Hello !
Dans l'absolu, je pense qu'on devrait dépénaliser sinon légaliser - déjà que la be soit considérée comme drogue, ça me révolte, perso, quand j'étais enceinte, j'ai réussi à tout arrêter, mais tout, je prenais juste de la tisane en comprimés, sauf la clope, que j'avais baissée entre sept et dix par jour.
Mais on vit ici et en ce moment, mon expérience est basée sur ce que j'ai vécu, un compromis entre ce que j'ai eu le droit de faire et ce que j'ai pu faire. Par exemple, la
méthadone, m'aurait fallu au moins deux heures de trajet tous les jours et rencontrer les gens que j'essayais d'éviter dans la salle d'attente.
Donc,
subutex, car plus de liberté, même si à priori, vu les témoignages, j'aurais préféré la métha. Ou le
skenan à petites doses en voie buccale.
Mon expérience, c'est on peut arrêter à partir du moment où on le veut vraiment, pas une question de volonté, une question de déclic, d'acceptation de soi, etc...
Je supporte pas les gens qui disent qu'arrêter la
came c'est juste une question de volonté. Parce que finalement, c'est au moment où j'ai réussi que j'en ai eu le moins besoin.
Quand j'ai su que j'étais enceinte, tout est devenu tellement clair pour moi, que c'était presque facile.
Maintenant, je travaille à me trouver moi, à trouver des raisons de vivre ailleurs que dans mon enfant, qu'il fasse son adolescence et parte construire sa vie d'homme dans les conditions les plus normales possibles.
Pas en faire un enfant " pansement".
Bien que parfois, je m'émerveille à l'idée qu'il soit "de ma chair", je le prends comme un être humain en devenir qui m'a été confié, et pas comme un exutoire à mes blessures ou autres.
Bonne journée
bluenaranja