Faire le deuil avec la défonce

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Dy-eyes homme
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Bonjour
Inscrit depuis peu de temps je me lance dans mon premier post.

Comme l'indique le titre j'aimerai savoir, pour les UD qui sont abstinent, comment vous avez fait ( si vous l'avez fait ? ) votre deuil avec la défonce ?

J'essaye d'arrêter les opis ( codéine et morphine ) et les symptômes physique du sevrage ne "dérange" pas plus que ça (bon c'est loin d'être une partie de plaisir hein) mais contrairement au fait de me dire que si je stop, je serai clean, et je connaitrais plus mes petit plaisirs. Et à  chaque arrêt je replonge (souvent a la fin du sevrage ) par ce que je me fait chier, ma vie est "fade", et du coup je ne résiste pas a la tentation.

J'espere, sur de long terme, stopper aussi la fumette mais le problème reste le même. et même si la dépendance est différente je pense que j'aurai aussi énormément de mal, simplement par ce que j'aime ça..

Mais question peux paraitre bête, mais comment vous vous placez maintenant par rapport a la drogue ? Qu'elle part elle tient dans votre vie apres l'arrêt ?
Je me dis que si je n'arrive pas arrêter c'est par ce que je suis pas encore prêt. J'ai pas encore se dégout du produit comme on peux le voir sur certain témoignage, et je pense que mes échecs viennent de la..

D.

Dernière modification par Dy-eyes (19 mai 2014 à  13:27)


J'ai jamais fait d'overdose dans la baignoire de quelqu'un d'autre. Je considère que c'est le comble des mauvaises manières. (Keith Richards, The Rolling Stones)

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prescripteur homme
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11884 messages
J'ai fait un wiki recemment sur ce sujet
http://www.psychoactif.org/psychowiki/i … de_sevrage
Il y a des infos et quelques  témoignages.
J'espère que tu y trouveras des idées
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Laura Zerty homme
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C'est clair que si tu n'es pas prêt à  arrêter, t'es sur de ne pas y arriver, faut que ça vienne de toi.

Pour ma part j'ai réussi à  mettre un gros coup de frein sur la fumette lorsque je me suis enfin avoué que ça me nuisait, au début dès que j'allais un peu mieux après avoir fait une pause j'y retournais par habitude, et à  force je me suis lassé, je n'y prenais plus de plaisir et j'en ai eu marre de me répéter inlassablement que ce que je faisais était inutile, puérile, et que ça m'empêchait d'évoluer comme je l'envisage, c'est à  dire sainement et surtout pas avec la tête dans le cul parce que j'en ai trop prit.

Je me suis fait violence en changeant l'image que j'avais du produit et surtout de moi même, j'ai mis la caméra au dessus de ma tête, je me suis vu me droguer et j'ai trouvé ça sale, j'ai joué à  ce jeu là  jusqu'à  ce que ma conscience soit assez marquée pour que j'associe la drogue à  quelque chose de malsain.

Disons que je n'ai pas de problème avec la drogue prit récréativement, mais plutôt avec mes sessions d'isolement où je me mettais juste mal parce que ça me plaisait de me mettre KO, même si au final je ne ressentais plus ni rush, ni KO, mais je continuais parce que je kiffe les rush. Dans le rush j'ai l'impression d'exister, de me sentir vivant alors qu'en fait ça me rapproche surtout de la mort, j’en oublie mon corps tellement j'ai saturé mon esprit, c'est malsain comme pratique, de la pure auto-destruction. Après faut voir les histoires de tolérance que ça engrange derrière, tu deviens un sur-homme, une brute qui encaisse tout et n'importe quoi, tu sais qu'avec ton produit tu peux affronter toutes les situations ! mais bon ta vie n'en est que plus merdique derrière vu que t'es prisonnier de ta dépendance et qu'en plus tu souffres soit du produit, soit du manque...mais on sait tous que l'esprit a de la réserve et qu'il peut se trouver des excuses pour tout et n'importe quoi...

En ayant compris ça j'ai donc arrêté et suis reparti sur des bases plus saines avec une nouvelle vision des choses, la drogue m'avait complètement possédé et je pensais à  me droguer tous les jours, toutes les heures, pour une fois devant le fait accompli, ne plus en avoir envie mais le faire quand même. Je tenais ma journée grâce au fait que je savais que j'allais me droguer le soir...Encore un style de vie bien malsain ça, à  la fin je ne supportais plus d'avoir choisi sans m'en rendre vraiment compte cette vie, cimer les ambitions, je fais ma journée en espérant que ça passe le plus vite possible pour aller voir les étoiles le soir...j'aime pas, c'est pas sain, et ça empêche de voir les choses sur le long terme.

Cette contradiction entre mon envie et ma raison m'a amené à  culpabiliser mes pratiques, j'ai toujours un peu trop aimé tout ce qui rush la tête, et j'ai bien compris que je n'en avais plus envie parce que j'en souffrais, mais que je continuais par habitude...le piège basic de la drogue quoi.

N'aimant pas ce cliché, et pour ma propre santé, j'ai décidé de changer, mais vraiment ce coup-ci, pas j'arrête deux jours et j'ai l'impression de revivre, non ce coup-ci j'allais enfin vivre libre, et c'est surement le choix le plus important que j'ai fais à  cette période de ma vie. Je me suis raisonné au point de masquer sous je ne sais combien de barrières psychologiques mes envies de rush, donc de mort...au lieu de kiffer me mettre un ko, d'associer à  la pensée de rush une bonne sensation, j'y ai associé une mauvaise sensation....je ne veux plus flirter avec la mort tous les soirs, je préfère flirter avec la vie, c'est carrément moins glauque et bien plus optimiste !

J'ai donc fais mon deuil en oubliant tout simplement la sensation de me mettre un voile devant les yeux, de saturer mon esprit et de ressentir au plus profond de moi un cri de douleur, en gros je sais maintenant que ce type de pratique me fait du mal, que ça oriente mes choix dans de mauvaises directions, et je ne veux plus en souffrir, ce rêve d'ado à  la con qu'est l'auto destruction doit cesser, je change de rêve, je me construis un nouvel idéal plus sain.

Au final ba comme on le lit partout, j'ai fais du sport et je me suis mis à  bosser les cours que j'avais assez chié comme ça à  cause de la drogue, et pendant un an j'en ai chié, un coup mon état d'esprit penchait plus pour céder à  mes envies, un coup j'étais du côté de la raison...et en tenant le coup, deux ans après je ne consomme plus que récréativement et je commence à  me modérer en soirée.

Pourquoi boire autant d'alcool en prenant autant de produits alors qu'au final ça m'isole socialement, moins que les rush c'est sur, mais ça m'isole quand même quand je finis comme une merde en fin de soirée à  qui on a plus envie de parler si on est pas soi même à  3g dans le sang (pour ne pas dire que c'est moi même qui ne suis plus capable de parler aux autres).

Donc mon nouvel objectif est d'être plus clean en soirée, afin de rester ouvert aux autres, de ne pas être le cliché du mec qui se met cuite sur cuite, et surtout ne pas mettre un jour ou deux à  me remettre de ma soirée, c'est du temps de perdu, et j'en ai assez perdu comme ça.

Bon j'écris ça mais j'ai rien branlé de ce dimanche aprem', j'ai trop bu hier soir et je n'ai pas eu la force morale de travailler cet aprem', j'ai encore de quoi m'occuper l'esprit arf.

Quoiqu'il en soit je suis dans une dynamique ascensionnelle et positive depuis que j'ai arrêté de me mettre des flashs, en étant sorti de ce cercle vicieux je ne peux que constater que ça m'a fait plus de mal que de bien, même si je me suis longtemps persuadé du contraire arf, et dorénavant je fais très attention à  ne pas céder à  mes mauvais instincts, j'ai la mort inscrite en moi, j'y ai goûté et je l'ai frôlé à  de nombreuses reprises, et pas qu'avec la drogue, ba à  part attrister mon entourage en lui faisant peur, moi ça ne m'a pas servi à  grand chose à  part me mettre dans l'extrême, j'ai kiffé mais il est temps pour moi de passer à  autre chose de plus constructif, bref je sais que de temps à  autre j'ai besoin de m'oublier, mais je compte le faire moins violemment que jusqu'à  aujourd'hui.

Je sais que j'ai la chance d'être jeune, du haut de mes petits 23 ans je n'ai pas encore finis de construire les bases de ma vie, donc depuis que j'ai pris conscience que plus le temps passe plus je réduis mes choix d'avenir, je me concentre plus sur celui-ci plutôt que sur mon flash du soir, me construire m'occupe mieux et surtout une réussite sociale est bien plus concrète qu'une sensation que je me suis procuré avec un produit...je n'ai plus envie de me marginaliser, enfin plus avec la drogue...j'ai mon esprit pour ça, et je le préfère sur de lui plutôt qu'hésitant parce que dépendant.

Dernière modification par Laura Zerty (18 mai 2014 à  20:16)

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pavé long chiant et moralisant au possible...
 
Un peu réducteur..drogue = mal ="pas bien"..bof. Kozik'

"Alors vous c'était pas mieux avant, ça sera mieux plus tard !"

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Dy-eyes homme
Banni
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Merci de votre réponse aussi rapide !

J'ai lu l'article qui est hyper complet ! Même si j'avoue n'avoir pas tout compris dans les moindres détailles, ça soulage de mettre un "nom" sur ces maux. Merci prescripteur

Merci aussi a toi Laura. C'est dingue parce que je me retrouve vachement ton écrit; la journée j'prend de quoi pas trop être en manque, avec l'impatience qu'arrive le soir pour pouvoir me retourner la tête. Avec en prime comme tu dis la tolérance qui augmente. En presque 2 ans de d'opiacée j'ai vu quadruplé les doses.. Pour le pet', j'ai pas mal fumer plus jeune et j'me suis calmé quand je suis rentrer dans la vie active et ma consol stagne a 2-3 par jours, surtout le soir, histoire d'essayé d'assurer la journée. J'fait un peu partie des ces UD avec une vit "normal", qui on un taff et une vit social a peu près correct et pour qui la drogues pose quand meme quelque soucis même mineur.

On a a peu près le même âge, et j'ai l'impression qu'on entretient (entretenais, pour toi) le même rapport avec les drogues. Mais contrairement a toi, j'ai pas eu ce déclic ! même si je sais que ma consos me nuis physiquement et probablement aussi mentalement (ce qui est d'ailleur la cause de mon arrêt)

Je peux te demandais depuis quand tu consommes plus de façon "abusive" ?
Parce que je trouve que t'arrives vachement a analyser la situation de façon réfléchi, j'ai l'impression que ça fait un moment que tu as stopper, mais arrête moi si je me trompe !


en tout cas je vous remercie d'avoir pris le temps de répondre, on se sent moins seul ! Je suis en début de sevrage pour la X'eme fois, peux être que cette fois ci sera la bonne, je l'espère en tout cas. Et si j'échoue j'irai dans un centre voir un addicto, et peux être commencé a penser a un TSO, mais j'aimerai évité..

D.

Dernière modification par Dy-eyes (18 mai 2014 à  23:25)


J'ai jamais fait d'overdose dans la baignoire de quelqu'un d'autre. Je considère que c'est le comble des mauvaises manières. (Keith Richards, The Rolling Stones)

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Bicicle
Rat de laboratoire
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Laura Zerty : tu prenais de la coke en snif c'est ça ? Je sais plus si tu te shootais.

Sinon Dy : j'ai trouvé la formulation de ton post assez étonnante ! "Faire le deuil avec la défonce" : j'ai cru que tu voulais dire supporter un deuil avec la défonce... Et non faire le deuil de la défonce... Du coup, comme les lapsus ou erreurs de formulation ont parfois un sens, je me dis que peut être tu n'as tout simplement pas réglé ce qui te pèse à  côté. Tu dis que quand tu arrêtes, tu te fais chier, t'es déprimé quoi et tout te paraît fade.. C'est sûrement cette déprime/dépression qu'il faudrait chercher à  "guérir" avant les conso.

Mais en fait si tu regardes bien, quand t'es défoncé, tout est fade aussi et tu te fais autant chier... C'est juste que t'y penses un peu moins lol. Moi c'est ça qui me fait "tenir" à  ne plus rien consommer : je me suis rendue compte que ça ne me rendait pas plus heureuse de consommer !! Du coup, quand j'ai envie d'un fix ou quoi, je me rappelle que ça ne m'apportait rien du tout... Et que ça ne me faisait pas me sentir mieux ! Du coup ça me passe l'envie au final... C'est con hein, mais au final je me trouve carrément mieux sans rien, je te dis pas que je pète la forme, mais c'est moins pire que quand je me shootais !

Et puis y'a le fait que je sois sous métha aussi, ça aide énormément à  acquérir une indifférence au produit et ça permet de se "reformater" l'esprit grâce à  la stabilité obtenue : on a le temps de penser que la conso qu'on avait ne nous apportait rien au fond et que on est pareil sans rien en fait. Mais dans ton cas, conso d'opiacé assez "courte" et peu de dépendance physique, je ne sais pas si la métha/subutex serait adaptée... Enfin à  voir avec un médecin, je ne me prononce pas.

Sinon, j'en profite pour te dire au passage que quand t'arrêtes, il faut essayer de penser à  autre chose, à  ne surtout pas se frustrer : se dire genre "je DOIS tenir", "je NE DOIS PAS consommer"... Y'a rien de PIRE pour avoir encore plus envie !! Ce qui marche le mieux d'après ma maigre expérience c'est de s'occuper avec des activités qu'on aime et de voir des gens qui te changent les idées etc, bref de faire ta vie en pensant à  autre chose quoi !


Voilà ... Donc le deuil de la défonce est long car il faut vraiment se reformater dans sa façon de penser, mais tout à  fait possible... Perso j'ai arrêté de me shooter depuis environ 3 mois maintenant et j'en ai plus envie, petit à  petit je me mets dans la tête de vivre sans consommer, sans frustration ni en y pensant : au contraire, je laisse les choses se faire le plus naturellement du monde sans y penser... (J'ai même arrêté de fumer depuis 3 mois et demi ! Totalement clean big_smile)

Dernière modification par Bicicle (19 mai 2014 à  03:55)

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bravo pour ta force et ta volonté, arrêter a l'air si simple pour toi!....niglo

"Quiconque fait deux cent mètres sans amour, va à  ses funérailles vêtu de son linceul." W.Whitman

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melodynelson femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 17 Aug 2013
190 messages
Salut a tous,

Moi j ai decroché de l heroine a 25 ans, apres 10 ans de shoots intensifs. 8 sevrages a la dure. Grosse culpabilite a chaque fois que je rechutais...Le dernier sevrage a ete le bon. J ai tout quitte, mon amoureux de l epoque, mes amis, ma region.
Cela a ete douloureux, physiquement et psychologiquement. Certes, mon corps avait evacue la came...mais je ne pensais qu a ca. Chaque minute...
16 ans apres, on va dire que ca va mieux, meme si, parfois, alors que je pense a completement autre chose, le souvenir du flash remonte en force.
Alors je serre les dents.
Plus d injections donc, mais parfois quelques extras. En sniff. De la coke generalement.
Je crois que jusqu a mon dernier souffle je penserai a Helene...c est inscrit dans mon corps.
A part ca, ca va plutot bien :-).
Bonne journee.

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Dy-eyes homme
Banni
Inscrit le 15 Feb 2014
127 messages
Bonjour

Oui c'est vrai que le titre porte a confusion, je parle bien de faire le deuil DE la défonce ! je sais pas si c'est possible de changer ?!
C'est claire que je suis dans mon petit confort ( qui n'est qu'une illusion je le sais ) mais bon c'est un peu la solution de facilité ! C'est claire aussi que y'a une déprime/depression et je sais pas vraiment si cette déprime vient de ma conso, ou si c'est l'inverse..

Concernant le TSO je veux éviter, par ce que c'est clair que le plus gros de ma dépendance est psychologique. J'ai lu que certaine personne sous TSO, le traitement leur apporter surtout une stabilliter physique mais aussi psychologique . Et que le traitement fait aussi office "d'anxiolytique" ! je sais pas si c'est le cas a bas dosage ( ce qui, je pense, serait mon cas)

En tout cas merci pour ton message et tes conseils Bicicle ! c'est "marrant" de voir la différence entre les gens. toi, qui apres quelque temps, semble avoir fais ce fameux deuil, alors que ça semble plus difficile et surtout plus long pour Melody ! Comme quoi on est vraiment tous différent !

En tout cas merci pour vos messages/témoignages et si il y en a d'autre je suis preneur ;-)

Amicalement,
D.

J'ai jamais fait d'overdose dans la baignoire de quelqu'un d'autre. Je considère que c'est le comble des mauvaises manières. (Keith Richards, The Rolling Stones)

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Laura Zerty homme
Banni
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C'est surement ta conso qui te déprime puisque tu te rends compte que tu te drogues et que tu es dépendant...il y a un moment faut pas chercher plus loin, le message véhiculée par la société est claire, la drogue c'est mal, et donc si tu te drogues c'est mal.

Tu peux te révolter autant que tu veux pour protester contre, mais ce message est inscrit en toi et il le sera toujours...ça s'appelle l'inconscient collectif et tu n'y peux rien. En gros si tu te révoltes contre, ba tu passeras ta vie avec un conflit interne, après faut voir les conséquences...j'ai pas envie de balancer une phrase choque faute de développer ma pensée sur trois pages, mais pour faire court, si tu te drogues c'est que t'es pas en accord avec toi même et le monde qui t'entoure, donc des fois accepter la réalité ça peut éviter de se droguer...si on est dans l'optique d'arrêter bien sur.

Bicicle je n'ai jamais été fan de la Coke, en fait mon plus gros problème ça a été la douille.

Dy-eyes, j'ai découvert la drogue à  16 ans, je m'y suis mis à  17 en fumant et buvant normalou comme un djeun's qui aime se la coller, puis j'ai eu envie d'aller voir plus loin parce que j'avais l'impression d'avoir fait le tour de la fumette et de l'alcool.

J'étais intéressé par le LSD mais j'ai débuté à  19 ans avec le DxM, j'ai testé la codéine et divers médocs, en 6 mois j'ai testé aussi la Salvia, le 2c-I et le E, à  partir de là  je fumais des joints au quotidien et je me prodais une semaine sur deux en moyenne, jusqu'à  ce que je parte en vacances où là  j'ai déconné grave.

A la rentrée j'ai voulu me calmer mais la drogue avait déjà  complètement sucké mon esprit, j'étais le cliché du mec qui a prit trop de LSD et qui entretient son délire en bédavant, mais pourtant j'étais déterminé à  réduire ma conso de joint uniquement au week end.

Ne voulant pas arrêter au fond de moi ba j'en ai juste méga chié, j'ai voulu faire mon warrior et je l'ai grave payé, genre la pire aprem' que j'ai passé c'est à  me retourner dans mon lit de douleur, je chiais liquide et pétait juste des câbles, j'étais en manque.
En même temps j'ai découvert la Méphédrone cette année là , ça n'a rien arrangé du tout, ba au final ça m'a juste déprimé et j'étais vraiment un connard égocentrique, de nouveau le cliché du mec qui en a trop prit, mais pas celui qui sort des réflexions de taré, plutôt celui-ci qui se renferme sur lui même, à  ce stade de ma vie j'étais assez déprimé pour penser à  ma mort...mais néanmoins j'étais décidé à  me droguer, et quiconque aurait essayé de me convaincre du contraire aurait prit cher, verbalement parlant bien sur.

En fait à  côté de ça je dessinais, et c'est ce qui m'a toujours sauvé, même si c'était ma meilleure excuse pour me droguer.

Ensuite les vacances, là  sur un mois j'ai prodé tout et n'importe quoi en mode out total pour au final faire une mauvaise chute d'un toit et me blesser grièvement en me tranchant le muscle de la jambe jusqu'à  l'os...disons que la défonce n'y est pas pour rien...quand t'es décidé à  te faire du mal...ça peut aller très loin..

Comme je suis increvable je m'en remet facilement physiquement mais mentalement ça bloque, ba j'ai juste failli finir infirme...disons que ce n'est pas tous les jours facile de s'endormir le soir après avoir vécu ça..

La nouvelle année scolaire débute, je suis perdu dans ma tête, mais décidé à  ne plus me droguer que le week end, j'ai pas réussi à  me gérer l'année dernière, cette année je tient bon !

Pfff tu parles, je me suis mis à  couler des douilles tous les soirs, au début une, puis deux, pour au final en arriver à  10 par jours en fin d'année, à  côté de ça ma conso de prod à  exploser, au final je prodais tous les deux jours en me mettant des doses de cheval, j'étais devenu un monstre de défonce, complètement parano mais sur de lui comme pas permis quand il s'agissait de défonce...personne ne pouvait rien me dire, j'avais réponse à  tout et un stock d'excuse aussi gros que mon égo !

En fait plus les exams approchaient plus je me droguais pour fuir comme un lâche ma réalité, réalité que je n'appréciais pas. Les douilles ne me faisait plus grand chose, je mélangeais la MxE au MDPV, avec un peu de MPA par dessus parce que j'en avais sous la main, je ne parle pas du 4-MEC et des psychés, ça c'était plus avant la fin de l'année que j'en prenais. Sinon j'avais arrêté le sport parce que je ne pouvais plus suivre, je ne sortais que par nécessité et n'osait plus regarder personne droit dans les yeux, pas même moi bien sur. Mais à  côté de ça je m'avouais tout ça et j'hésitais pas à  me dire tout ce que je ne voulais pas entendre, tant que ça faisait mal, je prenais, que ça soit physiquement ou mentalement.

Donc j'ai raté mon BTS, et je suis rentré chez mes parents.

Remise au sport et arrêt des douilles pendant trois semaines, puis reprise pendant un an à  environ une par semaine, au début plus mais à  la fin moins, donc ça fait une moyenne quoi. Les policiers sont venus chez moi après une soirée trop prodé et on prit tous mes prods, sale coup au moral, voila ou la drogue m'a mené, j'étais au fond du trou...à  part mes dessins, ma vie c'était devenu de la merde en boite.

Par chance j'ai trouvé un autre BTS et avec le soutien de ma famille je me suis mis à  bosser, là  je m'en sors vraiment bien comparé à  d'où je reviens, j'ai retrouvé la forme mentale et physique, j'ai quand même fait mon deuil en perdant connaissance à  plusieurs reprises en prenant de la MxE, de l'alcool, du 25i-Nbome et du Cannabis à  haute dose, mais je pense que depuis cet hiver ces mauvais délires sont finis, ba c'est après mon dernier KO que j'ai arrêté la douille et que maintenant je vis vraiment mieux...et plus je repense à  ma vie de drogué, plus je me dis que j'ai jamais fais autant de merde qu'en consommant quotidiennement, alors que sur le coup je me trouvais cool et je me disais que ça allait...que ça pouvait être pire quoi...ya pas meilleure comme façon de penser pour s'enfoncer...

Aujourd'hui j'arrive enfin à  ne consommer des joints et de l'alcool que le week end, je ne prends plus que de la MxE tous les deux ou trois semaines (l'année dernière j'en ai pris tous les week end pendant 5 mois d'affilée), et je vais faire en sorte de réduire encore ma conso, je me suis fixé d'arrêter à  25 ans...en sachant bien que je suis têtu ça va surement se prolonger jusqu'à  26, et comme ça plus tard je pourrais dire que j'ai derrière moi 10 ans de défonce, ça sera cool arf (important de rêver, sans ça on est rien et on ne se réalise pas).

J'ai vécu mon enfer et je sais aujourd'hui ce qu'il ne faut pas faire pour retomber dedans. Se droguer c'est vraiment un kiffe, mais bon ya un moment où faut passer à  autre chose, après comme je l'ai lu sur un autre topic la vie est pleine de surprise...pour l'instant je me sens bien, j'ai redressé la barre et je compte maintenir le cap :)

Dernière modification par Laura Zerty (19 mai 2014 à  14:57)


"Alors vous c'était pas mieux avant, ça sera mieux plus tard !"

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Snoop' femme
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salut Dy,

moi, ma propre experience :
quand j'ai arreté ma conso effrenée de coke il y a 4 ans (j'en ai consommé pendant 10 ans), j'ai "reussi" a tenir sur le long terme en combinant plusieurs facteurs : partir de chez moi pendant plus de 9 mois, couper completement les ponts avec tous mes contacts, que ce soient des potes de defonce ou des plans, en somme m'exiler "le temps de...."

meme pendant mon "exil", ca n'a pas été facile de tenir (arrivée en mode squatt chez une amie non UD, a peine sortie de chez elle pour aller faire quelques courses, on me lance "hey, tu cherches pas de la coco? de la meu? tu veux quoi??") DUR .....

heureusement que mon amie etait derriere moi, quelques pas plus loin.......sinon, je pense que j'aurai pas resisté......elle a entendu, m'a regardée.....et a filé me trouver de la bonne beuh (substitut notoire, et non negligeable, en plus de mes medocs de l'epoque) !!

apres ces 9 mois, je suis rentrée chez moi en mode je-connais-plus-personne-je-veux-plus-voir-personne-je-longe-les-murs-je-suis-parano, et là , mes seules armes ont été (encore) la fume et les medocs......

ET LE TEMPS !!

il y a bientot un an, j'ai fais mon sevrage sub et ce qu'il restait de medocs, meme methode : je suis partie loin !!

cette fois, dans ma famille (celle qui merite ce nom), a la campagne......au menu : verdure (dans tous les sens du terme wink ), grand air, beaucoup de patience recue, des activités sportives tous les jours (plus dur ca) genre randos ou kayak, pour bien me crever et m'eviter de me torturer l'esprit avec mes envies de consos et ne pas preter attention (ou le moins possible) au coté "physique" du sevrage sub......
quelques plantes, et beaucoup, BEAUCOUP de questionnements sur mes raisons profondes d'arreter, limite de la pure meditation parfois........

ET ENCORE DU TEMPS !!

a ce jour, mon bilan : je ne consomme que tres TRES rarement, toujours en mode festif, ne ramene jamais rien chez moi, n'achete plus de prods (je fuis quasi comme la peste les nouveaux plans que je peux rencontrer), et ne fume que la premiere semaine du mois (quand mon compte me le permet en gros)........

il m'arrive de moins en moins de trouver la vie fade (meme si comme tout le monde, j'ai des passages down), je fais pas mal de projets personnels et professionnels qui se posent assez bien jusqu'a present, je retrouve envie de sortir, de discuter, de me ballader meme seule avec mon chien, de lire, de m'impliquer dans diverses choses, etc...... (j'en suis pas encore a m'emerveiller sur une ptite fleur, mais pas loin lol )

je frequente de nouvelles personnes, qui connaissent mon passé du moins en partie pour certain(e)s, certain(e)s consomment, d'autres pas du tout, mais meme celles qui consomment ne m'incitent pas a consommer autrement qu'en mode festif (ponctuellement) et JAMAIS les substances qui m'ont accrochée.....et fais tomber si bas.......

voilà  pour MON experience d'ex UD .....

mais il ne faut pas oublier :

-a chacun(e) sa recette (petit 1)
et

-"le temps est ton allié" (petit 2)

en esperant t'avoir un peu eclairé......

salut

Born by accident, Bastard by choice, just...Bad seed...

"Si chaque personne savait ce que les uns disaient sur les autres, il n'y aurait pas deux amis au monde"

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Dy-eyes homme
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Salut les amis !

Je viens vous donner un peu des nouvelles ;-)

J'ai stopper la weed depuis maintenant trois semaines ! Ca a étais dur les premier temps, mais de jour en jour j'arrive a me passer de cette habitude. Pour m'aider un peu au début j'me roulais des cône avec seulement du tabac, histoire de garder le geste, et la technique a plutôt bien fonctionné ! Par contre gros pb de sommeil, mais c'est gerable..

Pour les Op' y'a aussi du neuf ! J'ai expliquer ma consos a un généraliste qu'on ma recommander. Il m'a mis sous Oxycontin lp 40 deux fois par jours ( C'est un anti subutex, d'après lui c'est une "vrai merde" ). Bah c'est un gros bordel, j'prend le traitement en trace plusieurs fois par jours, rien de bien stable. Puis ça me fait planer, et donc pas juste pour couvrir le manque, finalement j'ai plus l'impression d'augmenter la tolérance que de me soigner. bref ça a l'aire d'être une belle merde cette molécule.
Il m'a expliquer que tant que je prendrais l'oxy pour me défoncer et pas comme traitement, je pourrais pas faire ce fameux deuil ! Et il a raison !!! Il faut d'abord faire ce foutu deuil et apres penser au sevrage..

On a donc pris rdv dans un centre, il veut tout faire pour qu'ils ne me mettent pas sous sub, car d'après lui je détournerai le traitement de la même façon qu'avec l'oxy.. Reste donc l'option Methadone.. Qui d'après lui serais la solution..

Donc voila, mon objectif en premier lieu est d'oublier cette dépendance, pour ensuite penser au sevrage.. On verra bien ce que me propose le centre !

Amicalement,

Dy :-)

J'ai jamais fait d'overdose dans la baignoire de quelqu'un d'autre. Je considère que c'est le comble des mauvaises manières. (Keith Richards, The Rolling Stones)

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filousky homme
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Un petit échange avec toi Dry-eyes à  propos de ce deuil.

Je sais que certains doivent y arriver mais pour vivre comment ? Je ne sais pas. Pour ma part, ayant maintenant 59 ans, j'ai passé du temps à  essayer et à  réfléchir.
Si en 1990, j'ai entammé une décennie sans aucun psychotrope, j'ai pu croire pendant cette décennie que le deuil était fait. Quand une bonne crise existentielle (comme on en vit tous) est passée par là , mes besoins sont revenus, mais avec beaucoup plus de sagesse.

Plutôt que de consommer à  outrance les produits qui m'avaient fasciné, je me suis cultivé sur le sujet tout en me soignant.
Le résultat aujourd'hui est que je ne consomme presque plus du tout, à  part du cannabis qui me stabilise, mais je participe aux mouvements de RDR et de militantisme autour du cannabis et des drogues en général, tout en continuant à  apprendre des choses.

Ma vie est devenue bien plus pleine et comblée que, lorsque j'étais bien plus jeune, je pensais en terme d'abstinace à  vie, objectif bien hard à  mon goût. Voilà , je t'ai témoigné de comment j'ai pu passer de de la conso massive à  quelque chose de sage sans faire de deuil.

Amicalement

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Dy-eyes homme
Banni
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127 messages
Salut filousky,

C'est vraie que je suis a la recherche de ce saint graal qu'est l'abstinence, du moins avec les opiacés ! Pourquoi ? Et bien simplement par ce que je ne suis pas capable de gérer, c'est clairement impossible pour moi!
Et j'aimerai apres l'arrêt ne plus jamais toucher , car j'estime qu'il y a plus d'inconvenant que de bénéfices (du moins sur du long terme )

Pour l'herbe, je pense pouvoir maitriser une conso raisonné, mais j'ai besoin pour l'instant de faire une pause pour mes neurones et mes poumons, car même avec une faible consol ( 2-3 joint par jours ) j'me sens quand même "ralentit". Et quand je me sentirait prêt pour pour maitriser correctement la chose, je ne me prendrai plus la tête avec cette fameuse quête de l'abstinence ! 

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J'ai jamais fait d'overdose dans la baignoire de quelqu'un d'autre. Je considère que c'est le comble des mauvaises manières. (Keith Richards, The Rolling Stones)

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Bicicle
Rat de laboratoire
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Coucou Dy

Tu sais mon message plus haut peut paraître "facile" ou quoi, mais loin de là  hein, je ne disais surtout pas que en 3 mois et demi ça y est j'ai fait le deuil de la défonce : la seule chose c'est que la méthadone m'a permis vraiment de faire un 1er pas "vers" le deuil.

L'intérêt dans mon cas c'est c'est d'avoir une prise d'opiacé non associée au plaisir.

C'est ça que j'ai commencé à  expérimenter en fait et que j'essayais d'expliquer dans mon autre message : que la métha m'a passé l'envie de shooter. J'ai vraiment fait le 1er pas vers le sevrage du geste, du mode de consommation, et du coup en partie du produit (sub, opiacés en général sauf métha bien sûr).

Disons que ça m'a permis de prendre du recul : je commence à  voir la conso de produit comme un acte qui ne me soulage pas, qui ne m'apporte pas de plaisir.

En fait, quand je vais mal (en ce moment c'est pas la grosse joie c'est vrai je le reconnais, par rapport à  quelques "soucis" perso), j'ai commencé à  associer dans ma tête le fait que consommer ne me fera pas aller mieux. Je pense que c'est une chose importante dans le deuil de la défonce ! Deuil que je n'ai pas du tout fait, mais que j'ai commencé à  essayer de faire, et comme dit Snoopy, ça prend du temps.


Après, le second pas, au delà  du substitut qui permet de prendre ce recul sur la conso, c'est ensuite d'en parler. Donc, je voulais te demander, est-ce qu'en dehors de ton doc tu vois un centre où il y a des psychologues ou addicto à  qui tu peux parler ?

Perso, pour le moment c'est ça qui me manque et qui fait que ça stagne un peu, je n'ai pas vraiment trouvé de personnes à  qui parler et en plus j'ai beaucoup de mal à  parler de moi, me confier etc aux gens. Or, je pense que pouvoir parler à  une personne "neutre", c'est vraiment un "pas" important au début.


Bref, voilà , comme les amis ont très bien dit ci-dessus : le temps, la patience, et le "lâcher prise" comme disent les psy, la prise de recul sur les choses, sont probablement des trucs importants... Pour ça, une aide extérieure me paraît super importante, au delà  de ces médecins qui m'énervent à  être juste des carnets d'ordonnance sur patte sans empathie... Donc, est-ce que tu vois un centre où il y a des psy, addicto etc à  qui tu peux parler de tout ça ?

PS : Comment est ton entourage par rapport à  ta conso, au fait que tu veuilles arrêter ? Ils peuvent te soutenir dans ta démarche ?

Dernière modification par Bicicle (14 juin 2014 à  21:24)


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liloubich femme
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Inscrit le 14 Jun 2014
5 messages
Bonjour,

Je lis ton post et ça me fait du bien.
J'ai eu un déclic et décidé la semaine dernière de rompre définitivement mes habitudes avec la cocaïne.
Deux grosses tentations (soirées dont une assez alcoolisée)  dans la semaine et j'ai réussi à  faire sans ce qui est pour moi un pas énorme car depuis deux ans, je ne sais pas sortir le soir sans.
J'ai apprécié cette semaine pour la simple et bonne raison que je me suis trouvée beaucoup moins renfermée, moins triste et finalement avec une bonne énergie. En fait j'étais à  l'écoute de mon corps.
J'ai eu le fameux déclic samedi dernier après avoir pris un gramme avec une copine. Lorsque je me suis retrouvée seule, je me suis sentie triste, faible et coupable. Je me suis rendue compte à  quel point ce produit me maitrisait à  présent. Moi qui était plutôt pétillante, joyeuse et pleine d’énergie, je me suis vraiment sentie affaiblie, triste avec en moi beaucoup de noirceur.
L'effet du produit est en train de s'inverser. Il est donc temps d'arrêter et de rompre avec les mauvaises habitudes que j'ai prises il y a deux ans et de plus en plus régulièrement bien entendu.
Lundi mardi mercredi niquel , je mange sain, fais du sport, et vois le soir des amis. Le jeudi je me sentais fatiguée, j'ai mal dormi , je note que je transpire pas mal la nuit mais je n'ai pas d'autre symptômes physique de manque. J'ai écouté mon corps , j'ai fais des siestes. Vendredi toujours aussi crevée mauvaise nuit, et c'est à  ce moment là  que c'est devenu difficile. J'ai donc envoyé des messages et heureusement personne ne m'a répondu. Je précise que j'avais effacé tous les numéros mais j'ai réussi en sauvegardant mon iphone à  les retrouver.. Vraiment prête à  tout la meuf !! Heureusement aucun d'entre eux ne m'a répondu. Je suis dans mon lit à  l'heure ou je vous écris au calme et je me sens bien. Je me suis en fait rendue compte que je n'acceptais pas d'être fatiguée et de surcroit un week end et que pour cette raison précise, j'ai failli rechuter. Quelle stupidité. Voilà  je sais que la route va être longue mais je veux retrouver la fille que j'étais avant. Bravo pour ta ténacité et ta détermination.
Reputation de ce post
 
Bravo. Melody

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ex bakounine homme
Psycho junior
Inscrit le 02 May 2013
360 messages
J'ai jamais fait le deuil de rien, pour la rabla, c est la lassitude et beaucoup la metha,qui m ont fait lui dire adios,
pour la cc, la zon,la prise de conscience que me faire arreter de nouveau c etait risquer de voir mon fils en famille d acceuil,mais je reste consommateur-occasionel? ,j aime toujours la montée d un tampon de cc.
Rien de perso, mais autour de moi, des potes casses c., se la raconte avec "je touche plus",  essayent, de la jouer clean,et m interrogent (en sachant la reponse),sur ma propre conso,pour se rassurer? si ça leur fait plaisir...
Pour moi, c est plus la vie  qui va avec,(du en bonne partie  a la prohibition) , qui fait arreter,(et les crises de parano avec la c...c est vrai), que le prod en lui meme, je dit peut etre une enorme connerie, ....mais depuis mes 17 ans j ai enchainé les addictions, et si y avait pas cette merde d hepatite, aucun regrets. J ai le cerveau un peu derangé, mais ça c etait deja avant les prods..
bon deuil en tout cas.
amitiés
Bon,pour etre honnete,apres rlecture,je pense que j aurai du m abstenir de cette reponse ,et meme de bien d autres ,faites sous prods..

Dernière modification par ex bakounine (15 juin 2014 à  02:34)

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Snoop' femme
Modératrice à  la retraite
Inscrit le 09 Jul 2012
2280 messages
ex bak : non, tu "n'aurai pas du" t'abstenir !! pourquoi penses tu ca ??
tout a fait d'accord avec ce que tu dis, a savoir que tu n'as jamais fait le deuil de rien.....moi aussi, quand j'ai decidé d'arreter ca, puis ca, puis ca, je suis partie dans l'optique de faire mon deuil.....mais pas mon deuil du/des prods en question (a part la coke, la seule substance qui m'accroche trop le cerveau, que je fuis comme la peste, tellement j'aime ca, et qui, je sais parfaitement que si y'a UNE trace, c'est foutu pour moi)

dy : le/les deuils que j'ai fait, ont été ceux de mes modes de vie assossiés a mes consos (merci la prohibition, l'incomprehension, et comme l'a dit laura zerty (je crois) cette foutue conscience collective !!)

parce que, oui, il m'arrive de prendre des prods (des differents, et qui "n'accrochent pas" comme ce que je consommait avant), mais je veille a ce que ca reste un "petit plus", toujours en festif, et pas d'excès inutiles......donc, non, je n'ai fait le deuil de rien, je n'ai renoncé a rien (hormis la coke of course), je sais juste maintenant gerer mes quelques rares consos, car je sais les substances qu'il faut eviter (pour moi j'entend), j'y vais a la prudence surtout (pas de mega defonce, eviter tel truc avec tel truc, etc...)

mais tout ca, ca a prit un sacré temps !! (4 ans depuis mon sevrage cc) et là , je rejoins bicicle quand elle t'oriente vers quelqu'un a qui en parler (psychologue, psychiatre, addicto, infirmiere, educ, meme A.S. pour les "pros", ou bien quelqu'un de ton entourage proche, famille ou ami(e), qui te connaisse bien et surtout ne te jugera pas ni t'incitera a quoi que ce soit !!)

pour moi, c'est le combo de tout ca qui m'a finalement tirée d'affaire, je pense que si j'etais restée seule dans mon combat, sans pouvoir en parler, partager mes doutes et mes peurs, recevoir du soutien, j'aurai pas tenu......j'en suis sure, et tres consciente aujourd'hui !!

donc finalement, si au depart (il y a 4 ans), j'etais a fond dans l'optique abstinence totale.....la seule abstinence totale que j'ai reussi, c'est celle de la coke (car vraiment trop dangereuse pour moi).....pour le reste......je ne prone pas l'abstinence non, je prone la "gestion", mais pour ca, il faut bien prendre conscience des "dangers" qui te sont propres par rapport a tel ou tel prod, pour ne pas retomber (tres facilement) dans un cycle de dependance......et ca, oui, ca prend du temps.....c'est pourquoi pouvoir en parler est primordial je trouve (et je ne suis pas la seule wink )

@ liloubich : c'est fou comme je me retrouve dans tes ecrits !! accroches toi !! comme toi, quand la descente a prit la place du plaisir, il est temps de raccrocher .... hmm

Born by accident, Bastard by choice, just...Bad seed...

"Si chaque personne savait ce que les uns disaient sur les autres, il n'y aurait pas deux amis au monde"

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liloubich femme
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Merci :- ) Je n'ai testé que la Md après comme autres prods et seulement 3 fois en soirée . J'ai vraiment kiffé l'effet la première fois mais ensuite je n'ai pas trouvé ça extraordinaire .
D'après tout ce que j'ai pu lire c'est la cocaïne qui est la drogue la plus addictive (hormis la l'héro en intraveineuse bien entendu ) ...
Ma meilleure amie est bien tombée dedans ! J'ai décidé après de nombreuses explications et évènements de mettre fin à  notre amitié. Et ça n'est pas faute d'avoir tenté de l'aider, d'être restée avec elle à  de nombreuses reprises pendant toutes ses descentes et ses bads.. C'était tellement glauque qu'en j'y pense. A ce jour, la coke complètement sa vie. C'est devenue une personne manipulatrice, menteuse et tout cela a créé des dommages collatéraux dans notre entourage qui sont irréversibles. Maintenant je pense à  moi .
Pour tenter d'en sortir, je pense à  tout ce que j'ai encore à  accomplir et à  tous les petits bonheurs simples et aussi à  mes parents . je resterai toujours une fêtarde invétérée c'est sur sauf que je serai bourrée plus rapidement :-) et qu'il faudra que je gère le lendemain les gueules de bois :-) De ce fait forcement j'apprendrai aussi à  moins boire ou en tout cas mieux boire :-) Bref retour à  la roots attitude et finalement quand j'y pense c'est tellement plus drôle. ;-) L'important dans tout ça est surtout d'être en accord avec soit même mais quand tu te regardes dans la glace et que tu ne sais plus qui tu es, c'est à  moment qu'il faut saisir l'opportunité de redevenir une personne libre. La drogue isole, vous enferme . On se désintéresse des autres, on a plus de libido et plus gout à  rien. Quel est l'intéret de vivre comme ça ? Et malgré tout ça à  n'importe quel moment de la journée je vais avoir envie d'un trait. Mais cette semaine chaque soir quand je me couche, j'éprouve une vraie satisfaction. Chaque jour est une bataille mais je sais qu' un jour je n'y penserai plus.

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filousky homme
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liloubich a écrit

L'important dans tout ça est surtout d'être en accord avec soit même mais quand tu te regardes dans la glace et que tu ne sais plus qui tu es, c'est à  moment qu'il faut saisir l'opportunité de redevenir une personne libre.

"La drogue isole, vous enferme
. On se désintéresse des autres, on a plus de libido et plus gout à  rien. Quel est l'intéret de vivre comme ça ? Et malgré tout ça à  n'importe quel moment de la journée je vais avoir envie d'un trait. Mais cette semaine chaque soir quand je me couche, j'éprouve une vraie satisfaction. Chaque jour est une bataille mais je sais qu' un jour je n'y penserai plus."

Je suis bien ok avec ton premier paragraphe

Le deuxième moins. Ce que j'ai mis en gras est une formulation que j'ose proposer autrement :

La drogue m'isole, me renferme. Je me désintéresse des autres, etc............................... Car, ceci n'est pas vrai pour tout le monde.

Les drogues, lorsqu'elles sont consommées avec bon sens et en se mettant à  l'abri des cul de sacs déjà  rencontrés, peuvent être des outils précieux. Pour moi, je l'ai déjà  écrit, je n'ai pas eu à  faire de deuil.
Maintenant, la coke qui te fait tant peur et je partage ta peur car je trouve ça trop bon, je me limite à  une fois tous les deux ou trois ans pas plus, une fois 10 ans sans.
Les opiacés, j'ai opté pour la méthadone, donc fini et tous les psychédéliques et autres stimulants ne sont plus bons pour mon âge, dans la vision qiue j'ai de ma vie à  venir.

Des bonbons, oui, mais pas trop souvent. J'écris cela de façon un peu rétentieuse car personne ne peut affirmer que je n'écrirai pas au secours dans 1 an ou 10 ans ou 20 ans.

Amitiés

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ex bakounine homme
Psycho junior
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360 messages
Je te remerci SNOOPY, mais, si un ud a pour objectif d arreter la came, que pour lui c est important, mon message est inutile, je ne comprend pas que des ud de 2014-tso..-, clean niveau virus, aprés  (pour certains) 6 mois de conso, puisse parler de deuil de la came, mais en vrai , c est une pathetique jalousie, qui me fait dire des choses.
Avec ma cirrhose-compensée,certes-, j essai d oublier le couperet, mais la colére,me rend aveugle aux problemes que JE juges mineurs...
Quand le moral a 0 je suis venu ici, pour dire anonyme ma peur de la mort , personne ne m a repondu un truc inutile a mon moral,meme si c etait pour lui une verité
D ailleurs faut plus que j ecrive,ici, sous prods...
en me relisant cet am, j ai, et un collegue aussi,trouvé des posts nuls( je lui ai montré mes archives),et niveau etoile, il me dit que j en merite pas le quart....ça c est 1 autre histoire.
PS pour poto banni: 0 news atu....et pour séjour , ma compagne reste a convaincre....
Et surtout que DY-EYES, veut arreter la came,par sevrage(j ai jamais reussi),mais sans cracher sur les TSO.
pour certains-qui arrivent a rester non ud aprés sevrage- arreter avec la metha, c est pas arreter, ......ou alors etre faible, apres 10 plombes-a peu prés- de metha, je me mange desfois des putains de reflexions debiles......

Dernière modification par ex bakounine (15 juin 2014 à  18:33)

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liloubich femme
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Oui je comprends ce que tu dis Filousky mais je pense que très peu de personnes sont capables de gérer aussi bien que toi leur consommation. Je rêverais de pouvoir reprendre un trait tous les 6 mois et d'avoir à  nouveau cet effet magique que j'avais ressenti la première fois sauf que j'en suis incapable. Je sais que je dois y mettre un trait définitif (sans mauvais jeu de mot;-)) . Je connais très très peu de personnes dans mon entourage capable de gèrer correctement leur consommation. Ils sont tous en moyenne à  des prises de 3 fois par semaine et minimum un gramme à  chaque fois. C'est déjà  chaud à  ce stade sans parler des autres prods à  côté + l'alcool qui ravage bien il faut quand même en parler. C'est souvent le verre d'alcool puis l'autre verre qui déclenchent souvent les envie de C et l'envie de faire la fête jusqu'à  des heures impossibles. Je parle bien entendu du cadre festif mais beaucoup de gens en prennent par rapport à  leur boulot pour tenir , pour avoir de l''inspi.. Il se passe quelque chose au niveau du cerveau avec la C. L'envie incontrôlable d'en reprendre puis d'en reprendre.. A chaque fois de plus en plus. Pour moi c'est un peu comme une rupture sentimentale. C'est à  dire couper tous les liens. Je ne vois pas d'autre manière d'en sortir mais c'est effectivement mon expérience et pas celle de tout le monde.

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filousky homme
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liloubich, je te comprends très très bien. Ce produit (la coke) engendre un craving monstrueux quelque soit la façon de le consommer. Pendant des décennies, le limite de ma consommation était la quantité à  disposition en non stop.

Et puis, il y abien 10 ans, en pleine crise de craving, au volant de ma voiture en me rendant chez le fournisseur, j'ai fumé un gros bédot dans la voiture.

Magique ! Mon craving s'est estompé le temps que le cannabis fasse son effet et le demi tour s'est fait sans peiner. J'avis trouvé mon anti-craving de coke.

Mais, malgré ma prétentieuse apparence de maîtrise de la chose, c'est avec des précautions de sioux que je peux me faire un extra très rare.

Les précautions : aucun fournisseur près de mon domicile, achat maximum = 2 g, uniquement quand une occasion "en or" se présente : quelqu'un qui a accès à  de la très peu coupée. Et avec ces deux facteurs, il peut se passer des années sans que j'y pense.

Pour arriver là , j'ai payé, surpayé et balancé des années de vie !

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Laura Zerty homme
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filousky a écrit

Les opiacés, j'ai opté pour la méthadone, donc fini et tous les psychédéliques et autres stimulants ne sont plus bons pour mon âge, dans la vision qiue j'ai de ma vie à  venir.

C'est ça faire le deuil de la défonce, un jour tu te dis que tel ou tel produit n'est plus pour toi pour telle ou telle raison, et donc t'arrêtes tout simplement d'en prendre sans avoir à  te forcer...en gros tu t'es fais une raison et tu t'y tiens parce que tu es en accord avec toi même.

Par contre comme tu l'as dis sans prétention, faut faire gaffe à  ne pas retomber dedans, mais en soit tu n'es plus dépendant à  certain produit parce que tu les as enterrés au fond de ta tête, tu n'y pense plus au quotidien comme avant.


"Alors vous c'était pas mieux avant, ça sera mieux plus tard !"

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liloubich femme
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j'avoue que les pilons ça aide bien a se détendre et pour le coup la dépendance est beaucoup moins importante voir inexistante. Ça fait seulement 10 jours que j'y ai pas touché sachant que les deux derniers mois j'avais beaucoup moins consommé. J'y pense quand même beaucoup mais toujours pendant quelques secondes, ensuite, je m'occupe et j'oublie puis ça recommence. Je sors moins forcement et j'évite le plus possible les gens qui sont à  fond dedans. Je me sens vraiment crevée et je dors au moins 10 heures par nuit. Je fais du sport tous les jours pour contrer le manque. J'aurais aimé ne jamais y toucher ça aurait été tellement plus simple :-) Je pense que mon pb principal c'est surtout que j'aime trop faire la fête. Même avant de consommer les prods, j'étais déjà  une sacrée fêtarde . Sauf qu'après le déclic, je me suis demandée quelle était la finalité de tout ça ? Faire la fête souvent au moins deux fois par semaine. Ne pas profiter du lendemain car trop cassée de la veille et en plus la coke m’empêche carrément de dormir donc nuit blanche automatique. Malgré le manque qui n'est pas violent il ne faut pas exagérer, je constate que mes traits sont plus reposés, j'ai vraiment meilleure mine. Et je retrouve de la motivation et la force de mener à  bien mes projets car comme beaucoup de consommateurs réguliers, l'effet s'est inversé à  la longue.  Ce qui est dingue c'est que là  je me sens trop clean ;-) j'ai envie d'une bonne grosse teuf et me mettre la tête à  l'envers. C'est ouf quand j'y pense alors que j'apprécie vraiment de me lever le matin après une bonne nuit de sommeil sans gueule de bois ou tachycardie. En tout cas tous les témoignages m'aident beaucoup . Ça fait du bien de ne pas se sentir seule.

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Laura Zerty homme
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liloubich a écrit

Ce qui est dingue c'est que là  je me sens trop clean ;-) j'ai envie d'une bonne grosse teuf et me mettre la tête à  l'envers. C'est ouf quand j'y pense alors que j'apprécie vraiment de me lever le matin après une bonne nuit de sommeil sans gueule de bois ou tachycardie.

Si t'arrive à  entretenir cette bonne conscience d'être clean, c'est tout bon pour toi :)


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liloubich femme
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Oui Laura :-) c'est clair c'est un entrainement quotidien. Demain soir j'ai une soirée , je vais tenter de me tenir bien et rentrer maximum au dernier métro. Ça sera un nouveau défit. ;-) Bonne soirée.

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Laura Zerty homme
Banni
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1262 messages
Faut que je m'y remette aussi, j'ai trop déconné ces derniers, et le défi des grandes vacances va être de taille :)

"Alors vous c'était pas mieux avant, ça sera mieux plus tard !"

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Dy-eyes homme
Banni
Inscrit le 15 Feb 2014
127 messages
Bonjour,

Je reviens donner des nouvelles quelques mois plus tard !

Je suis suivis depuis maintenant un mois dans un CSAPA, et ça se passe plutôt bien !
On ma proposer un TSO mais j'ai refuser, préférant m'auto substituer au neo codions. ET ça se passe plutôt bien pour l'instant. Je suis passer de 600mg a 300 en un mois, ça a était difficile mais le soutien psy que j'ai au centre m'aide beaucoup a vrai dire.
j'ai également complètement arrêter l'herbe, et quelle bien fou de voire que mon cerveau se réveille peu peu !
Je me suis aussi exilé a la montagne, chez mes parents. Et même si je dois avouer que ma fierté en a pris un coup après être retourner chez "papa maman", je dois avouer que je me sens mieux, je m'occupe en faisant du sport, des balades sur les petit sentiers, du bricolage etc ..
Bref, je pense être sur la bonne voie pour l'instant. Et rien que ça, ça remonte le morale!

Je vous dit a bientôt, perché du haut de ma montagne !

Dylan

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CiaO ManO homme
Grand Pas Sage
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Je pense que ce changement d'air et de vie ne peux que t'aider en effet.
Je suis ravi pour toi,bonne continuation et prends bien soin de toi.

Ciao

LatchO drOm

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Bicicle
Rat de laboratoire
Inscrit le 08 Aug 2011
1701 messages
C'est bien de donner des nouvelles Dy,

C'est cool d'avoir arrêté le cannabis car ça semblait vraiment te peser et ne pas du tout te réussir. Moi c'était pareil au final je me sens libérée d'avoir arrêté complètement, j'ai mis plusieurs mois à  "redémarrer" cérébralement car j'étais devenue vraiment lente et "amoindrie" du cerveau je trouve... Moi qui suis plutôt très vive et qui pense assez vite, ça ne me convenait pas du tout...

Par contre, permets moi de te faire une petite mise en garde si tu passes par là  : tu dis avoir baissé de 50% ta dose de codéine en 1 mois, peut être que c'est beaucoup quand même non ? Le risque c'est que le "craving" soit double après si tu vas trop vite...

Pour la métha, il me semblait que la diminution "idéale" (ça dépend des gens évidemment) serait plutôt de l'ordre de max 10% par paliers (minimum 15 jours/3 semaines selon moi pour faire les choses en douceur).

Sinon je ne me rappelle pas de quelle était l'ampleur exacte de ta conso d'opiacés mais c'est assez artisanal de se sevrer au Néo-codion (je me permets au passage de te recommander plutôt le Padéryl qui est bien moins cher et moins chargé en excipients : cachets + petits).

Ton doc qui t'avait prescrit de l'oxy LP n'était pas bien avisé j'ai l'impression... Le Subutex marche très bien pour certaines personnes qui ne le détournent pas. Toi en effet tu aurais eu un risque de le détourner, mais il est bête parce que du coup tu détournait l'oxy à  la place... La métha aurait été une bonne alternative : moi ça m'avait fait faire ce fameux deuil de la défonce. Sans, je n'aurais sûrement jamais arrêté, c'est clair et net.

Mais peut être que tu n'es/n'étais pas trop accroché physiquement, auquel cas tant mieux et peut être que la codéine te permettra de te sevrer. Mais prends ton temps, petit à  petit c'est le mieux... Il n'y a pas le feu, l'essentiel c'est d'y arriver, pas le temps que ça prend...

Dernière modification par Bicicle (30 janvier 2015 à  00:34)


"Quiconque fait deux cent mètres sans amour, va à  ses funérailles vêtu de son linceul." W.Whitman

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ziggy homme
Michel HAmBurger avec nous
Inscrit le 21 Jul 2008
1935 messages
La codéine n'a pas la réputation qu'elle mérite d'avoir et elle est tres (trop) manifestement sous estimé...

Life on Mars ..........................................

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