Au milieu des prés, des bois, au coucher du soleil...
Dans les chiottes de mes voisins, parce que chez mes parents y a un hublo à la salle de bain, c'est pas discrêt, sauf que quand je suis sortie mon père était chez mes voisins... "Ca va, ça passe bien ?" hum...
Dans les chiottes des bars, bien sûr, des amis, ceux qui sont d'accord, ceux qui le sont pas, ceux qui le savent pas, des amis à mes parents...
Dans les chiottes de la fac, quand j'étais à la fac, entre les intercours, une fois j'avais pas de feu, j'ai ouvert la porte pour empreinter du feu à ceux qui fumaient leur clope, "je te le rends dans cinq minutes"... j'y dessinais des shooteuses sur les murs, après j'allais aprécier ma
coke ou piquer du zen en cours, je crois qu'on me connaissait comme le loup blanc...
Sur des marches d'escaliers, dans des parcs, des allées, n'importe où en ville pourvu que ce soit "assez discret", quand on croisait des gens on disait bonjour avec un grand sourire et la shooteuse dans le bras...
En
festival, dans les latrines du parking, y avait un vent fou, du coup j'ai échappé ma shooteuse pleine et elle s'est plantée dans une des planches, après elle était tordue (mais elle a tenu le coup tout le week-end quand même).
Au même
festival, dans la voiture des potes, en plein parking. (Dans des tas de voitures de potes, au fait)
Et toujours à ce même
festival, qui a lieu dans un village, derrière une tente, dans les chiottes publics, mais comme c'était crade je suis pas rentrée, donc DEVANT les chiottes publics, dans des ruelles, là aussi je crois que j'étais le loup blanc toxico du
festival, je me balladais en manches courtes et je me shootais même dans le gymnase du village, qu'ils avaient oublié de fermer...
Assise sur un trottoir, un matin vers cinq heure, il y avait une soirée son dans la salle à côté, moi je pensait qu'il faisait encore nuit... j'étais en train de filtrer la potion quand un pote me dit "t'as vu qu'il y a les flics ?", je lève la tête, ils étaient en voiture, ils s'étaient arrêtés et me regardaient faire, bouche bée... moi je me dis, tant pis, je vais quand même me le faire, de toute façon c'est trop tard. Ils me regardent faire, puis ranger mon matos, et il s'en vont !
En teuf, en free party, pareil je croyais qu'il faisait nuit, mais le soleil s'était levé... Je me disais, on est un peu à l'écart, y a pas grand monde, j'ai une excuse, j'étais à fond de
taz... Au bord du feu, donc, je demande à mon meilleur ami, "ici ?, lui il me dit oui, croyant que j'allais faire une trace, et je sors mon petit bordel pour me shooter mes
taz tous roses devant... 80 personnes, au moins, plus les gendarmes, peut-être, qui étaient dans le coin. Y en a deux ou trois qui m'ont insultée, un qui m'a apporté un
Stéribox tout neuf, mais j'avais déjà fini. et un ancien qui me disait que oh nom de Dieu il avait vu des gens qui étaient dedans, mais là ! Et moi le sourire de perchée, "ben quoi, j'ai fait quelque chose de mal ?"
Dernière modification par Kao (20 mars 2009 à 17:13)