui demander le numéro de son fournisseur.
Je me suis dit: "Fais le tant qu'il est encore temps. Après ce sera trop tard."
Je savais que si j'avais le malheur de finir par lui demander le numéro de son dealer, c'en était fini de moi.
Vu la vitesse à laquelle j'ai accroché au Tramadol, la vitesse à laquelle je n'ai plus pu m'en passer (où même mon corps était profondément addict), et aussi la vitesse avec laquelle la tolérance s'est installée...
Oui, tu peux le dire, les prescriptions de mon psy étaient hallucinantes. Il... Était hallucinant.
Et je suis super étonnée qu'il n'ai eu aucun problème durant les 7 ans pendant lesquels cette histoire a duré.
Je ne l'ai pas mentionné hier, mais il a fallu que ce psy décède (je sais, ça fait histoire de fou, en plus il n'avait que 57 ans lors de son décès, ça a été super brutal, je n'ai jamais réussi à savoir de quoi il est décédé.), pour que je me retrouve au pied du mur, que je recherche en urgéce absolue un autre psy (heureusement mon médecin traitant qui est génial a fait le relais), et il a aussi fallu qu'il meure pour que je cesse de me voiler la face: À savoir que je ne me renseignais volontairement pas du tout. Au contraire. J'évitais soigneusement de lire quoi que ce soit sur le sujet.
Je redoutais juste horriblement l'éventuel passage du Tramadol sur la liste des stupéfiants. Et ça s'est réalisé...
Imagines toi que je faisais tellement bien l'autruche, que je ne savais pas ce qu'était un CSAPA, avant que mon médecin généraliste et mon nouveau psy ne me conseillent vivement d'y aller.
Je suis TDAH, HPI, et mon habitude est justement, à l'inverse, de fouiner concernant tout ce qui m'intéresse.
Là, je suis restée pendant ces 7 ans, dans un déni total. Mais vraiment total.
Qu'aurait il fait, si il avait vécu, lorsque le Trama est passé en stupéfiant?
Je crois savoir. Il était très narcissique et ne m'a jamais parlé de CSAPA, ni de la possibilité d'un substitut, même lorsque je lui disais que je n'en pouvais plus du Tramadol, que je tenais à peine 3 semaines avec ses ordonnances...
Et pour préciser, non, il ne s'est pas "adapté" à mon ancienne conso, lorsqu'il m'a proposé de me le prescrire. Il a de lui-même induit ces doses.
J'ai réalisé que j'avais encore de la chance de ne pas avoir fait de crise comitiale, car comme j'abusais lorsque je venais d'avoir mon traitement, je suis plusieurs fois montée à des doses que j'ai même honte d'évoquer ici.
Et j'étais encore normale... Super bien, mais normale...
Conclusion de mon pavé: L'adage comme quoi "le malheur des uns fait le bonheur des autres" ne peut pas être mieux illustré que dans ce chapitre de ma vie...
C'est d'une tristesse...
Mais pour moi, les choses ont tourné à 180° depuis que j'ai mis les pieds au CSAPA (excellent au passage), et depuis que j'ai commencé la Méthadone, et davantage encore depuis que ma dose de croisière a été trouvée.
Je comprends tellement ta métaphore de béquille. Il y a des personnalités qui ne peuvent pas supporter, s'intégrer dans notre société, sans béquille justement.
Je sais personnellement, que j'ai besoin, pour pouvoir vivre, réfléchir, être heureuse, de fonctionner avec cette béquille...
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Salut.
Je prends de l'héro H3 (au dire des vendeurs du dw) de temps en temps, ça peut etre 2 fois dans le mois comme rien pendant 3 mois, ça dépend des périodes. Quand je travaille j'évite, ces trop fatiguant et dangereux avec mon taf.
Mais je trouve que le trama casse le délire de l'héro, je la sens moins.
Sinon la C ça m'arrive avec les potes quand il y en a mais c'est plus trop mon délire, il faut vraiment qu'elle soit bonne sinon ça me stress trop et je me sens mal, renfermé sur moi même. Je passe une mauvaise soirée.
Ça fait 25 ans que je prends des produits, j'ai eu ma période speed, ma période K qui n'a arrêtée que l'année dernière. J'ai tjrs eu de la drogue autour de moi, c'était mon life style et maintenant j'essaie de me calmer mais c'est plus facile à dire qu'à faire...
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