Syndrome Paws après l'arrêt de la codeine

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Laguêpe
Psycho junior
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Bonjours les amis,


Je voulais ouvrir une discussion concernant les personnes qui prenaient de la codeine  depuis longtemps quand celle ci etait en vente libre et ont du se sevrer brutalement parce que , ben parce que pas le choix.

Donc ce fut mon cas , j'ai pu des mi août consulter au CSPA  en attendant mon généraliste et sos médecin de nuit ont  géré comme il ont  pu (très entonnés de me voir encore vivante étant  donné ma consommation de codoliprane (env 10 ans et arrivée à 3/4 boites par jour depuis 2 ans  parce que j'ignorais la toxicité du paracétamol ) .

Cela a été un gros choc pour moi d'apprendre que j'aurai pu mourir à cause du paracétamol mais bon , on dirait que mon foie est super solide car les dégâts n'ont pas l'air très importants enfin on verra à la prochaine analyse , quand je ferai les examens d'imagerie, que je verrais l'hépatologue.

Je n'ai pas remis le nez dans la codeine depuis le 13 juillet, je vais au CSPA tous les 15 jours, ils sont cools bref je me sens prise en charge mais moi où j'en suis ?

C'est pour aborder cette question que j'ai ouvert ce thread et avoir les expériences des personnes dans mon cas , c'est à dire , décidées à ne plus consommer et avoir du se se sevrer brutalement cet été. je précise que je suis (de toute façons "je me sens") vieille j'ai 53 ans . Dans ma tête et dans mon corps pourtant c'est pas le cas! j'ai conscience que ce que je dis n'est pas très clair !

Je ne prends plus de codéine  des benzo, du valium au début mais l'addicto dit niet car c'est trop addictivf , j'ai des pb de sommeil alors on a essayé l'attarax mais comme ca augmentait le syndrome des jambes sans repos , j'ai laissé tombé au bout de deux jours de prise. l'addicto me trouve fatiguée et cyclothymique donc il a voulu essayer de me donner un somnifère de l'immovane échec aussi car effet paradoxal !! je dormais encore moins ! donc abandon de l 'imovane.

Je me sens dans un etat que je suis infoutue de décrire n'ayant jamais ressenti cela,  c'est les fameux symptomes du paws iritabilité, changement d'humeur , tristesse sans raison , bref tous les symptomes  habituels .

Du coup j'ai l'impression de continuer à me droguer, cette fois  l'addicto m' prescrit du prazepam un cp le soir et un demi le matin , exerçant une profession j'ai besoin de toutes les fonctions de mon cerveau j’évite d'en prendre le matin carpeur des trous de mémoire,   Mais le soir je suis obligée de doubler la dose pour ressentir un effent relaxant et arriver à m'endormir pas trop tard. Le matin je suis réveillée super tôt et je suis très vite "au taquet" mais c'est vrai que je suis trop excitée , on me le fait remarquer tout en appréciant la quantité de boulot que j'abats dans une journée... Mais j'ai du mal à supporter les gens qui m' agacent et je suis devenue bien moins tolérante à leur égard faut dire que je dois me traîner de sacrés boulets même si je sais bien que je dois parfois être insupportable à réagir au quart de tour comme je le  fais parfois/souvent , une de mes collègues par ex qui pense avoir des dons de médiums qui tire les cartes aux autres , affiche des photos de mecs à moitié à poil  ça fait bien !!!...  et elle ne comprend pas que je trouve cela sexiste ... Je vais finir par l'étrangler MDR !

Bref j'ai l'impression d'etre passée de la codeine aux benzos , mon addicto envisage même de me mettre sous anti-dépresseurs  donc à quoi  ça sert de se sevrer d'un produit depuis des mois pour en prendre d'autres bien moins agréables, tout aussi addictifs ! Bon c'est lui le docteur peut être que cela me remettra le cerveau en bon fonctionnement , je ne sais pas, je doute , je lui en causerai la prochaine fois .


Et vous ?  J'aimerai lire vos expériences,  oui j'ai lu le texte sur le PAWS mais j'aimerai des expériences plus perso,  comment arrêter de se faire chier par ex ! Au bout de combien de temps on peut vivre sans rien prendre (c'est le but ) 

Bon je vais me faire un café , je n'ai aucune idée de ce que je vais faire de mon WE, j'ai toujours envie de voir personne , je lis , mate des films mais bon parait que c'est pas ça la "vraie vie" !

Laguêpe qui vous embrasse , qui se fait chier grave mais qui va pas trop mal ! 

Je souhaite aussi à tout ceux pour qui ça se passe bien plus mal que moi de trouver le bon toubib, et de se rétablir car au vu de ce que je lis , j'ai un peu honte de vous causer de mes problèmes existentiels depuis que je ne prends plus de codéine.

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Bonjour,
Comme tu l'as lu, le PAWS est encore mal connu même des experts en addictologie et les traitements encore mal évalué. En plus, chacun réagit à sa manière.
Tu as raison de te méfier d'une addiction aux BZD. Pour les AD il y en a qui font dormir, Mianserine (Athymil)  ou Mirtazapine(Norset) par exemple. Des gouttes d'athymil à petites doses sont peut etre à essayer. Parles en à ton médecin.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Laguêpe
Psycho junior
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Merci de ta réponse Prescripteur, j'ai cru comprendre que tu etais psychiatre addictologue (?)  mais aussi consommateur ou ex consommateur  ?

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groovie
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Salut la guêpe

Au bout de combien de temps on peut vivre sans rien prendre

Avis perso , je pense qu'il faut environ 2 ans (max). Après autant de mois, on finit par oublié le plaisir lié aux produits, la mémoire souvent idéalisée se transforme en un vague souvenir où se mêle le dégoût du produit et l'incompréhension face à ses propres consommations passées. Malgré nous.

Ce processus peut être grandement accéléré si on se tient occupé, si on a des passions, des activités. Du sport etc. A lire ton post, je perçois une certaine solitude, cela te nuis peut être? ou c'est vital pour toi?

Bref j'ai l'impression d'etre passée de la codeine aux benzos , mon addicto envisage même de me mettre sous anti-dépresseurs  donc à quoi  ça sert de se sevrer d'un produit depuis des mois pour en prendre d'autres bien moins agréables, tout aussi addictifs !

Il faut resté vigilant sur notre propension à régler nos troubles par l’intermédiaire de principes actifs comme les benzodiazépines. En consommer de manière temporaire si on a uniquement un problème d'addiction avec les opiacé (MON AVIS PERSO) vu que les effets secondaires + sevrage de ces derniers peut être difficile...plus difficile que celui de la codéine?

est ce qu'il faut des ordos pour régler mes problèmes? c'est ça la question principale que je me pose avant de consommer ces médocs. Dans quelques mois, peut être que ça ira mieux, que mon humeur va se stabiliser. Peut être que non et que j'ai des soucis plus profond, qui nécessitent un traitement... pour moi la règle d'or est de ne pas  substituer une addiction par une autre et faire preuve de patience car le temps fini par être notre meilleur allié.

Pour Prescripteur :
https://www.psychoactif.org/forum/Psych … -nous.html


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prescripteur
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Merci de ta réponse Prescripteur, j'ai cru comprendre que tu etais psychiatre addictologue (?)  mais aussi consommateur ou ex consommateur  ?

Non je suis médecin généraliste (spécialiste en anesthesie) et médecin dans un CSAPA sans etre addictologue diplômé.
Je suis l'exceptions sur PA en n'étant pas consommateur, mais j'assume !

Pour l'Athymil

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mians%C3%A9rine

Je pense que commencer même à 10 gouttes le soir (très petite dose) peut etre une option.

Amicalement


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MIAOU44
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Bonjour

Topic super intéressant!

Je me posais la question de savoir si le PAWS était lié à la durée de consommation.

En effet je n'ai pas consommé très longtemps  (moins d'un an). Pourtant je me reconnais vraiment dans la description du PAWS.

ou alors est ce juste la dépression?  Je suis sous venfalaxine mais je rencontre des moments d'intense craving et dépression par moment.

A tel point que j'ai craqué toute cette semaine alors que je n'avais pas consommé de codeine depuis le 18 mai.

Ou est ce "juste" une dépression "normale" associée à la toxicomanie! ?

En tout cas de savoir que le PAWS existe permet de relativiser les périodes où on est mal.

Ps: mon but la semaine prochaine est de ne pas consommer, au moins pas tous les jours.

Bises Mia

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prescripteur
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Inscrit le 22 Feb 2008
11142 messages
Je me posais la question de savoir si le PAWS était lié à la durée de consommation.

Comme je l'ai dit plus haut, chacun réagit à sa manière. J'ai aussi écrit sur le deuil et je retrouve pas mal d'analogies entre le PAWS et le deuil (du produit ?).  Notamment que le deuil peut etre difficile sans raison "objective" (deuil d'un chien ou chat, deuil d'une personne qui vous maltraitait).

Un autre point aussi est la différence entre tristesse et dépression. Dans le deuil il y a toujours une tristesse mais variable d'un jour à l'autre et d'après la plupart des experts ne demandant pas de traitement AD. Mais il peut y avoir aussi une dépression vraie, marquée par une tristesse et un abattement constant pendant des jours ou des semaines.

Bref, tout ça est complexe et mal connu.

https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … de_sevrage

Amicalement

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PsyAgentDouble
Agent sous couverture
Inscrit le 21 Jul 2017
473 messages
Attention ! La dépression n'est pas forcément accompagnée de tristesse.

La dépression ça peut être de l'apathie, de l'indifférence, un ralentissement, une absence d'émotions et une méga perte de motivation avec parfois trouble de l'hygiène.

À partir de 50 ans ça se manifeste également par des troubles de l'attention et gros soucis de mémoire à moyen terme.

À partir de 70 ans, les médecins diagnostiquent très souvent un Alzheimer...

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Anonyme95
Psycho junior
Inscrit le 25 Jul 2017
254 messages
Salut à tous. Comme toi, La Guêpe, j'ai été contrainte d'arrêter net ma consommation de codé mi juillet. Je tournais à 3 boîtes par jour, rarement moins et parfois plus, depuis 2 ans mais consommation quotidienne depuis 8 à 10 ans. J'ai 42 ans et ce sevrage forcé m'a fait prendre 20 ans. À l'heure actuelle, j'ai encore des douleurs ( dos, hanche et jambes). Au départ, j'ai tellement souffert physiquement que je ne pensais à rien d'autre que cette torture associée à une insomnie qui a duré plus de 20 jours : l'enfer. Puis les symptomes se sont amoindris avec le temps et là, le néant, le vide, la quasi absence d'émotion, aucune motivation, aucune envie à l'exception de larver dans mon canapé. Et cette envie de codéine qui ne me quitte que rarement. Je suis sous AD depuis 3 semaines, prescrit par le doc du CASPA. Je sais que c'est long mais mon moral est toujours au plus bas. Il y a quelques jours, je suis tombée sur une boîte de tramadol. J'ai réfléchis quelques jours. Je me suis renseignée sur les risques et puis l'envie fut la plus forte. Hier, j'en ai pris en me disant : allez, rien qu'une fois, en souvenir du bon vieux temps. Et j'ai de nouveau ressenti les effets agréables qui m'avaient tant manqué. Aujourd'hui je n'ai pas pu résister longtemps et hop hop, encore une petite prise de cachets. Cet arrêté m'a obligée à stopper ma consommation de codéine mais ne m'a jamais enlevé l'envie qui m'imprègne au quotidien. Il ne reste pas bcp de tramadol mais je sais que je les finirai... et après... de nouveau rien. Le néant. Je prends mon mal en patience en me disant que ça passera mais en attendant... des jours, des semaines, des mois... la vie n'a plus la même saveur.

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Recklinghausen
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 09 Mar 2015
6185 messages
Salut,

Euh... Quand je lis ce thread, j'ai l'impression que la codéine est devenu une drogue introuvable.

Tout comme le Tramadol, cette substance est " simplement " sous prescription médicale.

Si l'usager consomme de la codéine depuis plusieurs années, il lui suffit d'aller consulter... Son médecin généraliste !!!

Il suffit de lui dire... La vérité.

Pour ma part, si j'avais été dans ce cas, j'aurais dit à mon toubib que comme le médicament est en vente libre, je n'allais pas le consulter mais qu'à partir de dorénavant, il allait falloir que je passe par sa plume pour récupèrer mes médicaments.

L'avantage du médecin traitant, c'est que dans la majeure partie des fois, c'est que la relation patient ( client )/toubib est déjà de confiance.

Si je prends ton exemple Laguepe, cela fait 10 piges que tu consommes... J'ai des difficultés à comprendre comment ton toubib ne t'a pas suivi dans cette histoire en acceptant à minima de s'engager dans un sevrage très progressif ?

Si ton toubib est pas motivé, l'argument choc est : " Ben... Ça fait 10 ans quand même !!! il semble bien me réussir ce médicament " .

Et si ton état de santé etait bon et que tu ne t'es pas aperçu que ce toubib n'est pas fait(e) pour toi et la Loi t'autorise à changer de médecin traitant ( suffit de demander le papier à ton médecin quand tu as trouvé la personne idéale et le renvoyer à ton centre de sécurité sociale ).

Pour conclure, je ne comprends toujours pas pourquoi la médecine française privilégié le switch d'une molécule qui réussi à un usager vers le doublon gagnant ( ? ) Benzo + AD ?

Sans compter le switch Valium vers Lysanxia avec comme motif explicatif l'addiction... Je ne sais pas pourquoi mais j'ai envie de rire ( jaune ).

J'ai l'impression de lire les actes des toubibs des années 90.

J'ai l'horrible impression que de ce point de vue, c'est l'involution qui a succédé à l'évolution.

J'espère me tromper...


Reck.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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Loki
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Inscrit le 18 Sep 2017
1 message
Salut, j'ai commencé la codeine à 16 ans, aujourd'hui à 47 ans je prends encore 4 mg de buprénorphine.

Je vous épargne les 8 années à shooter du skenan, des operations du coeur dues à une malformation de naissances de la valve aortique (donc des risques accrues à chaque injection), shoot d'hero, de coke, chlorhydrate d'ephedrine etc...

Juste pour dire que de 100 ou 160 comprimés de néo codion je suis passé à la bupré. D'abord 6 mg ensuite 4 (l'année dernière) et aujourd'hui je conserve la prescription pour pouvoir en prendre une semaine par mois mais le reste du temps je ne prends plus rien. Comme quoi c'est jouable...gérer aprés des années de dépendances. Plus de 25 ans d'opiacée tous les jours, des dizaines d'injections (skenan LP) quotidiennes...

Je n'avais vraiment pas envie d'arreter de shooter du sken mais l'appauvrissement des veines et un anticoagulant pour ma derniere valve (mecanique) ont eu raison de ma passion.

Et un autre facteur... qui m'etait resté inconnu pendant toute ma première vie : le sport ou juste un peu d'activité physique.

Bref... Faire du sport aide beaucoup aprés avoir decroché. (meme pendant un traitement de sustitution).
Et je parle pas des JO mais juste 45 minutes de marche (a 6 km/h) chaque jours.

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MIAOU44
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 14 Nov 2016
601 messages
Salut Reck

Souviens toi de mon psychiatre qui préférait me mettre sous Solian plutôt que je prenne moins de 100 mg de codeine. ..

Donc oui la codeine reste accessible. Mais c'est oublier que maintenant il faut passer par des médecins pas forcément compétents, pas forcément bienveillants.

Le cocktail AD + benzo reste plus acceptable pour nombre de médecins.  Et on se retrouve en sevrage sec plutôt que de suivre les recommandations faites par les labos eux-mêmes!

Le nombre de témoignages sur ces médecins méprisants me scotche.

Le monde parfait n'existe pas. Le monde de oui-oui non plus...

Bises Mia

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PsyAgentDouble
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473 messages
Encore une fois je suis sidérée...Je sais pas si je vis à codéland ou quoi mais comme le dit Reck, j'ai aucun mal à ma faire prescrire d ela codéine! J'ai même pas besoin de la réclamer! ça reste L'Antidouleur star! T'as mal? codéine, codéine, codéine...

Aprés vu les dosages de la Guépe, je présume que les medecins ont du mal à suivre quand même...même si ça fait 10 ans..

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Mayala
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21 messages
Bonjour,  je suis nouvelle donc je ne sais pas si on répond bien ici ? Qu'est ce que le paws stp? Tu n es pas vielle 53 ans il te reste de belles années (je dit ça a 32 ans impression d en avoir 80)

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filousky
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11530 messages
Le PAWS ou syndrome prolongé de sevrage est expliqué dans le Psychowiki du site ICI

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Mayala
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Merci Filousky.  Peut on avoir des douleurs,  des fasciculations etc pendant le paws? Peut il survenir plusieurs mois après l arrêt total des opiacés ? Merci d'avance

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prescripteur
Modérateur
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11142 messages
Bonjour, les fasciculations sont plutot associées au PAWS des stimulants (MDMA, amphet). Et les douleurs peuvent etre liées à pas mal de pathologies.
Le PAWS peut en effet etre retardé. L'état dépressif étant fluctuant, il peut etre plus important quelques mois plus tard, souvent en association avec une cause déclenchante (deuil, autre pb familial ou social).

Toutefois, comme souligné dans l'article anglais que je joins, c'est souvent considéré comme un non diagnostic, parce que c'est mal connu des médecins et surtout que c'est un diagnostic d'exclusion.
Ce qui veut dire qu'il faut éliminer d'autres pathologies avant de l'affirmer.
Je te conseille donc de consulter ton médecin traitant avant de poser le diagnostic de PAWS et de le laisser faire un bilan au moins élémentaire.
Amicalement

http://americanaddictioncenters.org/wit … -syndrome/

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Syam
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
Inscrit le 26 May 2015
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La Guèpe, je pense personnellement que le PAWS est tout à fait ingérable pour les personnes qui ont des difficultés dans la vie, mais que pour ceux qui ont des journées bien remplies par des choses qui les intéressent, dans l'ensemble, ça se passe bien. J'ai toujours en tête l'expérience du Parc Aux Rats qui montre bien que le contexte est une donnée majeure. Bref mon vrai conseil c'est : sois heureuse dans ta vie, remplie-là de ce que tu aimes faire, de ce qui te plait et te rend heureuse. Il est très probable de cette façon que tu n'aies pas à gérer de syndrome aigu prolongé de sevrage ou du moins que cela n'impactera pas notablement ta vie quotidienne. Je m'efforce de ne jamais présenter le PAWS comme une issue inévitable, en fait le mieux est de ne pas s'en inquiéter, mais en cas de symptômes de dépression ou d'idées noires (qu'on n'identifie pas assez vite comme telles si on n'est pas attentif) alors il est toujours temps de toutes façons de prendre un traitement de substitution avec une dose légère et une diminution progressive qui ne devrait poser aucun problème. Ce qui est important c'est que tu sois capable de souplesse. De ne pas t'accrocher dogmatiquement à un sevrage s'il est néfaste pour toi et fout ta vie en l'air, mais que tu sois capable de t'y tenir si il est réaliste et gérable. Ceux qui dans la vie semble tout réussir sont généralement ceux qui sont capables de changer de plan! Si une grosse tuile te tombe dessus, et si le manque devient un problème, alors tu ne dois pas avoir peur d'arrondir les angles avec un TSO. Je dis ça tout en te souhaitant de ne pas en avoir besoin évidemment.
Une autre raison à cette souplesse c'est le besoin d'une stratégie de réponse graduée. N'oublie pas que la plupart des sevrages secs échouent. Souvent la politique de tout ou rien en est responsable. La personne est tellement rigide sur le "rien" que quand elle craque, elle replonge.
Mon dernier conseil c'est quand même si tu sens que tu risques de rechuter, et si tu as besoin d'un TSO pour gérer le PAWS s'il pose problème, alors je te recommande quand même un TSO "officiel" (comme la buprénorphine) simplement parce que cela mettra fin aux symptômes aigus prolongés de sevrage, de façon tout à fait efficace, mais que cela ne donnera pas d'euphorie risquant de te faire replonger. Avec la codéine, on ne sait jamais.

Voilà, accroche-toi à ton plan, mais sans dogmatisme et sois prête à l'adapter si nécessaire, et je pense que le PAWS ne sera pas un soucis pour toi. C'est vraiment aux personnes qui ont des problèmes récurrents dans leur vie que je recommande vraiment radicalement d'éviter le sevrage sec parce que tout ça va se retrouver grossit x100 par l'effet "loupe grossissante" des suites du sevrage.

Psychoactif propose l'analyse de vos produits (effets indésirables ou inhabituels) de manière anonyme, gratuite et par courrier (dispositif SINTES). psychoactif.org/sintes

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Coday34
Nouveau membre
Inscrit le 12 Sep 2017
11 messages
Salut à tous , voila 25 jours sans codéine mais sous alprazolam et un mal être terrible qui me ronge . Je ne fais plus rien de mes journées . Le chomage n' aide pas non plus . Je me lève avec des idées noires que je n' avais jamais ressenties . Je fume 2 ou 3 clopes dehors et sinon c' est tv . Plus aucune envie , je réponds même plus au téléphone , je ne vois que ma famille et encore je me rappelle du passé et je leur en veux pour certaines choses qui ne me touchaient pas avant . Tout est négatif malgré l' alprazolam . N' en ayant plus je suis passé au bromazépam , 2 quarts par jour , j' ai bien diminué les benzo car a part le coté myorelaxant qui soulage mes jambes aucun effet et puis pas envie de retomber dans une autre dépendance . Je n' ai même pas envie de reprendre de la codéine . Même me laver est devenu une action terriblement difficile . Je me force pour tout pour ne pas tomber au fond du fond . Je perds confiance aux médecins qui semblent totalement à l' ouest niveau codéine sevrage psy etc... ( pas tous c' est vrai ) . Peut être un de ces matins un déclic se fera et je retrouverai un minimum d' envie et de gout de vivre .

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Anonyme95
Psycho junior
Inscrit le 25 Jul 2017
254 messages
Coucou Coday34. Moi, pareil que toi mais sous AD depuis un mois et pas de changement de moral. À la différence de toi, je pense à la codéine très souvent et plus les jours passent et plus ça m'obsède. Je ne sais pas comment m'en procurer mais je réfléchie à des solutions. Il paraît que ça va passer mais que c'est long !!!

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Sevragemaso
Nouveau Psycho
Inscrit le 15 Jul 2017
84 messages

Laguêpe a écrit

Bonjours (...)

Et vous ?  J'aimerai lire vos expériences,  oui j'ai lu le texte sur le PAWS mais j'aimerai des expériences plus perso,  comment arrêter de se faire chier par ex ! Au bout de combien de temps on peut vivre sans rien prendre (c'est le but )

J'ai pas ressenti d'effet déprime ou autre de ce type. J'avais lu les témoignages du forum et le wiki sur les PAWS et je m'étais dit qu'on verrait bien.
J'ai surtout évité de rester seul, de m'isoler ou de conserver trop des habitudes que j'avais sous codéine. Un peu hyperactif au début, j'ai pas mal usé des applications "rencontre"à la con, puis j'ai refait le tour de mon répertoire téléphonique et je me suis surtout occupé comme ça pendant un bon moi.
Les choses que j'aimais faire sous codéine ne me font plus trop d'effet actuellement : les jeux vidéos/films/débats politiques, ça ne m'intéresse plus trop. Du coup je remplace ça avec de nouvelles occupations (sorties et soirées, surtout).
Aussi je regarde Chris Hansen sur youtube, c'est plutôt distrayant (à tenter !).

Dernière modification par Sevragemaso (25 septembre 2017 à  15:19)

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Mascarpone
Vieux clacos corse pas coulant
Inscrit le 19 Sep 2015
4222 messages
Le truc, Sevragemaso, c'est que de ce que j'ai lu, toi, tu attendais le soir pour gober tes Tussipax, et ça, à mon avis ça change beaucoup la donne comparé à quelqu'un qui bouffe sa codéine dès le matin pour vaquer à ses occupations de la journée...

Perso, comme j'avais diminué vraiment lentement (à doses trés dégréssives) sur des années, je n'ai pas ressenti de violente différence entre le "avec" et le "sans"...Mais même plus de 10 ans après, j'ai plus tendance à me faire chier et à avoir la flemme de tout (même quand je déborde de trucs à faire) sans opi qu'avec opi....Le plus dur, pour moi, c'est de m'y mettre...Une fois que je suis lancé dans une activité (n'importe laquelle) ça roule, mais je peine vraiment à démarrer, il me faut sans cesse me mettre des coups de pieds au derche...Faut un peu se forcer quoi wink

Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils laissent passer la lumière!

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Laguêpe
Psycho junior
Inscrit le 19 Jul 2017
402 messages
Ben moi , je ne vois rien d'autre à dire que je suis toujours en manque de codéine, en manque psychique mais en manque...
Je maîtrise pour le moment mais je me sens fragile, fragile... 

Je revois l'addicto et la psy du cspa je vais leur dire parce que j'ai pas l'impression qu'ils s'en rendent bien compte , ils m'ont connu le  14 aout  mon généraliste me donnait du valium et le gros du manque physique etait passé mais là aujourd'hui, j'ai beau tourner ce que je ressens dans tous les sens , je suis toujours en manque et voilà c'est comme ça !  je n'ai pas flanché et arrive à me contenter des benzo qu'on me prescrit, je vais accepter de prendre un AD, mais bon je suis toujours en manque tous les jours !
Je comprends bien maintenant ce que signifie le manque psychique !   

Biz à tous

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Mascarpone
Vieux clacos corse pas coulant
Inscrit le 19 Sep 2015
4222 messages
Ben, en fait, c'est un peu ça....Le fait que j'ai du mal à démarrer pour toute chose, c'est comme si il me manquait quelque chose...Et chez moi, ça fait des années que ça dure...Je sais, c'est pas vraiment encourageant, mais c'est sincèrement ce que je ressens la plupart du temps...Ceci dit, comme dit précédement, je m'y suis fait et une fois le coup de pied au derche donné, ça roule et j'arrive quand même à passer des journées agréables wink Tout n'est pas si noir, mais, certes, il a quand même fallut faire le deuil du petit coup de boost chimique dont j'avais l'habitude après des décénies de ce régime...

Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils laissent passer la lumière!

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Laguêpe
Psycho junior
Inscrit le 19 Jul 2017
402 messages
Réponse à Mascarpone, si c'est bien à moi qu'il répondait.

moi ça ne fait que deux mois... Bon verra bien ! j'ai arreté plusieurs fois de fume va falloir que ça aussi j'y repense car evidemment j'ai repris tel un sapeur !  j'arrive pas à me mettre en route, une fois que j'y suis par contre je suis à fond, sauf pour le sport aïe ! Mais je fais le minimum surtout depuis que je suis tapée cette crise de sciatique.

Mais je suis en manque, j'ai souvent mal partout, je suis irritable telle? une hyène ! J'adore moi les hyènes d'ailleurs, enfin bref le manque quoi ! Je ne dors pas assez et ça aggravetout  je pense alors je prends des benzo, ben j'attends le soir pour prendre mes benzos ! ca ne me fait evidemment pas le même effet mais je suis toute joice de gober à 20 h mes  cachetons qui ne me font pas grand effet ! Apres  10 de codeIne a 3/4 boites par jour les 2ou 3 dernières années j'ai besoin de doses assez fortes .

Je relis religieusement le wiki sur le PAWS et je me raisonne comme ça mais je suis en manque ! Mais le sevrage a été trop dur trop brutal j'ai vraiment pas envie d'y retoucher même sous forme d'un tso, en fait , je reonsidèrerai la question, souplesse comme disais Syam , je ne suis pas ouverte pour le moment mais si il faut je le ferai parce que là je sens que je vais passer de la codéine aux benzos . 
Bon ca ne fait que deux mois et je vais dire à mon addictologue que je renonce au prix de la codeinomane sevrée "à la bourrin"  le plus rapidement, tant pis si je prends des benzos pendant encore quelques semaines , enfin je ne sais pas , je sais plus, je suis perdue fais comme l'oiseau Laguêpe !

En tous cas je suis aussi addict désormais à PA , j'apprends plein de trucs, je suis admirative du boulot abattu par "l'équipe" je vous dis merci c'est finalement ici que j'ai eu le plus d'aide dommage que  Prescripteur ne puisse pas nous faire des ordonnances par le biais du forum  ha!ha! 

En plus j'avoue que même les chicaneries me distraient et me font rigoler , je sais c'est m
Allez à plus ...Dans le bus !

Dernière modification par Laguêpe (25 septembre 2017 à  20:20)

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Laguêpe
Psycho junior
Inscrit le 19 Jul 2017
402 messages
je reviens sur ce topic dédié au PAWS, mon PAWS finalement, je ne sais pas trop comment m'exprimer car   l’état dans lequel je me trouve présentement est lié à un autre topic et je ne voudrais pas mettre en cause quelqu'un qui n'y est pour rien finalement par rapport à moi.

Du coup ça m'a fait remonter à une putain de situation que j'ai vécue et du coup bon est samedi et je ne travaille pas du coup tellement j’étais bouleversée et en colère ! j'ai gobé 3 prazepam d'un coup , fumé une douzaine de clopes depuis que je suis réveillée,  y a qu'ne vielle bouteille de vin blanc entamée et sûrement dégueulasse dans le frigo qui me fait de l'oeil  ... 

Voilà le genre de situation propice à la rechute , bon je ne vais surement pas me mettre en quête d'un opiacé quelconque ni picoler quoique ... bref putain c'est dur et il n'y a qu'ici que je peux l'exprimer ! heureusement ma fille est ailleurs, elle dort chez sa soeur !

Mon premier réflexe a été de prendre ces  cachets de benzos de toute façon je n'ai rien d'autre mais des situations comme ça je vais en vivre d'autre , en plus c'est sur ce sujet précis que gratte la psy que je vois au CSAPA , elle a toutes les peines du monde à me fair accoucher "mais Laguêpe ce que vous me dites là c'est que vous culpabilisez d'avoir du, en quittant votre taré de mari d'avoir laissé vos enfants ? ", "ben non pas du tout , apres tout c'est le JAF qui a décidé de laisser la garde de mes enfants à un taré violent parce que j'ai pas pu en apporter de preuves tangibles, non je culpabilise du tout!"   pffff tu parles comme si c'était pas ça qui m' a bouffé , qui continue de me bouffer la vie depuis des années et des années" . Avant et puisque le passé ne peut pas se changer , qu'on ne peut qu'en contempler les conséquences , je prenais de la codeine et hop je pouvais me mettre à penser à autre chose, c'est ça que j'aime bien dans l'effet des opiacés , tu peux diriger tes pensées où tu veux, penser à rien du tout même et là je n'y arrive plus , j'ai envie de me mettre à dormir , parce que dormir j'aime bien faire ça pour oublier mais il est 7H du mat, il fait encore nuit , les  prazepam ne me font pas grand effet en tous cas j'ai pas envie de dormir, ne me dites pas de faire du sport j'ai pas envie ...

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Mascarpone
Vieux clacos corse pas coulant
Inscrit le 19 Sep 2015
4222 messages
Bonjour,

Je pense qu'on te l'a déjà dit la guêpe, mais remplacer une addiction à la codé par une addiction aux benzos ou à l'alcool, selon moi, c'est bien pire niveau santé physique et mentale...Alors, oui, l'alcool et les benzos c'est bien plus facile à se procurer que 2 ou 3 boites de codé par jour, mais niveau dégats au bout de quelques années c'est pas la même et le sevrage est peut être même bien plus hard...Fais attention à toi wink

Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils laissent passer la lumière!

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Laguêpe
Psycho junior
Inscrit le 19 Jul 2017
402 messages
Merci de t'inquiéter pour moi, finalement les effets du prazepam doivent commencer à faire leur effet , je me suis calmée et j'ai pas touché au vin blanc , je raonterai tout ça à la psy la semaine prochaine, ça va l'intéresser : et puis bon on verra bien !

t"vais raison (oui tu as souvent raison !) quand tu disais que faire son auto-analyse ca ne sert à pas grand chose et que raconter finalement ce qu'on sait déjà à un psy c'est pas du tout pareil ! la preuve il se trouve que quelque chose dont justement ma psy essaie de me faire parler m'a fait réagir en lisant ce forum mais j'ai de la ressource en moi et ... en tous contente cas  de t'avoir trouvé à cette heure ci ! ca me fait du bien !

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Syam
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
Inscrit le 26 May 2015
3358 messages
La guêpe, dis-moi, j'espère que tu n'es pas dans un sevrage dogmatique à considérer que les opiacés sont le mal et que la non-rechute justifie de se détruire avec des produits plus dangereux ou à passer ta vie chez le psy sans résultat. (Après quand on travaille sérieusement le psy c'est vraiment très utile, y compris dire des choses qu'on sait déjà parce que justement ça nous aide à y mettre les bon mots et à l'exprimer de façon explicite).

J'espère que tu continues d'envisager le TSO opiacé si techniquement le PAWS se montre trop difficile à tenir. PArce que bon... c'est un droit ce TSO et ça vaut certainement mieux que de sombrer dans l'alcool ou les cachetons.

A toi d'analyser et de baser tes choix sur des critères d'efficacité et de qualité de vie pour toi et non pas sur des critères moraux abscons.

Je t'avais dit à l'époque que j'avais assez confiance au vu du peu que tu as laissé transparaître sur toi, sur le fait que le sevrage pourrait marcher, mais il ne faut jamais rester bloqué sur un dogme. S'il ne marche pas, ton devoir, vis à vis de toi-même et de ceux qui t'aiment et comptent sur toi, c'est de t'assurer une vie stable et d'être bien dans ta peau, et tu peux certainement être mieux dans ta peau avec un TSO qu'avec d'incessantes tortures entre cachetons BZD et bouteilles de vin qui t'appelle depuis son frigo.

Maintenant on est d'accord que le PAWS souvent finit par s'estomper si tu n'as pas besoin des opiacés pour vivre et c'est évidemment ce que je te souhaite : de trouver une vie équilibrée sans drogues (si c'est ce que tu veux). Mais ce n'est pas donné à tout le monde et si ce n'est pas le cas, il ne faut pas en faire un drame et opter pour un TSO et être heureux avec comme des milliers de personnes qui en sont satisfaites!

Voilà prends soin de toi et bonne chance en espérant que la torture prenne fin rapidement.

Psychoactif propose l'analyse de vos produits (effets indésirables ou inhabituels) de manière anonyme, gratuite et par courrier (dispositif SINTES). psychoactif.org/sintes

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Laguêpe
Psycho junior
Inscrit le 19 Jul 2017
402 messages
A Syam,

Non ne t'inquiètes pas, j'ai bien tout compris et le TSO j'en ai même déjà parlé à mon addictologue et ça reste une option  on est d'accord tous les deux enfin tous les trois , moi, toi et l'addictologue du CSAPA qui pour employer un vocabulaire rugbalistique me "marque à la culotte" !

Prends soin de toi aussi !

laguêpe

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