Est ce possible?

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vigo homme
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Bonjour, je suis sous bupré depuis près de 7 ans, pour ne plus dépendre de codeine sous forme daffalgan. J'avais commencé à 4mg puis monté jusqu'à 10mg, actuellemnt suis à 8 max, des fois 6mg, mais depuis un mois suis à 4mg, c'est supportable si je dois pas faire d'effort le soir assez tard (suis prof et le soir j'essaye de m'instruire avec des maths et de la physique théoriques). Je pensais que cela pouvait continuer comme ça, mais cela fait des mois que je me sens seul (peu d'amis et même au boulot c'est pas évident), jusqu'à ce qu'un ami me fasse sortir hier soir, je fais de supers rencontres dont une en particulier  qui m'attire vraiment beaucoup. Cependant en dansant, je me suis enfin rendu compte du handicap de la sudation comme effet de la bupré, qui le multiplie par 3 ou 4. Une sorte de déclic m'est venu, celui d'arrêter la bupré, enfin un sevrage contrôlé, car j'ai peur que cela obère définitivement mes chances de rencontre amoureuses sérieuses.
J'ai deux questions à poser à tous les amis utilisateurs et admin du site?
Est ce possible et comment? (je vais voir mon addicto jeudi, mais vos avis m'intéressent)
Et enfin, existent ils des sites de rencontres entre addicts, pour les échanges d'expérience et briser une solitude sociale et personnelle possible, car nous portons des problèmes que seuls d'autres addict sont en mesure de comprendre?
Je me suis toujours posé la question, pourquoi des sites de rencontres communautaires existent, mais pas celui pour les dépendants de drogues diverses, nous représentons une communauté aussi, avec un risque de rejet important de la part de ceux qui ne connaissent en rien nos difficultés.
Une dernière question, un sevrage prendrait combien de temps, et quels seraient les effets les plus désagréables? Avec des conséquences sur le professionnel? Merci à vous tous!

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Monsieur Grossier homme
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Salut,

Pour arrêter tu peux tenter le dégressif (bien que ça semble compliqué), ou bien une cure. La cure c'est en général 5 semaines, parfois plus, et ça se fait en hôpital, en clinique, en HP, maison de repos etc. Ça peut être suivi d'une post-cure pour gérer l'après. Car il ne suffit souvent pas d'arrêter le produit pour que tout aille mieux.
Je ne suis pas le mieux placé pour t'en parler, j'ai envisagé un moment d'aller en cure mais sans donner suite.
En tout cas n'hésite pas à en parler à ton addicto, ils sont souvent en contact avec les structures du coin et peuvent te conseiller.

Ah, et le temps de la cure c'est un arrêt de travail, tout con. Par contre si tu pars en cure pour arrêter le sub c'est peut-être mieux que ce soit ton médecin traitant qui le signe, histoire que ton employeur ne sache pas que ton arrêt de travail est lié à une problématique addicto.

Quant à l'idée d'un site de rencontre pour toxs... je sais pas.
J'aurais tendance à croire (mais je me trompe peut-être) que celles et ceux qui sont le plus dans les prods, et l'assument le plus, sont déjà insérés dans un tissu social qui leur permet de faire des rencontres : soirées, free partys, milieu du son, gens rencontrés en CSAPA, en cure et que sais-je encore.
Je connais pas mal de vieux tox et franchement sur le plan social c'est très riche.

Après y a des gens sous TSO qui consomment plus, d'autres qui consomment très occasionnellement... et ceux-là je suis pas certain qu'ils aient une folle envie de s'afficher sur le net.

Et ceux qui veulent décrocher de leurs consos, ils ont peut-être pas très envie de se caser avec quelqu'un qui consomme.

Mais ça me fait penser à toute une génération actuelle qui a découvert les drogues presque en solo, derrière le pc via les RC et les vendeurs du deep. Ça a été mon cas, et dans mon milieu social/pro j'étais très seul (bon, j'ai quand même initié/corrompu quelques personnes tout de même), mais côté coeur si j'avais été seul ç'aurait été compliqué.

Bref, c'est compliqué ton histoire de site de rencontres, trop de profils différents.

Dernière modification par Monsieur Grossier (24 septembre 2023 à  19:26)

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vigo homme
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Merci infiniment pour ton témoignage, je dois avouer que le fait d'envisager l'hosto et 5 semaines me fait flipper. Car questions vacances, je ne dispose que de deux semaines max, jusqu'à fin juin, donc soit c'est trois semaines de perdus pour mes élèves et quasiment un mois où mes heures sup tombent (bon ça c'est jouable), mais surtout je ne souhaite pas inquiéter ou rendre soupçonneux mon équipe pédagogique.
Tu as raison j'en parlerai avec mon addicto, dans un premier temps je souhaiterai éviter un des effets secondaires les plus handicapants à savoir la sudation anarchique , sècheresse buccale et oculaire, effets que je n'avais pas avec la codéine. Je ne sais pas si cela est dose dépendant.
Pour en revenir au côté social, tu as ton point de vue qui se défend, mais tu m'enlèveras pas de la tête que prendre de la codé ou de la bupré peut pousser à l'isolement pour un tas de raisons et que ce problème est un autre effet secondaire terrible du produit.
Merci encore!

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Eric 44 homme
Psycho junior
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Salut Vigo.
Je pense que l'arrêt du tso est possible que si on le veut vraiment et pour soi même et encore au cas par cas pour ma part je pense pas que ça soit possible.
Si c'est pour plaire à quelqu'un ou à par peur que les effets secondaires repousse un ou une partenaire je pense pas que ça soit possible. Et puis même si ça marcherait en cas de rupture grosse chance de rechute.
 
Pour le site de rencontre bien que l'idee mais fait sourire notre consommation ne  nous définit pas. J'imagine le truc avec des catégories genre consommateur de C recherche copain ( copine).
Ancien consommateur d'hero qui ne consomme plus sous tso recherche recherche quelqu'un.
Bonne soirée.

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Monsieur Grossier homme
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Oups, je voulais dire "arrêt maladie", et non arrêt de travail. Donc t'es en quelque sorte couvert par la sécu pendant que tu pars en cure.

Le souci j'ai l'impression, c'est si t'essaie de planifier la chose par rapport au boulot, pour faire en sorte d'être remplacé pendant ton absence par exemple (comme on le ferait pour une opération programmée par exemple). Car de ce que j'ai compris, tu dis "j'aimerais partir en cure à compter de telle date", mais la date réelle de début de cure est susceptible de bouger en fonction des capacités de l'établissement. Donc ça a l'air compliqué de caler les choses de façon carrée pour pas mettre les collègues dans la merde.

Et là-dessus, l'addicto de mon CSAPA a pas su me répondre car elle a jamais vu des gens qui bossaient partir en cure.

Et par rapport à l'isolement, j'ai consommé de la codéine pendant 2 ans et démarré mon traitement sub sans que personne, pas même ma compagne, ne soit au courant (enfin, y avait quand même les gens du forum).

Je me rends compte avec le temps que dissimuler ce genre de chose pousse... à l'isolement. Je dis pas qu'il faut le crier sur tous les toits, bien sûr, mais le confier à quelques personnes de confiance, ça aide BEAUCOUP à dédramatiser. 
Maintenant j'ai pas mal d'amis qui sont au courant, quelques collègues aussi, des gens qui fréquentent l'établissement où je bosse (certains parce que je les ai croisés dans la salle d'attente du CSAPA, d'ailleurs...).
Si ça aide sur le plan personnel, je trouve ça également utile pour la représentation que les gens peuvent avoir de l'addiction, des traitements de substitution etc : "Voilà, je suis sous méthadone, j'ai connu pas mal d'addictions mais ma vie c'est pas Requiem for a dream non plus, je suis également conjoint, père, je bosse, j'ai des passions et 99% du temps je suis tout à fait normal".

Y a un gros boulot à faire pour faire bouger les mentalités à ce sujet. Sinon on ne voit que la partie émergée de l'iceberg de l'addiction, les cas extrêmes, (en caricaturant) les Jean-Michel-chômage-RSA-polytox-tatoué-avec-gros-écarteurs-qui-traîne-en-ville-en-sirotant-sa-8°6-accompagné-de-son-chien, et pas tous les gens "normaux" qui sont d'une façon ou d'une autre addicts à l'alcool, aux anxios, au tramadol... sans même parler de la cigarette.

Mais - pour revenir à l'idée du site de rencontre - je crois que jamais il ne me viendrait à l'idée d'aller poster ma photo sur le net en disant "Coucou les gens, je suis accro à ça et ça et je cherche l'âme soeur". Soit j'en parle de façon anonyme, soit de vive voix à la personne choisie.

Les sites de rencontre entre musulmans, juifs, chrétiens, sportifs, geeks, pourquoi pas. C'est neutre. Mais entre toxs, c'est dessiner une grosse cible sur sa gueule. Je pense à la police, à l'employeur, aux gens ou aux familles de gens que l'on est amené à fréquenter dans le cadre du travail (imagine une personne qui bosse en crèche...). Dans le monde actuel, c'est beaucoup trop risqué.

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vigo homme
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Eric 44, merci, je crois que tu m'as convaincu que dans certains cas, mieux vaut pour sa propre santé renoncer à une relation que prendre un risque significatif de confiance en soi, et donc de rechute ou d'augmentation de sa conso.

Monsieur Grossier, je retiens de ta réponse également l'excellent argument que nous pouvons dans un site de rencontre, constituer une cible et se voir menacer de dévoiler certaines infos qui pourraient nous nuire de facon définitive.
Cependant, je pense à des structures d'accueil qui pourraient sous l'égide d'un addicto nous réunir de temps en temps pour partager notre vécu. De plus, j'en viens à me demander si un csapa est pas plus indiqué qu'un addicto pour ce côté relations précisément.

Si vous avez un avis sur choix addicto ou structure csapa, suis preneur les amis!

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Eric 44 homme
Psycho junior
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Salut Vigo.
Les csapa sont débordé et n'ont pas le temps de s'occuper de ce genre de chose ( du moins par chez moi).
Je l'ai appelé il.ya quelque mois pour avoir un rendez vous avec un addicto ça faisait très longtemps que je ne suis pas passé par eux ils m'ont dit de me débrouiller qu'ils étaient en sous effectif. Je redoute le jour où mon médecin traitant va prendre ça retraite ( il a 68 ans). En plus il m'a dit une fois qu'il ne savait pas ou il avait mis ma primo prescription.
Bonne journée.

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Monsieur Grossier homme
Banni
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L'addicto que tu vois, c'est en libéral, hospitalier... ?

Les CSAPA c'est vraiment pas mal quand on a pas de thunes (possibilité d'avoir la délivrance du TSO sur place par exemple), ou quand y a besoin d'une prise en charge pluridisciplinaire (problèmes psys, judiciaires, migrants arrivant avec des problèmes toxs...).

Mais le souci c'est que ces structures vivent de subventions et d'aides de l'État, et que les équipes sont souvent débordées et manquent de personnel. Il n'est pas rare de devoir attendre en salle d'attente et d'avoir du retard car ils doivent traiter une urgence.
Pour te donner une idée, j'ai du attendre 4-5 mois pour démarrer un traitement méthadone car ils avaient du monde en liste d'attente. Et j'ai quelquefois du attendre 2-3 heures en salle d'attente à cause d'une urgence ou d'une accumulation de retards.

J'ai l'impression que les CSAPA aiment bien que les personnes stabilisées passent en médecine de ville pour laisser la place aux toxs qui ont le plus besoin d'aide.
J'y suis retourné depuis quelques semaines car j'ai eu des soucis de surconso avec la méthadone, ayant entraîné des accidents de voiture, mais maintenant que ça va mieux j'attend le passage en métha gélule et je retourne chez ma généraliste.
Pour laisser la place à ceux qui ont en plus besoin, déjà, et également parce que je suis pas fan de l'ambiance "gens complètement défoncés qui peinent à mettre un pied devant l'autre et à articuler trois mots" qui peut parfois régner en salle d'attente (même si j'y ai aussi rencontré des gens cools et moins arrachés).

N'hésite pas à te renseigner auprès du CSAPA ou du CAARUD proche de chez toi. Sans forcément entamer un suivi chez eux, ils organisent peut-être des rencontres entre usagers pour discuter. Le mien le fait.

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vigo homme
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Mon cher Rico 44, j'ai la chance j'ai un psychiatre addicto assez jeune (la trentaine) dans Paris. Si t'es du coin je pourrais te refiler ses coordonnées.
Suite à ta réponse je ne compterais donc pas avec les csapa pour rencontrer d'autres addicts. Peut être que les addictos devraient peut être organiser cela avec leur clientèle et celles d'autres collègues, mais bon je rêve, là! Vais me contenter du site pour l'instant.

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vigo homme
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Merci Grossier, pour ma part je suis prof certifié depuis pas mal d'années et donc peut me payer un addicto. J'ai été dans le csapa le plus proche , et c'est là où j'ai commencé le sub. Ils sont débordés je confirme, mais ils organisaient des tas d'activités pour les addicts (sorties, ballades, goûters, mais à des horaires incompatibles avec les miens et pas forcément avec des personnes avec qui j'aurais pu accrocher, comme tu l'as évoqué) et en plus des services (rendez vous psy réguliers, séances de sophro, shiatsu). Mais le jour où j'ai trouvé un addicto qui m'a pris en particulier, je n'y suis plus retourné, et ils n'ont même pas pris la peine de savoir ce que j'étais devenu, preuve que loin des yeux..., ce qui confirme tes propos.

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cependant
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Salut,

Moi ce qui pose question dans ton récit c'est surtout le fait que tu vois l'hypersudation comme une entrave à des rencontres "sérieuses"...

Enfin, oui certaines personnes pourraient ne pas trouver cet effet très sexy, mais perso une personne qui ne me considéré pas parce que je transpire trop, je n'imagine pas trop possible de voir une rencontre. Car si le feeling passe (voire plus), ça ne s'arrête pas à des gouttes de sueur !!

Cela dit je comprends que cela pourrait être gênant surtout pour la confiance en soi.
Et à mon humble avis, c'est bien plus efficace de jouer la dessous (avec un suivi psy ? En s'engageant dans des activités passionnantes ?) que de mettre tous les espoirs sur l'arrêt d'un traitement.

Si t'as vraiment envie d'arrêter, pour moi les raisons " efficaces" devraient être d'autres que celles du regard des autres...en général les arrêts pour "les autres" sont voués à l'échec bien plus que celles "pour soi même" (même si même comme ça ce n'est pas évident d'arrêter !).

Quant aux rencontres, je vois dans les applis une possibilité pour des plans culs, mais difficile d'y mettre des espoirs pour des étincelles d'amour (d'autant plus que penser que c'est finalement des algorithmes qui influencent...). Bref après ça ce n'est que mon avis personnel.
Mais oui, je vois la difficulté d'en parler à des inconnu.e.s rencontrés par le biais d'une appli, car la stigmatisation et les préjugés sont là et ça c'est une vraie entrave à la rencontre sad

Mais en étant bien dans ses baskets, je trouve le tout plus facile à gérer, même si parfois c'est pesant de passer par des phases d'«omission» pour se faire "accepter"

Sinon sur les façons d'arrêter, je partage ton flip pour les cures hospitalières, même si bien entendu ça reste une possibilité pour certaines personnes...et à part ça, c'est une diminution lente et progressive (avec le sub, j'ai bien compris –quoi qu'ils en disent certains médecins, pas forcément formés– que ce n'est pas progressif s'arrêter à 0.4, et il est plus efficace de swithcer au temgesic 0.2, puis couper en deux et faire encore une journée sur deux etc).
Bref, c'est un processus long, mais justement peut-être l'occase de mettre en place d'autres choses aussi pour se sentir vivants et bien et réfléchir vraiment à ce que l'arrêt peut porter.

J'ai l'impression que c'est souvent décevant de trop mettre d'espoirs juste dans l'arrêt d'un traitement. Ça ne va pas être magique et tout transformer d'un coup en mieux, ça demande pas mal d'énergie aussi. Et parfois je me dis que, perso, je préfère mettre cette énergie ailleurs, pour me faire du bien ! Mais c'est perso ça...même si je crois que le fait de ne pas se retrouver pris au dépourvu par un PAWS, ça concerne pas mal de personnes.

Je te souhaite de trouver des chemins qui te mettront bien et de trouver ce que tu cherches :)
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vigo homme
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CEPENDANT, je suis en accord avec ton commentaire. J'en avais d'ailleurs déjà pris conscience avec l'intervention de Eric 44. De plus ton argument consistant à garder de l'énergie pour autre chose est assez percutant, en effet j'ai plus 20ans depuis très longtemps et donc ce temps m'est précieux. Vais essayer de gérer question effets secondaires, de toutes façons cela fait un moment que je suis en baisse dans ma conso, actuellement de 8mg il y a plusieurs mois de cela, de 6mg à il y a deux mois et à 4mg depuis deux semaine, vais tenter de me stabiliser à 4mg, voir les effets sur le long terme.
Il est vrai que cette simple rencontre m'a fait regretter ma dépendance, mais j'avoue que cela était un emballement, suis très "impulsif" côté coeur!
L'argument d'eric 44 concernant une augmentation des doses en cas de déception, est lui aussi décisif. Curieusement l'effet positif (si tant est qu'il y en ait un) dans ma conso de stupéfiant, est que cela m'oblige à une réflexion sur moi même, et m'amener à penser au delà de l'instant immédiat et de l'image que je veux donner aux autres.
Merci encore de m'avoir fait prendre conscience de ma "normalité" malgré ma dépendance!

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Monsieur Grossier homme
Banni
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Cependant a écrit

Mais en étant bien dans ses baskets, je trouve le tout plus facile à gérer, même si parfois c'est pesant de passer par des phases d'«omission» pour se faire "accepter"

Complètement, pas besoin de tout balancer le premier soir. On attend un peu pour sortir les cadavres du placard. Si la relation se passe bien et que l'être aimé n'a jusque là rien capté, alors "avouer" la chose en expliquant posément la situation (ancienne addiction arrêtée grâce au TSO, c'est un médicament) ne devrait pas poser de souci.
Vigo n'est pas non plus dans une situation du style "Ah au fait, j't'ai pas dit lol mais je suis polytox alcool/héro/coke, j'ai vendu un rein pour payer mes consos et je plugge un mélange destop/MDPV. T'as pas 10 balles ?"

Je suis d'accord avec Cependant, vaudrait mieux travailler la confiance en soi à ce niveau.

Et oui, en général les activités et rencontres proposées par les CSAPA sont incompatibles avec les horaires des gens qui bossent. Je vais pas leur lancer la pierre, déjà ils rament sur le plan humain, alors leur demander de faire des trucs en nocturne/en week-end, faut pas rêver.

Y avait pas des rencontres entre membres du fofo à une époque ?

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vigo homme
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Merci GROSSIER pour le tuyau, genre je suis plus addict car ayant eu un traitement et maintenant suis tout à fait bien!
Je vais l'utiliser en cas de besoin.

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