voila le premier chapitre de fini
un grand BRAVO pour avoir réussi à la dure la première semaine sans
came.
la DECRO "réel" commence maintenant et ça peut aller assez vite comme prendre des mois.... mais c'est une bonne chose d"aller mieux" et dans quelques jours, tu vas avoir un équilibre qui va revenir au niveau de tes endorphines. Il va de soi qu'au stade ou tu en es - c'est à dire très fraichement sevré - l'objectif n1 est de tout faire pour éviter une quelconque reconso - qui pourrait être meurtrière - en terme de réaccro.
La dépendance mentale dépend de chacun et varie au cours d'une vie pour une meme personne. Nous ne sommes jamais les memes qu'avant, nous évoluons tout le temps. Voila pourquoi une personne peut tenter 15 fois de se sevrer et bouffer le bitume 15 fois de suite (et là pour le coup, un
TSO est le bienvenue pour gérer) et quelques mois après, retenter et ne jamais repiquer. Le défaut des
TSO c'est qu'ils n'autorisent pas facilement ce genre d'expérience. Qqun qui se tape 60 mg de métha va en avoir pour un bout de temps assez long pour décrocher, alors que c'est vrai, après une période d'heroin on se retape assez vite assez bien, une fois passé le cap des 3-4 jours bien hardcore.
Il y a des périodes ou à l'issu d'un
sevrage, une fois retapé, on se rend compte qu'on est réellement pas prêt aussi.... On a fait tout le chemin de croix et la sensation de vide qu'on trouve à la sortie, n'est, simplement, pas tolérable.
Pas simple tout ça. Une chose est sûre il faut s'être lassé de long en large pour pouvoir résister aux "bugs" de notre cerveau qui malgre tout en redemande , resister à la frustration, à la tristesse etc...
décrocher de l'
heroine pour de vrai fait parti des gros combats qui jalonne une vie, c'est extremement difficile et pour bien des personnes, ca aura été une des choses les plus difficiles qu'elles auront accompli.
le
sevrage est parfois un "sport" totalement ingrat, qui demande "des efforts immenses" qui accaparent toute notre existence pendant une bonne période, pour finalement pas grand chose derrière, à part le fait d'avoir l'autorisation physique de se sentir normal sans
opiacés. Et cette
Mais d'autres fois, la période après le
sevrage peut se vivre totalement différemment. Il va de soi que ceux qui ont réussi à rester clean et à en sortir étaient dans une phase ou l'expérience d´être clean était qqchose de positif, de rassurant etc... en gros, ca veut dire que c'était le bon moment
d'ailleurs quand c'est vraiment le bon moment, le
sevrage et sa suite est à peu près supportable
ce qui est extrement difficile, c'est de faire un
sevrage malgrè soi, ou tout du moins quand une partie de soi meme n'a pas encore grandi et qu'au fond, on veut continuer à consommer (au moins un peu) on s'impose ce truc pour se donner bonne conscience ou se prouver qu'on gère encore un peu alors qu'au fond, la tentative est déjà voué à l'échec...
en fait on sait très bien à l'avance ce que peut donner un
sevrage, il s'agit de plonger au profond de soi et de pas se mentir...
il y a vraiment des moments dans la dépendance ou l'on ne veut plus consommer, signe d'une maturité de la consommation (ou du
TSO) signe d'envie de franchir une étape et d'accéder au prochain chapitre de sa vie - et par moment pour évoluer vraiment - il est nécessaire de le faire sans camisole émotionnelle d'ou la nécessite d'arreter.
bravo