[ CSAPA ]

Êtes vous satisfait de votre centre de soin (CSAPA)?

Mlle*Ordinaire a écrit

Bonjour à tous,

Actuellement, je suis à la recherche de professionnels capables de me suivre dans ma dépendance au tramadol.
Je me permets donc de lancer une discussion à ce sujet.
Notamment pour ceux qui sont déjà  suivis, savoir si vous êtes satisfait de votre pris en charge?

J'ai déjà eu une expérience dans un CSAPA où ça s'est péniblement mal passé.

Je raconte:

Parmi les infirmiers, seul l'infirmier psychologue était à l'écoute.

Un médecin addictologue qui venait d'arriver dans le secteur (9 mois) s'avérait manquer de connaissances dans son domaine d'expertise le médicale (médicaments).
J'avais l'impression qu'il suivait  bêtement ce que la sécurité sociale ordonnait sur internet.
D'ailleurs, selon son CV (présent en ligne): en plus, de n'avoir aucune formation (comme le DESC- addictologue), j'ai constaté qu'elle n'avait également aucune expérience dans le domaine si ce n'est dans le milieu de l'handicap.

D'ailleurs, lors de mon premier entretien avec elle, j'ai bien senti une confusion de son rôle de simple médecin avec celui du psychiatre.
Elle a prit le droit de poser un diagnostique, un diagnostique que je ne partageais pas.
A se demander à quoi sert l'équipe pluridisciplinaire dans ce centre?
Bref...

Après 17 jours de substitution (buprénorphine), avec d'autres médicaments prescrits (tel un anti-dépresseur tétracycle, somnifères (benzo), et un autre prévu non pris pour calmer les signe de manque soir jambes sans repos), donc étant sous-dosée (malgré mes relances pour demander désespérément chaque jour une hausse et jamais accordée), j'ai pris alors l'initiative de partir de ce "guet-apens médicamenteux légumineux".

Quand je suis partie, personne ne m'a retenu! Faute professionnelle?

Suite à un épisode de sevrage de la buprénorphine (et autres médicaments), c'est imposé, 30 jours de sevrage suivi malheureusement d'un paws.
Après un total de 2 mois d'abstinence, le mal être psychologique se faisant de plus en plus sentir, j'ai repris la substance et ça m'a soulagé.

Hélas, mon médecin généraliste ayant des connaissances en addictologie assez limité, j'ai décidé  alors de me tourner vers un psychiatre travaillant dans une clinique psychiatrique qui gère l'addiction.
Mais le psychiatre n'a jamais voulu s'occuper de mon addiction, et au lieu, m'a prescrit de l'alprozolam un peu comme des petits bonbons.
Voyant alors aucune issu avec ce suivi, j'ai décidé de partir.

Aujourd'hui, j'ai juste ma généraliste.
D'ailleurs, elle m'a affirmé que je ne pouvais pas aller dans un CSAPA autre que celui de ma ville.
Après m'être informée, j'ai entendu que c'était possible de changer de centre pour un autre..

Je recherche alors un ou une spécialiste qui sache gérer une addiction au tramadol.

C'est pourquoi je vous sollicite pour essayer de trouver un centre m'apportant un suivi clair et sécurisé.
J'aimerais correctement me stabiliser dans le tramadol pour pouvoir ensuite baisser.

Ma situation est la suivante:

Je suis à 200 mg de tramadol L.I par jour, que je répartis en 50 mg (sous forme de gouttes) dés le levé, et puis 150 mg que je prends 2-3h plus tard après la première prise de gouttes, en gélules L.I.

J'ai aussi un AD ( 75 mg de  venlafaxine) qui m'aide vraiment à ne pas aller au delà de 200 mg de tramadol par jour.

A ce jour, bien que mieux dans la gestion du manque mais néanmoins fragile, je sais que je n'arriverai pas à baisser.
J'ai l'impression d'un léger sous dosage qui ne me permet pas de me stabiliser correctement, et m'empêche d'avancer vers une baisse progressive.
Par exemple, le matin au levé j'ai quelques symptômes de manques.
Heureusement qu'à ce jour, j'ai les gouttes pour me soulager dans l'heure qui suit.
Après, c'est vrai que je me sens mieux qu'avant, c'est-à-dire au moment où je prenais tout mon tramadol en une fois (soit en dose unique) mais c'est vrai qu'à ce jour, j'apprécierais quand même d'avoir plus de confort et de sécurité dans mon protocole de stabilisation.


Voilà en gros.

Si vous avez des pistes de centres ou de professionnels travaillant dans le domaine, je suis preneuse de vos témoignages !

En tous cas, merci d'avoir pris le temps de m'avoir lu.

Bien à vous.

Salut!
Je confirme, tu peux aller dans le CSAPA que tu veux, on ne m'a jamais demandé de justificatif de domicile d'autant plus que j'en avais pas, à mon souvenir j'ai même pas eu à donner ma carte vitale sauf pour les prescriptions.
J'ai eu un très bon accueil dans 2 CSAPA, 2 villes différentes, mais tu peux me préciser en MP dans quelle ville tu cherches...

Dernière modification par Carolina Dreams (24 septembre 2025 à  17:47)

Dernière modification par @Dantes@ (26 septembre 2025 à  22:04)

ced2525 a écrit

Et essaye les CMp

Je rejoins parfaitement le message de Pierre. Dans la situation de Dantes il ne sera JAMAIS reçu pour une histoire de TSO dans un CMP. Cela ne fait pas partie de leurs missions.

J'ai la chance d'être dans un super CMP depuis quelques années, j'ai une psychiatre addictologue ce qui est un vrai plus dans la relation thérapeutique. Mais pour avoir fréquenté beaucoup de CMP en ayant un parcours de PUD c'est parfois.... vraiment pourri en terme d'accompagnement.

En tout cas il y a bel et bien une urgence pour toi Dantes. Il y a aussi des médecins généralistes addictologues qui peuvent prescrire du subutex ou du moins être plus compréhensifs en te proposant des solutions adaptées comme celles décrites par Pierre.


Courage à toi

Dernière modification par Myozotis (25 septembre 2025 à  20:22)

Myozotis a écrit

En tout cas il y a bel et bien une urgence pour toi Dantes. Il y a aussi des médecins généralistes addictologues qui peuvent prescrire du subutex ou du moins être plus compréhensifs en te proposant des solutions adaptées comme celles décrites par Pierre.

Salut
Je ne supporte pas le subutex j'en ai meme perdu mon ancien emploi car je m'endormais partout au volant pendant mes interventions.


Et on m'a aussi dit au csapa que la buprenorphine ce n'est pas du subutex ????

Dernière modification par @Dantes@ (26 septembre 2025 à  22:06)

@Dantes@ a écrit

Et on m'a aussi dit au caspa que la buprenorphine ce n'est pas du subutex ????

Dur
Je croyais vraiment qu'avec le CSAPA  de ma ville j'avais touché le fond, qu'il avait atteint le niveau maxi de manque de professionnalisme, de manque de connaissances dans le domaine de l'addiction..
Ce qui me fait peur, c'est l'idée qu'il existerait d'autres CSAPA avec un même niveau d'indifférence que celui qui m'a suivi.

Si ce n'est pas trop indiscret, dans quelle ville (ou région) est situé ton CSAPA?

Myozotis a écrit

À moins que tu trouves un super CSAPA..

C'est tout l'objet du post
Avoir des retours de plusieurs centres de soin pour pouvoir choisir parmi les retours, celui qui pourrait nous être plus rassurant et fuir tous ceux qui n'ont pas une très bonne réputation.

En tous cas ça me rassure de savoir que les centres ne pas soient pas territoriaux.

Du coups, je ne comprends toujours pas pourquoi ma traitant m'a sorti l'information inverse

@Dantes@ a écrit

Je suis sortie

Je me demande qu'es ce que je fou la bas

On me dit la méthadone c'est pour les gros toxico a lhero super la stigmatisation même dans caspa quel bande de trou de balle sérieux .
On me  dit c'est pas trop grave 6g de paracétamol et 360mg de codéine.
Je suis dégoûté bravo le caspa de ma ville
J'attend le rdv chez le docteur et si ça me convient pas je trace ma route et restera avec mon foie et ma codéine.

Dantes

Non mais je rêve?
J'étais dependàte au Tramadol.certes depuis longtemps et à hautes doses, mais mon CSAPA m'a de suite mise sous Méthadone, et ont augmenté le dosage jusqu'à ce que je sois réellement "confortable", à savoir 140mg/jour.

J'hallucine réellement quand je lis les processus usités dans certains CSAPA...
J'en reste baba...

@Dantes@ a écrit

Salut
Je ne supporte pas le subutex j'en ai meme perdu mon ancien emploi car je m'endormais partout au volant pendant mes interventions.


Et on m'a aussi dit au caspa que la buprenorphine ce n'est pas du subutex ????

alors tu devrais avoir de la méthadone !!!

Quand je dis que beaucoup des csapa sont maltraitants.... sous pretexte que vous êtes dépendant, ils vous traitent comme la dernière des merdes....

Pour ceux avec qui a se passe bien, n'hésitez pas  à donner leur nom ! Que ca puisse servir à tout le monde.

pierre a écrit

@Dantes@ a écrit

Salut
Je ne supporte pas le subutex j'en ai meme perdu mon ancien emploi car je m'endormais partout au volant pendant mes interventions.


Et on m'a aussi dit au caspa que la buprenorphine ce n'est pas du subutex ????

alors tu devrais avoir de la méthadone !!!

Quand je dis que beaucoup des csapa sont maltraitants.... sous pretexte que vous êtes dépendant, ils vous traitent comme la dernière des merdes....

Pour ceux avec qui a se passe bien, n'hésitez pas  à donner leur nom ! Que ca puisse servir à tout le monde.

Non Pierre ils m'ont stipulé que la méthadone c'est pour les fixeurs d'hero.
Je comprends rien à ce système je suis carrément dégoûté en plus j'ai appelé mon docteur et il veux pas que je passe sur un opiacé sans paracetamol.
Car selon lui ça rentre pas dans le système de sécurité sociale.

Sincèrement si j'avais des contacts j'achèterai moi même ma méthadone au marché noir .

Je me retrouve seul comme un con sans aide .


Et le pire ils m'ont dit rhoooo la codéine c'est rien .

Sincèrement je vais péter un câble.


Désolé mais je suis très énervé.pas contre   vous tous mais putain j'y remets les pieds dans une semaine et je vais péter un câble


Mais pourquoi Pierre ils sont maltraitants comme ça ? C'est leur boulot d'aider des gens  . Pourquoi autant de stigmatisation envers nous.

Quand la fille me parlais  je me disais dans ma tete tu vas voir toi je vais t'embarquer te foutre de la codéine pendant 6 mois à haute dose et tu vas comprendre dans l'état que je suis


J'en ai ras le bol désolé mais fallait que ça sorte.

Et en plus ils pose des questions de débiles.
Combien vous gagnez par mois?
Pourquoi vous prenez de la codéine.
Pourquoi vous avez pas réussi à arrêter:j'ai fait 7 sevrages dont 3 a la cold turkey: ils m'ont dit  einh ????
Après les questions cons : vous êtes là pourquoi ?
Vous savez la codéine c'est rien.
Je leur ai parler de ce putain de pawns et il me dit quezaco?.
Je lui ai dit bah l'envie d'en reprendre ,la dépression plus d'envie le vide sidéral et la la réponse qui fâche :

Mr abusé pas vous êtes pas son héroïne et je leur balance l'héroïne c'est des opiacés donc comme la codéine le tramadol etc.
Je boullais dans ma tête.

Et l'annonce finale:

Je suis dépendant à la codéine depuis 17 ans et il me dit a oui Mr c'est une grosse addiction ( sans blagues ) pourquoi je suis la a ton avis pour faire un tennis.


Et ceux où ça se passe mal on peux le dire ?

Mais j'ai une autre solution il y a un 2eme csapa dans ma ville oui elle est assez grande ma ville .


Si j'habitais a paris j'irais dans ton csapa Pierre car tu nous comprends tous .

Dernière modification par @Dantes@ (26 septembre 2025 à  21:58)