Bonjour
J'ai toujours menti sur mes consos,
pour garder la paix.
Ado,je fumais résine et têtes de canabis tout les jours,mes amis le savaient car eux aussi fumaient.
Et jamais j'en aurais parlé à des personnes qui ne consomment pas, où ma famille.,Vu le discours qu'ils avaient sur le sujet..
Par contre, l'
alcool, pas de problème,sa ne les gênait pas que je prenne des murges tout les weekend..
Avec ma bande, ont étaient toujours dehors, mais en hiver, ont se retrouvait ds ma chambre,et c'était big aquarium..
Mes parents n'ont jamais cale, c'était des
cigarettes.,et si ils avaient calés,ils m'auraient direct envoyés aux NA..
Par contre,un jour,mon père m'a demandé si je fumais du"shit",car une de ces connaissances lui à répèté cette rumeur qui circulait chez d'autres parents..
je lui ai allègrement menti,"tu préfères croire les autres que ta fille",et lui de menacer de m'amener à la prise de sang pour faire un test..
J'ai tenu bon, c'était dans les années 1997,et heureusement,ces tests étaient plus compliqués à réaliser que aujourd'hui..
je me suis détesté d'avoir menti,
mais c'était vital,je ne voulais pas arrêter,et mes parents ne m'auraient jamais plus vus comme une personne "normale".
Aujourd'hui, c'est l'
héroïne le sujet taboo..
Il n'y à que mon partenaire qui partage ce secret..
Quand on étaient plus jeunes, nous n'avions pas la même idée du monde médical..
Moi,je ne l'aurais jamais dit, à aucun acteur du monde médical,sauf quand j'avais un traitement de
subutex, j'étais bien obligé,et j'ai détesté sa réaction paternaliste, de pitié,
Oh ma pauvre, tout se que tu as dû subir ds ta vie !
Eh,non, ça vas,je veux juste un traitement de
substitution..
Mais je sais que j'ai eu de la chance de sa réaction par rapport à mon chéri..
Lui,il pensait que c'était mieux d'informer les soignants, justement pour être mieux soigné..
Après une expérience désastreuse à l'hôpital,il à changé d'avis..
En gros,il c'est retrouvé à l'hôpital pour un mal de ventre intense et de la fièvre,et tout c'est bien passé jusqu'à ce qu'il dise son honteux vice quand l'infirmière lui à demandé si il y avait autre chose à savoir..
Il c'est retrouvé isolé, dans un cajibi, avec le regard noir et la leçon de chaque soignant qui l'approchait..
Sont mal n'avait rien à voir avec son "mode de vie",les analyses ont démontrés que c'était un virus,ils ne savaient même pas lequel, soigné avec des antibiotiques..
C'est dommage,car il à juste ds sa réflexion de dire sa conso au monde médical pour être mieux soigné..
Pour ma part,je ne le dirais jamais,je ne veux pas qu'on me juge juste sur cette partie infime de ma personnalité..
Il n'y à pas si longtemps, avec mon chéri, sur la question conso,on partagais tout, pas de cachotteries..
Mais cette habitude à changé.,
Il ne consomme plus tout les jours comme moi,et dû coup, c'est moi qui gère.
Et lui,il à un traitement de
méthadone cachets,je peux l'utiliser quand je veux,il à de la réserve car il à toujours été chercher son traitement régulièrement.
Donc lui, quand il consomme,il ne fait pas attention d'en avoir pour le lendemain,y à la metha.,
Mais moi,je préfère m'organiser et gérer pour en avoir,car la metha cachet,boff.,je préférerais le sub,je le prenais en snif..
Du coup, comme je gère, j'en mets toujours de côté,sans lui dire..
Je ne suis pas très fière de mon comportement,car je sais qu'il n'aurait jamais fait ça lui .
Je me console un petit peu en me disant que ça ne le pénalise pas, mais c'est un secret honteux pour moi..
Mentir., mentir es ce que c'est ne rien dire?
Où travestir la réalité ?
Raconter des bobard pour se protéger..
Je préfère penser que ne rien dire,ce n'est pas mentir..
Tant que je ne fais de mal à autruit..