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Decro - Sevrages... et après ? » Fentanyl / méthadone / sevrage » 06 août 2018 à  11:39

Bonjour,

Quel courage, chapeau bas. Je ne suis pas sure d'avoir tout compris mais tu t'es sevrée de ton TSO en 5 mois et tu ne prends strictement plus rien, même pour tes douleurs ?

J'avoue que là, on ne joue pas du tout dans la même catégorie. Moi j'ai fait un sevrage dégressif de la codéine commencé seule, puis que j'ai fini en CSAPA d'août à décembre 2017. Je suis maintenant dans cet après et c'est là que je peux peut être te dire des choses car pour le reste, j'ai le souffle coupé par ton incroyable force de caractère.

Mon sevrage dégressif a été facile au début mais à un moment donné, c'est devenu difficile sur le plan physique car j'ai souffert de terribles impatiences nocturnes (c'est rare mais parfois pour les sevrages opiacés ça prend des proportions de dingue, toutes les nuits, 5 à 6 heures et sans rien pour les arrêter) et d'insomnie.

J'ai du prendre du Lyrica pour les impatiences car sinon je devais tenter de dormir comme une girafe, c'est à dire debout. Ca a bien marc …

Benzodiazépines » Help me svp besoin de comprendre  » 06 août 2018 à  10:46

Bonjour,

Tu as peur et c'est un peu la panique.

Je ne comprends pas pourquoi tu t'es précipitée pour tenter de réduire ta consommation sans être suivie, ce qui a généré ce mal être et de l'anxiété.

Je n'ai aucune compétence médicale et juste le vécu d'une personne qui a été dépendante de la codéine et qui en a fait un sevrage dégressif seule puis accompagnée par un CSAPA. Tout mon parcours a été guidé par une forme de rationalité parce que c'est déjà assez dur comme cela, s'il faut en plus faire n'importe quoi et partir dans toutes les directions, c'est le pompon.

Contrairement à d'autres, je ne dirai pas que le sevrage des benzos est un enfer ou que c'est compliqué parce que de toute façon tout sevrage est difficile, mais ça ne veut pas dire que bien encadré c'est un cauchemar absolu.

Pourquoi ne pas reprendre temporairement ce dont tu as besoin pour te sentir bien physiquement et psychologiquement (ça ne sera peut être pas ta dose de base, mais celle où tu tiens le choc sans pan …

Decro - Sevrages... et après ? » Paws...ou pas » 03 août 2018 à  11:47

Salut Néo,

J'ai adoré ta phrase sur le fait que la codéine était une "magnifique petite machine de repli sur soi", c'est tellement juste et je n'avais jamais pu l'exprimer aussi bien.

En plus, je me suis pliée en 2 sur mon siège car l'une de mes voisines de bureau est totalement accro au sport. Elle le reconnait un peu car ça dévore sa vie. Pendant que je faisais mon sevrage de la codéine, je la voyais exaltée par ses exploits sur les trails, les triathlons en montagne dans des conditions extrêmes, les treks et je ne sais quelles autres courses dans la boue en plein hiver. Grosse angoissée comme moi, j'avais parfois l'impression d'un effet miroir étonnant en l'observant, alors que nous sommes physiquement à l'opposé l'une de l'autre !

A mon avis, sur la dépendance, il n'y a qu'une constante c'est de ne jamais rester figé. Il faut analyser, creuser, réfléchir et ne jamais prendre pour un fait acquis une situation à un moment donné car on évolue toujours pour un milliard de raison.

Codéine et dihydrocodéine » Test CWE klipal 600mg étapes » 03 août 2018 à  10:43

Coucou,

Ca fait tellement plaisir de te lire combative comme ça.

A mon avis, la combativité ce n'est pas de se fixer des délais, de se coller la pression pour réduire sa consommation, mais de s'adapter en permanence, d'apprendre, de tâtonner, d'agir quand on est prêt, de savoir prendre son temps quand il faut, de ne pas s'en vouloir trop d'un écart et de se dire qu'on a tout son temps pour régler ses problèmes, dès lors qu'on est plus dans des doses dangereuses de paracétamol et de codéine.

C'est vrai que nous sommes tous différents mais je trouve qu'échanger nos expériences est intéressant, enrichissant.

Je sais que pour moi le paracétamol était important. Quand j'ai le début de mon sevrage seule, j'étais consciente que je prenais des doses de dingue, mais après tout, cela faisait presque 10 ans que je gobais tous ces cachous, je ne voyais aucune raison de passer à un médicament en vente libre sans paracétamol qui allait en plus afficher sur mon front l'étiquette "toxico" pour l …

Benzodiazépines » Je ne veux pas me sevrer  » 02 août 2018 à  10:16

Bonjour,

Ton médecin t'as prescrit pendant des années des doses de médocs qu'il regrette aujourd'hui. Tu es dépendant, il se sent mal dans ses pompes et toi tu veux continuer comme ça.

Aller voir un autre médecin va être compliqué car en trouver qui va te prescrire ça parait illusoire.

Négocier avec ton médecin pour qu'il te laisse passer l'été tranquille pour réfléchir à ce sevrage dégressif parait une bonne solution, il n'est quand même pas abruti à ce point.

Ensuite, il y a le CSAPA mais si tu n'es pas sur Paris, l'été tu ne pourras pas voir un addicto pour t'aider. Un addicto pourra temporairement accepter de te laisser à cet équilibre mais sur la durée, il va sans doute de pousser vers un sevrage dégressif et/ou une alternative thérapeutique si tu as des douleurs (pourquoi des benzos pour des douleurs ?).

Si ton médecin acceptait de te laisser du temps, tu pourrais l'utiliser pour te demander si réduire un peu ta conso pourrait être une bonne idée pour toi, même si tu n'as p …

Benzodiazépines » Tranxène ou Valium ? » 31 juillet 2018 à  13:05

Bonjour Alexandre,

Je prenais 50mg de tranxène le soir d'où sans doute l'effet coup de masse mais je ne le supportais pas du tout en journée, malgré le fait que je ne bossais pas à l'époque.

J'ai vraiment l'impression qu'on ne peut pas faire de généralité sur les anxiolytiques comme pour les antidépresseurs d'ailleurs (exemple: je prends de l'effexor pour mon trouble anxieux généralisé et il marche hyper bien, alors que sur le forum des AD, les avis sont très tranchés pour ce médicament, certains ne le supportant pas du tout).

Pour avoir essayé 5 anxiolytiques (dont 3 sur des mini durées), j'ai trouvé étonnant de réagir si mal au xanax et au Lysansia, alors qu'ils sont beaucoup prescrits. Me sentir hyper anxieuse, énervée, déprimée, presque en rage a été une étrange expérience qui m'a fait arrêter ces 2 molécules en 2/3 jours.

Par contre, le lexomil qu'on m'a donné une fois à l'hôpital avant une opération a été top, plus d'anxiété, un état somnolent mais pas trop. Je sais que ma g …

Decro - Sevrages... et après ? » Paws...ou pas » 31 juillet 2018 à  11:52

Bonjour Néo,

Je comprends bien ce que tu dis. En fait, je trouve que l'addiction est un très long processus qui nous fait passer par des états mentaux divers et variés.

J'ai connu comme toi une époque ou l'idée de ne plus éprouver le plaisir de la codéine n'était pas envisageable. J'étais d'ailleurs totalement incapable de retirer un seul cachet car l'envie me dévorais toute crue dès le 1er jour.

Le temps m'a fait évoluer, murir. J'ai compris que l'anxiété était à l'origine de ma consommation uniquement la nuit (pics anxieux et pour pouvoir notamment travailler en journée car la codéine me donne des vertiges et me brouille le cerveau, je n'aurai jamais pu bosser et consommer en journée).

Un jour, j'ai compris que j'étais dans une impasse personnelle, que les effets secondaires prenaient le pas sur le bien être et le plaisir de la codéine. J'ai surtout compris qu'il ne résolvait pas mon anxiété qui ne cessait de croitre. Elle mettait un mouchoir dessus la nuit, c'est tout. Bon, qua …

Codéine et dihydrocodéine » Test CWE klipal 600mg étapes » 31 juillet 2018 à  11:22

Coucou Luciole,

Contente de voir que tu tiens le choc, même si ton addicto ne veut pas te changer de produit.

Je vais être totalement hors sujet car je ne connais rien à l'extraction, ne l'ayant jamais pratiquée. D'autres te répondrons sans doute très bien sur le sujet.

Je comprends tes inquiétudes à propos du foie, même si personnellement je ne les aient connues qu'avant les résultats du test sanguin et de l'écho que j'ai fait quelques mois avant de voir l'addicto. J'avais une anomalie mais rien d'inquiétant pour ma généraliste qui ne savait alors rien de mon addiction.

J'ai continué mon sevrage dégressif toute seule avec le codoliprane et en arrivant chez l'addicto, je l'ai terminé avec. J'ai pris le parti de ne pas m'inquiéter de ce risque car après avoir bouffé 10 ans de codo à raison de 24 cachets par jour, je pouvais bien terminer avec de produit pour les 10 derniers.

C'est un choix personnel que j'ai trouvé rationnel sur le moment et qui ne me semble toujours pas ridicule. …

Benzodiazépines » Tranxène ou Valium ? » 31 juillet 2018 à  11:04

Bonjour,

J'ai déjà pris les 2 dans des circonstances différentes.

J'ai trouvé que le tranxène avait un côté coup de massue sur la tête et qu'il faisait dormir pas comme un somnifère, mais pas loin. J'en prenais un dosage modéré à l'époque et je ne travaillais pas car j'étais en convalescence. Encore heureux, car je n'aurai jamais bu bosser en prenant du tranxène, même uniquement le soir.

Il était donc efficace sur l'anxiété en m'assommant. J'étais décalquée. Je l'ai arrêté progressivement sans souffrir d'un manque épouvantable.

Pour le valium, j'en prends en ce moment 10mg tous les soirs vers 23H, il m'a été prescrit par mon addicto à la fin de mon sevrage dégressif de la codéine et je continue encore à le prendre alors que le sevrage est fini car elle estime que ce n'est pas le moment de l'arrêter. Ses effets et son usage sont très différents du tranxène.

Déjà, il a en effet une demi-vie très longue. Ensuite, il ne m'a jamais mis dans les choux. Il ne me fait pas du tout dormir …

Decro - Sevrages... et après ? » Paws...ou pas » 30 juillet 2018 à  11:01

Coucou,

Je n'ai pas fait de sevrage de la codéine avec un TSO comme toi mais un sevrage dégressif. J'ai tout de même l'impression qu'il y a beaucoup de similitudes, notamment pour tout ce qui est "envie", c'est à dire manque psychologique.

Dans un TSO, c'est le manque physique qui est géré mais j'ai lu souvent sur ce site que beaucoup avaient envie de codéine, malgré le TSO. Dans le sevrage dégressif, on a le manque physique à un moment donné, on ne peut pas y couper, même si ça n'est pas un truc de fou et on peut aussi avoir l'envie, la cerise sur le gâteau.

C'est ce fichu craving, cette envie qui est une manifestation qu'on peut ressentir pendant le sevrage ou après (ça fait alors partie du PAWS, si je ne me trompe pas donc tu souffrirais plutôt du craving tout seul car tu es en sevrage).

Perso, pendant mon sevrage dégressif et avant que je prenne l'AD qui a réduit mes angoisses, je ressentais du craving tous les jours (une fois que j'ai atteint 12 cachets, en partant de 24), le …

Codéine et dihydrocodéine » Plus d'effets, du jour au lendemain » 30 juillet 2018 à  10:30

Coucou,

J'ai suivi moi aussi un sevrage dégressif de la codéine avec du codoliprane qui était le médoc que je prenais (mon foie allait bien donc on a continué avec l'addicto ce que j'avais commencé toute seule).

Ce que tu décris ne m'étonne pas plus que cela.

Quand j'ai fait la part la plus dur du sevrage dégressif avec l'addicto (les 10 derniers cachets, j'étais passée de 24 à 10 toute seule en plus d'un an mais ce n'était pas très dur), j'ai déjà constaté que passé un certain seuil, on ne ressent plus rien des effets "agréables" de la codéine.

Elle est certes capricieuse, mais moi, passé 6 cachets, plus de sommeil un peu cotonneux et plaisant, plus de chaleur dans le bide, plus de cerveau en vadrouille dans un corps physique léger comme une plume (je ne prenais le codo que le soir en me couchant, c'est là que l'insomnie a commencé pour moi). Il ne restait que le soulagement de la douleur, si j'en avais une, sinon rien.

Un jour, je me suis fais un coup de pipeau toute seule (j'é …

Codéine et dihydrocodéine » Codéine vs Tramadol » 04 juillet 2018 à  09:24

Bonjour,

Je n'ai jamais pris de tramadol mais seulement de la codéine.

On est sur une même famille de médicament donc je pense que la situation est à peu près la même. J'espère ne pas dire de bêtise mais je crois que le tramadol c'est un peu plus hardcore que la codéine.

La consommation récréative c'est un peu du funambulisme. Il faut savoir profiter une fois de temps en temps sans que cela devienne une habitude. Moi, je n'ai jamais su faire ça, mais c'est vrai que je n'ai jamais cherché à consommer de façon récréative mais toujours dans un but utilitaire.

Certains ici semblent avoir une relative maitrise de leur consommation récréative et en te promenant sur les forums tu pourras lire leurs témoignages.

L'addiction vient de la répétition, pas nécessairement sur une grosse consommation et pas non plus obligatoirement tous les jours. C'est quand tu prends conscience que tu as un besoin répété d'en prendre et que de ne pas le faire te rends mal à l'air, mal dans ta peau, que tu as …

Benzodiazépines » Xanax pour contrer l'angoisse/anxiété ? » 03 juillet 2018 à  16:50

Bonjour,

Et si tu commençais par aller voir un psy pour qu'il vérifie que tu n'as pas un trouble anxieux généralisé ou toute autre maladie de l'anxiété pour laquelle la simple prise d'un anxiolytique est aussi efficace qu'un doliprane sur la douleur, ça soulage mais ne guérit rien.

Je suis plus âgée que toi donc mon trouble anxieux généralisé ne cadre sans doute pas avec ce que tu es en train de vivre. Par contre, ma petite voisine de pallier de 22 ans souffre d'une autre forme d'anxiété et de phobies diverses, notamment sociale, qui a fini par l'obliger à arrêter de travailler et à rester chez elle car elle ne pouvait plus prendre les transports.

Elle a fini par aller consulter un psychiatre en service hospitalier. Il a mis un peu de temps mais il lui a trouvé un traitement par antidépresseur qui fonctionne et elle prend des anxiolytiques de temps en temps quand elle fait une crise de panique ou d'angoisse.

Elle vient de trouver un nouveau travail. Elle doit voyager 2 ou 3 fois pa …

Codéine et dihydrocodéine » Codéine vs Tramadol » 03 juillet 2018 à  09:24

Miaou n'a pas tout à fait tort.

Comme beaucoup de personnes réceptives aux opiacés, j'ai gardé en mémoire ma 1ère prise de codéine.

J'avais 20 ans et je venais de me faire opérer des dents de sagesse en ambulatoire. Les racines poussaient de travers et le chirurgien s'est empressé de me dire que je devais rentrer chez moi, me mettre au lit et avaler 2 efferalgan codéinés.

Je n'avais jamais pris de codéine et je me revois encore avec cette chaleur incroyable dans l'abdomen, puis dans le cerveau, un plaisir intense, la douleur qui s'estompe et moi sur un petit nuage cotonneux, puis un sommeil de bébé.

C'est vrai que les 1ères prises peuvent être marquantes, comme la seule et unique fois où on m'a donné de la morphine à l'hôpital après une opération. La sensation de plaisir dans le ventre et le cerveau était incroyable et j'ai eu de vrais hallucinations car il y avait un éléphant qui avait sa tête sur l'épaule de l'anesthésiste et une girafe derrière qui penchait la sienne car le pla …

Codéine et dihydrocodéine » Codéine vs Tramadol » 02 juillet 2018 à  08:56

Bonjour,

Je ne peux que te répondre pour le defalgan codéiné.

Le terme descente me parait inapproprié pour une consommation aussi faible de codéine. Encore heureux sinon il y aurait des millions de personnes en pleine déroute après un traitement dentaire, une sciatique ou je ne sais quelle douleur modérée. Même en prendre 2, voire la limite maximale quotidienne (6), pendant une courte durée ne peut pas provoquer de manque.

Ce que tu décris correspond sans doute à un effet secondaire. Il y en a plusieurs mais ce qui ressemble le plus à ce que tu décris me fais penser à un effet que j'ai eu pendant toute ma période de dépendance.

En journée, la codéine me donnait des sortes de vertige, de malaise, comme une sensation d'avoir du mal à tenir debout, comme si j'étais sur un bateau ivre avec en plus une sensation de grande confusion mentale et cela même à très faible dose.

C'est une des raisons pour laquelle je ne la prenais que d'un coup, en me couchant.

Bref, si tu as l'air sacrémen …

Codéine et dihydrocodéine » 1er RDV addictologue... » 28 juin 2018 à  08:20

Bonjour,

Je suis tellement contente que tu sois toi aussi tombée sur une bonne addicto.

Quand je suis sortie de mon 1er rendez-vous j'étais comme toi, abasourdie parce qu'elle n'a pas remis en cause ma parole quand je lui ai dit que depuis 1 an je réduisais toute seule et surtout parce que j'ai compris qu'elle allait me laisser gérer toute seule à ma sauce la fin du sevrage en réduisant quand je voulais.

Cette confiance apparente, ça fait un bien fou n'est-ce pas, tout comme le fait de tomber sur quelqu'un de bienveillant.

Même si leur métier les incitent à la prudence, ton addicto comme la mienne ont fait le pari de la confiance et c'est sur le temps qu'elle voient si elles ont eu raison ou pas (elle ne me l'a jamais dit mais je l'ai interprété comme ça).

L'idée du psychologue est top. Je crois qu'on ne devient pas dépendant uniquement parce que les opiacés c'est cool et que ça fait plaisir, mais c'est mon avis. Il y a toujours une ou plusieurs raisons qui poussent au dérapage.

Antidepresseurs » 3 semaines sous Effexor mes angoisses ont augmenté » 26 juin 2018 à  12:28

Bonjour,

Je prends 2X75 effexor depuis octobre dernier pour un trouble anxieux généralisé.

Ce que tu décris ne correspond pas du tout à ma situation car pour ma part il a réduit mon anxiété d'une manière ultra rapide et efficace au point qu'au début j'ai pensé ne plus avoir d'angoisse du tout.

Bon, avec le temps, j'ai remarqué que j'avais encore de l'anxiété mais très faible par rapport à avant.

Je n'ai pas eu d'idée noires mais je n'ai pas de dépression. En tout cas, il n'en a pas provoqué.

Au tout début, il m'a fait dormir, c'était affreux car je le prenais le matin. Ca a duré 5 jours et après tout est rentré dans l'ordre. J'ai la bouche sèche, ça ne s'est jamais résorbé.

J'ai un autre effet secondaire un peu étrange c'est que l'intensité physique des émotions est plus faible. Ca ne veut pas dire que je n'ai pas d'émotion mais que leur manifestation dans le corps est très réduite. Ca me fait des vacances car je suis hypersensible et que j'étais en permanence submergée par mes é …

Benzodiazépines » Le lexomil ne me fait auxun effet ! » 25 juin 2018 à  09:00

Bonjour,

Mathio a raison, va consulter en addictologie dans un CSAPA ou autre.

La consultation et le suivi sont gratuits (ils prennent ta carte vitale au 1er RV pour en faire une copie ou je ne sais quoi et c'est tout).

L'addictologue compartimente totalement, ce qui signifie qu'il ne va pas chercher à savoir qui tu vois à côté.

L'idée c'est bien sur de lui faire part de la réalité de ta consommation et de ton état psychologique pour avoir une aide adaptée.

J'étais dépendante de la codéine à très forte dose (24 codoliprane le soir). J'ai commencé un sevrage dégressif seule et je l'ai fini en CSAPA. Je continue à y être suivie.

Il y a plein de possibilités de traitements différents et surtout, un bon addictologue va se poser la question de savoir s'il n'y a pas une pathologie à côté de l'addiction. Pour ma part, elle a diagnostiqué un trouble anxieux généralisé que je trainais manifestement depuis 10 ans environ en pensant que je devenais dingue, d'où l'addiction à un produit qui …

Opiacés et opioïdes » Putain d envie » 22 juin 2018 à  09:56

Bonjour,

Je crois que l'envie c'est le truc le plus dur à gérer. Le manque physique c'est pénible mais on peut se dire que ça ne durera qu'un temps alors que l'envie est insidieuse, elle peut ne jamais vous lâcher.

J'ai connu ça car j'ai été dépendante 10 ans de la codéine et à chaque fois que je voulais réduire ma consommation, l'envie me rattrapais très vite, alors même que je n'avais pas de manque physique (j'en prenais tellement...). Un jour, je ne sais pas ce qui a changé mais j'ai de nouveau tenté le coup et l'envie avait disparu. Elle n'a resurgit que faiblement à la moitié de mon sevrage dégressif et seulement temporairement. Quand j'ai fini en CSAPA, l'envie a disparu lorsque j'ai pris un antidépresseur pour mon anxiété généralisée.

Maintenant que j'en ai fini avec la codéine depuis 5 mois, je n'ai plus aucune envie mais une peur panique qu'elle revienne. C'est grotesque, je le sais mais pour te donner un exemple, je ne peux plus dormir dans mon lit car je ne prenais la co …

Decro - Sevrages... et après ? » J-1 peur d’aller Au csapa » 21 juin 2018 à  17:17

Bonjour,

L'addicto ne prendra pas contact avec ton médecin traitant. Il ne va d'ailleurs pas te demander son nom.

Son rôle est de t'aider à te sevrer en te proposant 1 ou plusieurs méthodes.

Tu sais, on a tous eu la boule au ventre en franchissant les portes du CSAPA. Pour moi c'était fin juillet 2017 et j'ai terminé mon sevrage dégressif de la codéine avec une addicto géniale.

Je continue toujours à y aller et c'est avec le coeur léger que je franchis cette porte qui m'a tant effrayée la 1ère fois.

Je te souhaite donc le meilleur.

Decro - Sevrages... et après ? » Le sevrage dégressif de la codéine et son après » 18 juin 2018 à  10:20

Merci Luciole,

Toi aussi tu vas y arriver.

En fait de courage, un jour, j'ai été au bout d'un cycle et arrêter est devenu une nécessité, un besoin physique et psychologique.

A la fin, j'avais même un dégout de la codéine car à petite dose elle n'avait plus le moindre effet. Bouffer un médoc qui ne sert plus à rien m'a poussée à accélérer le final.

Maintenant, je dois surtout gérer la peur viscérale de la rechute vers une autre addiction (je ne prendrai plus de codéine car elle n'est pas en vente libre). Je n'arrive pas bien à cerner cette peur car je n'ai pas d'envie.

J'ai l'été pour creuser et peut être des années de thérapie ensuite !!!!

Decro - Sevrages... et après ? » Le sevrage dégressif de la codéine et son après » 15 juin 2018 à  13:45

Bonjour à tous,

Ca fait des semaines que je tourne autour du pot mais je me lance car les témoignages d'un sevrage dégressif de la codéine mené à son terme ne sont pas nombreux sur le site, alors que certains d'entre nous sont encore en plein dedans ou aimeraient bénéficier de cette méthode. Vu que je j'ai pas l'esprit synthétique, je fais tenter de canaliser mon blabla avec des titres !

1) 10 ans d'addiction au codoliprane

A raison de 24 cachets pris tous les soirs en me couchant principalement, je pensais, pour étouffer des angoisses de plus en plus envahissantes parmi lesquelles une peur de la folie et une phobie médicale, ce qui n'aide pas pour consulter. J'étais persuadée que la codéine me retenait de glisser et ne la prenant que la nuit, je pouvais travailler sans être totalement HS.

Chaque tentative de réduction a été un échec immédiat car j'avais cette envie qui me conduisait à revenir vite à 24 cachets.

2) Le déclic en 2016, j'arrive à réduire ma consommation sans éprouve …

Pregabaline (lyrica) et gabapentin » Arrêt Lyrica Besoin d'aide » 14 juin 2018 à  10:46

Bonjour,

Comme Newton, c'est l'AD qui marche du tonnerre sur mon TAG. Le lyrica je l'ai pris pour des impatiences nocturnes pendant mon sevrage de la codéine et j'ai bien remarqué qu'il m'apaisait encore plus le soir mais il n'y avait rien de spectaculaire à 300mg.

Je l'ai arrêté progressivement sans trop souci comme je t'ai dis mais j'étais dans un dosage normal.

Ce que tu ressens, c'est un manque classique qui survient pour tout type de mésusage d'un produit psychoactif. Tu ne dois pas rester seul face à cela.

Puisque tu as abusé du lyrica et que tu en est devenu dépendant, il faut te faire aider pour l'arrêter. Ton psy devrait le faire si tu lui dis la vérité, sinon va en addicto, ils sauront t'aider.

Tu sais, quand on tente le sevrage dégressif, il faut respecter des paliers à chaque retrait. On dit souvent une quinzaine de jours au moins. 4/5 jours d'un manque physique pénible, une bonne grosse semaine pour se refaire la cerise avant de remettre ça.

S'il n'y a pas de toxici …

Codéine et dihydrocodéine » Dépendante à la codéine » 13 juin 2018 à  11:44

Coucou,

Vois tout cela comme un parcours d'obstacle. Il faut simplement penser au jour le jour sans se projeter et se concentrer uniquement sur l'effort que tu fais au moment où tu le fais.

Tu viens de faire un gros effort donc là c'est le moment de faire le dos rond en attendant le rendez vous.

Il ne faut pas hésiter à envisager toutes les options car c'est vrai que nous sommes tous différents.

Le sevrage dégressif est plutôt fait pour ceux qui ont accepté le fait qu'ils devaient s'arrêter sans s'y sentir obligés, qui acceptent l'idée que l'effet plaisant de la codéine va disparaitre et qu'il va falloir fournir un effort personnel qui ne sera pas monstrueux mais qui va se répéter tous les 15 jours, 3 semaines ou plus. Les personnes dévorées par l'envie ne peuvent pas tenir ce type de protocole qui est alors trop dur.

Pour moi, l'effort à fournir était une partie de la thérapie et l'addicto l'a compris. J'ai été dépendante pendant 10 ans et à l'idée de prendre un cachet de substi …

Codéine et dihydrocodéine » Dépendante à la codéine » 11 juin 2018 à  10:29

Coucou,

Fais bien attention à toi car si tu vas trop vite, ça risque de coincer très vite.

2 d'un coup c'est beaucoup mais je comprends ta démarche car j'ai fais la même chose mais pas au début, à la fin, quand c'était le plus dur. A ce moment là j'étais encadrée avec le CSAPA donc je n'étais pas seule face à mes difficultés.

Si tu as un problème de prescription, n'hésite pas à retourner voir l'addicto, si j'ai bien saisi son fonctionnement, il sera enchanté de voir que tu as déjà fait cet effort.

Si je ne fais pas erreur les addictologues ont un problème avec les dosages dépassant la norme. J'ai lu quelque part sur le forum qu'ils peuvent faire des ordonnances dépassant cette norme en codéine et paracétamol mais qu'elles ne seraient pas remboursables. Je ne sais pas si c'est vrai.

Ce qui est certain c'est qu'en arrivant au CSAPA je prenais encore 10 codoliprane (j'étais passée de 24 à 10 toute seule en un an environ, mais le contexte était d'une grande liberté d'achat). Or, le ma …

Codéine et dihydrocodéine » Dépendante à la codéine » 08 juin 2018 à  13:58

Bonjour,

Je ne sais pas sous quelle forme se présente le Klipal (gélules ou cachets). Je vois que tu prends moins que je le faisais au départ, mais que chaque cachet est plus fort.

Il n'est donc pas impossible que tu sois assez vite dans le dur, c'est à dire une phase courte (3/4 jours) avec un peu mal partout comme si tu avais la grippe, peut être du mal à dormir et des impatiences nocturnes dans les jambes.

Si retirer 1 cachet c'est trop, tu peux peut être faire 1/2, si c'est une gélule, bien sur c'est une autre histoire.

C'est l'importance de cette envie de reprendre la dose initiale qui te diras si tu vas pouvoir tenir ou pas car en toute franchise le manque physique du sevrage dégressif n'est pas la mer à boire par rapport à cette diabolique envie de prendre plus de codéine.

Si tu veux essayer seule pour voir, tu n'as rien à perdre. Je l'ai bien fait pendant 1 ans mais c'est vrai que je n'avais aucune pression car les pharmacies vendaient du codoliprane et que je pouvais re …

Codéine et dihydrocodéine » Dépendante à la codéine » 07 juin 2018 à  11:21

Bonjour,

Il faut que tu aies une franche discussion avec l'addicto sur le protocole de soin car à l'évidence tu es dans le potage faute d'explications claires.

Toutes les personnes qui ont répondu t'ont présenté différents types de méthodes mais rien n'est simple car tout le monde n'est pas éligible à toutes ces méthodes et il y a la personnalité, les préférences, les contraintes physiques, psychiques et autres. Ce n'est qu'en parlant avec l'addicto et en lui posant des questions précises que tu en sauras plus sur ce qui pourrait être le mieux pour toi.

On t'as parlé des 2 grandes méthodes à savoir le sevrage dégressif et le traitement substitutifs (TSO) qui ont tous deux leurs avantages et leurs inconvénients.

Pour ma part, je peux parler du sevrage dégressif de la codéine que j'ai commencé seule quand elle était en vente libre et que j'ai terminé en CSAPA entre juillet et décembre 2017. J'ai vu qu'on t'avais beaucoup parlé de ton foie qui est effectivement un problème crucial lor …

Codéine et dihydrocodéine » Premier rdv au CSAPA, éducatrice ? » 04 juin 2018 à  16:09

Je me suis peut être un peu enflammée mais je trouve quand même étrange qu'une éducatrice fasse barrage.

Le fait de voir un addicto vite ne veut pas dire que c'est open bar mais qu'on a vite besoin d'aide, ça c'est une réalité de l'addiction. Quand on est prêt à y aller, c'est quand même dommage de ne pas pouvoir aller rapidement au bout de sa démarche.

Un éducateur peut être très utile dans un CSAPA mais quand on y va on a tous besoin d'un médecin alors que l'éducateur n'est utile qu'à certaines personnes qui sont en galère sociale, éducative etc... On peut être dépendant et totalement inséré socialement, avoir un travail, une famille, des amis, un logement, et je ne sais quoi d'autre, même à 25 ans (âge de Luciole).

Bon je m'arrête mais je persiste à considérer que ce n'est pas bien de faire trop attendre. Certains d'entre vous se souviennent peut être des galères que quelques un ont connu en plein été 2017 avec la plupart des CSAPA fermés et l'obligation de faire une errance mé …

Codéine et dihydrocodéine » Premier rdv au CSAPA, éducatrice ? » 04 juin 2018 à  13:09

Coucou Luciole,

J'ai posté un message sur ton autre sujet mais je te confirme que c'est vraiment étrange ton expérience.

Un éducateur spécialisé, moi je connais cela par le biais de mon métier et ils s'occupent de gamins en difficultés, d'adultes handicapés ou de tout autre chose mais certainement pas de décider si tu dois voir un addicto ou pas.

C'est fou parce que dans le centre où je consulte, j'ai vu un infirmier avant l'addicto et malgré sa formation para-médicale, il s'est contenté d'ouvrir mon dossier et de noter diverses infos sur moi et le produit consommé, la codéine. Il n'a fait aucun commentaire.

J'ai vu l'addicto tout de suite après. Je sais que c'est atypique mais comme je disais sur l'autre sujet, si tu es en région parisienne, je pourrais t'indiquer quel est ce centre magique ou on voit l'addicto pour la 1ère fois sans rendez-vous et sans aucun filtre !

Pour finir, je comprends que tu aies eu l'impression de ne pas être prise au sérieux car j'aurai eu le même senti …

Codéine et dihydrocodéine » Sevrage Codéine et questions CSAPA » 04 juin 2018 à  12:55

Lilas24
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Bonjour,

Alors là, ton rendez-vous au CSAPA, je n'en reviens pas !

Je te lis depuis le début sans laisser de message mais là j'avoue que je suis baba. Comment une éducatrice spécialisée peut se faire juge de la nécessité ou pas de voir un addictologue? Faire le point avec elle avant, pourquoi pas, mais qu'elle décide de l'utilité de voir un médecin ça me parait fou.

Dans le centre ou je vais depuis fin juillet 2017 pour une dépendance à la codéine, j'ai discuté avec un infirmier qui a ouvert mon dossier et j'ai vu l'addicto de permanence dans la foulée sans passer par la case "je ne connais rien à la médecine mais je vais décider pour toi".

J'ai un la chance de tomber sur une psychiatre géniale qui me suis depuis. Avec elle, je suis venue à bout du sevrage dégressif de la codéine que j'avais commencé toute seule avant qu'elle ne soit plus en vente libre. Ce n'est pas la méthode la plus simple, c'est sur, mais c'est net et ça permet d'éviter des années de TSO. Par contre, je la rés …

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