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Dernière modification par Agartha (21 août 2025 à 17:42)
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Dolldrum a écrit
J’adapte mon positionnement en fonction de la sensibilité de mon interlocuteur, mais discrétion par défaut
Cette approche résonne complètement avec moi. La discrétion est souvent un réflexe pour moi afin d'éviter les jugements et les incompréhensions et les questions bêtes.
Belle journée !
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Dernière modification par Mynight (03 septembre 2025 à 08:20)
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Bandy pikdublazz a écrit
Lui,il pensait que c'était mieux d'informer les soignants, justement pour être mieux soigné..
Après une expérience désastreuse à l'hôpital,il à changé d'avis..
En gros,il c'est retrouvé à l'hôpital pour un mal de ventre intense et de la fièvre,et tout c'est bien passé jusqu'à ce qu'il dise son honteux vice quand l'infirmière lui à demandé si il y avait autre chose à savoir..
Il c'est retrouvé isolé, dans un cajibi, avec le regard noir et la leçon de chaque soignant qui l'approchait..
Sont mal n'avait rien à voir avec son "mode de vie",les analyses ont démontrés que c'était un virus,ils ne savaient même pas lequel, soigné avec des antibiotiques..
C'est dommage,car il à juste ds sa réflexion de dire sa conso au monde médical pour être mieux soigné..
Salut à toustes
Je vais abonder dans le sens de l'expérience de ton chéri : comme lui j'ai toujours été sur cette position d'être "cash avec les soignants", peu importe leur spécialité, dans l'idée d'éviter des interactions malheureuses avant tout.
En 2022, je venais d'arrêter l'alcool, je consommais des quantités astronomiques de benzos que je me procurait sur Internet, en plus de quelques amphets et du shit que j'ai toujours fumé quotidiennement.
Un jour d'été, j'ai fait un pneumothorax, qui a été diagnostiqué avec 48h de retard, j'étais donc littéralement agonisant quand j'ai atteint les Urgences.
Une fois intubé via un trou dans le thorax ( ), branché au mur et tout le toutim, j'ai eu un entretien avec le chef pneumologue que j'ai décidé de mettre au courant de mon addiction aux benzos, je détaille le dosage (je tournais à une boite de Lexomil par jour), espérant recevoir un traitement conséquent pour éviter un sevrage brutal.
Le doc est resté incrédule, refusant de croire qu'il était humainement possible que je consomme une telle quantité. On m'a prescrit ... 10mg de valium matin midi et soir, soit 3 cachetons par jour.
Sauf que, comme tout toxico prévoyant, j'avais emmené en scred une boîte de Lexo avec moi, dont j'ai consommé la moitié une fois la nuit tombée et la surveillance relâchée.
Le lendemain, ne présentant aucun symptôme de manque (du fait de ma prise clandestine), le doc y a vu la confirmation de mon mensonge : si j'avais réellement été addict, il m'aurait trouvé en manque (ce qui en soi est une pratique assez discutable... mais bref.)
J'ai donc traîné dans le service une réputation de drogué menteur qui ne cherchait qu'à gratter des anxios. Tous les jours, le pneumo venait dans ma chambre et passait 15mn à me parler des benzos, comme quoi je devrais arrêter etc (à un moment donné il voulait carrément profiter de mon hospitalisation pour me sevrer, alors que ma condition physique me faisait crever d'angoisse et que planait la prespective d'un passage sur le billard) et 5mn à me parler de mes poumons (on rappelle que j'étais hospitalisé en pneumologie pour un pneumothorax).
8 jours plus tard, avant de partir, j'ai décidé d'écrire un mot au chef de service, pour lui dire à quel point son comportement envers moi m'avait fait du mal, m'avait rendu anxieux alors que je suis déjà phobique de l'hôpital, avait refusé de comprendre ma problématique et surtout que non, être addict =/= menteur, on est des êtres humains normaux, on a pas à être traité comme ça etc..
Bref une expérience assez traumatisante, j'en parle assez souvent dès lors qu'il est question de toxicophobie et de maltraitance médicale.
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Bandy pikdublazz a écrit
Coucou.,L autre Lebowski
J'espère qu'aujourd'hui,tu t'es remis de ton traumatisme physique,et que psychologiquement,sa ne t'a pas trop torturé..
Non, je m'en suis remis, mais j'ai gardé une méfiance tenace et désormais je n'évoque mes consos qu'avec des spécialistes en psychiatrie ou en addictologie, ça m'a servi de leçon.
Bandy pikdublazz a écrit
alors imagine si je dis que je suis PU d'héroïne, drogue de la d'échéance,sa sera encore pire que toi.
J'ai eu ma période opioïdes aussi, à l'époque de cet accident j'étais (toujours aujd d'ailleurs) j'étais substitué sous Subutex, ce qui n'a pas arrangé la vision que le doc avait de moi. Pour lui j'étais un irrécupérable, on aurait presque dit que ça le faisait ch*** de me sauver.
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Avalerion a écrit
hey,
Super question ! j'aime bien la notion de "stigmatisation anticipée" développé. Elle raisonne bien en moi et mets le doigt sur quelque chose que je n'aurais pas forcement su nommé.
Merci pour ton témoignage, et concernant cette remarque, on va essayer avec l’équipe de développer ces termes. Ça résonne fort entre tous les PUD.
Ça va passer par quelques topics de témoignages, ce topic en est la preuve mais lorsqu’on est PUD on doit regorger de techniques pour s’adapter à ses interlocuteurs.
La notion de stigmatisation anticipée méritera un topic dédié où nous développerons notre idée de façon plus claire, en utilisant des exemples récupérés ici par exemple.
Je vais aussi donner un exemple de stigmatisation anticipée.
Il y a deux ans je rencontre une fille qui devient rapidement ma copine, je l’aime bien, on s’amuse bien. Elle savait que je fumais du cannabis mais on en n’avait jamais parlé, elle m’avait jamais vu fumer.
On va à une soirée d’un ami en commun, tout se passe bien on rigole bien.
Un pote me dit allez c’est l’heure d’aller fumer. On est 5 ou 6 à se lever, tous un joint à la main. Sauf moi, en fait vu qu’elle etait non fumeuse souvent j’me limitais à la CE quand je savais que j’allais l’embrasser juste après, parce que le tabac froid quand t’es non fumeur c’est pas ouf et ça me gênait moi même d’imposer ça, ça m’allait bien.
On va fumer, on me propose de tirer sur les joints qui tournent, je décline, je vape et rentre.
Et la elle me fait la gueule. “Ouais je sais que t’es allé fumer du cannabis!!!” me dit-elle.
Je lui dit que non, ce qui est vrai.
Elle me soutient que si. Ok. Tu m’écoutes pas, j’ai pas envie de faire une scène, j’me casse. Non mais pour qui elle se prend? Je lui demande pas de me baiser les pieds mais tout de même je fais l’effort de pas fumer du tabac, et toi tu me clc pour un truc que j’ai même pas fait?
Je dis au revoir à tout le monde sans embrouilles avec un autre pote à qui j’ai dit que j’allais me barrer, on prétexte qu’on rentre ensemble en Vélib’ que ça prend du temps qu’il est tard etc etc… ce qui pareil était vrai.
Donc là, parce qu’elle avait appris plus tôt que je fumais du cannabis (genre 3j avant), elle a anticipé que j’allais le faire et s’est énervée par anticipation du préjugé qu’elle m’a collé! En vrai l’histoire a d’autres couches fantaisistes qui l’englobent dont j’ai déjà parlé autre part sur le forum, mais rien que ça ça m’a paru dingue!
Et des années après je me dit qu’en fait j’ai subi de la stigmatisation anticipée. Jai modifié mon comportement en ne fumant pas alors que j’avais envie, à la base pour éviter de sentir le tabac, mais aussi parce que je savais que ça pouvait déclencher un potentiel debat à la noix, mais au final la sentence était la même, que j’ai fumé ou pas.
Et des fois c’est ça qui fout le plus la haine. T’as beau essayé de t’adapter mais la sentence reste la même, la stigmatisation reste la même, peu importe tes actions le stigmate et l’image qui te sont collés prennent le dessus.
Merci pour vos témoignages qui rentrent en plein dans le mille pour ce sujet!!
Bonne soirée!
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[ Forum ] Actualité - Un bel exemple de stigmatisation
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[ Forum ] Actualité - Une initiative, à saluer, de nos amis suisses contre la stigmatisation
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