1
Dernière modification par meumeuh (02 septembre 2025 à 20:06)
Hors ligne
Dernière modification par Skanoul (09 septembre 2025 à 19:12)
Hors ligne
Skanoul a écrit
Le mieux c'est de pas fumer du tout, ca détruit tes poumons et ton cerveau
.
Salut.
Le sujet est le cannabis, pas la combustion. On peut parfaitement en consommer sans fumer, c'est même conseillé. Vaporisation, ingestion, ça ne détruit a priori pas les poumons.
Quant aux dommages sur le cerveau, merci de parler d'expérience perso ou de citer tes sources. Tous mes amis sont consommateurs de longue date et leur cerveau en vaut bien un autre, ce me semble.
Skanoul a écrit
éviter de mélanger avec l'alcool, c'est assez dangereux, ca ne fait que augmenter mutuellement les effets négatif.
Pour être complet, merci de préciser en quoi cela peut être dangereux. Et aussi de nommer ces effets négatifs.
Hors ligne
Dernière modification par OliAzary (09 septembre 2025 à 23:27)
Hors ligne
Ça correspond bien l'idée que j'en ai par des lectures à droite et à gauche (je ne suis pas neurologue !)... avec une petite réserve quand même : il me semble que les troubles cognitifs sont potentiellement durables chez les consommateurs dont le cerveau est encore en construction, c'est-à-dire jusqu'à 20 ou 21 ans.
Est-ce que quelqu'un a des infos qui infirment ou confirment cette idée ?
Hors ligne
DjyOhm a écrit
il me semble que les troubles cognitifs sont potentiellement durables chez les consommateurs dont le cerveau est encore en construction, c'est-à-dire jusqu'à 20 ou 21 ans.
La presse sort régulièrement des articles a charge justifiant d'une baisse de QI chez les jeunes consommateurs.
C'est peut-être vrai, ca doit etre en revanche dose et duree dépendante.
La maturation cérébrale atteint un pic vers 25 ans et entame ensuite un déclin.
On conseille de s'abstenir jusqu'à 25 ans idéalement.
A noter que chez les personnes de plus de 65 ans, le cannabis aurait a contrario un rôle neuro protecteur.
Donc les données disponibles sont parfois contradictoires et servent surtout une idéologie.
Dernière modification par OliAzary (10 septembre 2025 à 18:31)
Hors ligne
OliAzary a écrit
Donc les données disponibles sont parfois contradictoires et servent surtout une idéologie.
Oui c’est clair : on est toujours dans le flou avec les idéologies qui s’affrontent à coups de science ! Le sujet fait débat et il est ancien … sur PA en 2019 déjà…
Et il est important de rappeler que ce n’est pas propre au cannabis, il me semble que le problème se pose surtout pour l’alcool qui est largement plus consommé par les plus jeunes que toute autre drogue.
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
hemoglobyne a écrit
… si je devais te donner une piste pour déveulloper t'es connaissances c'est LA VAPORISATION, il est important pour moi de faire découvrir ce moyen de consommation, l'un des plus sains, le plus pratique et celui qui dénature le moins le produit qu'est le cannabis...
Et on trouve des vapo en verre qui fonctionnent avec un briquet à partir de 15€. La marque c’est bio vapo. Très basique mais bien efficace.
À l’autre bout du spectre tu as du matos électronique de qualité médicale à 500€++, je crois que la Rolls c’est le Volcano
Et entre les deux tu as des dizaines de modèles.
Perso je suis fan !
Hors ligne
OliAzary a écrit
Dommage fonctionnel : OUI
D'accord sur tout, sauf avec cette phrase là.
Créer un dommage, c'est "endommager". ça nécessite réparation.
Le cannabis, dans son usage "raisonnable", modifie la pensée de façon transitoire, il n'endommage pas le cerveau donc pas non plus ses fonctions. On suggère même comme déjà dit un effet neuroprotecteur et/ou neurostimulateur.
Chez les jeunes, comme avec beaucoup de substances, c'est l'abus, la surconsommation qui peut être réellement délétère, dommageable. Pas le cannabis, seulement son mésusage. En Inde, des parents en donnent depuis longtemps à leurs enfants, un peu comme chez nous le Calva (ou autre spécialité du cru), pour calmer (les nerfs ou la douleur), apaiser, aider au sommeil si besoin. Une vraie médicinale.
Par ailleurs, étudier les effets du THC et étudier les effets du cannabis, c'est deux choses incomparables. La recherche est larvaire, souvent focalisée sur telle ou telle molécule, là où notre expérience est globale, variée, pertinente et utile, bien au-delà des chiffres.
Par rapport à l'électeur moyen, mes amis consommateurs de longue date vont plutôt très bien dans leur tête je trouve...
En termes de RdR, les risques se résument à :
Produits frelatés, possiblement dangereux (micro billes de verres, pesticides et autres joyeusetées, favorisées par la prohibition...);
Surconso chronique (perte de socialité et de motivation sont des effets "reconnus");
Bad trips.
=> Produits de qualité, quantités et fréquences adaptées, modes de conso aussi safe que possibles. Evitement du tabac, fortement addictif et favorisant la surconsommation. Choix et maîtrise du contexte.
Hors ligne
DjyOhm a écrit
Et on trouve des vapo en verre qui fonctionnent avec un briquet à partir de 15€. La marque c’est bio vapo. Très basique mais bien efficace.
Privilégier le Biovapo Touch (plutôt que l'Express). Plus épais, plus solide, plus de volume, plus d'inertie, moins de risque de combustion. C'est un vapo à pure conduction, bien adapté à la résine (efficace) même si pas super pratique. Très efficace avec l'herbe, avec un goût plus "corsé" qu'avec un vapo à pure convection. Question de goût, justement. En tous cas, un très bon outil pour découvrir la vaporisation pour pas cher. On peut même le chauffer avec une lampe à alcool...
Hors ligne
mMax a écrit
Chez les jeunes, comme avec beaucoup de substances, c'est l'abus, la surconsommation qui peut être réellement délétère, dommageable. Pas le cannabis, seulement son mésusage. En Inde, des parents en donnent depuis longtemps à leurs enfants, un peu comme chez nous le Calva (ou autre spécialité du cru), pour calmer (les nerfs ou la douleur), apaiser, aider au sommeil si besoin. Une vraie médicinale.
Mouais. Donner de l'alcool à un bébé, tout autant culturel que ce soit, c'est purement et simplement l'empoisonner, les données sont très claires. J'ai moi-même vu des enfants concernés c'est pas joyeux.
Donner du cannabis, je n'ai pas d'expériences directes. Je dirais que c'est moins pire, mais pas à banaliser. Le THC devrait être donné en très très faible dose et le CBD pourrait être mieux supporté sans pour autant être anodin (incidence du CBD sur le métabolisme hépatique, effet probablement modulé, amplifié ? chez l'enfant).
Chez l'enfant la prudence est de mise, le métabolisme n'est pas le même, la corpulence a un incidence majeure.
En dernier recours, dans les cas d'épilepsie résistante ou de TSA sévère, le CBD est clairement une alternative intéressante. On a pleins d'exemples au UK assez spéculaires avec la Charlottes Web (variété de cannabis a dominance CBD).
Mais donner un peu de shit à son gamin pour l'aider à supporter une mauvaise grippe... je serais beaucoup plus réservé sur la démarche.
Je suis d'accord pour dire que pour un ado, tester le cannabis a faible dose avec des amis ne représente pas un danger majeur. Mais gez l'enfant, prudence est de mise, la consommation thérapeutique doit se limiter a des cas bien précis et pas comme chez l'adulte comme antalgique et anti inflammatoire ou toute autre étiquette justifiant de l'usage thérapeutique de cette plante.
Hors ligne
OliAzary a écrit
Mouais. Donner de l'alcool à un bébé, tout autant culturel que ce soit, c'est purement et simplement l'empoisonner, les données sont très claires. J'ai moi-même vu des enfants concernés c'est pas joyeux.
J'ai évoqué les jeunes, les enfants. Parler de bébés, c'est pour forcer le trait ?
L'alcool est un poison addictif qu'on consomme en grog pour se soigner.
Le sucre est un poison addictif (*) qu'on donne en récompense aux enfants sages (Il stimule la libération de dopamine).
La datura est un poison, qu'on prescrivait en cigarettes pour soulager les crises d'asthme. On peut par ailleurs en extraire de l'atropine ou de la scopolamine, utiles en médecine.
Même l'oxygène est un poison potentiel dépendant d'un contexte.
Ce n'est évidemment pas une comparaison, c'est une mise en perspective.
Il ne s'agit ni d'encourager ni même de cautionner mais de relativiser, rappeler que l'auto médication est ancestrale et qu'une dose adaptée et ponctuelle de cannabis ou d'alcool n'est a priori pas plus délétère qu'une dose d'aspirine (rien d'anodin dans l'aspirine). Une bonne partie de nos médicaments est composée (ou synthétisée à partir) de "poisons".
On ne parle pas de principe actif isolé, comme le THC peut l'être, plutôt d'une plante médicinale complexe mais à l'utilisation éprouvée. On ne parle pas de bols d'alcool pur, mais d'une petite dose d'alcool de fruit de qualité. Ou du même alcool présent dans une teinture mère de Valériane. On ne parle pas d'utilisation culturelle mais de gens n'ayant pas (eu) accès à notre bidouillage moléculaire moderne en cachets, sirops, suppositoires, intraveineuses...
Ma voisine Yougoslave boit son verre de Rakia tous les jours, toutes les femmes de sa famille également, et elles sont toutes centenaires. Personne n'affirme un rapport de cause à effet, mais on constate qu'ici cet usage ne semble pas nuire à la santé ou à la longévité. Un savoir expérientiel à prendre en compte.
Il s'agit de trier ce qui est ou ce qui est supposé ou extrapolé.
Les parents Indiens aiment et protègent leurs enfants autant que nous. Jamais entendu dire que ces montagnards étaient des adultes maladifs (endommagés) du fait de leur exposition précoce au cannabis. Spirituellement modifiés, peut-être, mais endommagés ? Et quand bien même modifiés, en bien ou en mal ? Utile ou néfaste ? La balance bénéfice/risque, faut pas l'oublier, elle est primordiale.
On ne conseille à personne de donner du cannabis ou de la gnôle à son môme, mais on se doit de relativiser les risques potentiels, de les associer à un contexte.
Car on parle bien d'utilisation ponctuelle, répondant à un besoin, pas d'une culture de la défonce, par plaisir ou facilité. Et les enfants concernés, nombreux, ne sont pas une horde de dégénérés par la faute de leurs parents empoisonneurs irresponsables.
Les mots comptent, ainsi que leur mise en forme, ils influencent. "Dommages fonctionnels" pour le cannabis, "poison avéré" pour l'alcool, ça me chatouille quand on essaye de parler RdR. Les effets dommageables, les empoisonnements n'arrivent qu'avec des doses ou des fréquences au delà de la RdR. Le savoir expérientiel de la communauté, c'est le moyen d'utiliser un "poison" à son profit. Cannabis, pavot, coca, qat, végétaux fermentés, distillés... La recherche de plus de bénéfice pour moins de risque.
<< Tout est poison, et rien n'est sans poison ; la dose seule fait qu'une chose n'est pas un poison. >> Même si ce n'est pas une vérité absolue, ce n'en est quand même pas loin.
Parler de poison sans contextualiser la conso, c'est comme parler de THC pour définir le cannabis. Très lacunaire, en termes d'information. Être alarmiste et/ou définitif, citer des cas extrêmes, dire de parents qu'ils empoisonnent leur enfant au premier canard à la chartreuse verte ou à la gentiane, je trouve ça culpabilisant, peu pédagogique et pas raccord avec ma vision de la réduction des risques. C'est le sens de mon (long) propos.
(*) Dans son laboratoire du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), le spécialiste de l’addiction Serge Ahmed a donné à ses rats le choix entre le sucre et la cocaïne. Les rongeurs ont toujours préféré la poudre de betterave.
[ Serge Ahmed, « Tous dépendants au sucre ? », La Recherche, n° 443, Paris, juillet-août 2010. ]
Dernière modification par mMax (16 septembre 2025 à 17:13)
Hors ligne
Hors ligne
DjyOhm a écrit
Alors à moi de dire qu’on s’éloigne un peu du sujet
J'aurais dû en effet me contenter de parler en Je et uniquement du cannabis.
Cela dit, la partie pas hors sujet, savoir si le cannabis cause des dommages fonctionnels, c'est une question importante à laquelle notre expérience personnelle peut tenter de répondre.
Le sujet me tient à coeur, alors j'y retourne, en Je...
Cette expérience, qui englobe celle de mes anciens compagnons de fumette, c'est un début tout schuss au collège et une conso quasi ou totalement continuelle pendant 45 ans ensuite. En commençant énormes pétards, chilums, pipes laotiennes (bang en bambou, douille comprise), des quantités additionnées faramineuses d'herbe et de résine (des super plans hollandais au tcherno de la place machin, en passant par l'africaine des squats et la compressée sud américaine. Quand toutes les herbes avaient des graines.)
Aujourd'hui, l’approvisionnement constant et de qualité est facile. Le cannabis est resté quotidien, il fait partie de notre vie.
Ce qu'on retient = Plus de quatre décennies plus tard on semble tous normalement en forme pour notre âge et notre vécu.
Et perso, je trouve toujours autant de satisfactions dans son usage quotidien. Différentes aujourd'hui mais satisfactions toujours.
Avec ce savoir expérientiel, je peux dire ma conviction que pour subir de réels dommages avec mariejeanne, il faut se lever de bonne heure et chercher le challenge ou l'oubli.
Avec cette conso effrénée, il est possible qu'on se soit grillé en passant quelques trucs dans le cerveau, mais on a alors très probablement aussi compensé. Tout a roulé, tout roule, famille, travail (retraite).
Si on respecte à peu près la qualité(1), la quantité et le contexte, la dangerosité du cannabis est, à mon avis, largement exagérée. Apprendre à le connaître et à l'utiliser(2), c'est normalement suffisant pour rester dans l'usage, et donc éviter le mésusage.
Les yeux rouges tous les jours toute la journée à l'herbe 30%, c'est sûr ça pique. Mais là c'est du lourd, très dépendant de l'environnement social, pas le commun des consommateurs.
Bien sûr qu'il faut informer les jeunes pas finis. Mais en tenant compte du savoir des "vieux" bêta testeurs : Y'a de la marge.
Les jeunes, y'a de la marge, mais soyez prudents.
Les jeunes, soyez prudents, mais y'a de la marge.
(1) Le cannabis, c'est des cannabinoïdes mais aussi plein d'autres trucs, qui tous participent, plus ou moins, à la qualité et à la subtilité des effets.
De même qu'on évitera de tenir trop compte des études au THC pur sur des rats de labo, on évitera de consommer autre chose que des produits "complets", par opposition aux isolats. C'est sinon s'exposer à des effets non attendus, parfois indésirables.
(2) Quand on vaporise, il est plutôt facile de gérer sa conso et de la garder safe. Voire d'y mettre fin si envie ou besoin. Quand on fume avec tabac, c'est pas la même limonade. Deux addictions en synergie, avec un impact physique potentiel très sérieux (combustion).
Consommer raisonnablement du bon cannabis, c'est pas obligatoire ni à encourager mais c'est normalement cool et utile (à certains).
Pour une relation de bonne qualité, mariejeanne est à côtoyer avec reconnaissance et respect. Enfin c'est l'idée pour imager, pas un délire mystique...
Cannabis sativa est une plante médicinale à usage également récréatif.
Cannabis sativa est une plante récréative à usage également médicinal.
Hors ligne
![]() |
4 | |
![]() |
134 | |
![]() |
[ Forum ] Etude - Cannabis et baisse de QI = une étude qui disculpe le cannabis
|
5 |
![]() |
[ PsychoWIKI ] Les vaporisateurs de cannabis | |
![]() |
[ PsychoWIKI ] Comment réduire les problèmes respiratoires liés au cannabis | |
![]() |
[ QuizzZ ] Evaluer votre dépendance au cannabis
13304 personnes ont déja passé ce quizzz ! |