... La suite

Topo moral-psycho : si je n'ai pas revu de
doc' depuis un moment, on s'est parlé et il a prononcé la phrase que j'attendais et "qui tue" (je résume) :
- Vous avez arrêté la métha depuis quand déjà ?
- Bah environ un mois et demi...
- Bon, reprenez l'Adartrel et augmentez... On se voit... fin du mois ok ?
J'ai compris ; faut être patient, c'est pô fini... j'en ai encore pour un moment à en "chier"... Du moins je l'ai senti comme ça.
Bon mis à part ça, le ressenti... ça dépend des jours... Ca va beaucoup mieux (ouf...) mais c'est pas toujours ça... Je sais, je fais ma chochotte... Nan, nan, c'est pas si simple. J'ai du temps pour réfléchir (enfin je le prends). Et franchement en cinq ans de
substitution, à raison de 30 mn minimum de dialogue tous les 15 jrs (faites le calcul), je n'ai retenu "que" la dernière phrase (plus haut) et celle-ci que mon
doc m'avait sorti en octobre dernier :
- Si j'ai bien compris, vous voulez ne plus rien prendre pour l'été prochain ?
- Vi, vi...
Je pense que je n'ai pas forcément mal choisi ma saison. Au moins je sors... Mais l'hiver prochain reste un mystère...
Plus simplement, quand je travaille, occupé, dehors, en compagnie, j'oublie et vis très bien. Mais autant je peux être bien, autant parfois je me sens pas forcément cool... je ne peux pas effacer 5 ans de métha comme ça, d'un revers de pensée(s). Les souvenirs remontent et je les "affronte" mieux qu'avant. Les souvenirs des produits aussi ; mais là en revanche, je n'ai pas du tout envie de consommer. Je ne cherche pas ça en ce moment.
C'est clair que participer au forum m'apporte beaucoup mais je pense forcément à la
substitution et aux produits en lisant les posts et en répondant

C'est donc pas une situation facile, facile... (d'où d'ailleurs les petites vacances que j'avais pris il y a peu...)
En gros, je pense que je traverse une petite déprime, habituelle des
sevrages quels qu'ils soient. J'en fais pas une montagne. Globalement, ça va bien. Et puis j'apprends à construire sur le passé ; ça aide... Je vais pas me renier maintenant. Je m'active, je m'occupe, je fais bosser mon dernier neurone le plus possible et c'est ce qui m'importe le plus ; trouver un nouvel équilibre alliant mon vécu, mon présent et mon futur...