Vos changements prioritaires à  apporter aux lois régissant les stups

1) Dépénalisation de l'usage privé et de la possession de toutes les drogues.

2) Dépénalisation de la culture de plantes psychotropes (cannabis, coca, pavot...) en quantités raisonnables pour usage personnel.

3) Expérimentation d'un cadre de distribution légale, concernant le cannabis et éventuellement quelques produits de synthèse sélectionnés, sur une période de 10 ans, avec évaluation à  la clé.
Principes : production nationale, contrôle qualité, mise à  disposition d'information, taxation non prohibitive, publicité interdite, vente interdite aux mineurs, formation pour repérage des usages problématiques, etc...

Également, pour le cannabis : autorisation des regroupements de type "cannabis social clubs", incluant la possibilité de cession, à  titre onéreux ou gracieux, au sein de l'association.

4) Élargissement du dispositif de prise en charge, avec formation rationnelle et approfondie des professionnels de santé et professionnels médico-sociaux.

5) Renforcement de la politique de RDR rendant possible les "innovations" (SCMR, ERLI, etc...) et sécurisation juridique des intervenants, protégés de toute incrimination relative à  la législation sur les stupéfiants dans le cadre de leur exercice.

6) Mise en place d'un dispositif de prévention scolaire rationnel et cohérent (pas par des flics ou des associations douteuses qui racontent n'importe quoi).

7) Formation des usagers à  l'usage de naloxone par les pairs

8) Développement de substituts injectables.

9) Engagement d'un travail de fond visant à  déconstruire les représentations contre-productives (drogues licites / illicites, stigmate du toxico, etc...) [difficile de légiférer là -dessus, mais ça peut se travailler au niveau politique]

Dernière modification par Kevin (14 septembre 2014 à  10:11)

Topmax a écrit

7) Si la naloxone n'est disponible qu'au personnel médical, il est inutile de faire des formations. Le spray intranasal est un compromis utilisable par toute personne et qui n'est pas hors de prix.

Oui, c'était sous-entendu. Quand je dis qu'il faut former à  une utilisation par les pairs, ça implique évidemment qu'ils y aient accès, sinon ça ne sert à  rien, en effet.

Topmax a écrit

8) Je pense honnêtement que si les UD de drogues avaient accès à  des substituts per os de qualité conjugué avec une écoute professionnelle bienveillante, la bonne vieille "addiction à  l'injection" pourrait être démentie.

C'est possible. Mais tu fais toi-même allusion à  des prescriptions d’héroïne médicalisée. S'agirait-il de programmes d'héroïne per os ? (il parait que ça existe)

je pense exactement comme toi Topmax: la Suisse, la Hollande....oui, le fameux pragmatisme protestant sans la punition obligée pour avoir aperçu les portes du paradis...de +, en Suisse ceux qui ont accès à  l'héro médicalisée, une part non négligeable de ces bienchanceux se réinsèrent bossent ont une vie normale et du coup au bout de qques années ne trouvent plus vraimet d'interet à  continuer...et arretent
pour ce qui est des secours....les pompiers m'ont emmené 2 fois aux urgences (OD)et mes amis qui les ont appelé n'ont jamais été inquiétés moi je serai plutôt pour des socios comme en Espagne pour la weed, le h et de l'opium (ça serait mieux que l'héro) Par contre, quelle mesure appropriée pour du MDMA à  qualité controlée; et la  coke???

en Suisse ceux qui ont accès à  l'héro médicalisée, une part non négligeable de ces bienchanceux se réinsèrent bossent ont une vie normale et du coup au bout de qques années ne trouvent plus vraimet d'interet à  continuer...et arretent

oui produit manufacturé par l'industrie Française pour info....

Dernière modification par ziggy (15 septembre 2014 à  07:42)