1
Il y a pile 50 ans, une déferlante hippie submergeait la ville de San Francisco. Retour sur cet iconique "Summer of Love".
Juin 1967, l’été s'annonce doux à San Francisco. Cette année-là, plus de 100.000 jeunes lassés par le conformisme bourgeois de leurs parents affluent vers la plus bohème des villes californiennes. Direction : le quartier résidentiel de Haight-Ashbury. Ses rues jalonnées par les maisons victoriennes et d’habitude empruntées par les familles de la middle-class deviendront en quelques mois l’épicentre d’une contre-culture mondiale.
Celle que l’on nomme couramment "hippie" et à qui l’on accole l’image de jeunes chevelus un peu désoeuvrés, adeptes des psychotropes et des jeans déchirés. La caricature est facile, il est vrai. Pourtant, cette parade aux airs de vacances dessinera, derrière les couronnes de fleurs et les tenues légères, une idéologie qui bouleversa le pays et le monde.
Mais tout ne s’est pas fait en un été. Déjà au mois de janvier, plus de 30.000 personnes défilent pieds nus dans l’herbe du Golden Gate Park de San Francisco. Sous le soleil d'hiver, les jeunes Californiens assistent au "Human Be-In", un événement local lors duquel on peut écouter Allen Ginsberg réciter sa poésie ou voir les Grateful Dead en concert gratuit quelques mètres plus loin. Dans la foule, les gens se prêtent un manifeste publié pour l'occasion. "Ouvre-toi, connecte-toi, détache-toi" ("Turn on, Tune in, Drop Out”) peut-on y lire. Trois impératifs invitant chacun à s’abandonner pour vivre l’expérience collective.
la suite à lire sur le Nouvel Obs du 5 août 2017
Hors ligne
Dernière modification par ElSabio (06 août 2017 à 19:37)
Hors ligne
Hors ligne
1
0 | ||
[ Forum ] Culture - Les hippies, la drogue et internet
|
3 | |
[ Forum ] Pub Narcan San Francisco Août 2024
|
2 |