Salut Priskii, et bienvenue sur le forum!

Comme dit plus haut, tu n'as pas à culpabiliser. Les dénis de grossesse sont plus courants qu'on ne le pense.

Pour tes consommations, en effet, tu n'as pas à inquiéter, ce n'est pas grand chose en soi. Il faut juste que tu fasses attention à vous deux maintenant ;)

Fluche a raison, une rencontre avec une sage femme est une bonne idée. Et peut être qu'elle pourrait t'orienter vers un psy. Une grossesse, c'est déjà un grand chamboulement alors dans ta situation, c'est normal que tu sois déboussolée.
On ne te l'a pas proposé?

Il faudrait que son frère comprenne que c'est déjà difficile pour un ancien usager de ne pas replonger face à des épreuves difficiles, alors devant la perte d'un enfant...
L'engueuler ne servira à rien si ce n'est le braquer et le faire se sentir minable. Et niveau dévalorisation, ton homme n'a pas besoin qu'on en remette une couche.
Je me doute bien que ce n'est pas le but de la manoeuvre, mais ce n'est vraiment pas la meilleure manière de l'aider.

Tu as l'impression d'être impuissante, mais le fait que tu sois toujours là, que tu le soutiennes malgré tes inquiétudes et tes réticences (légitimes bien entendu), c'est déjà énorme! Surtout avec le "soutien" qu'il avait été habitué à avoir y a 10 ans.

La nuit dernière et la journée ont été éprouvantes, pour vous deux. Essayez de vous reposer un peu tous les deux, et peut-être que vous arriverez à vous parler (plus facilement qu'aujourd'hui, où vos émotions ont été mises à rude épreuve).

Amicalement. …

Je plussoie Chêne à 100%!!!

Vous avez subit une sacrée épreuve, que je n'ose imaginer.
Votre fille, toi, vous étiez sa nouvelle vie, sa renaissance quelque part, et là il vient de perdre un de ses deux piliers, lui qui était déjà "sur béquilles" en quelque sorte.
Mais il va se relever avec toi.
C'est sûr que ça ne devait pas être simple de s'en sortir avec le jugement de sa famille, mais là c'est différent, tu n'as rien à voir avec ses frères.
Ça ne fait que trois mois, vous êtes encore en plein dans cette épreuve. Ne perds pas espoir, s'il voit que tu es là, il va pouvoir se relever, vous allez pouvoir vous relever ensemble.

Je le comprends, il doit vivre sa rechute comme un immense échec, s'ajoutant à l'immense perte qu'il vient de vivre, c'est trop d'un coup.
Mais encore une fois, tu es là. Et s'il a réussi y a dix ans avec une famille pareille, y a pas de raison qu'il n'y arrive pas avec toi à ses côtés ;) …

Filou veut dire que c'est plus facile d'aider un blessé physique, ou atteint d'une maladie curable. La toxicomanie, c'est autre chose, et même si tu souhaites de toutes tes forces l'aider, tu ne pourras le faire à sa place et sans sa volonté à lui.

Un jour, mon conjoint qui n'en pouvait plus de s'inquiéter de mes absences et de mes non dits, m'a dit qu'il préférait que je fasse ça à la maison, même si c'était dur pour lui, plutôt que d'angoisser et de flipper de recevoir un coup de fil d'un hosto, ou pire, de la gendarmerie.
Et ça m'a sacrément fait réfléchir, même si je ne me suis pas reprise en main tout de suite.
C'était pas un "vas y, je veux bien que tu te drogues" mais plutôt un "je préfère être là en cas de problème".
Je me doute bien que ce n'est pas facile à accepter comme situation, mais c'est une façon de lui montrer que tu l'aimes, et que quoiqu'il fasse, il n'arrivera pas à se débarrasser de toi comme ça! ;) …

Attention, je me suis un peu mal exprimée. Je ne dis pas que TU le mets dans une position de "fardeau", mais que lui doit le ressentir comme tel. Et ça là dessus qu'il faut travailler.

Chêne a raison, la problématique est différente là. Il a, vous avez, besoin de soutien dans cette épreuve.
Et tant qu'il n'aura pas réussi à surmonter ça, ce sera difficile d'agir sur les consommations.
C'est normal que tu sois passée à côté de son mal être, ayant ton deuil à surmonter de ton côté.

Tu sais, il est tout à fait possible que vous soyez reçus ensemble au csapa, par un psychologue éventuellement. Ça pourrait être l'occasion d'en parler ensemble, avec un professionnel à votre écoute, pour vous aider à traverser cette épreuve tous les deux.

Zaz, il faut que tu leur dise au csapa, que c'est pour te rendre à une réunion de Psycho.
Car ils me connaissent bien, connaissent l'asso et voient d'un très bon oeil mon engagement dans Psycho, alors y a pas de raison que ce soit différent pour toi.
Tu peux parler de moi si tu veux, y a pas de soucis. T'as qu'à leur dire que je serai avec toi, ils savent que je suis sage maintenant ;)

Je serai du même avis que Yotna.
Je pense plus à une très bonne coke au contraire. D'où l'importance de faire attention.
Y a tellement de merde qui tournent que les gens sont déboussolés quand on leur file de la came ou de la coke digne de ce nom.
Et on se retrouve avec des surdoses ou des ODs....

Je plussoie Pierre!

J'ai moi même essayé de réduire le plus rapidement possible ma métha, disant haut et fort que je ne resterai pas accrochée à "une drogue légale" :rolleyes:
S'en est suivie une longue période ponctuée de tentatives de sevrages et de rechutes, ma vie ne tournait plus qu'autour de ça. Je pensais que je devais d'abord me sevrer de la métha avant d'envisager quoique ce soit de nouveau dans ma vie.

Et le jour où j'ai accepté mon traitement, que je l'ai considéré à sa juste valeur, c'est à dire comme un traitement médical prescrit par un addicto pour un problème auquel je n'arrivais plus à faire face seule, je me suis sentie comme libérée d'un poids.
En considérant ma métha pour ce qu'elle était et plus pour une drogue qu'il fallait arrêter le plus vite possible, j'ai pu me poser, souffler un peu, et commencer à m'occuper de moi, de ma vie pro, de mes envies.. bref, penser à autre chose qu'au sevrage, aux tentations à éviter, aux rechutes, à la famille qui s'inquiète. …

En effet Cindy, il s'agit d'une vie, la tienne, que personne n'a le droit de gâcher sous prétexte de souffrance, d'addiction....

Ce n'est pas non plus à toi de gérer ses cachets, c'est à lui de se prendre en charge et se décider à avancer. Tu ne pourras pas le faire à sa place, et lui n'a pas le droit de te reprocher son addiction, ni de te faire couler avec lui.

Et c'est l'ancienne usagère que je suis, qui a bien fait souffrir son conjoint avant de se réveiller, qui te le dit ;)

Salut Erika, et bienvenue sur le forum.

Je suis vraiment désolée de ta situation, je n'ose même pas l'envisager pour moi même, et je peux tout à fait comprendre tes craintes pour ce bébé.

Tu es suivie par un csapa pour ton traitement métha? Car logiquement, si tu es bien suivie et que tu arrives à te stabiliser dans ton traitement, on ne peut pas te retirer ton enfant, même si tu as déjà des enfants placés. Mais pour cela, il faut absolument s'entourer de professionnels qui peuvent te soutenir et "se porter caution" de ta stabilisation.
Après, je sais bien qu'il y a des abus, des juges et des AS qui tranchent trop vite, au gré de leurs préjugés et de leurs jugements moraux. Voilà pourquoi il est important de bien s'entourer, et ne refuser aucune aide.

Je me doute bien que dans ta situation, tu dois te dire que l'arrêt de la métha résoudrait une partie du problème, mais c'est justement ce que tu dois éviter.
La diminution ou l'arrêt sont franchement déconseillés pendant une grossesse …

Salut à toi!

Y a une chose que je ne comprends pas trop. Tu as pris 3 mois de retrait, mais avec seulement 6 points au compteur, et sachant que la conduite sous cannabis te vaut 6 points de retrait, tu devrais donc ne plus avoir de points, ni de permis :thinking:
À moins que la législation ait changé depuis mon retrait de permis...

Tu es convoqué devant le tribunal ou un délégué du procureur pour cette conduite sous cannabis?

Tiens nous au jus quand tu auras vu ton médecin.

Prend soin de toi d'ici là ;)

Tant que tu n'as pas de douleurs, ni de pertes suspectes, je suis du même avis que Fluche, pas besoin de s'inquiéter outre mesure.
C'est juste chiant quoi! :rolleyes:

Prend soin de toi ;)