Le Fentanyl comme traitement de substitution pour les anciens consommateurs

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Droitdedirenon homme
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Bonjour

Je m'appel Romain,  j'ai 31 ans, 10 ans de TSO à la metha et auparavant 2 ans de TSO au Subutex.

Lors de mon traitement de substitution à la méthadone,  j'ai rencontré un pot qui m'a vendu du Fentanyl en patchs Durogesic et en comprimés  sublingual ( Abstral) et de touts les opiacés que j'ai goûté,  c'est celui qui m'a le plus plu. Je prenais un abstral 800 et je fermais les yeux et je pouvais faire de l'hyperlucidite onirique.

Je rappel que le Fentanyl a environ 100 fois le potentiel analgesique de la morphine, ce qui permet au corps de ne plus ressentir aucunes douleurs et donc à l'esprit de voyager où bon lui semble avec un décor réaliste,  si vous avez toujours rêvez de pouvoir caresser n'importe quel fille, sous fentanyl,  vous vous etendez dans un sofa et vous vivez des expériences pour lesquelles  certains seraient prêts à  payer très cher. Cela dure environ 5 heures pour 800 microgrammes.

J'étais déjà sous méthadone quand j'ai découvert cette molécule et lorsque je me suis fâché avec mon fournisseur,  je suis allé voir des médecins qui, voyant que je m'injectais n'importe quel opiacés dans le but de retrouver cette sensation me prescrivaient des patchs de Durogesic.

Aujourd'hui je suis à  300 mg de méthadone gélules et quelques boîtes supplémentaires que me donne ma copine, ainsi que depuis peu,quelques grammes de rabla par semaine et croyez moi je suis toujours en manque, meme si j'essai d'attendre 48 heures  avant de m'injecter la rabla pour mieux la sentir , mon argent de la semaine passé là dedans alors que je préférerais donner 250 euros à  un médecins pour une ordonnance de Durogesic.

Il y a peu de gens pour le moment en France qui connaissent cette molécule : c'est un morphinique fort et quand on y a goûté plusieurs fois comme moi, la méthadone est loin, très loin de vous rassasier.

Je fait du piano, j'ai consomé de la cocaine en intraveineuse avec ma petite amie pendant deux ans à raison de 2 grammes chacune par semaine en injectable. J'ai arrêté il y a plus de deux ans et je suis aujourd'hui toujours dans une grave dépression (Zoloft,tranxéne,zyprexa,noctamide,tercian)

Je prends tout ça depuis que j'ai stoppé net  la cocaine mais je dois dire que je suis un sacré légume,  je n'ai pas fait l'amour depuis plus d'un an.

Je sais une chose, et elle est vrai, lorsque on apporte suffisamment analgésiques au corps humain, les souffrances mentales disparaissent.

Ce que font les psychiatres et médecins avec moi depuis le début,  c'est refuser de me donner une molécule qui fasse que je me sente bien et par conséquent,  que je puisse continuer mes études de piano( je suis pianiste classique depuis 20 ans, conservatoires,diplôme )

Mon médecin généraliste d'Auxerre me dit que le Durogesic est trop fort comme molécules.
Je le consulté mardi et je tiens à lui montré ce post pour qu'il comprenne que je suis un patient exceptionnelle et que j'ai une tolérance énorme aux morphiniques forts, je veux qu'il se rappel que plusieurs médecins m'en ont prescrit (en patch) et que j'en ai consommé au moins deux ans régulièrement au marché noir, ce qui fait qu'aujourd'hui,  même à 300 mg de méthadone plus celle que me donne ma copine plus l'héroïne que j'achète qui est de piètre qualité et qui enrichi des personnes pour qui j'ai peu d'empathie; eh bien que j'attends de l'aide de la part de mon généraliste qui par en retraite dans quelques mois,  ce que je voudrais qu'il comprenne , c'est que je ne suis pas un patient des années 2000 ,je suis un patient ayant une appétence pour la drogue que la méthadone seul pourra soigner difficilement et que mon addictologue veux baisser ma méthadone au moment où j'ai le plus besoin d'une augmentation, que j'ai bien connu le fentanyl et que il en prenne compte dans le protocole de soins qu'il pourrais me proposer.

Bref, je souffre d'une forme légère de schizophrénie et d'une commorbidite et que seul les opiacés d'origine pharmaceutiques peuvent améliorer mon confort de vie,  ainsi que les neuroleptiques et les benzodiazépines .

J'espère vraiment que l'on me prendras au sérieux pour le Fentanyl,  je termine en expliquant que je ne souhaite pas qu'une sucette supplémentaire mais que j'ai bien connu ce produit et que pour des patients exceptionnelles,il faut aussi des mesures exceptionnelles.

Merci à vous tous.


Romain

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prescripteur homme
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champi vert102champijaune0cxhampi rouge0
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Il y a peu de gens pour le moment en France qui connaissent cette molécule : c'est un morphinique fort et quand on y a goûté plusieurs fois comme moi, la méthadone est loin, très loin de vous rassasier.

Bonjour, le fentanyl est très (trop ?) utilisé sur le plan thérapeutique. Sur le plan recréationnel les exemples de détournement sont nombreux et ont mené en Amérique du Nord à une vague d'OD.
C'est pourquoi les médecins sont très réticents et , en plus, surveillés de près dans leurs prescriptions.

Le problème des echecs de la Méthadone (ou du Subutex) est en effet un gros problème et si la circulaire Girard ouvre la porte à d'autres produits (le + souvent Skenan) son application est parcimonieuse et dépend notamment du contrôle médical local de la Secu.

La circulaire Girard impose la constatation d'un echec de la buprenorphine ET de la methadone donc , à mon avis, le premier temps est de revoir tes prescripteurs en invoquant un echec de la méthadone. Un dosage sanguin peut etre utile pour mettre en évidence un éventuel métabolisme hyper-rapide. Dans un premier temps une modification de la prescription sera tentée mais si tu insistes il est possible que l'echec de la methadone soit actée. Il est probable qu'on te proposera un essai de buprenorphine, sauf si tu as deja une expérience avérée d'echec.

Evidemment tu peux t'orienter vers une prescription détournée de fentanyl , sans faire appel à la circulaire Girard, mais tu risques assez vite d'être convoqué chez le médecin conseil, même si tu trouves un médecin "compliant".
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (10 août 2019 à  11:37)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Mascarpone homme
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Salut,

Et puis, pour compléter ce qu'a dit Prescripteur, à mon humble avis, je ne suis pas sûr que ce soit LA solution idéale in fine...En effet, vu ce que tu dis, tu as déjà un traitement assez lourd avec benzos, anti psychotiques, AD et tout le tintoin + une dose conséquente d'opiacé ce qui constitue déjà un mélange détonnant ...On semble déjà dans une escalade infinie et dangereuse qui, en plus, ne te satisfait pas..

Si je ne me trompe pas, le but (avoué ou inavoué) de tout addictologue est la stabilisation dans un 1er temps, et souvent, à tort ou à raison, la diminution à plus ou moins longue échéance (discutable parfois, mais quand même souvent espérée et tentée par le corps médical...).

Te délivrer, dans ces conditions, du Fentanyl en TSO, serait, à mon avis, reculer pour mieux sauter et surtout, aller direct dans le mur (et je pense que beaucoup de toubibs verraient ça de la même façon...)En effet, hélas, avec tout opiacé, la tolérance amoindri toujours à un moment donné les 1éres sensations qu'on a eu et à vouloir à tout prix les retrouver, on fonce direct dans un mur en béton...Et peut être suis à côté de la plaque, mais quand je te lis, c'est l'impression que ça me donne: Tu sembles courir après autre chose que le simple bien être et la stabilisation et quel que soit la force du produit, elle finira toujours par te décevoir (et avec les opiacés il arrive toujours un moment où vouloir aller plus haut c'est finir 6 pieds sous terre.Avis perso encore une fois).

Amicalement

Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
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Chêne homme
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Salut,

N'importe quel médecin qui lirait ce topic comprendrait que la problématique ne vient pas d'une intolérance ou d'un métabolisme trop rapide de la métha, mais d'une conso récréative de fentanyl qui a fait exploser ta tolérance.

Admets qu'il est quand même étrange que la métha te convienne pendant presque 10 ans et que d'un seul coup il te faille un complément de métha plus de la rabla pour tenir...

Ta tolérance élevée aux morphiniques, qui fait de toi un "patient exceptionnel", ne semble être que le résultat de ta conso de fentanyl. Faire de cette molécule ton TSO risque de te plonger dans une escalade des dosages, et non une stabilisation et encore moins une baisse, résultats attendus par l'écrasante majorité des addictos.

Et quand je lis...

si vous avez toujours rêvez de pouvoir caresser n'importe quel fille, sous fentanyl,  vous vous etendez dans un sofa et vous vivez des expériences pour lesquelles  certains seraient prêts à  payer très cher.

voyant que je m'injectais n'importe quel opiacés dans le but de retrouver cette sensation me prescrivaient des patchs de Durogesic.

quand on y a goûté plusieurs fois comme moi, la méthadone est loin, très loin de vous rassasier.

Ben on voit assez clairement que ce que t'essaies de faire passer comme de la thérapeutique est en fait une conception récréative de ton traitement...

Ah, et c'est quoi un "patient des années 2000" ?

Dernière modification par Chêne (13 août 2019 à  08:42)

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Droitdedirenon homme
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Merci pour vos réponses,  prescripteur, mascarpone et chêne.

Je vais répondre en vous disant que en effet , si je me fait prescrire du Fentanyl,  je finirai par en abuser aussi.

Mon problème c'est d'arriver à me contenter de mon traitement.

J'ai vraiment apprécié le fait que vous m'ayez répondu.

Pour la question du patient des années 2000, c'est juste que je m'imaginais que étant un patient des années 2010 j'avais eu plus la possibilité de trouver du Fentanyl qu'un patient ayant commencé la substitution dans les années 2000.

Ce qui n'est pas certain en fait.

Finalement,  je suis allé acheté de la rabla pour que mon addictologue ne me baisse pas mon traitement. Du fait qu'il m'ai controlé positif au test urinaire.

Je lui ai avoué cette manipulation et il m'a dit que pour l'instant il n'envisagais pas de baisser ma dose.

Là où je tient à continuer à vous faire comprendre ce que je ressent comme une vérité,  c'est que lorsque je prends de l'oxycodone par exemple (qu'on prescrit à ma copine), arrivé à une certaine dose, je me rends compte que j'arrive à parler de choses , de sujets, qui me tiennent à coeur car je n'ai plus cette chappe de plomb qu'est la souffrance physique qui m'empêche de développer mes idées avec facilité et surtout des idées qui, enfin des sujets qui sont importants d'aborder avant de mourir.

Je pense que il y aurais tout de même un certain confort physique qui me permettrait d'avoir un confort dans les idées si on me prescrivais quelque chose de plus fort, après,  vu mon comportement, il me faudrait passer tous les jours à la pharmacie.

Mais, j'ai bien ressenti, ce confort sous fentanyl ou sous oxycodone que n'egal pas même 700 mg de méthadone.

En conséquence j'ai l'impression de passer à côté de quelque chose. Pas au niveau defonce mais au niveau des idées et des conversations.

J'entends par là qu'avec les produits adaptés,  je pourrais avoir une discussion sérieuse avec ma mère, dire ce que j'ai gardé au fond de moi durant des années à ma psychiatre,  aux travailleurs sociaux qui m'accompagnent .

Actuellement,  mes traitements font que je fuis et ce n'est pas volontaire c'est une histoire de niveau d'analgesie,  les sujets qui me posent problème ( les cauchemard où ma mère m'interne en  psychiatre,  par exemple) et je sais qu'avec un analgesique suffisamment puissant , au lieu de me réfugier dans le mutisme car ma douleur (psychophysique) m'empêche d'avoir un niveau cognitif suffisamment confortable; je me sentirais plus à l'aise pour parler.

Dernière modification par Droitdedirenon (18 août 2019 à  15:22)

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Stylez homme
Psycho junior
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Hello !

Je partage l’analyse des différents intervenants ! Tu sembles rechercher la perche opiacée. Tu as l’air d’y trouver un effet désinhibant ce qui te semble parfaitement autothérapeutique : le nuage cotonneux onirique où tout va mieux.

Malheureusement le plus souvent même en forçant les doses tu ne pourras pas prolonger cet état.

Quand tu auras largement abusé de la substance il est fort probable que tu ne sentiras plus que les effets sédatifs (risque d’OD +++) et des syndromes de manques très partiellement soulagés par un TSO pris à des doses gargantuesques.

Si tu n’arrives pas à soulever des problèmes avec tes différents médecins/thérapeute, voici ce qui me vient à l’esprit :

- chercher un autre intervenant chez qui tu pourrais plus facilement te livrer (une personne autre que les gens qui te connaissent personnellement me parait adapté). La liste est large et les techniques aussi. Le plus important : SE SENTIR EN CONFIANCE.
- garde bien sûr ton suivi addictologique en parallèle
-et dans un second temps si tu as réussi à te livrer et que tu te sens prêt, tu peux demander à ce qu’un compte rendu soit fait et adressé uniquement au médecin en qui tu as le plus confiance
- ne jamais oublier que les médecins, les psychologues ou les les gens qui te sont chers n’ont pas accès à tes pensées intimes sauf si tu te livres. Ça peut être une excellente chose parce que tu n’as pas à étaler ta vie en place publique. Mais ça peut aussi être un énorme facteur d’aggravation/stagnation/erreur diagnostic/ erreur thérapeutique (psychothérapie et médicaments).

Je te souhaite bien du réconfort wink

Stay safe !

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Droitdedirenon homme
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Merci Stylez

Oui, je commence à ne plus connaître d'autres formes de plaisirs et de jouissance que de m'envoyer des fortes doses de méthadone et je sais pourquoi.

Mes soignants actuels? J'ai l'impression qu'ils sont bien trop indifférents.

Je sais ce qui me fait peur, je sais pourquoi je fuis la réalité de cette manière.

Merci

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Mascarpone homme
Vieux clacos corse pas coulant
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Droitdedirenon a écrit

Je vais répondre en vous disant que en effet , si je me fait prescrire du Fentanyl,  je finirai par en abuser aussi.

Mon problème c'est d'arriver à me contenter de mon traitement.

J'ai vraiment apprécié le fait que vous m'ayez répondu.

Au moins, tu ne te voiles pas la face et tu es honnête avec toi même (et avec nous aussi, ce que,j'apprécie beaucoup, moi aussi, soit dit en passant wink .

Je vais te répondre, que, si je n'ai pas et n'ai jamais eu de problèmes psy ou médicaux aussi sérieux que ce que tu sembles traverser, j'ai, moi aussi, toujours pris des opiacés et de la came en particulier (fentanyl testé aussi d'ailleurs), non pas pour "me défoncer"(dans le sens, piquer du zen, tout oublier et ne rien foutre que profiter de mon état), mais, pour "supporter" les gens, la vie sociale, la pseudo "normalité" que cette société voudrait nous faire digérer à nous tous et par là, réussir à vivre une vie d'apparence "normale" pour la majorité des humains en bossant, faisant la lessive et la vaisselle, allant au resto de temps en temps avec des "amis" etc...En, non seulement, n'ayant pas à avoir à en souffrir comme si on m'envoyait à l'échafaud chaque jour, mais aussi, en y prenant un minimum de plaisir parfois...

Le problème, c'est que la came est illégale, les stups trés réglementés et qu'autant il est trés facile d'avoir une béquille s'il s'agit d'alcool, de tabac ou de benzos, à vie même, autant quand il s'agit de stups c'est aussi se choisir une vie de galères et de souffrances dans un autre genre que la "normale", mais pas mieux au bout d'un moment...Et puis, il y a aussi la gestion de sa tolérance (moi, j'ai toujours su gérer ça. Je n'ai jamais atteins des doses gargantuesques et je n'ai jamais fait d'od. Je pense que j'arrivais à ne pas être trop exigeant et à diminuer un peu quand je trouvais que j'allais trop loin...Mais, ça, je sais que tout le monde n'y arrive pas, peut être aussi une question de métabolisme et surtout, je pense, des attentes qu'on a envers le produit, mon meilleur pote, lui, a toujours recherché la limite de l'od, au point, qu'à la fin de son addiction, ça en devenait suicidaire...).

Bref, le problème avec les opiacés (pour moi, c'est même le seul et unique)c'est que si l'on s'en sert comme "béquille"quotidienne, il faudra obligatoirement en arriver à accepter et gérer sa dépendance et sa tolérance. Selon moi, il n'y a pas d'autre choix ou option possible...Que te dire d'autre? L'idée d'aller parler à un psy qui te convienne est excellente par ailleurs. Tu pourrais découvrir que ton principal problème est résolvable ou améliorable sans un surplus d'aide médicamenteuse...

Déjà trouver la molécule avec laquelle tu te sens le mieux, SANS avoir un besoin inextinguible d'en arriver à des doses de cheval, et surtout, en parallèle, trouver un pro avec qui tu pourrais discuter en toute confiance (des fois, il faut en tester 10 pour tomber sur le bon, un peu comme avec la substitution idéale wink )

Rien n'est immuable (dommage parfois lol , reflexion du vieux con que je suis wink ), mais heureusement!

Bon courage! et bonne chance dans tes recherches! Par certains aspects, la vie peut être belle, même si... wink , à mon âge, on voit les choses bien différemment que quand j'avais 20 ans et que, jamais, je ne me serais vu encore vivant en 2019 wink

Amicalement

Dernière modification par Mascarpone (19 août 2019 à  11:54)


Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils laissent passer la lumière!

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y091792k homme
en Fauteuil , RETRAITÉ jusqu'à la Fin .
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@Droitdedirenon   , excuse moi mais tu parles de 300 mg puis plus loin de 700 mg de MÉTHADONE  .?

Ce n est pas plutôt  30 mg et 70 mg  ? Pcq 300mg çà te fait une boîte compléte 7x40 mg + 20mg , en parlant Gélules  ...j ose pas penser au Fioles de sirop  !!!
Bonjour  la valise à avoir quand tu vas à la, pharmacie  ...punk2
Heu , c est tout ...

la mort ne viendra pas me prendre de mon vivant....
Fumier ....JE suis Toujours Vivant ....!    PAPILLON  .

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Droitdedirenon homme
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Bonsoir y091792k , mon traitement,  je suis en gélules c'est 7x40 plus 1x20 par jour.

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Droitdedirenon homme
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Je te remercie de ta gentille réponse Mascarpone

Je pense que tu as un comportement plus raisonnable , ce qui sur le long terme , t'eviteras de faire une overdose.

J'ai un comportement d'enfant qui veux une sucette supplementaire car en vérité,  mes 300 mg me suffisent amplement,  je suis en train d'apprendre à prendre la même dose chaque jour.

Je dois confier ma semaine de méthadone à ma copine cette semaine, je vais à la pharmacie demain. J'ai une ordonnance tous les 15 jours en délivrance hebdomadaire.

Ce qui m'angoisse pas mal c'est de me re- sentir pas défoncé.

Je reviendrais sur le forum .

J'avais vu une Docteur qui prescrivais des patchs de Durogesic à un seul de ses patients car il se piquait encore malgres la méthadone. Pour lui ça avais fonctionné.

Une fois  , une généraliste m'a prescrit du Fentanyl en patchs pour 14 jours et j'ai eu un comportement peu adapté,  je mâchais les patchs. 

Un jour, j'ai même avallé un patch, j'ai dormi 48 heures et le patch est remonté à ma bouche .

Cette nuit là je me suis fait peur!

Mais voilà,  aujourd'hui je me suis assagi.

Comme je le disait plus haut, j'apprends à être observant avec la méthadone.

En tous cas, merci à tous.

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