[ Addiction ]
comment aborder la question d être usager de drogue avec ses enfants?

il y a peu, j ai rencontré une mère de famille qui se posait la question suivante : comment dire à  ses enfants qu elle et son mec sont usagers de drogue?

d abord tenir compte de  l âge des enfants : un minimum de compréhension est necessaire

de leur "éveil" et curiosité vis à  vis des pratiques habituelles : que voient ils ? consomme t on devant eux? ou bien dans une autre pièce, la porte entre-ouverte; dans la salle de bain où l on s enferme à  deux, ou l on met du temps , sans que l eau coule? les prod sont ils parfois visiblle?

bien sûr tous on pique du nez à  un moment ou un autre, après avoir pris quelque chose..on ne peut éviter de se demander comment l'enfant perçoit il ces variations dans la façon d'être de ses parents?
comment se comporte on en manque face à  eux?

certains parents trouvent trop anxiogène l'l idée de devoir parler de leur usage à  leur enfant; alors ils diffèrent la question, se disant que de toute façon ils sont trop jeunes pour comprendre...mais jusqu'à  quel âge pense t on qu ils sont trop jeunes?


à  suivre....

Dernière modification par bighorsse (24 février 2016 à  09:31)


l angoisse est le vertige de la liberté

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#2 
Fissur homme
Psycho Gribouilleur
24 février 2016 à  10:41
Personnellement mes parents m'on expliquer leurs addiction vers mes 12 ou 13 ans. Ils ne tapé jamais devant moi, a telle point que j'etais persuadé qu'ils piquez du zen a cause des pétards (les pétard y m'en ont parler plutôt) lorsque j'ai commencer a fumer (12ans) j'ai compris que c'etait pas les pétards qui faisait qu'mon Daron piqué du zen au point d's'endormir ds son assiette. Ils m'ont expliquer assez simplement leurs "soucis" et, il me semble(ca remonte a loin) que je l'ai assez bien assimilé. L'honnêteté est souvent la meilleur des solution je pensr
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Expérience pratique vaut mieux que longues théories ;) /Syam
 
provient d'un vécu, et j aime la conclusion sur l honneteté

Une vie pour rien ? Un temps pour tout !

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C'est un sujet que l'on commence d'aborder avec mon conjoint. Pour l'instant,  notre fille est encore un tout petit bébé mais la question va vite se poser: comment aborder le faite que nous consommons quotidiennement du cannabis et du tabac et occasionnellement héro et coke.
Tout d'abord,  chez nous on ne fume pas ni clope ni quoique ce soit. Je ne veux pas lenfumer dès son plus jeune âge.

Pour les traces,  on se met dans une autre pièce,  même si elle n'a que 5mois je ne veux pas que l'on fasse des traces et que l'on sniff devant elle.  Pour moi c un principe de base, après on ne s'enferme pas non plus ds une autre pièce juste pas sous ses yeux.
Autre principe,  on ne se defonce pas à  piquer du zen devant elle,  on attend qu'elle soit couchée. Il faut être apte à  s'occuper de son enfant et il est vrai que la manière de se mettre la tête à  changer,  mon chéri comme moi nous mettons plus de limite car il faut assurer.
Pas question d'être en manque ou ds un état pas présentable devant notre enfant. On a tous les deux un traitement metha,  ça aide bien faut dire.
Si on a choisi d'avoir un enfant c'est pour assurer, c à  nous d adapter notre vie à  celle de notre poupette et pas l'inverse.

Par la suite certainement à  l'adolescence va falloir aborder le sujet,  pourquoi les drogues nous ont attirés, quel incidence cela a eu sur notre vie sociale professionnelle,  notre santé. Parler du positif et du négatif.

Notre fille est ce qu'il y a de plus précieux en ce bas monde à  mes yeux.  Je ne veux pas l'abîmer par mes comportements comme moi je l'ai été par mes parents mais pour d'autres raisons.

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Il y a un article la dessus dans un des derniers asud.. Si tu penses qu'ils sont assez matures, il y a une petite video que j ai partagé au coin du comptoir je remets le lien, c'est bien parce que c'est toi:




Dans tous les cas je pense qu'à  un moment ou l enfant peut penser en adulte il faut être honnête. Les mensonges au sein des familles sont malsains voire destructeurs....

Dernière modification par skpad (01 mars 2016 à  08:33)

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excellent mais mérite d'etre mis dans un post à  lui (prescripteur)

Il n y a que 2 choses infinies : l espace et la connerie humaine, quoi que pour l espace j'ai un doute "Einstein"

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Je n'avais pas vu que c'était deja fait (un post specifique à  la video). Merci Amicalement
https://www.psychoactif.org/forum/t1782 … tf#p212415

Dernière modification par prescripteur (01 mars 2016 à  09:32)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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#6 
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Absinthe39 femme
Maman Psycho
01 mars 2016 à  09:52
On se rend pas compte mais un gosse capte tout ca bien plus tôt qu' on m croît...

Quand j était ptiote j voyais que mes parents était def ...
Et dailleur quand ils fumaient dans la mm pièce que moi j ai des souvenirs à  10ans d avoir été défoncé à  la beuh ...

Les parents m ont tjr expliqué qu'ils fumaient un tabac qui était interdit, et j ai jamais moufter a personne:

bouche cousue
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moi je dis bravo le silence est d or

☆Mieux vaut le vin d'ici que l'eau de là â˜†

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#7 
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Melanie85 femme
Nouveau Psycho
04 mars 2016 à  15:04
J ai deux enfants,une fille de 8ans et un petit garçon de 2ans.
Mes deux enfants on présenter un syndrome de sevrage à  la naissance à  cause de mon traitement méthadone.
Moi et mon conjoint,nous ne consommons de l héroïne que de façon occasionnel(pendant nos retour dans notre département d origine,et comme on vis à  600km de celui ci,c est très rare!)
Ma fille sais depuis toujours que nous prenons de la méthadone,que son papa a fais de la prison,que son petit frère a due être hospitalisé comme elle a cause de mon traitement.
Mais je viens seulement le week-end dernier de lui expliquer le pourquoi de tout celà .
Elle a été très étonnée ,surtout que je lui ai aussi dit que son oncle et sa tante sont aussi consommateurs.
Elle m'a dit ne pas avoir tout compris,donc je pense qu' on en reparlera.

Parfois la vérité est moins angoissante que leurs imaginations,car ma fille quand elle était  petite racontait partout que mon conjoint était en prison car il me frappait!
Alors qu'il n a jamais été violent,ni avec moi,ni avec elle!

Sinon,nous n avons jamais consommer aucunes drogues devant nos enfants,même du cannabis.
C'est vraiment quelque chose que je n accepterai pas! On s'est pris la tête plusieurs fois avec mon conjoint à  cause de celà ,car ma fille à  été souvent à  deux doigts de le surprendre!
Quand on consomme,on est chez mes beaux parents et nous avons chacun notre chambre,donc quand ma fille entre,elle doit toquer à  la porte avant.
Mon beau frère,qui vit encore chez mes beaux parents et qui consomme aussi,c est pareil,elle doit toquer avant d entrer dans sa chambre.
Pour moi,les consommations,sa fait partie de notre intimité,

J'aimerai vraiment ne pas banaliser les drogues dans sa tête,sans les diaboliser!

Dernière modification par Melanie85 (04 mars 2016 à  15:37)

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sur que fumer du cannabis devant les enfants c'est les faire participer à  la fete...ils fument les vapeurs quoi..et ça tout le monde n y pense pas...

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#9 
YOLANDE femme
Nouveau membre
15 mars 2016 à  11:16
Je suis maman de deux enfants. Adepte de l'héro pendant plus de dix ans, je suis sous traitement de sub depuis tout aussi longtemps. Je me suis toujours demandée comment dire à  mes enfants mon vécu. Est ce que c'est nécessaire? Utile? Trente six milles questions qui sont toujours sans réponse.
Mais depuis quelques années tout à  basculer, mon conjoint est à  nouveau consommateur régulier, depuis 2ans sa dépendance à  pris le dessus sur sa vie de famille. IL croit gérer mais ne gère plus rien. Il emmène mon fils de 9 ans au quartier, l'expose directement au trafic. Mon fils est conscient que ce que son père fait n'est pas légal, que c'est interdit. Mais il sait sans savoir.
Je voulais déjà  lui expliquer la situation mais à  chaque fois je me dégonfle. C'est comme si de mettre des mots dessus la rendrait encore plus réel qu'elle ne l'ai.
Mais depuis quelques temps mon fils est en souffrance, comme toute la famille. Mais lui plus que les autres. Son père lui parle comme il parle à  un pote sans être franc avec lui pour autant. Il va lui dire des choses du genre, ne dis rien à  maman, je t'emmène voir la tête du réseau, elle ne doit pas le savoir. Sans compter le chantage affectif, si tu dis qu'on était en ville je ne t'emmène plus nul part. Il sait où son père planque ses box sans savoir ce que c'est. Il pense que c'est une boite de médicaments car c'est à  la pharmacie qu'il la cherche. Et j'en passe les exemples sont nombreux.
De relire ce que je vous écrit je me sent plus que ridicule. Comment la situation a pu m'échapper à  ce point. Moi qui est toujours voulu préserver mes enfants de tout ça. Je suis tellement loin de la vie que j'espérait pour eux.
ON est en pleine séparation, j'attends juste l'appart qui me convient. Mais en attendant, je ne sais pas quoi faire. DOIS JE TOUT RACONTER A MON FILS ? au fond de mon cœur je sais que oui, il n'y a que comme ça qu'il se sentira mieux. Mais comme dis à  chaque fois je me dégonfle.
Comment aborder le sujet? Quoi lui dire? Surtout ne pas laisser la haine que j'éprouve envers son père prendre le dessus ? Ca fausserait la vérité des faits? Et puis je ne veux pas qu'il s'imagine que son père est un vaux rien ou je ne sais pas quoi. Il estime tellement son père. Va t il vraiment se sentir mieux une fois qu'il sera au courant de la réalité des choses?
Je suis perdu. Dans l'idéal, je pensais que je raconterais mon histoire à  mes enfants pendant l'adolescence, comme un avertissement à  ce qui peut se passé lorsqu'on fait des choix pas toujours judicieux. Au final j'en sais rien repousser l'échéance est toujours tellement plus facile.
RESULTAT = Perdue

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le malaise ne vient il pas au moment où vous vous separez?
l enfant vit des choses qui le place, aux yeux de son père, à  une relation de confiance; il se sent plus grand que les autres qui ne vivent pas les mêmes secrets. si là  où il emmene son fils lui même n eprouve pas de peur, il n y a aucune raison pour que ton fils le prenne mal...pour lui c est un partage d experience unique (cultiver par son père : ne dis rien; c est secret...)

ce n est pas à  moi de faire la morale; je ne parle là  que de ce qu il vit (selon ce que tu en dis)

maintenant il serait peut être judicieux d expliquer à  votre fils la separation; et la dope bien sur viendra y prendre sa place...les choses dites simplement, clairement, sont souvent bien mieux acceptées que le silence et le "faux secret" autour de cela

les enfants en savent tjs plus qu on ne pense...simplement parce qu ils observent leurs parents; être defoncé implique qu il voit bien les differences de comportements....

on a tjs peur de parler...mais une fois qu on le fait on se demande pourquoi on a eu si peur de le faire
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Exactement. /Syam

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#11 
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Syam homme
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
15 mars 2016 à  12:06
Bighorsse a tout dit!
- "les choses dites simplement, clairement, sont souvent bien mieux acceptées que le silence et le "faux secret" autour de cela"
- "les enfants en savent tjs plus qu on ne pense"

Pour ajouter ma sensibilité personnelle : à  neuf ans il sait! Si tu te dégonfles pour lui expliquer, il le sait! Il ne t'en voudra pas forcément, mais essaye quand même de ne pas l'infantiliser et d'avoir un dialogue sans tabou avec lui, c'est ton fils quand même! Si tu ne l'accompagne pas quand il grandit (et c'est maintenant, pas quand il aura 18 ans) alors il grandira sans toi. Si tu ne l'aide pas sur les sujets essentiels, alors il ne comptera plus sur toi mais que sur lui-même.

Dernière modification par Syam (15 mars 2016 à  12:08)


Psychoactif propose l'analyse de vos produits (effets indésirables ou inhabituels) de manière anonyme, gratuite et par courrier (dispositif SINTES). psychoactif.org/sintes

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#12 
YOLANDE femme
Nouveau membre
15 mars 2016 à  16:03
Je sais que vous avez raison. Il faut que je mette des mots sur ceux que nous vivons. Même si au fond il le sait, je dois lui en parler ouvertement. Depuis toujours je fais en sorte d'avoir une relation saine et complice avec mes enfants. Et en ce moment, j'ai l'impression que tout m'échappe et je suis la seule fautive. Bien qu'il n'a que 9 ans son quotidien fait que ce n'est plus un gamin. Je vais lui parler, demain après midi. Vous vous dites surement pourquoi demain ?
Une fois toute les 2 mercredi je passe l'après midi seul avec mon fils, un moment rien qu'à  nous. J'ai instauré ça il y a un an déjà  maintenant car il m'avait reproché de passer beaucoup moins de temps avec lui, juste lui. Il s'est senti pas mis à  l'écart, ça j'y est toujours veillé mais c'est moment rien qu'à  nous lui manquait beaucoup. C'était quand même un enfant roi pendant pratiquement 6 ans.
Voilà  je me jette à  l'eau. De toute façon je sais que c'est la seule solution. Je suis entrain de reprendre mon destin en main et cette discussion est un passage obligé, je le sais.
Je me suis dis qu'avant de commencer à  faire un long discours, je vais tout d'abord lui demander ce qu'il pense savoir de ce qui se passe. Vous voyez ce que je veux dire je sais pas si c'est clair ou si vous voyez ce que je veux dire. Je vais lui demander Si quant on parle des "conneries" à  son père, si il c'est ce que c'est au juste. Et à  partir de là  on verra bien.
Je ne veux pas gâché la relation que j'ai avec lui. Enfin bref. Merci

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#13 
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killeuse2luxe femme
Nouveau Psycho
23 mars 2016 à  15:01
je suis pas sur que tout est bon a dire a son enfant, si par exemple on fume de temps en temps je vois pas la necessité de lui en parler, si on ne le fait pas devant de lui et qu'il ne se doute de rien j'en vois pas l'utilité, ma fille a eu un syndrome de sevrage a la naissance je lui en parlerais mais j'attendrais qu'elle soit en age de comprendre pour moi a 12 ans un enfant n'est pas en age de comprendre il va entendre mais sa reaction peut etre tres négative et ça peut lui changer son comportement, je pense pas que ce soit bon de dire a son enfant qu'on consomme de l'hero, sa lui renvoi une image négative, encore si on se soigne d'accord mais si on en prend quotidiennement que derriere y'a pas de suivi l'enfant va pas comprendre pourquoi ses parents se defoncent et pourquoi pour lui ils ne sont pas capables d'arreter, mon pere etait alcoolique il ne m'en a pas parlé ça se voyait, mais je lui en ai toujours voulu de m'avoir fait avec ma soeur et de se detruire a l'alcool de pas s'arreter pour ses filles maintenant il est decédé et je lui en veux encore de pas avoir su s'arreter pour pouvoir voir grandir ses filles

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#14 
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MoiMel21 femme
Nouveau Psycho
31 août 2016 à  09:37
Bonjour
Jai deux enfants, tous deux nes sous traitement de methadone.
Ma fille sait que son pere se drogue (jutilise ses propres mots) car il a fait deux fois de la prison. La derniere fois cetait cette annee, lui et sa copine ont raconte un bobard a ma fille de 11 ans. Elle na rien cru et est venue me demander la verite. Je lui ai explique laddiction de son pere, le traitement de metha, mon addiction dil y a qq annees.
Aujourdhui, et a cause de la prison qui lui a enleve son pere pdt 1 an, a cause de son comportement (dort la journee, pique du nez, pete les plombs, trafique sous son nez) elle est decue de voir quil ne fait pas deffort pour changer.
Par contre je pense quelle serait vraiment perdue si elle savait que je consomme moi meme de la coke.
Du coup je suis tres tres vigilante.
Je pense lui en reparler plus tard, a 14 ou 15 ans, avant quelle meme ne soit exposee a tt ca (car autant moi 33 ans ai commence l'hero a 20 ans, autant maintenant ils commencent a 16 ans...)
Lui expliquer en quoi ca a bousiller une partie de ma vie, la vie de son pere (qui branle tte la journee), et jespere quelle osera men parler si elle meme hesite a consommer un produit.

Mon fils a 2 ans. Trop petit...

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#15 
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toon77 homme
Nouveau Psycho
07 septembre 2016 à  23:21
j'ai vu la fille de ma meilleure ami grandir en voyant sa mère se shooter....sombrer...l'abandonner pour se prostituer.......elle m'a vu gerber, tomber devant elle, sombrer moi aussi..........je la vois elle maintenant adulte, et mère, alors que la sienne est 6 pieds sous terre......franchement on à  tous foiré....moi aussi.

Mon fils a grandi en me voyant me bourrer la gueule, sombrer, tomber, partir en gard'av.........perdre mon permis et l'emmener a pied à  l'ecole à  la place de la voiture......me battre avec sa mère, la frapper, fuguer.........pleurer....me relever, me soigner....m'en sortir.....etc.......

il y-a laissé une part d'enfance dans tout ça et surtout  abandonné une part de confiance en moi, j'ai bien honte moi qui suis si fort en gueule quand j'y pense.


pfff franchement......ça me touche cette question. Avec mon fils je me sert de ça pour le mettre en garde contre l'alcool et la défonce...j'essaye de lui faire comprendre qu'a son age, si jeune ce sera forcément super et que ses potes essayeront pour certains de l'entrainer innocemment la dedans mais que les dangers sont si grands qu'il y laissera son âme, je fais appel a sa mémoire souvent, à  ses souvenirs d'enfants pour qu'il comprenne que c'est du sérieux.......

et je lui explique que quel que soit le problème je serai là  pour l'aider si il viens m'en parler, que je le frapperai pas ni le renierai pas et que surtout je suis très très bien placé pour parler de tout ça..........


j'ai quand même un putain de gout amer à  ce sujet........
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Texte qui m'a touché

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#16 
endgel homme
Nouveau Psycho
08 septembre 2016 à  06:41
moi aussi je me suis souvent posé cette question , mon fils va avoir 15ans bientôt et  il sait que je prend de la methadone , ( j en prend depuis avant quil sois né , donc il est habituer de voir mes bouteilles de methadone dans le frigidaire) quand il etait petit un jour il ma demandé pourquoi je prenais ce medicament et je lui est dit que c etait un medicament pour mon dos, mais avec l internet et surtout qu il écoute beaucoup de nirvana et a écouter des film sur kurt cobain ou on parle de methadone je suis presque certain qu il le sait surtout que malheureusement il me voit piquer du nez assez souvent  mais jai pas le courage de lui dire.

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#17 
gameder homme
Nouveau membre
21 septembre 2016 à  19:00
Voilà  un sujet qui a le mérite de mettre tout le monde d'accord. On se trouve tous, plus ou moins largué face à  ses enfants à  qui la société apprend à  detester la dope (ce qui n'est pas un mal quand même). J'ai deux enfants de 15 ans et 12 ans, comme certainement beaucoup d'entre vous ma vie a prie une tournure merdique après une quinzaine d'annees dans l'hero et, encore maintenant, le free base. Ma ex amie ne consommait rien ormis quelques joins au début de notre relation et elle n'a encore jamais parlé de mon addiction avec eux. Ce qui est sûr c'est qu'ils ne sont pas idiots nos enfants, quand on pique du nez en pleine discution avec la dope ou quand on se vautre lamentablement apres avoir trop bu, ou quand on parle exagérément vite après une trace ou même quand un ami vous passe un joint posé dans le cendrier, ils savent plus ou moins de quoi il s'agit. Mais les miens ne veulent pas encore en parler. J'ai tenté une discution sur le sujet cet été après qu'ils m'aient vus rouler une cigarette joyeuse à  la fin d'un repas entre amis. J'ai tenté de leur en parler le lendemain pour dediaboliser le h car je pense que c'est une bonne entré en matière mais ils n'ont pas voulu. Ils m'ont fait tous les deux la même tête, genre : non, non, on ne veut pas savoir ! Du coup, je n'ai pas insisté, ce n'etait pas le moment. Mais dès que l'occasion se présente (docs tv, docs du collège...) je ne la rate pas, sans être lourd non plus. Je ne suis pas sur qu'ils aient besoin de savoir que leur père est polytoxico mais ça me prendrait la tête qu'ils l'apprennent par d'autres personnes. Ce qui risque d'arriver quand ils sortiront tout seul dans les mêmes endroit que moi.
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#18 
DarkPanda homme
Nouveau membre
27 septembre 2016 à  06:26
Bonjour à  tous,


J'ai moi aussi deux enfants un fils de 17 ans et une fille de 15 ans, ils savent où j'en suis au niveau de l'alcool, ils ne s'en sont jamais rendus compte d'une part parce qu'au début de notre séparation je les avais une semaine sur deux et c'était la semaine où j'étais père à  part entière donc hors de question de se saouler ou autre connerie, les partenaires sexuelles que j'avais ne venaient qu'une fois les enfants couchés et devaient être parties avant qu'ils se lèvent.

après il y a eu le changement de période pour déplacement professionnel, je ne les avais plus qu'un week-end sur deux et je ne faisais aucune entorse à  mon ancienne procédure...

Et au final il y a eu l'exil et tout un tas de choses qu'ils ont vécu, qu'ils n'auraient jamais dû vivre, je n'ai jamais parlé à  mes enfants saouls ou complétement perché cela m'aurait fait honte, je n'ai pas honte aujourd'hui de leur parler de ce que j'ai vécu...

Mais je pense que la communication est importante à  un certain age, à  un autre ne vous montrez pas devant eux dans des états pitoyables comme le fait très bien remarquer 'Nrockandrolls...

Bref j'ai de la chance, j'ai des liens avec eux, ils ne boivent pas et ne fument pas, mais ils savent qu'ils peuvent me parler de tout.
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#19 
bazukero homme
Psycho junior
01 octobre 2016 à  15:17
ne sous estimez pas vos enfants, a 12 ans ils comprennent tres bien...moi meme ai prs ma premiere cuite a 12 ans mon prmier joint a 13 et ma premiere ligne d hero a 14,  (j en ai aujourdui 47 et suis sous meta (100mg/j). chez mes parent personne ne se drogue, ne fume ne picole...l aspirine est le seul medoc que l on trouvé chez moi , et bien qu a des année lumieres du monde des tox, a 13 ans deja j avais pour but de tester toutes les drogues (je les voyait comme un moyen d explorer mon cerveau (comme le dernier continent

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#20 
bazukero homme
Psycho junior
01 octobre 2016 à  15:21
...a decouvrir.). du coup, j essaye d etre le plus honete avec mes enfants (12 et 13 ans)sur mes consomations. et pour l instant ils n ont pas l air du tout atiré par la chose...j espere que cela durera. (on est souvent en opposition avec ses parents).

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#21 
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toon77 homme
Nouveau Psycho
01 octobre 2016 à  19:30
oui exact on se construit souvent en opposition avec ses parents.

Pour l'alcool, malgré mon passé et ce que mon fils a subit aussi, je l'ai laissé boire un tout petit peu comme ses cousin de son age avec mes beaux parents, je suis parti du principe qu'en interdisant, je ne ferai qu'accentuer son envie de tester dans mon dos.......

Il connait les dérives de l'alcool m'ayant vu dans les pires états et l'ayant subi. Du coup il a un peu gouté et a compris qu'il n'aimais pas...en plus de savoir les ravages que ça peut faire. Je trouve important d'éduquer nos enfants avec l'alcool pour éviter qu'ils ne s'éduquent avec les copains...on sait ce que ça donne.

Moi même j'ai appris l'alcool vers 16/17 ans avec les potes dans les champs et villages et dès le départ c'était boire pour tomber. Mes parents ne voulaient pas nous laisser boire même juste une coupette de champ à  noà«l.

Tout ça pour dire que oui, les enfants se construisent souvent en contre alors autant être plus malin  wink

tout ce qui ne tue pas rend plus fort.

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#22 
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SalazMonja femme
Nouveau membre
13 octobre 2016 à  12:52
Je suis maman (célibataire qui plus est - mais par choix (plus ou moins) je précise), et j'ai commencé la bupré pendant ma grossesse. Par surprise : ancienne consommatrice de came puis de métha (que j'ai arrêté comme une fleur, je précise aussi), j'avais recommencé à  prendre de la codo et me suis rapidement tournée vers un centre d'addicto... qui m'a, si je puis dire, refoutu direct le nez dans la buprénorphine (dont j'avais taté aussi il y a plusieurs années) sans se, et me, poser (assez) de questions. J'ai un rapport très, très complexe à  l'addiction, étant en fait "dépendante à  ma dépendance" , obsédée par la "junkitude" depuis mon enfance et capable de résister plus ou moins à  la liche malgré mon alcoolisme (quelques bières par semaine, jamais plus de deux -petites- d'un coup et pas deux jours d'affilée) mais jamais au grand jamais à  la tentation opiacée, convaincue que je suis, même après la naissance de ma fille qui est pourtant ce que j'ai de plus cher au monde, que les opis sont "mon médicament" et pas réellement mauvais pour moi - enfin je pense ça jusqu'au moment où je suis un peu en chien et où je dois faire comme si tout allait bien pour ne pas alerter les services soc' et surtout, bien sûr, pour le bien-être de ma louloute. Je comprends que ça puisse être tentant de critiquer quelqu'un qui reste dans une dépendance mal gérée tout en étant entièrement responsable d'un bébé, ça choque, mais ceux ici qui sont parents et UD (ou ex-UD) savent que le-dit bébé, aussi génial soit-il (la mienne, en plus d'être bien entendu sublime, drôlissime, parfaite, a résisté à  tous les chocs, à  peine un syndrome de sevrage à  la naissance...bon, un tout petit petit, mais fortiche quand même ! ) et aussi grande soit son influence sur votre vie, en positif, n'est pas forcément LA clé, LA solution à  tous les problèmes.
Donc perso, déjà , bien qu'elle n'ai même pas encore cinq mois, je parle à  ma loute, je lui dis "maman va prendre son médicament" ; je ne tape pas devant elle (je ne fume même pas de clopes dans l'appart) et je ne parle pas de modes de conso et ne le ferai pas sauf si elle le demande, elle, quand elle sera en âge de s'y intéresser et de poser des questions. Comme plusieurs l'ont dit sur ce fofo, je pense que je lui expliquerai que si elle s'interroge sur les prods, je suis bien, bien renseignée sur le sujet, et que mes conseils peuvent lui être utiles ; je serai extrêmement vigilante car je sais, ou suppose, qu'elle aura des prédispositions pour ça (ou pas ! Effet "ah non, pas comme maman" : ce serait plus que cool ! ) , et jamais, jamais, je n'ai ou ne laisserai le manque ou la déprime due à  l'absence de prod empiéter sur son bonheur. Je ne gère pas très bien ma vie (mieux qu'avant cependant), mais pour l'instant, je "gère" bien la sienne - sus aux dommages collatéraux, sans pour autant faire de secrets (au mieux intrigants, au pire anxiogènes). De la franchise, tant que possible mais sans en faire trop non plus... on verra si l'idéal tient la route avec les années !

Dernière modification par SalazMonja (13 octobre 2016 à  12:53)

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Il y a les gens qui voyagent et ceux qui transforment leur corps en voyage. (Dunia Miralles)

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#23 
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MoiMel21 femme
Nouveau Psycho
01 février 2017 à  04:30
je suis totalement d'accord avec toi. Récemment ma fille m'a parle d'un garcon qui fumait en cachette au collège.
Je lui ai explique que le mieux etait de ne jamais toucher a un joint mais nous avons tous ete ados...
Elle essayera problement.
Je lui ai demander de ne jamais rien me cacher, qu'on pouvait parler de tout a ce sujet. Elkle a la chance (ou peut être la malchance) d'avoir une mere qui connait le sujet.
Pas de tabous, pas de non dits.
Si elle veut gouter a des drogues, elle le fera. Je préfère en parler avec elle, lui expliquer les risques d'une telle conso.

Sous traitement de metha, elle sait que la prise de drogue m' a rendue dépendante.

Je ne pense pas qu'elle enjolive la prise de drogue, subissant malgré moi la dépendance a la coke et la depression.

Je n'entre pas dans les details pour autant. On parle de Drogues avec un grand D, de l'impact qu'elles peuvent avoir sur nos vie. Je ne lui dirait jamais non plus que Wahou!! Le flash de coke c'est merveilleux...

De la communication, de la prevention et si malgré tout elle decide un jour de consommer, de la RDR
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#24 
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Mascarpone homme
Vieux clacos corse pas coulant
04 février 2017 à  10:01
Léger HS:

Dans mon entourage proche (et je dis bien, dans mon entourage car je n'en fais pas une généralité ne connaissant absolument pas les chiffres statistiques au niveau mondial ou même national), il semble que l'addiction (passée ou présente)des parents ait vacciné les enfants. Car, que ce soit pour l'alcool ou les opiacés et même la coke, tous les gosses d'addicts (devenus adultes maintenant) que je connais, sont limite sobres comme des chameaux à  tous les niveaux. Bien sûr, je n'inclus pas dans ce constat les fumeurs de beuh occasionnels...Par contre, il semble que pour la clope ça soit différent car beaucoup d'enfants de fumeurs, fument aussi....

Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils lais

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#25 
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CoachMigui homme
Cyber TechnoChamane amateur
04 février 2017 à  12:59
Salut tout le monde ! Je viens apporter mon témoignage en tant que fils, peut-être il pourra aider quelques parents car dans mon cas je suis très heureux de l'éducation sur les prods que mes parents m'ont donné.

Alors pour vous faire un état de ma situation: Je suis aujourd'hui un jeune homme vivant seul, début de la vingtaine. Mes deux parents sont des UD, ma mère est une bonne consommatrice de cannabis ainsi que des quelques autres prods à  l'occaze, mais elle aime beaucoup les différents psychédéliques et autres substances entheogènes qu'elle a été ammené à  étudié non officiellement pour son travail (elle est psychologue). Elle fume du tabac depuis qu'elle est très jeune et du cannabis tous les jours. Mon père a eu des consommations plus problématiques, lui son kiffe c'était plus l'héro, la coke et l'alcool, par contre pour lui ça a été moins joyeux et beaucoup plus problématique. Il est parti quand j'étais très jeune, donc quand j'ai eu l'âge de comprendre certaines choses ma mère a du répondre aux même questions que vous vous posez ici seule. 

Ma mère a toujours fumé un joint le soir à  la cheminée, donc depuis petit je suis familier avec ce produit que je ne diabolisais pas, c'était une plante comme une autre pour moi. Elle m'a appris les choses progressivement, au départ en mettant l'accent avant tout sur les risques des drogues. Quand mon père est parti je ne savais pas que c'était principalement lié à  ça, les éléments m'ont été dévoilé peu à  peu... Il faut dire que c'était des sacrés histoires comme vous pouvez vous l'imaginer, mafia, dettes, prison... J'ai été "protégé" de ce passé jusqu'à  mes 13/14 ans avant que ma mère me dise que mon père était héroïnoman. Jusqu'à  mes 16 ans j'ai fait la grande partie de mes expériences en cachette, surtout avec l'alcool et le cannabis. Alors ma mère était au courrant, elle m'avait déjà  vu vomir à  la maison, bourré dans des fêtes de village et même vomir en cours à  14 ans après une bonne purge avec un ami à  midi et ma première expérience avec le shit (une demi-bouteille de Gin mélangée à  du pepsi...).

Avec le recul je pense que savoir que j'avais déjà  une predisposition avec l'abus l'a fait se poser pas mal de questions, et à  partir de mes 15 ans et demi/16 ans elle a décidé qu'on allait jouer carte sur table... Et quel plaisir ça a été ! L'adolescent en moi pouvait continuer de faire ses expériences mais ça m'a donné envie d'être très responsable, après ça j'ai continué de boire pendant une ou deux années avant de carrément arrêter quasi-totalement, et le fait que je puisse lui en parler sans qu'elle me juge m'a vraiment beaucoup aidé. Je savais que si moi ou un ami à  moi allions mal en soirée, on pouvait l'appeler elle saurait quoi faire ! Entre mes 16 à  18 ans, on a pu commencé à  parler de temps en temps de ses consommations à  elle, des consommations de mon père... Et de temps en temps elle me donnait un peu d'herbe, elle préférait ça à  ce que j'aille l'acheter en ville dans des plans douteux, et elle avait bien raison car quand je repense à  certains matos qu'on m'a vendu à  moi et mes amis ça fait limite peur quoi !

A partir de mes 18 ans, on a commencé à  parler d'autres substances de mon côté, surtout les psychédéliques qui m'intriguaient beaucoup. Ma mère m'a invité à  attendre un peu que je réunisse des connaissances et que je me prépare, j'ai attendu environ 1 an et après ça elle m'a donné à  moi et à  un ami très proche (ma mère est comme une deuxième mère pour lui aussi) une tablette de LSD de très bonne qualité (jamais retrouvé ça depuis !) et nous a donné tous les conseils de RdR qu'elle pouvait nous donner... Le plus important étant que si il se passait quelque chose on pouvait l'appeler sans aucun problème ! Cette sécurité m'a fait aborder mes consommations de manière très confiante, le fait de savoir que ma mère était là  au cas ou... Impossible de partir en bad hehe ! Aujourd'hui je suis indépendant au niveau des prods, je lui en parle quand même comme à  une amie et elle aussi, et je me sens privilégié de pouvoir avoir une relation autant sincère avec ma mère sur tous les niveaux !


Pour résumer donc: Beaucoup d'abus dans mon adolescence, mais je pense que vu ma situation c'était quasiment inévitable... Ma mère a eu le courage de me laisser faire et de pas me punir pour ça, elle me faisait comprendre qu'elle aimait pas que je me mette dans des états horribles mais elle comprenait aussi qu'à  cet âge (j'avais beaucoup de colère en moi) si elle m'avait interdit j'aurais été capable de faire pire juste pour me prouver que j'étais "maître de ma situation". Peu à  peu donc elle a commencé à  "consentir" certains produits (13/14 ans alcool dans les événements, 15/16 ans weed, 18/19 ans psychédeliques/MDMA), sans jamais m'interdire les autres mais en me faisant comprendre qu'elle n'aimait pas trop, et donc ça m'a tenu à  côté des "drogues dures" (je n'aime pas ce terme mais on se comprend) jusqu'à  ce que je soit adulte et ça m'a vraiment aidé, car à  l'époque si j'avais connu les prods Dieu sait ce qu'il aurait pu se passer. Toujours le dialogue, ne rien cacher mais pas pour autant en parler elle. Mais toujours répondre aux questions et me faire comprendre que ce n'était pas tabou. Et plus je vieillissais, plus elle me faisait comprendre qu'il n'y avait rien d'anormal à  la consommation de drogues, qu'il fallait juste le faire avec respect de soit et du produit.

Après il faut comprendre en étant parent je pense que l'adolescent change d'avis très vite... Jusqu'à  mes 14 ans je disais que je n'allais jamais rien fumer de ma vie, j'étais contre ce mode de consommation et après j'ai commencé les joints (jamais de cigarette encore même aujourd'hui smile), jusqu'à  mes 18/19 ans je pensais que les pills et autre n'étaient pas pour moi et un jour l'idée c'est mise dans ma tête et tout à  très vite changé... Tout ça pour dire aux parents, les ados peuvent changer de conviction très vite, se dire "totalement contre jamais de la vie ça", et commencer à  en consommer plusieurs fois par semaine peu de temps après parce qu'ils ont vu un ami ou une célébrité le faire... Mais moi l'envie de fumer ne m'est pas venu de mes parents, au contraire quand j'étais enfant je n'aimais pas que ma mère fume (les clopes surtout !) et ça m'a coupé l'envie de consommer du tabac, pareil le passé de mon père je le connais et ça m'a tenu éloigné des opiacés. Par contre si ma mère m'avait caché par exemple les travers de mon père, j'aurais pu être tenté d'essayer un jour et quelque chose me dit que j'aurais vraiment directement croché.

L'honnêteté de ma mère m'a certainement ammené à  "banalisé" des produits très jeune et donc j'ai fait mes expériences plus jeune que la plupart des enfants qui ont été enfermés dans un cocon protecteur (pas de jugement de valeur là  dessus par contre, chacun élève ses enfants comme il le pense), mais en contre-partie elles m'ont permis de mûrir très jeune et à  mes 18 ans déjà  je comprenais les problèmes que l'alcool apportait alors que pas mal des gens de mon âge découvraient cette drogue encore sans se poser de question. Aujourd'hui je ne recherche plus à  me "mettre mal" comme j'aimais le dire, j'utilise les drogues comme des outils et j'ai un grand respect pour les drogues, je ne les prend pas de haut car je sais ou ça peut me mener. Ca m'a aussi permis de comprendre que toutes les drogues ne doivent pas être mis dans le même panier, ce qui peut arriver quand on cherche la défonce en premier quelque soit le prod, je sais qu'il ne faut pas traiter toutes les drogues de la même manière, sans pour autant les classer dans des cases comme "douce" ou "dure".

Un autre problème qui subsiste malheureusement quand on est autant franc avec ses enfants, c'est le regard que peuvent avoir ses amis là  dessus. En effet, quand j'étais jeune j'ai eu le droit à  des remarques comme "ta mère c'est une tox je sais qu'elle fume des joints", et du coup certaines fois j'avais la haine contre elle de faire ça car si un des mes copains me l'avait dit c'est que ça devait être vrai (même si ça venait sûrement plutôt de ses parents à  lui !). Mais ça ce n'est pas un problème qui est uniquement lié à  la consommation de drogue, on va dire que ça va avec n'importe quel mode de vie qui ne rentre pas dans la doxa.

Je ne sais pas si j'ai été assez claire, j'ai reformulé le message plusieurs fois car j'ai eu de la peine à  lui donner une ligne directrice sans partir en HS... Si vous avez des questions car je n'ai pas été clair n'hésitez pas à  me demander. Pour finir, et cette fois je vais donner mon avis de jeune adulte: Même si des fois le regard des autres personnes est très dur car l'usage de drogue reste tabou, si vous pensez que vous devez être franc avec vos enfants faites le. Si vous leur expliquez avec assez d'amour, il est fort possible qu'ils apprennent de vos propres erreurs à  vous et qu'ainsi ils évitent certaines peines que vous avez vécu, là  ou sans communication vous les lâchez dans la jungle... Peut-être plus vieux, mais c'est pas forcément une bonne chose ! Bon week-end à  tous big_smile

Dernière modification par CoachMigui (04 février 2017 à  13:03)


Si tu médites et que le diable arrive, fais méditer le diable.
Gurdjieff

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#26 
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NeoX homme
Adhérent PsychoACTIF
04 février 2017 à  16:09
Salut,

Mascarpone a écrit

Léger HS:

Dans mon entourage proche (et je dis bien, dans mon entourage car je n'en fais pas une généralité ne connaissant absolument pas les chiffres statistiques au niveau mondial ou même national), il semble que l'addiction (passée ou présente)des parents ait vacciné les enfants. Car, que ce soit pour l'alcool ou les opiacés et même la coke, tous les gosses d'addicts (devenus adultes maintenant) que je connais, sont limite sobres comme des chameaux à  tous les niveaux. Bien sûr, je n'inclus pas dans ce constat les fumeurs de beuh occasionnels...Par contre, il semble que pour la clope ça soit différent car beaucoup d'enfants de fumeurs, fument aussi....

Je n'ai pas non plus de stats, mais pour l'alcool je n'en suis pas persuadé.

Je connais personnellement quelques familles d'alcooliques de père en fils, et parfois le fils est encore plus atteint que le père !
Mais bon, ce n'est pas non plus une généralité...

NeoX

PS: Désolé pour le double post, j'ai du merder un peu là ...

Dernière modification par NeoX (04 février 2017 à  16:13)

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