DEVINETTE: DE QUELLE DROGUE S'AGIT-IL?

Devinette :

Tous les forumers d´asud connaissent bien les fantasmes, outrances et délires du monde médical, bienfaiteurs de l´humanitaire et entrepreneurs de morale au sujet des drogues. Certains sont particulièrement gratinés.
Mais combien sauront trouver de quelle substance il est plus particulièrement question dans les phrases (100% authentiques) ci-dessous. Toutes datent de la fin du 19e et du début du 20e siècle.….


Dr Debourge, membre du conseil d'hygiène publique et de salubrité de Montpellier[/b]
« ... a mis à  mort plus d'individus que ne l'ont fait les plus grandes guerres, jointes aux épidémies les plus dépopulatrices ».
« L'horrible plaie qui ravage tout. »

Mgr Dupanloup
« Je me propose à  arrêter les ravages d'une maladie meurtrière et j'ai la satisfaction d'avoir opéré au moins quelque bien. ....
N'est-ce point prouver le crime que de démontrer que c'est un acte de suicide.
…Ceux qui se tuent d'un coup de pistolet, qui se noient volontairement sont-ils plus coupables de leur mort, sont-ils plus suicidés que cet homme là .
... toutes les horreurs du précipice dans lequel ils se jettent volontairement. »

Pr Lallemand
« ….qui mine le corps comme la constitution, provoque amaigrissement morbide… calamité publique. »

Dr Réveillé Parise
« C´est un fléau qui attaque et détruit sourdement l'humanité. Ni la peste, ni la guerre, ni la vérole, ni une foule de maux semblables n'ont pour l'humanité de résultats plus désastreux…. »

TEMOIGNAGE D'UN PATIENT:
"Je sens ma chaleur diminuer sensiblement, le sentiment est considérablement émoussé, le feu de l'imagination extrêmement ralenti, le sentiment de l'existence infiniment moins vif, tout ce qui se passe à  présent me paraît presque un songe. J'ai plus de peine à  concevoir et moins de présence d'esprit; en un mot je me sens dépérir quoique je conserve un sommeil, de l'appétit et assez bon visage."


Voici quelques observations cliniques et symptômes d´un médecin de la fin du 19e) L'auteur prétend avoir inventé un médicament, dont il aurait l'exclusivité, pour soigner ce terrible fléau.

dérangement de l'estomac
affaiblissement des organes de la respiration
Toutes les facultés intellectuelles s'affaissent
Les forces du corps manquent entièrement
Les douleurs les plus vives sont un autre objet de plainte.
Le visage se couvre de pustules suppurantes.
Les fonctions des intestins sont quelquefois totalement dérangées.
Convulsions, nausées, céphalées et prostration
Il n'est point d'organes qui ne soient atteints: cœur, poumons....

Autres observations

relâchement total du genre nerveux...
psychose maniaco-dépressive... imbécillité
...d'un nombre infini de troubles morbides
Agit directement et d'une manière spécifique sur le cerveau et le système nerveux, ...folie...
Ébranlement profond de tout le système nerveux

Le Pr Demeaux adresse une lettre au président de la république dans laquelle il exige rapidement des mesures énergiques pour lutter contre le fléau.
Extraits :

« ….dégénérescence, altération du sens moral.
…risque d'engendrer des enfants faibles, débiles, cacochymes, maladifs. Source d'amers regrets…. drame de l'espèce humaine avec la mort comme aboutissement inévitable.
Fléau aboutissant fatalement à  l'éradication de l'espèce humaine…. vaste pathologie… d´une extrême nocivité ...ravages, menaçant la future élite de la société politique, morale, industrielle.
…enlève la force physique, l'énergie morale, l'aptitude, l'intelligence… qui conduit à  la mort de la relation entre l'homme et le Dieu de vie....
.....
Il faut surveiller, éduquer, guérir.
Il faut y porter remède au nom du bien public.
Véritable crime contre l'humanité portant à  la société et à  sa pérennité, il faut faire des lois et les appliquer de manière vigoureuse
Pour un bienfaiteur de l'humanité toute entière ce combat doit dépasser l'individu pour s'adresser à  tout le genre humain. »

Dernière modification par Gilac (03 juin 2010 à 04:34)