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Dernière modification par LebonTy (03 janvier 2017 à 04:58)
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eu des effets super hard genre insomnie, des éclairs visuel, des nausées, plus envie de manger, paranoïa, délire, mouvement involontaire et incontrôlé, anxiété, etc. la meth y est pour grand chose aussi.
pas forcément , le ghb m'avait provoqué beaucoup de ces effets là alors que je n'ai jamais consommé de stimulants.
merci encore et à bientôt
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groovie a écrit
salut lebonty
merci pour le partage ! Je pense que ce témoignage sera ajouté au wiki
Il vaut peut être mieux rester au gbl quand on consomme autant de doses car le ghb reste un sel et l'abus de sel peu avoir des effets negatifs sur le corps
Aussi, tu as eu des cauchemars ? de la déprime après certains sevrage?eu des effets super hard genre insomnie, des éclairs visuel, des nausées, plus envie de manger, paranoïa, délire, mouvement involontaire et incontrôlé, anxiété, etc. la meth y est pour grand chose aussi.
pas forcément , le ghb m'avait provoqué beaucoup de ces effets là alors que je n'ai jamais consommé de stimulants.
merci encore et à bientôt
De rien Groovie, si ça peux aider c'est avec plaisir.
effectivement j'ai testé le ghb et à forte dose le sodium augmente de façon méchante et c'est très très dangereux.
oui au début des cauchemars, aussi des hallucinations hypnagogiques et paralysie du sommeil, c'est atroces .
de la déprime aussi, mais le sevrage n'est pas long et passe au bout de quelques jours.
Le point essentiel est de bien manger et de s'hydrater avec des complément essentiellement des protéines+vitamines cité plus haut (encore sans excès et avec suivi médical)et surtout se trouver une occupation genre sport collectif, la boxe ma été très utile pour éliminer cette molécule, dernier point n'abusé pas de l'alcool ou de benzo ça ne sert a rien a part vous rendre addict a une molècule.
Prenez des petites doses de benzo genre des 5mg de diazepam plusieurs fois au lieu de prendre des 80mg ou bien des 150mg de baclofen a éviter , car le baclofen aussi a des effet similaire et même pire que le sevrage du gbl croyez en mon expérience
La discution est de savoir si le gbl est plus toxique que l'alcool, car l’éthanol est un solvant puissant et inflammable aussi et qui en plus a des effet catabolisant qui agit sur la gaba A et autre composant du systeme nerveux central sans parler des autres organes touchés..
contrairement au G qui est un anabolisant avec des effets à court terme qui agit que sur le gaba B et le gaba ghb, je pense que si il n'y a pas d'abus le g reste pour moi meilleur, d'ailleur j'ai meme lu sur un forum us que ce dernier augmenterai la longévité ..
Si les gros pharmaco-mafia supprime ou ne soumet pas une molécule c'est que 50% des cas il est trop effective(c'est pas de la paranoïa mais du constat) , donc pourquoi avoir laissé l'alcool et pas le g(l'alcool affecte d'avantage votre vigilance ainsi que vos mouvement que le gbl) mais l'alcool rapporte beaucoup de pognon dès lors il est impensable de le supprimer comme le tabac ..Le G peut être amélioré médicamentalement pour avoir moins d'effet mais non ils préfèrent pas, question pour des champions .. :p
je n'y vois pas d'inconvénient à poster mes dire sur wiki au contraire mais à condition de bien garder mon anonymat, je suis très pointilleux la dessus.
amicalement
Dernière modification par LebonTy (04 janvier 2017 à 07:10)
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Dernière modification par groovie (04 janvier 2017 à 09:11)
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groovie a écrit
En terme de toxicité , le ghb semble plus safe que l'alcool mais pour le gbl sur l'homme on en sait rien. Il n'y a eu des essais que sur des rats et oui ils ont vécu plus longtemps que le groupe test d'après 1 étude seulement donc rien de très concluant.
Si on maîtrise la posologie, c'est une excellente molécule que ce soit sur le plan récréatif ou médical cependant il y a un potentiel d'abus très important (tu l'as observé). Et les sevrages peuvent être catastrophique, cela dépendra de la consommation de l'usager.
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/ … fr.svg.png
Le ghb/gbl provoque des endormissements impromptus très dangereux (si on n' est pas dans son lit), une euphorie très importante (potentiel addictif très fort) , une durée suffisamment courte pour favoriser des re-dosages trop nombreux surtout hors du cadre hospitalier. L'effet sur la libido est très fort aussi ce qui pousse aux conduites à risques niveau sex. Il y a beaucoup de raison qui ont conduit à l'abandon partiel du ghb même si ce produit est encore utilisé pour le traitement de la narcolepsie. Je te conseil de lire les travaux de H.Laborit si le sujet t’intéresse.
Effectivement, je suis preneur des travaux de H.Laborit un link ?
;
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D'abord chirurgien de la Marine, il s'orienta rapidement vers l
En 1940, médecin militaire il échappe par miracle au déluge qui s'abatit sur Dunkerque.
En 1950, il s'intéresse à la chlorpromazine, premier tranquillisant au monde, et presque simultanément, il met au point la technique de l'hibernation artificielle. On lui doit aussi l'introduction en thérapeutique d'autres drogues à action psychotrope.
Ses nombreux travaux sur la réaction de l'organisme aux agressions ont précisé le mécanisme de certains grands syndromes physiopathologiques et ont apporté des solutions nouvelles à l'anesthésie et à la réanimation.
Ses travaux aux Etats-Unis lui valurent les plus prestigieuses consécrations, notamment le prix Albert Lasker en 1957, l'équivalent américain du prix Nobel.
Hors de la communauté scientifique française eût peu d'égard et de reconnaissance pour cet homme à qui l'on reprochait son anticonformisme et son indépendance d'esprit. En effet, Henri LABORIT élargira tout au long de sa carrière le champ de ses activités en prônant l'interdisciplinarité.
En 1958, il crée le laboratoire d'Eutonologie à l'hôpital Boucicaut, qu'il dirigea jusqu'à sa mort. Celui-ci s'autofinançait grâce aux droits d'auteur et aux brevets scientifiques de Henri LABORIT et de son équipe. Par ailleurs, il dirigea la revue Agressologie jusqu'en 1983.
En 1968, il publie Biologie et structure, prélude à l'écriture d'une trentaine d'ouvrages de vulgarisation, dédiés à la philosophie scientifique et à la nature humaine. L'homme et la ville, L'éloge de la fuite ou L'inhibition de l'action ont tour à tour portés la penseé laboritienne vers un public enthousiaste, fidèle et composite.
Les années 1970-1980 marquent un tournant dans la carrière de Henri LABORIT. Sa renommée provoque un plébiscite à l'étranger. C'est ainsi qu'il est professeur invité de bio-psycho-pharmacologie à l'Université de Québec de 1978 à 1983. En parallèle, la communauté scientifique l'invite à diffuser son savoir et ses idées lors de conférences.
LABORIT à l'Académie Française (années 1980)
Henri Laborit a été révélé au grand public en 1980 par le film d'Alain Resnais «Mon oncle d'Amérique» (qui obtint le prix spécial du jury de Cannes). Il y joue son propre rôle en donnant aux autres protagonistes les clés biologiques leur expliquant leur comportement. Plus de 2 millions de spectateurs ont ainsi été sensibilisés à ses recherches.
Il est l'une des figures les plus originales de la science contemporaine: savant inclassable tour à tour chirurgien, théoricien des comportements, philosophe, écrivain et acteur.
Il est décédé le 18 mai 1995 à l'âge de 80 ans, après avoir consacré sa vie à la connaissance philosophique et scientifique des hommes.
Cité des Sciences et de l'Industrie 1995
Interview a écrit
H.Laborit.: Un jour, l'université a décidé que c'était assez. Un petit chirurgien militaire n'avait pas le droit de faire autant de découvertes. J'ai été en butte à un tel vent de haine, de calomnie... En 1958, j'ai loué le laboratoire de Boucicaut - où je suis toujours. En 1962, on m'a offert le poste de médecin général, mais il y avait un problème. Un haut gradé de l'armée travaillant à Boucicaut, avec des civils, on n'avait jamais vu ça. On m'a proposé d'aller plutôt prendre le commandement de la deuxième région maritime à Cherbourg. J'ai dit: «J'ai pas la gueule à ça.» On m'a répondu: «Alors, vous ne serez jamais médecin général!». Donc, je suis resté médecin colonel pendant 14 ans. Ça non plus, on n'avait jamais vu ça! On m'a finalement foutu une paix royale. On a continué à me payer ma solde jusqu'à ma retraite, en 1974. J'ai donc eu une vie complètement en dehors de la marine.
http://www.elogedelasuite.net/
sur l'interdisciplinarité :
L'oeuvre d'Henri Laborit marque l'entrée dans le nouveau paradigme des sciences de la complexité. D'un monde fragmenté par l'analyse cartésienne, il nous mène dans celui des interdépendances et de la dynamique des systèmes.
(...)
Au travers de ses livres de synthèse ou de ses essais, Laborit donne l'impression de toucher à tout : biochimie, biologie moléculaire, neurobiologie, hormonologie, écologie, économie, philosophie. Ce qui n'a pas été sans heurter l'approche disciplinaire traditionnelle des universitaires auxquels il s'est souvent confronté. Mais dans la continuité de son message on saisit la force de sa vision : l'intégration des niveaux de complexité, l'interdépendance des structures et des fonctions, la dynamique des interactions. Il ouvre la cellule sur son environnement, retrace le cheminement du flux d'énergie qui, du soleil à l'homme, alimente la vie. Il relie ainsi la photosynthèse, les cycles énergétiques, le métabolisme cellulaire et le comportement en une approche cohérente et féconde.
ces textes viennent d'ici:
http://lionel.mesnard.free.fr/le%20site … borit.html
Il y a pas mal de matière pour commencer sur ce lien , notamment des emissions de radio libertaire et d'autres médias sympathiques. Bibliographie..etc
Pour revenir au GAMMA OH...
A propos du ghb
Certains des médicaments produits par son laboratoire ont eu beaucoup de succès mais ils sont presque tous retirés du marché désormais. Il n'est pas bon d'être indépendant face à l'industrie pharmaceutique !
Le Gamma-OH n'a pas entièrement disparu mais son utilisation comme « équilibrant » ou anti-stress a été jugée trop risquée, exigeant une variation des dosages et donc une certaine « compétence » des usagers mais c'est surtout l'incompatibilité avec l'alcool et son usage détourné (sous le nom de GHB) qui nous privent de ses bienfaits, n'étant plus utilisé que pour l'anesthésie ou l'accouchement. Malgré tout cela, le GHB continue sa carrière souterraine, ce n'est pas si courant. La génétique occulte pour l'instant, bien à tort, cette régulation de l'humeur alors même que les anti-dépresseurs se généralisent, peut-être pas les meilleurs. Il faudra sans doute revenir à Laborit.
http://www.infologisme.com/fr/article.php?AIndex=39
Les passages LONGS avec des << .... >>sont de Laborit. Il a beaucoup parlé du ghb, il en consommait chaque semaine jusqu'à sa mort il semblerait. C'est pour ça que je te conseillais de te familiariser avec cet auteur.
L Alchimie de la Découverte (Grasset) - des hommes grenouilles au gamma oh - par Fabrice Rouleau
(...)
L'intérêt du gamma OH en anesthésie est loin d'être incontesté aujourd'hui. A sa naissance, il a déjà des concurrents sérieux. Le penthotal par exemple qui assomme littéralement le malade, provoquant un état anesthésique souvent long a récupérer. Laborit ne cherche pas ces << coups de marteau >>, bien au contraire. Il vise des drogues qui agissent en lenteur, en profondeur, en mimant le plus possible les mécanismes naturels. L'action diffuse qui en résulte déconcerte le public et les médecins. Lorsque, au debut des années 60, les laboratoires EGIC commercialisent le gamma OH, ils s'adressent aux réanimateurs et aux chirurgiens qui l'utilisent comme anesthésique, mais ils le conditionnent aussi en sirop pour la vente à un large public. Les indications le donnent pour un hypnotique capable de provoquer le sommeil vrai. La non-toxicité du médicament incite les praticiens à le prescrire aux insomniaques en remplacement des barbituriques classiques qui produisent une accoutumance, empêchent la synthese d'ATP donc la recupération, et s'accompagnent de réveils lourds. Mais le problème de l'insomniaque est souvent plus existentiel que biologique. Il doit ses nuits blanches à ses soucis quotidiens, à ses angoisses, et sa demande au médecin est celle d'un somnifère absolu qui agisse immédiatement et longtemps. Les effets du gamma OH sont relativement lents, une vingtaine de minutes, et le sujet sent venir une résolution musculaire, une détente agreable avant de plonger dans un sommeil profond peuple de rêves. Mais si son angoisse est forte, son etat nerveux critique, l'effet risque de s'inverser et le gamma OH agit comme un excitant. Généralement, on se réveille après cinq ou six heures d'un sommeil profond, frais et dispos, et les hommes constatent une érection inaccoutumée. Si le sujet en absorbe plusieurs jours consécutifs, la récupération est telle qu'il ne parvient plus à dormir. S'il en prend après avoir bu quelques verres, son effet potentialisateur de l'alcool déclenche un délire verbal et une exagération de l'etat d'ébriété. Pour toutes ces raisons les insomniaques s'en revenaient mécontents chez leur medecin et exigeaient un médicament qui fasse << vraiment >> dormir.
La conception d'un tel produit suppose une remise en question de la méthode thérapeutique actuelle et de la demande du malade. L'utilisation du gamma OH implique que le sujet ait une suffisante connaissance de lui-même pour fixer la posologie et qu'il ne s'attende pas à ce que la toute-puissance de son médecin et des remèdes prescrits le débarrassent de ses malaises profonds. Le gamma OH exerce une action qui s'inscrit dans l'histoire individuelle, ce qui explique ses effets paradoxaux. Aux alentours des années 68, des jeunes gens tirèrent parti des propriétés euphorisantes et aphrodisiaques du gamma OH qui, en provoquant une déconnection hypothalamique, met le sujet dans un état d'indifference par rapport à son milieu, ses angoisses et ses interdits culturels. Cette drogue avait donc tout pour séduire dans le courant de mai 68 qui prônait une liberté des comportements, la prise en charge des êtres par eux-mêmes. Mais ces propriétés incitèrent les autorités à le ranger parmi les drogues de la contestation. Au cours d'une descente de police dans un appartement bourgeois de la capitale, les inspecteurs ramassèrent avec quelques grammes de marijuana des bouteilles de gamma OH qui leur parurent éminemment suspectes et ils les expedièrent à leur laboratoire. Les pharmaciens de la brigade des stupéfiants furent bien obligés de reconnaître devant Laborit que le produit ne présentait aucune toxicité et surtout aucun risque d'accoutumance, mais ils le prièrent néanmoins de le retirer de la vente libre. L'histoire s'ébruita et la bonne conscience des pharmaciens français en fut ébranlée au point que le pauvre quidam qui se présentait avec son ordonnance essuyait les regards soupçonneux de son apothicaire. La vente diminua et les laboratoires EGIC cessèrent de le produire en sirop.
Actuellement(=1982), ne sont disponibles que des ampoules injectables (mais buvables sans inconvénient), soumises à ordonnance et utilisées surtout en psychiatrie et en obstétrique. Dans ce cas précis, le gamma OH présente l'avantage d'éviter les dépressions respiratoires, déplorables avec les anesthésiques classiques. Cette qualité est précieuse pour l'enfant, surtout lors de césariennes, et actuellement un grand service hospitalier parisien utilise le gamma OH dans certains accouchements délicats. Cependant, les difficultés pratiques que pose un tel mode d'anesthésie ont souvent décourage les réanimateurs et les chirurgiens. Alors qu'un anesthésique comme le penthotal endort en quelques minutes, le gamma OH agit dans des laps de temps qui varient selon la sensibilité du sujet au produit.
A cet inconvénient majeur pour des équipes chirurgicales qui doivent respecter un planning, s'ajoute celui des réveils impromptus car pour une même dose la durée du sommeil change considérablement d'un individu à l'autre. Pour éviter que le patient ne reprenne conscience le ventre encore ouvert, lorsqu'une opération se prolonge le réanimateur doit prendre une marge de sécurité importante, quitte à ce que le malade ne se réveille que plusieurs heures après. Il en résulte que les médecins hésitent à l'employer, excepté dans les cas particuliers, et ils sont finalement nombreux, où les qualités de non-toxicité du gamma OH priment sur ses inconvénients pratiques.
Aux propriétés anesthésiques du gamma OH s'en ajoutent d'autres qui intéressent les scientifiques. Il a été démontré récemment aux états-Unis qu'il augmentait la quantité de dopamine cérébrale, ce que font les antidépresseurs tricycliques. Une équipe célèbre de Bethesda (USA) vient de publier les premiers essais de son emploi dans la schizophrénie. Vingt ans avant, à la demande de Laborit, une équipe de psychiatrès français avait réalisé la même recherche sans que ses publications retiennent l'attention du public médical.
La carrière du gamma OH illustre bien les difficultés rencontrées par Laborit, contraint à concilier une recherche de pointe avec les exigences financières de son laboratoire qui ne peut compter que sur l'exploitation des drogues qui en sortent. Elles n'ont d'importance à ses yeux que dans la mesure où, produisant les effets attendus, elles fournissent un début de preuve aux concepts qu'il imagine. Leur trouver une place dans la panoplie pharmacologique dont disposent les cliniciens reste une autre affaire. Cet obstacle le contraint à mettre l'accent sur les effets multiples d'une molécule alors que l'on s'attend généralement à une action spécifique. Toutes les molécules qui naissent à partir de 1960 à Boucicaut sous le sigle << Agr >> (Agressologie) souffrent de ce préjudice. Pour retenir l' attention des firmes pharmaceutiques et des praticiens, Laborit lance des définitions telles que 1"< aspartate antifatigue >>, le << gamma OH agent d'un sommeil vrai >>, qui se retournent contre leur auteur. Aucun médicament actuellement ne peut satisfaire à de telles exigences. Il n'en est pas moins vrai que pour la première fois en 1960, Laborit réussit à endormir les gens avec autre chose qu'un barbiturique et à provoquer artificiellement un sommeil différent de tous les autres sommeils médicaux.
<< Une autre difficulté vient du fait que les grandes firmes pharmaceutiques mondiales possèdent leur propre laboratoire de recherches. Si l'on apporte à leurs chercheurs une molécule de l'extérieur, c'est un peu comme si on disait qu'ils ne servent à rien. Leur premiere préoccupation n'est donc pas de démontrer que la découverte est intéressante et rentable, mais au contraire qu'elle est sans intérêt puisqu'ils n'en sont pas les auteurs. La recherche des firmes pharmaceutiques est bien rarement " fondamentale " car orientée vers le profit. Lorsqu'une découverte fondamentale est realisée, le plus souvent dans un cadre universitaire, qu'elle a pu déboucher sur une application pharmacologique toutes les firmes mondiales, après une étude de marche demandent aux organiciens de rechercher dans la même orientation une molécule analogue non protégée par les brevets existants. Les chimistes " substituent " alors sur la molécule d'origine des groupements chimiques variés de façon à obtenir une forme chimique non protégée, qui est immédiatement brevetée. Le pharmacologiste, puis le physiologiste en font alors le " screening " avec tous les tests classiques pour en évaluer les qualités. On comprend qu'à moins d'un hasard assez exceptionnel, les nouvelles drogues n'apportent guère plus que celles qui furent à l'origine de leur conception. Mais une campagne de publicité bien menée leur trouvera toujours un avantage substantiel permettant d'en recommander l'emploi. D'autre part, si elles ne se montrent pas actives dans le but thérapeutique restreint qui leur est assigné, elles sont généralement abandonnées, alors qu'elles peuvent avoir des propriétés exceptionnelles dans une orientation différente: ce fut le cas des phénothiazines, synthétisées pour leurs propriétés antihistaminiques et anti-allergiques mais qui devaient révolutionner, par leurs propriétés centrales, la clinique psychiatrique. Parfois cependant, un tel travail peut déboucher sur une découverte originale. C'est ainsi que celui entrepris autour des phénothiazines déboucha un jour sur les composes tricycliques connus aujourd'hui comme "antidépresseurs ". >>
Le gamma OH ne doit pas masquer une phase importante des travaux de Laborit au cours des années 1959-1965 qui concerne le rôle des radicaux libres dans les états pathologiques. Nous avons signalé plus haut que ces études avaient pour origine le problème soulevé par la Marine des convulsions provoquées par l'oxygène pur en pression chez les plongeurs sous-marins. La molécule d'oxygène O 2 est un biradical à qui il manque deux électrons sur sa couronne périphérique, laissant ainsi deux électrons << célibataires >>, non appariés. Cherchant des molécules capables d'apporter ces électrons manquant, ce qu'on appelle aujourd'hui des << scavengers >> (des piègeurs de radicaux libres), Laborit demanda à C. G. Wermuth la synthèse de plusieurs dizaines de molécules réductrices. Leur étude dans les processus physiopathologiques expérimentaux lui montra leur efficacité dans le traitement des comas, de l'inflammation, de la douleur. Vingt ans après, le rôle des radicaux libres dans ces états est reconnu, mais les brevets pris par Laborit durent être abandonnés car n'intéressant personne et coutant très cher. Avec une molécule comme l'AET (Surrectan) commercialisée puis retirée du commerce car insuffisamment << rentable >> il montra, avec Genevieve Laborit, qui travaillait alors dans le service de neurochirurgie de R. Houdart à Lariboisière, que le réveil des malades comateux était remarquablement accéléré. Depuis deux ou trois ans, le rôle des radicaux libres dans le coma ou après anoxie cérébrale est reconnu dans le monde entier. De même, le rôle de ce qu'il appela la << phase oxydante >> dans les processus inflammatoires se trouvait nettement améliorée par des << piègeurs >> et l'on sait aujourd'hui l'importance de la formation de peroxydes au cours de ces processus.
Laborit attribua à ces mêmes radicaux libres un rôle fondamental dans le processus du vieillissement: le fait de vivre, pour un être évolue, c'est-à -dire d'oxyder, est à l'origine de leur production, celle-ci étant par ailleurs accélérée par toutes les situations d'inhibition comportementale. Il en résulta pour lui toute une pharmacologie du vieillissement que, faute de pouvoir convaincre ses contemporains, il utilise depuis vingt ans quotidiennement sur lui-même. Et puis, n'est-ce pas encore aux radicaux libres qu'il attribue la chronicité des psychoses, par destruction des membranes des lysosomes neuronaux et la libération des enzymes << gloutonnes >> que ces inclusions intracellulaires contiennent. Enfin, il montra, dès cette époque, qu'il existe un autre moyen indirect de piéger les radicaux libres, en accumulant sur le coenzyme NADP les molécules d'hydrogène qu'il peut accepter. Or cela s'obtient en activant le fonctionnement de la voie des pentoses. Ainsi, le gamma OH, qui en est capable, se montra-t-il entre ses mains en mesure de s'opposer aux lésions mortelles de certaines doses de radiations ionisantes, aussi bien qu'à la toxicité de l'oxygène en pression. Si bien que depuis quelques mois, en Angleterre d'abord, en France ensuite, on a préconisé son emploi et signalé la qualité des résultats dans le traitement des comas et des anoxies cérébrales dans lesquelles le rôle néfaste des radicaux libres est largement admis.
http://semantiquegenerale.free.fr/Artic … hommes.htm
Amicalement,
groovie.
Dernière modification par groovie (05 janvier 2017 à 18:23)
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Claude Rifat, né au Caire le 1er mars 1952 à 13h30 au 23, rue Mahmoud Amine dans le quartier de Doukki, mort à Tokyo le 2 août 2002, est un biologiste français, psychonaute, activiste politique, écrivain et chercheur. Ses travaux incluent certaines recherches sur le GHB, notamment sur les effets antidépresseur et sociabilisant de cette molécule. La première exportation de plants et de graines de Mitragyna speciosa à l'extérieur de la Thaïlande lui est attribuée. Ces échantillons sont la source de la grande majorité des plants de Kratom actuellement disponibles à l'extérieur de la Thaïlande.
Dernière modification par groovie (08 janvier 2017 à 13:10)
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groovie a écrit
Réduit au silence?
il a été prolifique : publications, livres, cinéma. Il avait une reconnaissance internationale et il a représenté la grandeur scientifique de la France. C'est probablement pour cette raison qu'il a reçus la légion d'honneur, des prix internationaux aussi (OMS, URSS, USA avec l'équivalent du nobel américain)
Aujourd'hui , une carrière comme la sienne serait plus difficile, il est dur d'obtenir des financements quand on est aussi indépendant. Je trouve qu'il semblait très critique envers le mélange "capitalisme+recherche scientifique ; bien commun/ progrès contre rentabilité". Concernant le GHB, connaître en profondeur cette molécule sans évoquer Laborit me semble difficile. C'est pour ça que je t'en ai parlé mais il n'est pas le seul bien entendu.
Je pense notamment à C.Rifat
https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_RifatClaude Rifat, né au Caire le 1er mars 1952 à 13h30 au 23, rue Mahmoud Amine dans le quartier de Doukki, mort à Tokyo le 2 août 2002, est un biologiste français, psychonaute, activiste politique, écrivain et chercheur. Ses travaux incluent certaines recherches sur le GHB, notamment sur les effets antidépresseur et sociabilisant de cette molécule. La première exportation de plants et de graines de Mitragyna speciosa à l'extérieur de la Thaïlande lui est attribuée. Ces échantillons sont la source de la grande majorité des plants de Kratom actuellement disponibles à l'extérieur de la Thaïlande.
tu en déduit quoi de tout ça ?
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Dernière modification par Richard Horpe (22 janvier 2017 à 16:57)
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Richard Horpe a écrit
Salut, vous!
Content de voir que le gamma-butyrolactone ravive autant les conversations et attristé qu'il prenne un peu plus de monde dans son escarcelle.
LeBonTy, je m'interroge toutefois sur tes préconisations concernant les latences entre GBL et alcool. Si je pense effectivement que deux heures sont acceptables pour passer du GHB/GBL à son cousin germain (attention toutefois, le premier se métabolise plus lentement en CO2, mais la demi-vie étant d'environ trois quarts d'heure, soit), six heures pour l'inverse c'est un peu...présomptueux, non?
Il me semble que chez une personne normale, l'élimination de l'alcool est de l'ordre de 0,15g par litre de sang et par heure. Donc si on force pas mal sur la bouteille...mmh, dangereux, non?
Cependant, tu soulèves un point extrêmement intéressant, c'est les délires ou autres hallucinations pendant les phases de consommation. Normalement, à part sous forme d'onirisme étrange ou de paralysie du sommeil (j'avais ouvert un topic à ce propos), ce n'est pas censé arriver. Pour information, je n'ai pas eu de delirium tremens mais suite à plusieurs arrêts des bouffées délirantes. Mais c'est en discutant avec des amis ou grâce à des souvenirs resurgis bien plus tard que j'ai compris que j'avais eu ces phases aussi pendant ma consommation.
Des soirées ou des journées dont je ne me rappelle rien, ou par fragments, et où pourtant je me comportais à peu près normalement, rigolant à certaines blagues, etc. Des heures passées chez moi à dribbler dans mon salon ou faire les cent pas. Et effectivement des choses plus classiques : tics nerveux, insomnies, perte de motricité.
Ce que je me demande en fait c'est si le GBL n'est pas un produit souche, un peu comme la marijuana à haute dose, déclencheur de phases schizophréniques.
Je ne sais pas si Henri Laborit lui-même aurait la réponse.
Au plaisir de vous lire numériquement.
Salut Richard,
concernant la latence alcool - g.. je parle bien du stricte minimum et fait bien la distinction entre bière et alcool forte.
De plus une personne qui abuse d'alcool forte va certainement dormir plus de 8h et se réveiller la tête dans le c..
je souligne aussi que ce topic parle uniquement du gbl et non du ghb.
Pour ce qui est des hallucinations, apnées, ou tout autres E.S ce n'est pas une généralisation mais bien mon expérience personnel, c'est un peu comme les benzo une personne qui n'a jamais titillé son gaba va forcément avoir des effet différents et éventuellement des e.s.
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