#1
- Yuya
Nouveau membre
- 17 novembre 2016 à 16:36
Je ne sais pas si je suis au bon endroit pour le sujet, n'hésitez pas à me dire.
Je me lance j'ai 30 ans, un passif de conso d'héro qu'il s'est soldé par le décès de mon conjoint il y a bientôt 3 ans. Au prix de beaucoup d'efforts (je suis totalement clean depuis 2 ans), je me suis reportée sur tout autre type de produit. Traitement de substitution lui même contré par une consommation d'alcool à l'excès qui perdure dans le temps. (environ une dizaine de verres mini quasi chaque jour que Dieu fait).
Le tout complété par une reprise récente de benzos (nécessaire suite à de fortes crises d'angoisse), mais disons que j'y ai remis le doigt + la main et là accro jusqu'au coude. Le moindre tramadol qui traîne ou toute chose à base de codéine retient mon attention également.
Les occasions de trouver de la MD ou de la c sont toujours une aubaine, je n'ai alors aucune motivation et pars alors dans des excès immodérés. (en semaine comme le week-end, seule ou accompagnée).
Depuis tout ce temps j'essaie bien sûr de faire des pauses, pour à nouveau avoir le démon et reprendre tout ce que je pourrais trouver, le cercle vicieux dans toute sa splendeur.
J'ai pris la liberté de venir me confier ici, s'il y a des gens qui passent par le même cas, quelques échanges et un peu de soutien. La solution est en chacun de nous, mais les conseils des uns et des autres sont souvent précieux. Socialement je suis sortie du système depuis pas mal de temps, je suis quelqu'un de super nerveux et le sport n'a qu'un impact très faible.
Merci à ceux et celles qui me liront
Bisous de Yuya
Je me lance j'ai 30 ans, un passif de conso d'héro qu'il s'est soldé par le décès de mon conjoint il y a bientôt 3 ans. Au prix de beaucoup d'efforts (je suis totalement clean depuis 2 ans), je me suis reportée sur tout autre type de produit. Traitement de substitution lui même contré par une consommation d'alcool à l'excès qui perdure dans le temps. (environ une dizaine de verres mini quasi chaque jour que Dieu fait).
Le tout complété par une reprise récente de benzos (nécessaire suite à de fortes crises d'angoisse), mais disons que j'y ai remis le doigt + la main et là accro jusqu'au coude. Le moindre tramadol qui traîne ou toute chose à base de codéine retient mon attention également.
Les occasions de trouver de la MD ou de la c sont toujours une aubaine, je n'ai alors aucune motivation et pars alors dans des excès immodérés. (en semaine comme le week-end, seule ou accompagnée).
Depuis tout ce temps j'essaie bien sûr de faire des pauses, pour à nouveau avoir le démon et reprendre tout ce que je pourrais trouver, le cercle vicieux dans toute sa splendeur.
J'ai pris la liberté de venir me confier ici, s'il y a des gens qui passent par le même cas, quelques échanges et un peu de soutien. La solution est en chacun de nous, mais les conseils des uns et des autres sont souvent précieux. Socialement je suis sortie du système depuis pas mal de temps, je suis quelqu'un de super nerveux et le sport n'a qu'un impact très faible.
Merci à ceux et celles qui me liront
Bisous de Yuya
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#2
- nokkloom
Psycho junior - 18 novembre 2016 à 10:32
Salut Yuya. :)
Ne t'inquiètes pas, tu postes au bon endroit.
Je vois que cette discussion est sans réponse depuis 12h, je ne comprends pas pourquoi ? Tu es dans le cas de pas mal de personnes ici. Tu trouveras beaucoup de gens avec qui discuter de l'alcoolisme et de la polytoxicomanie, et qui ont vécu des choses similaire à ce que tu as vécu.
Déjà , félicitations pour ton arrêt de l'héroïne ! Certaines personnes ici seraient ravies de discuter de comment tu as réussi à t'en sortir.
Je te pose quelques questions pour essayer de situer le contexte.
Tu dis que tu es hors du système au niveau social, c'est à dire que tu ne vois personne ? As-tu des gens sur qui compter, à qui te confier, des amis qui connaissent ta situation & tes difficultés ? T'arrive-t-il de consommer avec d'autres personnes ?
Ensuite, comment t'y prends-tu quand tu essaies de faire des pauses ?
Je comprends bien ce cercle vicieux de l'addiction et, encore une fois, je pense que pas mal de personnes ici pourront en témoigner pour leur cas. Pour le sport, c'est un conseil qu'on a dû te donner plusieurs fois, mais si ça ne fonctionne pas, ce n'est pas la peine (j'ai la même chose : crise d'angoisse dès que j'attaque un jogging.).
As-tu un travail, des activités, quelqu'un qui te plaît ?
Vois-tu des gens qui te suivent thérapeutiquement (pas sûre que le mot existe haha), à part ton généraliste ?
Je ne pense pas que mon message t'aie vraiment aidée, mais j'avais besoin de quelques infos avant de savoir quels conseils te donner vraiment.
En te souhaitant du courage.
Ne t'inquiètes pas, tu postes au bon endroit.
Je vois que cette discussion est sans réponse depuis 12h, je ne comprends pas pourquoi ? Tu es dans le cas de pas mal de personnes ici. Tu trouveras beaucoup de gens avec qui discuter de l'alcoolisme et de la polytoxicomanie, et qui ont vécu des choses similaire à ce que tu as vécu.
Déjà , félicitations pour ton arrêt de l'héroïne ! Certaines personnes ici seraient ravies de discuter de comment tu as réussi à t'en sortir.
Je te pose quelques questions pour essayer de situer le contexte.
Tu dis que tu es hors du système au niveau social, c'est à dire que tu ne vois personne ? As-tu des gens sur qui compter, à qui te confier, des amis qui connaissent ta situation & tes difficultés ? T'arrive-t-il de consommer avec d'autres personnes ?
Ensuite, comment t'y prends-tu quand tu essaies de faire des pauses ?
Je comprends bien ce cercle vicieux de l'addiction et, encore une fois, je pense que pas mal de personnes ici pourront en témoigner pour leur cas. Pour le sport, c'est un conseil qu'on a dû te donner plusieurs fois, mais si ça ne fonctionne pas, ce n'est pas la peine (j'ai la même chose : crise d'angoisse dès que j'attaque un jogging.).
As-tu un travail, des activités, quelqu'un qui te plaît ?
Vois-tu des gens qui te suivent thérapeutiquement (pas sûre que le mot existe haha), à part ton généraliste ?
Je ne pense pas que mon message t'aie vraiment aidée, mais j'avais besoin de quelques infos avant de savoir quels conseils te donner vraiment.
En te souhaitant du courage.
Ne pas s'éterniser dans la même merde, car même si la merde est une bonne école, on en connaît qu'elle a engloutis pour toujours. | Bukowski.
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#3
- Yuya
Nouveau membre - 18 novembre 2016 à 11:08
Tout d'abord merci beaucoup pour ta réponse Nokkloom.
Merci pour tes félicitations, ça n'a pas été une chose facile. Pour ce prod je n'ai pas pu arrêter franchement tant que j'avais ma substitution (8,2 de bupré que je prenais consciencieusement pas les jours où je savais que j'allais craquer). Alors j'ai tout arrêté d'un coup, et j'étais physiquement très malade chez moi pendant des semaines. C'est là qu'à commencé le combo alcool, xanax + bédo évidemment. Pour être honnête, j'ai pris la décision de changer de ville (100-150km) pour ne plus avoir mes contacts à portée de main.
Ensuite, je suis partie encore plus loin (à 1000km). Je n'ai pas de boulot (quand j'en trouve un ça se passe toujours hyper mal), et évidemment je ne connais pas grand monde, une seule personne qui est plus attaquée que moi encore. Les nouvelles rencontres que je peux faire se terminent vite en fiasco. Ceux qui sont au courant de ma situation habitent très loin; ici j'ai ma famille, chez qui je vis et qui commence à en avoir bien marre.
Je consomme parfois avec la personne que j'ai mentionnée plus haut, sinon c'est souvent seule, par la force des choses. Je me limite tout de même au soir (après 18h), la journée j'arrive à me contenir.
Pour les pauses et arrêts, j'ai essayé un peu toutes les méthodes : la manière radicale (straight edge) comme la méthode de la modération (pas plus de 3 verres, 1 bédo par semaine... etc). Les anxios j'ai réussi a arrêter pendant 1 an d'affilée, au prix de pas mal d'insomnies. Je reprends à chaque fois mes travers, vient toujours un moment où j'ai envie de m'exploser le front, là je fais pas les choses à moitié et c'est reparti.
Niveau des activités il est vrai que je suis quelqu'un d'un peu passif; quand je me fais violence et fait de la peinture ou autre, ça va encore. Conduire aussi c'est un exutoire (quand je ne suis pas dans un état insensé bien entendu, hors de question que je mette la vie d'autrui en danger).
Niveau suivi médical non je n'ai affaire à personne ici, sauf au généraliste pour les xanax. Auparavant pour la substitution j'étais suivie par un doc spécialisé. Je dois dire aussi que je suis retors et ne fais pas confiance à grand monde. Je veux pas passer par une cure vu l'effet désastreux que ça a eu sur mon ex.
J'espère que tout n'est pas trop embrouillé dans ton texte; et merci à toi pour ton écoute. De ton côté quels sont les démons que tu affrontes?
Bises, Yuya.
Merci pour tes félicitations, ça n'a pas été une chose facile. Pour ce prod je n'ai pas pu arrêter franchement tant que j'avais ma substitution (8,2 de bupré que je prenais consciencieusement pas les jours où je savais que j'allais craquer). Alors j'ai tout arrêté d'un coup, et j'étais physiquement très malade chez moi pendant des semaines. C'est là qu'à commencé le combo alcool, xanax + bédo évidemment. Pour être honnête, j'ai pris la décision de changer de ville (100-150km) pour ne plus avoir mes contacts à portée de main.
Ensuite, je suis partie encore plus loin (à 1000km). Je n'ai pas de boulot (quand j'en trouve un ça se passe toujours hyper mal), et évidemment je ne connais pas grand monde, une seule personne qui est plus attaquée que moi encore. Les nouvelles rencontres que je peux faire se terminent vite en fiasco. Ceux qui sont au courant de ma situation habitent très loin; ici j'ai ma famille, chez qui je vis et qui commence à en avoir bien marre.
Je consomme parfois avec la personne que j'ai mentionnée plus haut, sinon c'est souvent seule, par la force des choses. Je me limite tout de même au soir (après 18h), la journée j'arrive à me contenir.
Pour les pauses et arrêts, j'ai essayé un peu toutes les méthodes : la manière radicale (straight edge) comme la méthode de la modération (pas plus de 3 verres, 1 bédo par semaine... etc). Les anxios j'ai réussi a arrêter pendant 1 an d'affilée, au prix de pas mal d'insomnies. Je reprends à chaque fois mes travers, vient toujours un moment où j'ai envie de m'exploser le front, là je fais pas les choses à moitié et c'est reparti.
Niveau des activités il est vrai que je suis quelqu'un d'un peu passif; quand je me fais violence et fait de la peinture ou autre, ça va encore. Conduire aussi c'est un exutoire (quand je ne suis pas dans un état insensé bien entendu, hors de question que je mette la vie d'autrui en danger).
Niveau suivi médical non je n'ai affaire à personne ici, sauf au généraliste pour les xanax. Auparavant pour la substitution j'étais suivie par un doc spécialisé. Je dois dire aussi que je suis retors et ne fais pas confiance à grand monde. Je veux pas passer par une cure vu l'effet désastreux que ça a eu sur mon ex.
J'espère que tout n'est pas trop embrouillé dans ton texte; et merci à toi pour ton écoute. De ton côté quels sont les démons que tu affrontes?
Bises, Yuya.
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#4
- SalazMonja
Nouveau membre - 18 novembre 2016 à 11:13
Salut Yuya ! Comme dit Nokkloom, tu peux déjà être fière d'avoir arrêté l'héro, c'est quand même pas rien ! Après oui, ça m'a pris longtemps avant de m'en apercevoir, mais la phrase bateau "addict un jour addict toujours" me parait un peu vraie (avec sûrement plein d'exceptions bien sûr), en tout cas pour moi et tous les gens que je connais qui se sont lancés dans les prods et la liche.
Pour ce qui est de l'alcool, si tu as envie de te débarrasser de cette addiction (c'est ce que j'ai cru comprendre de ton post), te sentirais-tu capable d'acheter ta bibine au jour le jour et de t'en tenir à ce que tu as prévu de boire, en diminuant progressivement les doses ? Sinon en centre d'addicto on pourrait sans doute te proposer un médicament atténuant l'envie de boire (du Selincro par exemple), mais gaffe, parce qu'il pourrait y avoir des interactions pas sympa avec tes "extras" (tramadol, cc) donc il faudrait en parler au médecin.
Pour les benzos, tu dis être très nerveuse (anxieuse aussi j'imagine), donc tu en as peut-être tout simplement besoin de façon légitime ? Même si oui, c'est mieux de ne pas gober ça comme des bonbecs ! Là encore, je ne saurais que te recommander une diminution progressive des doses, en commençant petit pour ne pas être "frustrée".
Pour ce qui est d'être "socialement sortie du système", tu veux dire que tu n'as pas bossé depuis un bail, ou que tu ne vois que peu de monde, ou les deux ? Étant moi-même plutôt isolée (grosso modo je n'ai plus que ma famille... ce qui est déjà bien ! ) je ne sais pas trop quoi te dire, à part que ça va bien finir par passer, et que peut-être tu pourrais commencer une activité en club (chais pas moi, du krav-maga... c'est pas mal, pour quelqu'un qui n'est pas fan de sport basique, et ça fait voir du monde, et te défouler sur tes petits camarades !
) ou du bénévolat (pour voir du monde et faire quelque chose qui te donne le sentiment d'agir, de façon utile) ? L'écriture aussi (et là pas besoin de voir du monde, si t'en as pas envie), c'est un super défouloir !
En tout cas, je te souhaite de réussir à t'apaiser et virer les "mauvaises habitudes" que tu as envie de virer... Sans pour autant te prendre le chou et culpabiliser dès que tu mets la main sur un prod : un peu d'indulgence avec toi-même, si tu prends de la coke/MD/tramadol de temps en temps seulement, ce serait exagéré de le percevoir comme un "échec" !
Pour ce qui est de l'alcool, si tu as envie de te débarrasser de cette addiction (c'est ce que j'ai cru comprendre de ton post), te sentirais-tu capable d'acheter ta bibine au jour le jour et de t'en tenir à ce que tu as prévu de boire, en diminuant progressivement les doses ? Sinon en centre d'addicto on pourrait sans doute te proposer un médicament atténuant l'envie de boire (du Selincro par exemple), mais gaffe, parce qu'il pourrait y avoir des interactions pas sympa avec tes "extras" (tramadol, cc) donc il faudrait en parler au médecin.
Pour les benzos, tu dis être très nerveuse (anxieuse aussi j'imagine), donc tu en as peut-être tout simplement besoin de façon légitime ? Même si oui, c'est mieux de ne pas gober ça comme des bonbecs ! Là encore, je ne saurais que te recommander une diminution progressive des doses, en commençant petit pour ne pas être "frustrée".
Pour ce qui est d'être "socialement sortie du système", tu veux dire que tu n'as pas bossé depuis un bail, ou que tu ne vois que peu de monde, ou les deux ? Étant moi-même plutôt isolée (grosso modo je n'ai plus que ma famille... ce qui est déjà bien ! ) je ne sais pas trop quoi te dire, à part que ça va bien finir par passer, et que peut-être tu pourrais commencer une activité en club (chais pas moi, du krav-maga... c'est pas mal, pour quelqu'un qui n'est pas fan de sport basique, et ça fait voir du monde, et te défouler sur tes petits camarades !
) ou du bénévolat (pour voir du monde et faire quelque chose qui te donne le sentiment d'agir, de façon utile) ? L'écriture aussi (et là pas besoin de voir du monde, si t'en as pas envie), c'est un super défouloir !En tout cas, je te souhaite de réussir à t'apaiser et virer les "mauvaises habitudes" que tu as envie de virer... Sans pour autant te prendre le chou et culpabiliser dès que tu mets la main sur un prod : un peu d'indulgence avec toi-même, si tu prends de la coke/MD/tramadol de temps en temps seulement, ce serait exagéré de le percevoir comme un "échec" !
Il y a les gens qui voyagent et ceux qui transforment leur corps en voyage. (Dunia Miralles)
Hors ligne
#5
- Yuya
Nouveau membre - 18 novembre 2016 à 12:54
Bonjour SalazMonja, merci à toi aussi d'avoir pris le temps de me répondre.
"Addict un jour adict toujours", c'est sûr, je ne pense pas qu'on puisse changer du tout au tout comme cela. J'irais même plus loin, je suis assez convaincue qu'il y aurait quelques prédispositions génétiques.
Pour ce qui est de la liche, mon but n'est pas de devenir complètement sobre, et ton commentaire sur le fait d'en acheter moins est très opportun : on a tous tendance à aller un peu à l'économie, et la possession de cubis de plusieurs litres ne m'aide pas. Personnellement tu es déjà passée par le Selincro ou le baclophène? En plus des intérractions que ça peut entraîner, on peut devenir accro à ça aussi?
Les benzos j'avais fait comme ça (1 an d'arrêt, diminution progressive puis arrêt total pendant une bonne période, "en vacances"). A l'époque j'avais du tercian en parallèle suite au décès de mon conjoint, que j'ai aussi arrêté de manière progressive. Ceci dit ils me sont nécessaires comme tu le soulignes, (fortes crises d'angoisse régulières), mais sont aussi un appel à la facilité.
Niveau social on est un peu dans la même situation j'ai l'impression. Je pencherais vers l'écriture pour ma part niveau exutoire, d'ailleurs je fais quelques piges sur le net pour faire un peu d'argent, mais rien de vraiment "pour moi".
Mauvaises habitudes à virer oui, surtout sur l'alcool; je me disais de limiter cela au week-end, mais comme je n'ai pas de vie sociale, la frustration fait que je vais y aller jusqu'à m'en rendre malade, même si j'ai pu me retenir toute la semaine.
Merci pour tes mots en tout cas, tu vois très juste sur le fait de "culpabiliser", la famille et la société nous y aident aisément :) Mon but est de me sentir plus libre. Vos réponses m'aident énormément merci.
Bien à toi,
Yuya
"Addict un jour adict toujours", c'est sûr, je ne pense pas qu'on puisse changer du tout au tout comme cela. J'irais même plus loin, je suis assez convaincue qu'il y aurait quelques prédispositions génétiques.
Pour ce qui est de la liche, mon but n'est pas de devenir complètement sobre, et ton commentaire sur le fait d'en acheter moins est très opportun : on a tous tendance à aller un peu à l'économie, et la possession de cubis de plusieurs litres ne m'aide pas. Personnellement tu es déjà passée par le Selincro ou le baclophène? En plus des intérractions que ça peut entraîner, on peut devenir accro à ça aussi?
Les benzos j'avais fait comme ça (1 an d'arrêt, diminution progressive puis arrêt total pendant une bonne période, "en vacances"). A l'époque j'avais du tercian en parallèle suite au décès de mon conjoint, que j'ai aussi arrêté de manière progressive. Ceci dit ils me sont nécessaires comme tu le soulignes, (fortes crises d'angoisse régulières), mais sont aussi un appel à la facilité.
Niveau social on est un peu dans la même situation j'ai l'impression. Je pencherais vers l'écriture pour ma part niveau exutoire, d'ailleurs je fais quelques piges sur le net pour faire un peu d'argent, mais rien de vraiment "pour moi".
Mauvaises habitudes à virer oui, surtout sur l'alcool; je me disais de limiter cela au week-end, mais comme je n'ai pas de vie sociale, la frustration fait que je vais y aller jusqu'à m'en rendre malade, même si j'ai pu me retenir toute la semaine.
Merci pour tes mots en tout cas, tu vois très juste sur le fait de "culpabiliser", la famille et la société nous y aident aisément :) Mon but est de me sentir plus libre. Vos réponses m'aident énormément merci.
Bien à toi,
Yuya
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#6
- mikykeupon
Modérateur à la retraite - 19 décembre 2016 à 17:06
Salut, j'ai l'impression que la chose qui t'effrais le plus est le fait d'être addict plus que la ou les addictions elles-mêmes.
Qu'est-ce-que t'apporte les produits ?
Qu'est-ce-que t'apporte les produits ?
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#7
- menez luc'h
Nouveau Psycho - 19 décembre 2016 à 23:13
salut yuya,
il y a pas mal de questions qui se posent dans tous ça.
tout d abord il me semble que le sélincro pour un ancien usagé d' opiacé est à déconseiller.
ensuite pourquoi tu picoles ,pourquoi tu prends des benzos pourquoi les bédos, et surtout pourquoi tout ça avec exces .
si tu veux répondre à cette dernière question, il me semble que tu dois te faire aider par quelqu un, un soignant, peut importe lequel ,peut importe dans quel structure, mais surtout celui avec qui tu est en confiance.
on à souvent tout les élements pour répondre à ces questions, mais il faut souvent quelqu'un pour nous aider à les mettre dans l'ordre.
bon courage et continus à poster.
il y a pas mal de questions qui se posent dans tous ça.
tout d abord il me semble que le sélincro pour un ancien usagé d' opiacé est à déconseiller.
ensuite pourquoi tu picoles ,pourquoi tu prends des benzos pourquoi les bédos, et surtout pourquoi tout ça avec exces .
si tu veux répondre à cette dernière question, il me semble que tu dois te faire aider par quelqu un, un soignant, peut importe lequel ,peut importe dans quel structure, mais surtout celui avec qui tu est en confiance.
on à souvent tout les élements pour répondre à ces questions, mais il faut souvent quelqu'un pour nous aider à les mettre dans l'ordre.
bon courage et continus à poster.
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