Salut,

C'est pas le tramadol qui devient dangereux, c'est l'utilisation que tu en fais.

Le Séresta n'est pas un produit similaire au tramadol, ça n'a même rien à voir hormis le fait que les deux sont des dépresseurs du SNC. Il te permet juste de ne pas être trop anxieux de ne pas prendre de tramadol, c'est tout.

Les benzos ne retardent pas le manque. Le jour où tu seras vraiment incapable de passer plus de 24h sans tramadol, c'est pas un Séresta 50 qui va te sauver.

[quote="fostilo"]j'ai pensé au seresta mais l'accoutumance monte très vite et son effet sur moi dépasse pas 4 heures[/quote]
Si tu veux persister dans cette voie, alors il faudrait trouver une benzo dont les effets durent plus longtemps. Mais faut faire gaffe à la demi-vie : si elle est trop longue tu risques d'avoir encore un effet dépresseur du SNC pendant que tu prends du tramadol, et là ça devient risqué.

Bref, les benzos ça peut aider à patienter entre deux prises d'opiacés, mais ça n'empêche pas le manque et …

Salut,

Le mieux serait de tester les molécules avant, déjà histoire de t'en faire une idée et de vérifier la pureté. Ce serait bête que tu te rendes compte sur place que tu t'es fait refourguer de la camelote, ou un autre produit, ou que tu n'aimes pas les effets (et c'est encore plus important si tu comptes faire profiter tes potes).

Salut,

Si tu t'en sors avec seulement du Tercian et sans trop de dégâts à côté, alors autant continuer sur ta lancée.

En revanche, il faudra à l'issue du sevrage faire le point sur ton sommeil (insomnie, qualité du sommeil...) et le cas échéant réfléchir à d'autres solutions que les médicaments pour l'améliorer.

Bon courage, tu as l'air bien lancé et déterminé !

[quote]J’ai rendez vous en février d’ici là je me demmerde ou on me donne des tercian lol ce soir mon dernier soir de zopiclone on verras demain ..[/quote]
Si ça fait longtemps que tu prends du zopiclone, attention à ne pas arrêter brutalement, le sevrage peut être très rude. N'hésite pas à voir un médecin pour discuter de la situation et qu'il te prescrive de quoi tenir le coup jusqu'à ton rdv au CSAPA.

Bon courage

[quote="ecorchevif75"]Bref, en tout cas je comprends pas mon psy qui me donne un neuroleptique atypique alors que je souffre juste d'angoisses et de dépression.[/quote]
Parce que les antipsychotiques atypiques sont "à la mode" et que les laboratoires pharmaceutiques leur trouvent chaque jour une "nouvel usage thérapeutique hors-AMM".

Dans les années 1990 - 2000, la mode était aux antidépresseurs, qu'on prescrivait pour un oui ou pour un non, sur la simple base d'un entretien déclaratif de 5 minutes et sans examen du contexte. Maintenant que la suicidalité causée par ces derniers a été prouvée et que nombre d'AD sont dispos en génériques (donc pertes financières pour les labos), les labos promeuvent une nouvelle classe de médicament, et les psychiatres (mais également les généralistes ! ) les prescrivent à tour de bras. C'est le bizness mon pote.

Il me semble que les antipsychotiques atypiques sont maintenant la deuxième classe de médicament la plus prescrite aux USA, ça en dit long …

Si ton pote te file son témesta, attends quelques jours/semaines avant d'en prendre car il y a tolérance croisée entre les benzos. Inutile d'enchaîner Lexomil à haute dose puis Témesta, tu vas gâcher des comprimés.

[quote="musemilla"]Pour la méthadone je ne suis pas certaine car c'est très difficile à transporter en voyage et c'est encore plus contrôlé que le sub apparemment.[/quote]
C'est problématique seulement si tu voyages. En quoi le fait que la métha soit plus contrôlée que la bupré te gêne ?

[quote="musemilla"]Du coup je vais lui demander de passer à 6mg au lieu de 4mg. On verra bien.[/quote]
C'est à mon avis la meilleure chose à faire, on est pas mal à avoir du augmenter un peu le dosage de bupré pour se sentir mieux et calmer les cravings. Si l'addicto est pas trop perchée elle devrait accepter la hausse.

[quote=Nico1234]Oui tu as raison orgaWZ mais je n'ai qu'une boite de 60 cp donc pas de quoi devenir dépendant! D'autant plus que mon médecin ne veut pas m'en prescrire! Là j'en ai pris 3 à 4h du mat plus 5 mtn. On verra bien si je suis euphorique ou pas, ou si je risque juste de faire un gros dodo... :punk3:[/quote]
Pas de quoi devenir dépendant certes, mais au rythme où tu gobes les cachetons tu risques de déclencher une réaction paradoxale, ou d'avoir un bon gros crash avec retour des angoisses puissance 10 lors de la descente.

Ça sert à rien d'augmenter les dosages comme tu le fais. Si tu ne ressens pas d'effet récréatif avec 3 - 4 cachetons y a pas de raisons pour tu en ressentes un avec 10 ou 15... Tu vas faire augmenter ta tolérance salement et risquer d'avoir un retour de bâton (effets secondaires ou crash à l'arrêt). Faut pas s'acharner comme ça avec les benzos.

Salut à tous,

J'ai discuté de tout ça avec mon médecin, il ressort que les trucs les plus puissants qu'il puisse prescrire à personne sous sub soit du Kétoprofène 100 LP et de l'Acupan.

J'ai l'impression qu'il y a quand même un gros trou entre les douleurs traitables avec les médicaments susmentionnés, et celles qui nécessitent le passage provisoire à un palier III. Pour le coup, le choix de faire un switch dépend essentiellement du médecin et de sa compréhension, ça fait flipper quand on voit certains trouducs qui refusent d'avoir des patients sous sub parce que ça fait tache dans leur salle d'attente.

Par rapport à mon médecin, il est sympa mais a tendance à me renvoyer vers le CSAPA que j'ai fui dès qu'un problème d'addicto se présente.

Au moment où j'ai démarre le topic j'avais pas de mutuelle, mais surtout pas franchement le temps et la possibilité de prendre la voiture pour aller chez le médecin (genou qui fait super mal en voiture, compagne enceinte de 9 mois surfatiguée …

Alors, un petit retour au sujet de cette suspension de permis ?

Salut,

Si tu es sous antalgique à durée de prescription 28 jours il doit s'agit de morphine, d'oxycodone, de fentanyl...

N'hésite pas à parler de ça à ton médecin, il ne faudrait pas que tu te retrouves ensuite dans la galère avec des chevauchements à répétition dus à des non-dits.

[u]Certains[/u] antidépresseurs peuvent avoir une action antalgique, je pense que ton médecin t'en parlera, mais demande lui de t'informer des bénéfices et des risques.

Pour les anxiolytiques, le fait d'avoir des analgésiques opiacés peut être un frein (notamment pour ceux à demi-vie longue), à cause de majoration du risque de dépression respiratoire.

N'étant pas médecins et n'ayant pas tous les éléments en main pour te conseiller, le mieux est effectivement que tu joues carte sur table avec ton généraliste, lui seul pour te guider sur le plan médicamenteux pour traverser cette épreuve.

Mais n'oublie pas de prendre le temps d'extérioriser avec la famille, les amis et pourquoi pas un psychologue/p …

Salut,

Je ne vois pas en quoi le fait de sniffer son sub est mal.

Je suis passé par quelques addictions et assez peu de temps après ma mise sous buprénorphine je me suis mis à la sniffer. Parce que je trouve ça plus pratique que le sublingual, et surtout parce que ça m'apporte un (très) petit coup de speed qui calme mes autres cravings.

Et le fait de sniffer sa buprénorphine n'empêche pas la baisse, une fois qu'on a trouvé un équilibre.

Quant au changement de TSO pour le sken LP, oublie... C'est encore plus facile à détourner que la bupré, le refus de l'addicto me paraît évident.

Salut,

Rien que sur cette page de présentation, 3 nouveaux membres ont été bannis. C'est moi ou la modération a la dent dure ces temps-ci ?

[quote=filousky]Je trouve un peu fort décourageante ton intervention. Ce que tu décris est effectivement ce que j'ai connu avec les A.D. il y a trente ans.

Depuis, les ISRS sont arrivés et sur moi, ils sont actifs en très peu de temps et je ne ressens pas du tout ce démarrage difficile (j'ai eu le droit à la paroxétine et maintenant à la sertaline). J'ai lu des témoignages par contre de personnes ayant très mal supporté le Zoloft (Sertaline) alors que sur moi, c'est l'inverse.

Comme il se dit tout et son contraire sur les antidépresseurs, il faut en parler avec la plus grande prudence et en priorité avec des gens ayant connu la dépression nerveuse et avec un médecin.

Amicalement

Fil[/quote]
Non, ce que je décris c'est ce que moi et des amis, membres de la famille, collègues... avons vécu depuis le début des années 2010. Y compris avec les ISRS.

Attention je dis pas que c'est systématique. Mais quand t'as un "démarrage difficile" qui te pousse vers les idées suicidaires tu te f …

Salut,

Le souci avec le Lexomil est sa durée d'effet assez courte, mais sa demi-vie moyenne-longue (35 - 40h). Donc si tu en prends tous les jours ou presque, tu as un phénomène d'accumulation, qui cause une fatigue chronique.

Si certains proposent de basculer sur des benzos à demi-vie longue type Lysanxia, Tranxene (qui permettent une anxiolyse permanente)... pour palier à des crises d'angoisse ponctuelles sans trop de fatigue j'opterais plutôt pour une benzo à demi-vie très courte, comme le Vératran (effet 2h, éliminé en 4-5h) ou le Xanax.

À voir donc ce qui cause réellement cette fatigue (l'after-effect du Lexomil ou l'angoisse) et ce que tu recherches vraiment avec un anxiolytique (anxiolyse longue ou aide ponctuelle).