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mikykeupon a écrit
Il y a aussi, de rare cas (enfin je l'espère), qui se font sauter leur protocole sken lorsque le médecin conseil prend ses vacances et que son-sa remplaçantE juge ce protocole non-réglementaire.
.
Arf... mais j'ai l'impression que des dizaines et des dizaines avaient le sken sans protocole particulier ? juste la carte vitale, le prescripteur et c'est parti... non ?
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Dernière modification par ziggy (02 octobre 2012 à 11:58)
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ziggy a écrit
De ce point de vue franc du collier, pourquoi la sécurité sociale me rembourserait ?
Peut-être simplement parce que ce traitement pourrai t'aider à avoir une vie social plus ou moins stable...
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- on a le droit de rêver mais à l'heure ou des milliers de personnes crèvent de faim partout dans le monde, je demande pas qu'on me rembourse mes défonces, ce serait totalement égoiste et ce n'est en rien une prorité sanitaire *mais simplement qu'on me persécute pas si je décide de le faire et mieux encore, que je puisse me fournir légalement avec des produits de qualité que je paierai (comme le tabac, comme l'alcool, comme les drogues au début du siècle)... car serai-je heureux à vivre dans un monde où l'ivresse est contrôlée et prescrite ? d'ailleurs ce ne serait plus de l'ivresse... ce que j'aime dans la came, c'est justement de m'en mettre plein le cornet, de piquer du blase, d'en prendre quand je veux, autant de fois que je veux par jour pour me mettre la tête et ce n'est pas à proprement parler une pratique hygiéniste mais au contraire de l'hédonisme pur et dur... j'ai bien apprécié de me faire prescrire du sken plusieurs fois dernièrement du sophidone donc j'ai profité d'un produit gratuitement dont mon usage était récréatif, clairement pour me shooter avec.... ce qui serait classe ce serait d'avoir un accès libre à tout un tas de molécules... les programmes d´héroïne médicalisée donnent des super résultats - mais sont quand même ultra-contraignants en terme d'assiduité. Vu les modalités proposées, ca me conviendrait pas du tout. Par contre, si je pouvais acheter un paquet de 5 grammes et partir faire ma vie, ca serait sympa, et pour éviter toute hypocrisie, je préférai payer que d'avoir à rendre des comptes... je reve doucement :
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Dernière modification par prescripteur (03 octobre 2012 à 18:48)
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décidément ........ C'est une discussion super intéressante ,
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Dernière modification par Lyta (04 octobre 2012 à 23:35)
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Dernière modification par ziggy (04 octobre 2012 à 00:32)
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Lyta a écrit
c'est bien de trouver dans les moments de rechute des praticiens qui lui rappellent les choix qu'il a faits. Les autres qui lâchent les ordonnances comme ça, ça me laisse perplexe. Pourquoi ? Quel intérêt portent t-ils aux UD ?
Je suis quand même un peu gêné par ce discours-là ... dans mes précédents posts je ne m'interrogeai pas sur la nocivité présumée de ces fameux praticiens, qui soi-disant soutiennent et/ou cautionnent des pratiques de défonce par prescription... mais mon interrogation portait sur la question de la légitimité du"remboursement" par la SS d'une pratique dont le fondement est l´hédonisme et non la santé et le soin ... bref... cela ne se situe pas au même niveau.
Si j'entends bien ce discours et si je suis à même de comprendre ce qui le motive, il me gêne car je le trouve dangereux et surtout à mille lieux de la réalité du terrain et du quotidien... et potentiellement glissant vers la prohibition.. car :
- C'est un peu le discours présenté dans le dernier Zone Interdite où on nous parle de ces "fameux" praticiens comme s'ils étaient pléthores... mais au bilan, déjà rares sont les docteurs qui acceptent de prescrire quoi que ce soit aux toxicos alors pour trouver du skenan, n'en parlons pas... De ma période subutex, je garde des souvenirs de l'enfer vert en cas de perte ou d'oubli d'ordonnance dans la valise. Je ne compte plus le nombre de fois ou j'ai été remercié après deux minutes d'entretien après avoir simplement évoquer mon traitement sub, à me taper une longue série de consultations avortées jusqu'à trouver un docteur compatissant pour renouveler mon ordo... Et il m'est arrivé plusieurs fois de ne pas trouver de prescripteur, juste une ordonnance de lexomil littéralement en chien un vendredi après-midi... et croyez moi, ca fout la rage, c'est dégradant et infantilisant de se retrouver dans une position de mendiant à péter un plomb en début de manque. Une fois, je me souviens avoir tant souffert atrocement pendant plusieurs nuits comme ça à me retrouver loin de chez moi comme une merde et personne pour m'aider, à essayer les urgences en vain.. cette fois la j'y ai perdu toute confiance dans le système de soin et ca m'a conduit à tenter de décrocher n'importe comment, à passer 7 jours à gerber de partout pour finalement repartir à racheter de la came en rue et à passer pas loin de me faire un OD... Bref bref, super..
- au final, des médecins comme ça il y en a relativement peu et ceux qui le sont m'ont semblé au contraire avoir une bien meilleure connaissance pratique de la toxicomanie et avoir plus de considérations pour les usagers que leurs confrères hypocrites te laissant sur le bitume... parce que prescrire, même du skenan à quelqu'un qui le demande, revient à faire de la réduction des risques... et permet d'éviter à un usager, justement, d'aller se fournir à des produits de rue. Et c'est déjà pas rien...
- Qu'on le veuille ou non, en acceptant de prescrire même rapidement, ces médecins sont carrément plus à l'écoute du besoin... au moins ils écoutent ta demande et essaient d'y répondre.
- Quant à "parler", la consultation avec un généraliste n'a pas vocation à être une séance de psychanalyse...
- C'était le genre de discours des pharmaciens s'opposant à la mise en ventre libre de seringues avant 1987
- C'était le genre de discours des médecins s'opposant aux traitements de substitution avant 1996
et bien d'autres choses à ajouter; mais il est tard.
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Lyta a écrit
Bonsoir,
Je connais pas mal de gens non UD qui tournent grave aux AD ou anxiolytiques parce que c'est, dans un premier temps, une réponse facile et efficace qui leur est proposée. Ensuite ils entrent dans ce système, avec l'accoutumance, l'automédication et tout ce qui va avec, mais globalement ils n'ont pas été soignés.
Certes mais à qui la faute ?
Comme tu le dis très bien, le recours à des médicaments AD ou benzos est une réponse efficace et rapide et souvent la plupart des gens sont en demande ... plus que favorables, ils veulent que ce soit simple et rapide, ils savent à quoi s'en tenir... il est de la mission du généraliste de soulager la souffrance et même si c'est pas la panacée, les benzodiazépines ont soulagé, soulagent et soulageront des millions d'individus... alors le doc fait son boulot, que peux tu faire de plus ? car maintenant combien dans le tas ont vraiment le courage, l'envie, le désir, la patience les moyens et/ou les possibilités de faire une thérapie ?
Il me semble qu'on attend TOUT et en tout cas au moins TROP d'un médecin généraliste qui fait son possible pour aider mais ça n'est pas son boulot de talonner les gens et de les prendre par la main pour les emmener chez le psy...
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Dernière modification par filipe (07 octobre 2012 à 10:16)
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Dernière modification par Desmundo2 (05 octobre 2012 à 02:43)
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Desmundo2 a écrit
Et ben on peut dire que la discussion..... est vivante ! plein de choses, plein d'éléments, plein de contributeurs, ravi de voir que mon petit témoignage a stimulé des réponses, ça fait plaise... j'avais beaucoup de choses à dire (à écrire pour être juste) et puis là , face au clavier, après mon gros taquet de sken de la noche, je suis un peu en page blanche alors qu'en vous lisant tout à l'heure, j'avais tellement de choses à discuter !
Ben pour quelqu'un qui était en page blanche, t'en a pas mal débiter. Il devait être bon ton gros taquet
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Dernière modification par LeDoc (05 octobre 2012 à 12:48)
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on peut aussi prescrire le Skénan pour quelques jours, revoir la personne, l'écouter, lui proposer un examen médical, évaluer à quand remontent ses dernières sérologies virales, faire le point sur les consos (sans juger), s'assurer qu'elle a suffisamment de matériel stérile à disposition, proposer des alternatives...
la prise en charge des UD est dépourvue de prise en charge médicale...trop souvent, elle s'arrete à la prescription du substitut..... 
Alors la RDR en médecine de ville.......inexistante......les CSAPA ont déjà du mal à faire le lien avec les CAARUD, du fait qu'ils vivent majoritairement comme un échec ,ou une régression, le fait que leurs patients continuent à consommer....
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