Ce que les infirmier nous donnent en cure .. A voir
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- Arikiki2
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Donc voilà ma questions depuis ma cure qui date de plus d'un an en partant il m'avait filer le traitement que j'avais la bas et c'était loxapac lepticure par ex et j'ai retrouver les boîtes hier soir et lu pr quel patient c destiner loxapac : soigner la shizofrenie paranoïa , délire de paranoïa aigu pr les malade de perkiston
Et lepticure encore pire voyai par vous même :http://sante-medecine.commentcamarche.net/faq/31045-lepticur-indications-posologie-et-effets-secondaires
Et je me suis putain les biiiip ils nous refiler des medec qui nous corresponde carrément pas et c pas center être leur but de faire de nous des légumes mais le contraire et pourtant ... Il nous donner des choses comme sa et en même temps a law prise y avait du valium et ou tercian que je dise as de conneries ? C'est quoi leur but en fessant sa? Est ce que ils sont en droit? Ou c pas normal ce qu il ce passe la bas
Merci de la rep
"Boit une bouteille de vodka avec quelqu'un et tu verra sa vrai fAce"dicton russe
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- elychips
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Donc on ne te l'a probablement pas donné pour schizophrénie ne t'inquiètes pas ;-)
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- Snoop'
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j'en ai bouffé pendant des années!!
abilify aussi, et une si longue liste d'autres anti-psychotiques, neuroleptiques, anti depresseurs, benzos, hypnotiques, etc, etc.......
quand j'ai demandé (assez recemment d'ailleurs) a ma psy pourquoi ces traitements (a hauts dosages en plus), alors que je n'etais pas psychotique, ni schizophrene.....elle m'a repondu que c'etait pour plusieurs choses ;
me calmer l'esprit (me zombifier?) et ne pas partir en vrille dans ma tete
reguler mes humeurs (comme l'a dit elychips) qui pouvaient passer de suicidaire a hysterique en un claquement de doigts
ne plus "penser" a la conso et a la paille
me decharger de ma souffrance psychologique
etc etc.....
mais quand je lui ai demandé pourquoi un traitement antipsychotique et antischyzophrenique, elle m'a rassurée tout de suite : vous ne l'avez jamais été!! vous savez, il y a de nombreux medicaments utilisés en psychiatrie (entre autre) non pas pour ce qui est marqué sur les notices, mais pour leurs effets (secondaires, je ne me souvient plus de son terme exact) sur le cerveau, et la regulation des substances chimiques de celui ci qui ont tendance a partir en vrille apres un long temps de consommation de "toxiques" (elle kiffe ce mot, ca me fait rire chaque fois) et pendant, et apres un sevrage.......
en gros, c'est comme tout autre medoc, sur la notice il est marqué UN effet recherché, mais en fait, la portée de celui ci est bien plus large, et touche de nombreuses autres fonctions (d'où les fameux "effets secondaires", qui touchent le plus souvent d'autres parties du corps que celle soignée)
donc, no stress arikiki.....c'est vrai que c'est flippant quand on lit les notices, mais apres explications, tout va mieux.....tu n'as pas pensé demander des explications sur les effets de ton traitement?? perso, je squattais la salle des infirmieres et tous les temps libres de ma psy (y compris ses pauses clopes), en mode "gros boulet" quoi !!
le loxapac, j'en avais 150mg 3 fois par jour (en plus de tout le reste), et j'ai jamais été diagnostiquée schyzophrene......
hey, vous autres dans ma tete, vous en pensez quoi??
Dernière modification par snoopy (19 mars 2014 à 13:18)
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- sud 2 france
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- YourLatestTrick
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Le loxapac est en effet un neuroleptique ; pour le Lepticur, malgré les références, sur la notice, à la maladie de Parkinson qui peuvent être inquiétantes, c'est "seulement" un traitement fréquemment utilisé comme "correcteur" des effets extra-pyramidaux des neuroleptiques (raideurs, dyskinésies...).
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- ZombyWoof
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Déjà , le Loxapac, c'est devenu plutôt un somnifère d'induction; Comme tous les neuroleptiques ils fait grossir.
L'Haldol, c'est ce que l'on donnait aux grands délirants, et effectivement ça fait des zombies, mais on a "mieux" dans l'arsenal comme neuroleptiques incisifs, sans parler de la rispéridone et autres antipsychotiques, les butyrophénones, le terrible Droleptan: Un jour au SAMU, le toubib me dit que la patiente que nous allions chercher était une "habituée" et de préparer une pompe avec ça. Passons le tableau, dans le feu de l'action, je l'ai piquée à travers les vêtements, une minute plus tard, au lieu de la contenir, il fallait la soutenir. Ca c'est troublant genre fusil hypodermique à éléphant.
Le Lepticur est effectivement un correcteur pour éviter les effets parkinsoniens de ces neuroleptiques à hautes doses.
Pour ce qui est de la schizophrénie, comme la paranoïa et autres joyeusetés il existe des traitements de stabilisation "filés" Cà D moins agressifs, mais quand on "habite dedans", c'est dur de voir des cas en chambre d'isolement.
Un vieil infirmier psy qui avait connu "avant", disait qu'il y avait carrément des cachots avec la paille et les chaînes au CMP où nous taffions; Du coup, Laborit qui a découvert le Largactil en 51 (je crois) a bien rendu service à ces malades. Après, les choses se sont compliquées.
Juste une chose: Les vrais schizos sont toujours intelligents, ce qui complique la relation avec les soignants.
C'était juste un témoignage d'un infirmier qui donnait des neuroleptiques, et bouffait de l'acide à ses moments libres
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ZombyWoof a écrit
Un vieil infirmier psy qui avait connu "avant", disait qu'il y avait carrément des cachots avec la paille et les chaînes au CMP où nous taffions;
Ouch... Le pire, je pense, c'est que j'ai aucun mal à te croire... Je revois les chambre d'isolement avec un "matelas" et un seau (qu'on devait retirer une fois sur deux...), c'est toujours pas vraiment l'idéal.
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- drugstore cowboy
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sud 2 france a écrit
moi, personellement, en cure ils m'ont filé de l'haldol, véritable camisole chimique qui vous transforme au bout de trois jours en légume, et même des semaines après avoir arrêté de prendre cette m..... je faisais encore partie de la famille des légumineuses....Le pire est qu'ils m'ont fait prendre ce truc SANS ME LE DIRE, c.à .d. que pendant tout le long de ma cure ils me disaient "tiens bois ton traitement" ( je pensais que c'était valium + un autre petit calmant) sans me dire que je prenais cet HALDOL...c'est seulement lors de ma sortie, ils m'ont remis une ordonnance sur laquelle figurait ce neuroleptique puissance 1000000...Quelle ne fut pas ma (désagréable) surprise... et en lisant la notice je tombais de Caribde en Scyla; bref la lecture de celle ci finie le médoc a pris prestement la direction de la poubelle!! Et grand bien m'en a pris!! C'est 1 neuroleptique qui fait camùisole chimique; ils font des piqures retard de ce produit aux schizos et psychopathes potentiellement violents ou agresseurs sexuels; 1 shoot d'haldol (le jour du shoot ça fait dormir 24h) et pendant 1 mois vous ne ferez pas de mal à 1 mouche ni à vous même...Mais ce qui m'a foutu les boules dans cette histoire c'est qu'ils m'ont cartonné à cette m.... sans me le dire, et je ne sais toujours pas POURQUOI ils m'ont fait prendre ça, et ce A L'INSU DE MON PLEIN GRE...j"ensuis toujours scandalisé....
Moi aussi à lire tout ça je suis scandalisé ! 
DC
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- ZombyWoof
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Dans les 2 cas, c'est ces cris incessants.
Je n'ai bossé que 2 mois en maison d'arrêt et 2 h par jour, heureusement que je ressortais parce que c'était l'horreur; Un jour je dis au détenu qui m'aidait: Mais pourquoi il gueule autant le mec? Il répond qu'il doit se prendre un manche à balai dans le cul, normal c'est un pointeur...
Et pour rester dans le sujet, les neuroleptiques il n'y en avait pas beaucoup, au mieux c'était les flacons de Valium qui d'ailleurs se cantinait au black...
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- Snoop'
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qu'entends tu par "somnifere d'induction" (pour le loxapac)?? tu peux devellopper stp?
parce que moi, comme je l'ai dis plus haut, j'avais 3x 150mg par jour, et je me rappele tres bien aller en perm' dans l'aprem' (avec encadrants of course) et me taper des marches de ouf en foret, ou faire du velo sans probleme...... (j'avoue, ma psy m'a souvent dit ne rien y comprendre, et que la moitié de mes doses en loxapac et autres auraient "couché un sebastien chabal")......
du coup, si toi aussi tu dis que ca "couche"......j'suis wonder woman, ou bien??
sinon, je confirme : CA FAIT BIEN GROSSIR !! suis passée de 54 kg a......75 kg !! et v'la la galere pour perdre !! d'ailleurs, j'ai commencé a perdre quand j'ai diminué, puis arreté le loxapac et autres medocs bien hard.......
pour les chambres d'isolements......j'ai du tomber dans un 5 etoiles je pense....certes, juste un matelas par terre et des murs "un peu mous", mais ni paille, ni chaines, ni seau......par contre, deux portes a passer pour aller aux chiottes, et sous surveillance.....youpi quoi.....
et l'haldol.....ca a l'air bien flippant ce truc......
quant au pointeur cité ci dessus....perso, "jugement de valeur" assumé : le manche a balai, jusqu'au max j'espere?? (et tant pis si on me reprend là dessus)
Dernière modification par snoopy (19 mars 2014 à 21:09)
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Snoopy : Tout dépend du comportement du patient en chambre d'isolement. Pour le seau, il est arrivé que certains fassent des surprises sympa aux soignants, genre une douche d'un mélange de deux jours de pisse et de merde.
Quand j'étais en psy, j'ai participé à "l’accueil" d'un patient, accompagné par les flics ; 3-4 gaillards pour l'emmener en chambre d'iso, le maintenir, et lui injecter un neuroleptique dans le cul (non, pas en plug hein, on na va pas y revenir éternellement
) en IM donc, puis tout le monde courir hors de la chambre d'iso, et fermer la porte comme un bourrin, parceque le patient se précipitait déja sur nous. Moi, stagiaire, j'étais là , halluciné, avec l'impression qu'on s'occupait d'un fauve enragé, pas d'un humain. Tellement de violence, physique et morale, ça m'a marqué ; j'ai passé trois mois dans cette structure, et je ne me suis jamais senti aussi "utile" qu'ici (comparé au travail "robotique" à l'hosto). Ça a complètement chamboulé ma notion du "soin". Après une semaine, plus ou moins en chambre d'iso, il est sorti, et a eu sa chambre "normale". Cet homme, après beaucoup de voyages, déménagements, était en rupture de traitement. Il a agressé des passants dans la rue, avec une arme blanche. Dans le service, après la réintroduction d'un traitement adapté, les progrès ont été spectaculaires. Je parlais avec lui tous les jours, j'ai appris que c'était plus ou moins mon voisin de pallier d'ailleurs ... il a eu son procès... Désolé si c'est hors sujet, mais ça m'a vraiment marqué, cette violence, nécessaire à une prise en charge adaptée ... Mon mémoire est largement orienté sur des réflexions éthiques, et cette expérience (et les trois mois passés à l'HP) a vraiment suscité des tonnes de remises en question personnelles, sur mes valeurs, mon éthique ... Être un "bon" soignant dans une structure psychiatrique, c'est un vrai défi ; et j'ai énormément de respect pour certains soignants que j'ai côtoyé. A l'inverse, j'ai bossé avec des "vieilles" IDE psy, leur comportement était à gerber, je ne donnerai même pas d'exemple.
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- ZombyWoof
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YLT, je pourrais être intarrissable sur la psychiatrie, même si j'y ai été embauché plus pour ma corpulence que mes diplômes.
Sans me faire l'avocat du diable pour le "tassement" des malades, un exemple: on a quand même eu un sérial violeur (tout même les poules et les canards) qui parlait par la fenêtre a un gamin de 15 ans qui était en PO pour un incendie qui avait fait 4 morts (!), et lui disait comment il devrait agresser l'ergothérapeute pour lui ouvrir sa piaule, sauf qu'un jour on a entendu crier et le môme avec un pied de table en inox et un Opinel avait attaqué la fille!
Puis ce violeur ne laissait pas insensible, d'ailleurs un jour qu'il faisait du foin, je fais la connerie de rentrer seul dans sa piaule, il était de l'autre côté du lit en pyjama, la teub en érection, et m'a sauté dessus; Reflexe, désolé, je l'ai allongé d'une beigne et il est tombé sans mal, et j'ai pu me tirer.
Sur le cahier de transmission, j'ai mis "à ce moment-là , X... a sauté par dessus le lit est est tombé sur mon poing qui lui aussi était bien bandé". Lol!
Sinon, Ok aussi pour ces rombières de vieilles infirmières qui passaient leur temps entre le café, la Redoute, les 3 suisses, Neckerman ou vert baudet et les ragots people; En plus, je les revois à la pointeuse ayant garé leurs arrogantes voitures, se jalouser parce que unetelle avait un manteau de fourrure, ou un collier, et quand un malade venait demander un service elles balançaient le trousseau de clés en faisant la moue. Un jour, même, par passion j'avais acheté une Chevrolet de 1964 pas cher que je retapais, et une m'a glissé perfidement un mot sur mon "épave"...
Je les vomis
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ZombyWoof a écrit
Sur le cahier de transmission, j'ai mis "à ce moment-là , X... a sauté par dessus le lit est est tombé sur mon poing qui lui aussi était bien bandé". Lol!
Excellent, ah ah !
En fait, je crois que contrairement aux structures de soins généraux, en psy, on bosse peut-être plus avec ce qu'on "est", nos valeurs, nos émotions ... A l’hôpital, on peut être un infirmier générique, qui se planque derrière les protocoles et les médecins. Je caricature, mais c'est le sentiment que j'ai. C'est ce qui me donne envie de bosser en psy, je ne veux pas d'un job "dépersonnalisant" . Et pourtant, pendant mon stage de psy, j'en ai souffert puisque je me suis attaché à une fille de mon âge, à qui je permettais des choses à priori interdites. Tant pis, j'aime ces rencontres, à chaque fois différentes. Je veux pas être le mec qui se grouille à 11h30 parceque j'ai 15 diabétiques dans mon service qui attendant mon dextro pour bouffer, à répéter chaque fois la même chose en cinq secondes, parceque y'a la masse de boulot derrière ... Je sais pas si je dramatise ou si j'idéalise, mais, franchement, ZW : infirmier en psy et en soins généraux, c'est pas du tout le même métier, non ?
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Sans me faire l'avocat du diable pour le "tassement" des malades, un exemple: on a quand même eu un sérial violeur (tout même les poules et les canards) qui parlait par la fenêtre a un gamin de 15 ans qui était en PO pour un incendie qui avait fait 4 morts (!), et lui disait comment il devrait agresser l'ergothérapeute pour lui ouvrir sa piaule, sauf qu'un jour on a entendu crier et le môme avec un pied de table en inox et un Opinel avait attaqué la fille!
C'est quoi PO ? Quelle fille ?
Ces histoires de psychiatrie me donnent la chair de poule mais on est + ou - "voyeur" quelques parts, j'aimerai que tu m'expliques mieux stp l'ami.
DC
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On a eu en psy une fille, genre 18 ans, muette, sourde, analphabète. La communication était terriblement difficile, à base de gestes ... cette fille, au bout de quelques jours, nous montre qu'elle a mal au ventre ; on constate, en effet, qu'elle est super constipée. Je me souviens, j'encadrais une stagiaire de 1ère année à ce moment. Je lui ai dit "tu vas voir quelque chose de très surprenant, ouvre bien les yeux." J'entre donc dans la chambre de la patiente, pour lui ... mimer un lavement. Elle a compris tout de suite, et s'est tournée sur le coté.
Morale de l'histoire : je mime le lavement comme un boss. J'en ris encore quand je me revois faire ça .
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désolé YLT) je voulais savoir ce que voulais dire ZBW par "PO" et cette fameuse fille à la fin de son texte.Tu dois savoir toi peut être ce que veut dire "PO" et peut être aussi auras tu compris d'où sort cette fille qui s'est fait planter par un opinel un pied en inox.
Voila, c'était juste de la curiosité pour comprendre le récit de l'ami "zomby" :)
DC
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Pour la fille, ZW parle de l'ergothérapeute, a priori. Pour PO, ça ne m'est pas familier, peut être "psychatrie ouverte", par opposition à la psy fermée (interdiction d'en sortir sauf permission) . Je ne sais pas, sinon.
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Mais je risque de revenir dans la nuit...
Et effectivement je pense que ZBW parlait de l'ergothérapeute (pour la petite vanne du soir je préfère l'ergodeseigle
)Have a nice dream !
DC
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(L'ergothérapeute soignerait donc ses patients avec de l'acide ? idée intéressante
)
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- Bicicle
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snoopy a écrit
quant au pointeur cité ci dessus....perso, "jugement de valeur" assumé : le manche a balai, jusqu'au max j'espere?? (et tant pis si on me reprend là dessus)
Non franchement, je peux pas te laisser dire ça... Le manche à balais dans le cul ? J'espère qu'on le voyait ressortir par la bouche oui !! Cette petite salope de pointeuse, à quelle heure on va le plaindre de se prendre des balais dans le cul... Je lui souhaite même de se prendre la raclette, l'aspirateur, le sceau et la serpillère, et tout l'attirail lol.
Zombywook : oui, j'ai pas compris ce que tu voulais dire par "lui ouvrir sa piaule" ?
Yourlatesttrick : qu'est-ce que tu permettais à la fille de ton âge à qui tu t'es attaché comme truc interdit ? Pas compris !
Bon sinon, votre discussion est méga badante de A à Z lol, vos "anecdotes" sont même particulièrement glaçantes je dirais.. C'est typiquement le genre de travail que je pourrais pas faire, je pourrais jamais supporter cette confrontation quotidienne avec la folie, les maladies psychiatriques hardcore genre le violeur raconté par ZombyWoof... Faudrait créer des HP/prison assortis d'une perpétuité RÉELLE pour ces tordus là irrattrapables...
Dernière modification par Bicicle (20 mars 2014 à 04:58)
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Bicicle a écrit
Yourlatesttrick : qu'est-ce que tu permettais à la fille de ton âge à qui tu t'es attaché comme truc interdit ? Pas compris !
Rien de méchant. Mais j'ai complètement perdu ma posture de "soignant", on se comportait comme des amis. Quand elle avait besoin de quelque chose, c'est moi qu'elle venait voir, parcequ'elle savait que j'aurais du mal à refuser. Un exemple très con : dans le service ou j'étais, on m'a tout de suite dit de pas partager ses clopes avec les patients "tu en donnes une, tu finis par donner trois paquet par jours à tout le service" . Je respectais ça, mais avec elle, impossible. Je lui accordais beaucoup plus de temps qu'à d'autres patients, etc ... Pour être tout à fait honnête, mon stage s'est fini peu après ce que je viens de te raconter, et c'est surement une bonne chose, car c'était en train de devenir ambigu (elle est valide, elle m'a demandé de l'aide pour la douche, par exemple ...Heureusement que je sais redevenir le Lucas Professionnel de temps en temps
Quand je suis parti, j'ai rarement été autant ému ; les trois quarts des patients ont voulu me faire la bise, plein de réflexions adorables et valorisantes ...
Je suis vraiment pas maso, mais ça me manque tellement tout ça.
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Bicicle a écrit
Bon sinon, votre discussion est méga badante de A à Z lol, vos "anecdotes" sont même particulièrement glaçantes je dirais.. C'est typiquement le genre de travail que je pourrais pas faire, je pourrais jamais supporter cette confrontation quotidienne avec la folie, les maladies psychiatriques hardcore genre le violeur raconté par ZombyWoof... Faudrait créer des HP/prison assortis d'une perpétuité RÉELLE pour ces tordus là irrattrapables...
J'ai peut être le cerveau lavé par toutes les choses qu'on nous apprend à l'IFSI, mais pour un soignant, le jugement est exclu ; il y a la loi; puis il y a nous, que faisons de notre mieux pour accompagner un patient dans ses galères... Je comprend ce que tu veux dire, mais on peut pas les laisser pourrir dans un cachot pour autant.
Je finirais en disant qu'il y a des différences abyssales entre les différents HP ; mais ça ...
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(le pire c'est que ça marche ce bordel)
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pour les chambres d'iso, je devais etre une "sage tox" alors....tant mieux pour moi aussi !!
et les souvenirs de limites a moitié franchies avec les soignants psy, j'en ai aussi pletore (taxage de clopes X fois par jour, negociations sur les medocs, les dosages (ca marchait quelques fois), les perm', les temps où tu es sensée etre autorisée a te raser les jambes par ex (defoncée ok, mais poilue, ca non!!) sous surveillance et où tu sors tes yeux de biche et ton plus beau sourire de confiance pour qu'on te laisse seule avec une lame, et la refiler.....quand t'y penses.....alors que t'es meme pas autorisée a avoir quelque objet coupant ou dangereux),
bref, ca montre bien que certaines fois, c'est pas des limites franchies, mais bien plus des dons de confiance et d'equité envers les soignés, ce que je trouve super important pour la suite des dits soins
ps: thanks bicicle, (pour le "pointeur"), aucune compassion pour ces "gens" là , on est d'accord......
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Putain c'est dingues, tu pouvais même pas avoir un objet coupant ? Est-ce que c'est la règle "générale" pour tout le monde en clinique psychiatrique (genre le même truc que tu sois juste un peu déprimé ou complètement psychopathe/sociopathe tueur en série lol ?) ?
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), on me confisquait meme mon stylo !! (de peur que j'me plante avec??)certaines chambres etaient meme depourvues de miroir dans le coin salle de douche (tu le petes, t'as une lame).....
alors, un rasoir....
comme dit ely, quand t'es enfermée, t'as "un peu" de mal a penser positif.....
heureusement, ca passe....ou pas.....
Dernière modification par snoopy (20 mars 2014 à 16:41)
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snoopy a écrit
bref, ca montre bien que certaines fois, c'est pas des limites franchies, mais bien plus des dons de confiance et d'equité envers les soignés, ce que je trouve super important pour la suite des dits soins
Merci, c'est ce que je pense aussi !
EDIT : Pour le rasage, effectivement, c'est pas une problématique si futile que ça ! Okay, il faut un rasoir, on peut s'ouvrir avec ... Mais dans les faits, être enfermé en HP n'est déja pas en soi forcément valorisant, alors si on te force à te transformer en yéti... Une bonne image de soi, c'est super important, ça contribue à être acteur de ses soins, à ne pas seulement les subir !
Dernière modification par YourLatestTrick (20 mars 2014 à 18:50)
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YLT, j'ai 2 formations, une d'IDE anesth-réa, et aussi des études de psycho. Donc, en 1985, le CMP c'était ce qui payait le mieux en salarié, presque 9000 balles de nuit; Ils m'ont embauché parce qu'IDE c'est 3 ans, psy à l'époque c'était un an, puis ils comptaient monter un SAMU psychiatrique, alors j'avais le profil, mais ce n'était pas par envie.
Puis après j'ai fait du libéral et des remplacements.
Je suis passé aussi comme "client, 3 mois en 2005, suite à une aggression et un coup sur la tête, et j'ai connu les joies d'être attaché sur un lit avec une couche sous les fesses en chemise fendue, et avec un neuroleptique incompatible avec mon traitement, 3 jours à délirer et j'étais en train de crever. Les soignants étaient bien emmerdés, parce que j'avais fait un stage dans ce service et que je connaissais l'ancien chef de clinique, la surveillante et l'underground de ce service.
J'ai donc passé 3 mois à boire de la bière et fumer des blases le cul dans l'herbe, mais c'était pas si drôle que ça...
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- Buprénorphinomane a la retraite. Methadonomane.
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Ca fait peur de voir comment on peut etre traités (patients tout comme soignants !). J'espére ne jamais y mettre les pieds. C'est un "monde" qui parrait bien glauque quand même ..
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