C'est triste à dire mais il y a la réalité et les faits.
100% des gagnants ont tenté leur chance. Avec l'
HERO, si je remonte le temps et les histoires, je ne connais personne (mais vraiment.....personne) qui ne se soit pas retrouver dans la deurm beige.... Ca fait "vieux con" comme mise en garde et pourtant... Oui, nous sommes tous - plus ou moins différents - mais dans nos singularités personnelles, nous avons tous besoin d'eau, d'oxygène et on ne connait pas encore d'être humain capable de vivre sans chier. Alors la DEPENDANCE est une histoire personnelle mais avant tout et surtout une conséquence inéluctable de l'expérience opiacé.
Qu'on le veuille ou non, la durée moyenne pour "s'intoxiquer" a été mesuré médicalement :
trois semaines d'usage continu suffisent dans 90% des cas à induire des dérèglements neurophysiologiques, se traduisant par un manque physique. Pour l'
hero, je connais des gens qui ont gérer des années sans tomber dedans - d'autres qui se sont vautrés immédiatement... mais ce qui est génial, c'est que TOUT LE MONDE a finit au même endroit, invariablement, quelque soit tes coordonnées de départ, le point d'arrivée avec la
came est stricto-sensu toujours le même : Accro.
C'est une expérience comme une autre. Certains la vivent bien, d'autres très mal mais le dénominateur commun a toutes les histoires de dépendance reste la SOUFFRANCE....
pour moi, c'est depuis 7 piges...après avoir consommé tout ce qui existe depuis ma prime jeunesse, j'avais systématiquement refusé de tester la
came et je m'en portais pas plus mal. C'était un truc mystérieux mais l'état dans lequel je voyais ceux qui consommaient ne faisait vraiment pas envie. Les années sont passées. J'étais un adulte mature et vacciné quand j'ai finalement tapé de la
came, pour voir. Je me pensais suffisamment structurer pour pouvoir assumer une expérience de ce genre. J'ai bien aimé. J'ai été défoncé. Et c'est tout, il ne s'est rien passé. Le lendemain, j'étais toujours moi meme, sans aucun changement. J'ai retenté une deuxième fois, quelques mois après. Puis une troisième... c'était vraiment sympa et plus cool que l'
alcool.
J'ai commencé à me demander "ou était le problème de dépendance dans ce truc". On m'avait tellement mis en garde. J'étais perplexe. J'ai commencé à penser qu'on nous avait raconté vraiment beaucoup de conneries sur ce sujet.
L'expérience étant bien plaisante, ça s'est mis en place doucement, avec des copains qui aimaient bien ça aussi. Rapidement, un petit club s'est formé autour de ça. C'était tout un truc. On préparait la soirée, il fallait se faire chier à trouver le plan, à ramener le truc et tout le monde se défonçait à bloc le samedi soir. C'était sympa, ça désinhibait tout le monde, ça baisait, ça riait, ça parlait...
alors forcément ça a continué. On s'est tous habitué à notre délire du samedi soir, qui s'est transformé en délire du vendredi soir et samedi soir... puis de semaine en semaine, on a commencé de temps en temps à faire des before le jeudi, et a continué à taper jusqu'au dimanche... les premières petites grippettes sont apparues. Mais bon, c'était pas grand chose et moins dur à gérer qu'une gueule de bois. Ca a continué comme ça, une année, deux années... de temps en temps, on stoppait notre délire quelques semaines et la dépendance n'était toujours pas en vue...
on a continué comme ça, mais voila, les grippettes ont commencé à devenir coriaces, ça s'est transformé à compter les heures avant de se sentir mieux, deux-trois jours à suer d'abord, puis rapidement 4-5 jours à en chier... puis rapidement, c'est devenu plus dur à assumer et on découvre vite comme soigner ces symptômes inconfortables : retaper un petit trait en douce... finalement nos petites fetes se sont transformé sans qu'on s'en rende compte vraiment en consommation quotidienne...
et là , oui on prend conscience de la souffrance physique du manque, souffrance psychique de la privation, tout cela n'a l'air de pas grand chose quand on lit quelques lignes sur interne
t mais tout les matins, depuis bientôt 7 ans, je me réveille en sueur, plié en deux, mal au bide, mal partout... depuis 7 piges, chaque soir, chaque semaine, chaque mois, je me promets de me bouger le fion mais le matin...
faut que je me shoote.