[ Arrêt & Sevrage ]
Sevrage tramadol aide

#1 
BashsSs homme
ActivementPsycho France
09 novembre 2025 à 19:18
Bonsoir à tous j’espère que vous allez bien, vendredi prochain j’ai un rdv avec un généraliste il ne sais pas encore pourquoi.
Je consomme 600mg de tramadol depuis 2 ans bientôt / codéine peu et 120/140 mg d’oxy depuis peu une fois par semaine.
J’ai plusieurs question :
-comment va t’il me croire, je ne vais pas lui ramène les boites quand même,
-quel protocole pourrait t’il proposé sachant que le vrai problème c’est le tramadol,
Merci bonne soirée à toutes et tous.

Malgré tout il faut éviter les fast-food mais un petit tramadol ca va...

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#2 
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Doo-J homme
Jean-Marc Jancovici sous dxm France
Hier à 04:27
Je ne vois pas qui mentirait sur une "consommation de toxiques" comme ils disent.

Penser que tu sous-estimes ta conso ou que tu en caches une partie là oui mais penser que tu les surévalues volontairement...Peu de chances...

Il te croira, sauf si il a des raisons de penser que tu ment (par exemple pour obtenir une prescription de cheval), si tu y vas pour un protocole de sevrage alors il pourrait éventuellement penser que tu augmentes tes consos pour obtenir des posologies plus importantes mais tu es réellement dans une optique de sevrage et que tu l'annonces clairement alors aucune raison qu'il doute.


Pour le sevrage du tramadol la meilleure option reste le sevrage progressif avec pourquoi pas prescription de benzos pour diminuer les effets secondaires si nécéssaire.

je précise que c'est mon avis que je sors de mon chapeau de chômeur (plus pour longtemps inchalla) et que je n'ai aucune compétence en médecine, je te donne mon avis pour t'annoncer la voie de sevrage la plus probable.

cordialement.

Sainte Jeanne d’Arc louange, tu nous as libérés.
Sancta Johanna de Arc lauda te liberasti nos

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#3 
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filousky homme
Modérateur France
Hier à 09:49

Doo-J a écrit

Pour le sevrage du tramadol la meilleure option reste le sevrage progressif avec pourquoi pas prescription de benzos pour diminuer les effets secondaires si nécéssaire.

Bien que je lise souvent tes excellents conseils en matière de sevrage, je tioens à ajouter mon grain de sel. Il n'y a pas une voie unique plus efficace que les autres. Il y a des voies qui fonctionnent sur certains et pas du tout sur d'autres. Les comorbidités accompagnant les dépendances mal vécues offrent un panel très large de choix.

Le sevrage par diminution lente n'a jamais fonctionné sur moi à part quand on me l'a proposé en 1984 avec de la méthadone et il s'agissait d'héroïne, pas de Tramadol. Malheureusement à cette époque, le PAWS* n'était même pas formulé.

Il est évident que quand le phénomène du PAWS est trop puissant, un TSO sera l'option la moins difficile avec les plus et les moins inhérents aux TSO (plus difficiles à arrêter que les produits qui ont été remplacés).

J'écris cela alors que le tramadol est le seul opioïde que je n'ai pas consommé du tout, donc je ne connais pas les effets difficiles de son sevrage avec la particularité de sa fonction sur la sérotonine.

Mon meilleur conseil serait de prendre ton temps, aller à ton RDV avec le généraliste (c'est peut être la surprise de ta vie) et de trouver un CSAPA dont la réputation est à vérifier en amont. Si certains sont respectueux de leur file active, d'autres pratiquent des méthodes coercitives comme des analyses surprises d'urine et de la répression en cas de consommations annexes (ça peut aller jusqu'à une division de la dose pendant 1 semaine, voire un refus de délivrer le traitement à quelqu'un qui aime consommer en "extra" une de ses drogues préférées). IL est nécessaire de faire le tri entre les pro-abstinence et ceux qui n'ont pas de préconçus stigmatisants sur les usages et les usagers**.

Je te souhaite de trouver un chemin le moins difficile possible pour toi (il y en a).

Amicalement

Fil

* PAWS =Post Acute Withdrawal Syndrome
** Medecin forçant sevrage tramadol

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#4 
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Doo-J homme
Jean-Marc Jancovici sous dxm France
Aujourd'hui à 00:45
yo fil, merci pour ta validation, de la part d'un ancien du forum comme toi ça me fait chaud au coeur.

J'essaye de toujours répondre de façon mesuré et j'aurais sûrement du faire un aparté en disant que c'est une voie parmi d'autres, j'ai indiqué que c'était la voie probable car je n'envisageais pas du tout une mise sous TSO pour une conso de tramadol, j'ai hésité à dire  :


"mettre un individu sous tso me paraîtrait peu probable pour du tramadol" mais visiblement je me sus trompé  bien qu'à mon avis ça reste une petite partie (à quantifier).

Y'a aussi le fait que le tramadol est une bête cheloue et la question c'est :
"Est ce qu'un TSO ferra l'affaire...?"
étant donné que le tramadol agi énormément sur le cerveau notamment via la recapture de la sérotonine, est ce que cesser le traitement d'un coup et mise sur TSO ne provoquera pas de gros symptômes anxieux, "dépréssif" ou même problématique au niveau biologique ? je n'en sais rien.
Le soucis avec l'héro c'est le manque, évidemment y'a aussi l'effet psychoactif qui ne se retrouve pas avec la métha mais une fois sous métha le corps gère comme si c'était de l'héro (dans le sens où cela comble le manque parfaitement) alor qu'avec le tramadol je ne sais pas si une coupure nette et passage sous TSO ne provoquera pas des effets secondaires.

Tu présupposes un PAWS ou un sevrage problématique mais est ce que c'est la majorité des cas ? car dans le cas contraire un sevrage progressif devrait être préférablement envisagé à mon sens si on peut éviter le TSO c'est génial.


Cela étant, tu fais vachement bien de préciser les cas où le sevrage progressif ne marche pas, l'OP pourra ainsi envisager différentes voie possible.

Bien cordialement.

Sainte Jeanne d’Arc louange, tu nous as libérés.
Sancta Johanna de Arc lauda te liberasti nos

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#5 
BashsSs homme
ActivementPsycho France
Aujourd'hui à 09:10

Doo-J a écrit

Je...

filousky a écrit

yo...

Bonjour et merci à vous deux, je tiens à préciser que le but est pour moi d'arrêter je précise quand même que je ne cherche pas à en avoir + donc pas de problème la dessus. Je prends 3x200mg en lp que j'essaye de transformer en li ou sinon 500mg en li mais ça fait longtemps que je n'ai pas mis la main sur du li.
Le problème mais il ne le sait pas vu que c'est un medecin que je n'ai jamais vu, je ne veux pas mélanger ma psychiatre et ce problème ma famille m'enfermerai comme la dernière fois presque 3 mois pour une conso de bromazepam, alprazolam abusive ainsi que des noids, je prends donc 700mg de quétiapine, 1200mg de trileptal, 10mg de lorazépam, 10 mg de lepticure et 2mg de diazépam par jour, devrai-je lui en parler ?
Merci à vous et bon mardi.


Malgré tout il faut éviter les fast-food mais un petit tramadol ca va...

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#6 
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Doo-J homme
Jean-Marc Jancovici sous dxm France
Aujourd'hui à 14:44
C’est vrai que la question se pose mais malheureusement si ton toubib n’est pas bien informé de tes "pathologies, difficultés psychologiques ou autres" ca peut etre compliqué de poser un diagnostic et puis ton toubib est tenu au secret médical, jamais il ne préviendra ta famille sauf si tu es vraiment en danger sa mere.


Tu prends un cocktail explosif et je pense que lui parler du côté pile mais pas du côté face n’est pas judicieux car les deux sont imbriqué.

CE-PAN-DANT !!!

Si tu estimes que vas uniquement voir ton toubib pour cesser ou mieux gérer ta conso d’opiacés et que tu estimes que le côté "psy" n’a rien à voir la dedans
(ce qui à mon sens est illusoire : Quand on cherche a mieux gérer un produit on cherche avant tout ce qui nous a fait dans un premier temps abuser de ce produit et souvent les réponses ont un substrat psychologique - pas forcément mais tres souven, amha).


Je t’ai donné mon avis mais ca fait pas gage de bonnes reponses, c’est à toi de décider mais je me dis que commencer a cacher des trucs au toubib SI TU ES DANS UN CHEMINEMENT DE SOIN alors c’est pas très judicieux, souvent ils font bien leur taff.

Si il commence a casser les couilles ou quoi tu changes de toubib.

Bien cordialement.
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Si merci pour tes réponses / BashsSs

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