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Mascarpone a écrit
prévoir ma fin en me mettant de côté des "ptis cachoux" sympathiques et radicaux....
J'avais du chlorure de potassium qui trainait dans un tiroir fut un temps, et un bocal d'amanite phalloïde. Mais bon, j'ai tout benné, je verrai en temps voulu!
Bref, la liberté est trés loin de ce monde...
La Liberquoiahahahaah! :)
Cynder
Post-scriptum : Tu as songé à t'auto-cuisiner en tiramisu? ; )
Dernière modification par Cynder (01 août 2017 à 10:18)
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Cynder a écrit
Post-scriptum : Tu as songé à t'auto-cuisiner en tiramisu? ; )
J'aime pas le tiramisu
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Dernière modification par coddeine (05 août 2017 à 01:48)
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Dernière modification par douwegberts (05 août 2017 à 12:20)
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douwegberts a écrit
"LETTRE DE BRUXELLES. Une cinquantaine de Belges obtiennent, chaque année, le droit de mourir légalement même s’ils ne souffrent pas d’une maladie physique.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/europe/article/20 … z.99"
Et alors? Mais merde quoi! Si quelqu'un n'a plus envie de vivre, mais qu'on lui foute la paix bordel!!!!
Putain de religion judéochrétienne (entre autre) de merde quoi! Perso, j'ai jamais demandé à naitre et j'aimerais bien, merci, c'est bien gentil à vous , qu'on me casse pas les couilles si un jour JE décide que ça suffit et que je ne veux plus vivre ...C'est quand même dingue ça! On n'a même pas le droit et la possibilité de crever sans souffrir, dans la dignité et quand on l'a décidé!
Déjà qu'on a pas le droit de se défoncer comme on veut...Putain de bordel! C'est MA vie, MA santé, MA mort!
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douwegberts a écrit
laisser quelqu'un mourir ce n'est pas l'euthanasier...
l'euthanasie c'est donner la mort à quelqu'un dont ce n'est pas encore l'heure, c'est un suicide assisté, ce n'est pas la même chose
Ton message m'était adressé ?
Euh je sais ce qu'est l'euthanasie merci
Je ne répondais pas sur le sujet de l'euthanasie Douwegberts
J'écrivais par rapport au post d'origine qui ne parle pas d'euthanasie mais de confort et de soins palliatifs
J'ai mis du temps à l'écrire, bien sur entre temps d'autres messages sont apparus...
INB
Dernière modification par Intervenant Nuit Blanche (05 août 2017 à 14:16)
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Tatami a écrit
La théologie Judéo-Chrétienne a toujours fait l'apologie de la souffrance ici-bas afin que le malade agonisant gagne son salut éternel dans l'au-delà ! (c'est ce qu'on apprend au caté)
ah bon ? je ne savais pas ça. Je n'ai pas de culture catholique, mais je n'ai jamais entendu ça. Une petite source peut-être ?
Si on veut justifier par la religion, il y a bcp plus simple à mon avis, c'est les dix commandements, "tu ne tueras point"
Mais bon de nos jours les gens sont majoritairement athés, donc démocratiquement la voix est aux athés....
edit; j'ai un peu cherché sur google, j'ai trouvé ça, la position de l'église catholique n'est pas de faire souffrir les gens pour le salut, la souffrance et le salut n'ont rien à voir ensemble
"A-t-on le droit de faire dormir un malade?
C'est à priori contraire à la philosophie des soins palliatifs qui est de tout faire pour respecter l'homme dans sa personnalité et sa conscience jusqu'à son décès.
En chirurgie, on ne se pose guère la question puisqu'on revendique la nécessité d'empêcher la perception douloureuse insupportable d'un geste thérapeutique salvateur. Dans certaines situations extrêmes de soins palliatifs où la souffrance est trop intense les conditions sont superposables et il est légitime que les attitudes soient similaires. Proposer une sédation active, c'est donner la priorité à un apaisement au prix d'une altération de la conscience et donc de la communication. Il s'agit là d'un conflit de valeurs qui ne doit jamais être systématique mais faire l'objet d'une réflexion avant de choisir la solution la meilleure ou plutôt la moins mauvaise dans l'intérêt exclusif du malade (1 4).
En 1957 le pape Pie XII a donné la position de l'Eglise catholique (9): Il envisage en effet favorablement de telles pratiques en affirmant qu'en cas de souffrance intense en fin de vie la " narcose " est acceptable, procurant l'inconscience de manière plus ou moins prolongée, surtout si l'on prévoit des interruptions rendant de temps à autres au malade l'usage de ses facultés supérieures. Cette position a été reprise par les évêques de France en septembre 1991 (3).
La question est encore plus interpellante lorsqu'il s'agit de provoquer un sommeil continu jusqu'à la mort. En toutes circonstances il convient de rechercher le juste nécessaire et réévaluer régulièrement la situation. La conscience sera restaurée quand c'est possible sans réapparition de la souffrance et curieusement cela arrive parfois (cette évolution inattendue n'est pas sans rappeler les résultats des cures de sommeil en psychiatrie )."
http://www.usp-lamirandiere.com/extremes.htm
Ah oui intervenant de nuit qui reply le jour (loul), oui je m'adressais à toi
Dernière modification par douwegberts (05 août 2017 à 14:43)
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Recklinghausen a écrit
Bon, la médecine à fait d'énorme progrès depuis 20 ans.
Quand je vois comment a été traité ma mère alors qu'elle ne pesait que 30-35 kilos et qu'elle était en phase terminale, je m'aperçois que les protocoles se sont bien améliorés.
Reck.
Bien lorsque je vois à quel point un membre de ma famille est en train de souffrir, avec un poids identique à celui que tu écris, et, est aussi en phase terminale, je n'ai pas l'impression que ça s'est amélioré...
Surtout que ces personnes là, qui ont des cancers fulgurants n'ont en effet pas le temps d'avoir une accoutumance ni de tolérance à la morphine, puis parce qu'ile ne VEULENT PAS FAIRE LE NECESSAIRE, la médecine, si bien qu'en effet, les médecins ne peuvent donc pas donner un gros dosage, sinon la personne claquerait d'une overdose...
Elle en peut plus, elle est à bout, elle souffre elle sait que désormais dans peu de temps elle va y passer, mais ça fait déjà deux mois que c'est comme ça, et qu'ils continuent malgré tout des chimio, voir même des traitements nouveaux...
Elle dit qu'elle veut que ça se termine, elle souffre trop, autant physiquement, que moralement, et psychologiquement, ça impacte toute sa famille, ses proches.
C'est devenue une cobaye pour la médecine, je comprends que ça soit aussi nécessaire qu'il y est des personnes qui testent ces nouveaux traitements, mais là, c'est juste abusé, puisqu'ils se servent d'elle...
Et elle ne peut pas refuser, elle fait mine de... mais au fond, elle veut que ça se termine, puisque de toute façon, elle sait qu'elle va y passer. Ces deux derniers mois ont déjà été exceptionnel qu'elle tienne encore debout.
Puis même à 8 de tension ou à l'inverse dépassant les 18, même à un poids anorexique, il l'a renvoi chez elle, même pas ils l'a garde avec eux, comme si, ça l'a foutait mal de peur qu'elle claque dans leur locaux (centre), par contre, pour lui faire essayer des traitements, là, y a pas de problèmes... pour la faire revenir dans l'hôpital.
Pour moi, c'est une honte ces conditions là de soins. Et de fin de vie.
Moralement, c'est une honte, et médicalement, en 1 an et demi, ils auraient simplement pu lui faire augmenter sa tolérance envers la morphine, afin que sa fin de vie, ne soit pas, telle qu'elle est aujourd'hui, un désastre, pour elle, et pour ses proches de la voir souffrir comme cela.
Dernière modification par Anonyme9404 (05 août 2017 à 15:40)
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Recklinghausen a écrit
Dans les cas où la personne souffre, les anti douleurs doivent être augmentés.
Si la dose doit entraînée le décès... C'est un risque qu'il devrait concevoir de prendre pour soulager la personne de ses souffrances si elle en fait la demande.
Pour info, ma mère avait un traitement... Lysanxia
Reck.
Mais c'est bien ça que je dénonce, quand tu dis que ça n'est pas le rôle de la société d'aider quelqu'un à mourier moi ce que je ne cesse de crier, c'est que le minimum qu'elle puisse faire cette société, c'est de ne pas mettre des bâtons dans les roues à la personne qui souhaite mourir dignement et sans souffrir...Hors, on est TRES loin du plat pour saucer....
Hors, le médecin qui prend le risque d'accélérer ton trépas en te balançant des doses de morphine élevées quand tu es en fin de vie, c'est sur sa gueule que la justice risque de tomber si jamais un des proches est contre le principe et ouvre sa gueule...Et c'est bien pour ça que peu prennent ce risque et cette responsabilité...Faut ouvrir un peu les yeux et voir comment ça se passe dans la majorité des services géronto des hôpitaux...Les soins palliatifs si c'est pour te laisser agoniser comme un légume durant des jours, des semaines, des mois, alors que TOI, tu as décidé en toute conscience que c'était basta pardon, mais MOI, je trouve ça odieux et une atteinte à la dignité humaine et à MA liberté.
La souffrance physique, c'est une chose, mais la souffrance morale, là dedans, tout le monde s'en branle encore plus...Il y a ici une nana de 45 ans dont j'ai vu les dossiers médicaux, cancer du poumon, une sportive dont le boulot dans le sport était toute sa vie...Elle n'était pas encore à un stade où elle souffrait physiquement, mais, moralement, pardon! Le jour où elle a senti que le boulot, c'était plus possible, elle s'est pendue...C'est sa mère qui l'a trouvée ...Peut être que si on lui avait permis de partir dignement, elle aurait épargné cette vision de son corps pendu à l'auteure de ses jours... On savait qu'elle était foutue, ELLE le savait...Malgré ça, tout le corps médical en était encore à lui tenir des discours hypocrites d'encouragement....Ca me débecte...
Et comme dit PAD, qu'on en soit encore à hésiter à donner des doses de morphine suffisantes à des vieillards de 95 ans, sous peine qu'on risque de les rendre addict (oui, oui, j'ai déjà entendu ce genre de connerie!)ou même que ça risque d'abréger leurs jours... si ça n'était à pleurer...
Dernière modification par Mascarpone (05 août 2017 à 18:27)
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Laguêpe a écrit
En réponse à par ex PAD et Mascarpone, vous parlez commme ça ou en connaissance de cause ? .
En connaissance de cause...Pour bosser dans le milieu médical depuis un bail, pour avoir une cousine psy dans un service géronto et pour avoir eu des proches qu'on a laissé crever et souffrir comme des merdes...
Le coup des soins palliatifs, c'est au pti bonheur, suivant la politique de l'endroit où tu tombes...Quant à ce que dit PAD, je suis d'accord, dans l'écrasante majorité des cas, l'addiction et parfois le risque d'od fait tellement peur, le bourrage de crâne anti opiacés ayant été tellement efficace depuis des décennies que l'on préfère des gens vivants, mais une vie de merde où chaque minute est souffrance que des gens accros qui ne souffrent plus...Et effectivement, les seuls progrès notables sont au sujet des nourrissons et de la gestion de la douleur d'urgence, pour le reste on en est encore au début du 20eme siècle et encore...
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