Reconsommer occasionnellement après une longue période d'abstinence ?

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ThereIsHope homme
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Bonjour à tous, je me décide enfin à poster mon premier message après avoir longuement parcouru les différents topics abordant le sujet de la cocaïne qui m'ont grâce à vous tous, étaient très instructifs sur de nombreux plans (témoignages d'addiction contrôlées et incontrôlées, qualité du produit, achats sur le deep web notamment). Pour me permettre déjà de revenir sur mon parcours, j'ai 33 ans, et derrière moi 11 ans d'addiction au cannabis, que j'ai du stopper quotidiennement complètement suite à la survenue d'une bouffée délirante aiguë (combiné évidemment à un ensemble de plusieurs facteurs de traumas) et d'un passage en hôpital psychiatrique pour lequel on m'a diagnostiqué atteint d'un trouble bipolaire 3 ans plus tard, ayant à la suite de mon hospitalisation négligé mon suivi psychiatrique et repris entre temps la consommation de manière incontrôlée de cocaïne 1 an après mon hospitalisation et ceci pendant 2 ans, que je n'avais que sérieusement consommé de mes 26 à mes 27 ans, uniquement en sniff.
Aujourd'hui, celà fait 1 an et quasi 3 mois dans quelques jours que je ne consomme plus rien, ormis quelques périodes où je consomme 4 à 5 cigarettes par jour.
Si auparavant et autour de moi je n'avais que l'exemple de personnes tombant dans de fortes dépendances, le fait d'avoir pu lire ici le témoignage de nombreuses personnes ayant une consommation raisonnée vis à vis de ce produit me réconforte quelque peu dans l'idée que pour moi aussi, elle est possible car au fond, j'apprécie énormément le produit, me procurant un réel bien être couplé à une activité culturelle accrue, allant de simples mais nombreuses réflexions existentielles à la deshinibition vis à vis du fait d'écrire, cultivant secrètement le rêve un jour de vivre de ma plume, ou à minima d'achever quelconque œuvre simplement par satisfaction personnelle, bien que n'ayant jamais encore écrit quoi que ce soit de bien concret.

Alors toute la question est là:
Ne serait t-il pas risqué de reprendre une consommation avec cette fois-ci l'idée qu'elle soit raisonnée (je songeais à en prendre 1 fois par semaine, en week-end), et est elle possible lorsque l'on a eu une conduite addictive auparavant avec ce produit ? Ou mieux vaut-il y tirer un trait définitif ?


A noter que je suis actuellement sous traitement médicamenteux, à savoir risperdal 4mg en traitement de fond pour la gestion de l'humeur et la prévention de phases maniaques, 85mg de seresta, souffrant de troubles anxieux mais que j'arrive avec succès à diminuer progressivement depuis un an (j'étais à 150mg il y a un an) et que je diminue encore jeudi prochain (je passe à 70mg), et 7,5mg de zopiclone le soir pour dormir (pour lequel là j'ai peu d'espoir de l'arrêter, ne pouvant trouver le sommeil sans), le tout en accord avec mon psy.
Dans l'idéal, si jamais reprise occasionnelle de cocaïne il y a, j'aimerais qu'elle se fasse après la diminution la plus totale de seresta, afin de maximiser les effets des benzodiazépines lors des descentes.
En vous remerciant infiniment pour vos éventuelles lectures de mon message et réponses.
Très bonne journée à vous super

Dernière modification par ThereIsHope (10 août 2025 à  11:45)

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silae homme
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Bonsoir,
Je pense qu'il est impossible de répondre à ta question. Nous sommes tous différents et certains arrivent à gérer leur conso, d'autres non, quelque soit le produit.

Et pour moi, comme pour beaucoup d'autres à mon avis, ce n'est pas aussi binaire : des fois je gère et des fois pas du tout. Cependant, quand je sens que je dérive trop (quand les conséquences dans ma vie quotidienne deviennent trop importantes), je tire la barre dans l'autre sens afin de ne pas trop m'éloigner (ou ne pas m'éloigner trop longtemps) de la ligne de conduite que je me suis fixée.

Je tourne donc autour de cette ligne de conduite et accepte de ne pas toujours réussir à la suivre. Je ne suis pas un ordinateur réalisant strictement des instructions, et il existe de nombreux contextes (externes ou internes) qui m'amènent à ne pas faire ce que je souhaite "de manière générale". Mon objectif est d'aller dans la direction que je me suis fixée en tendance. Rien de plus humain si ça zigzag beaucoup.

Donc je ne me mets pas trop la pression (enfin, j'essaye de faire taire le dictateur en moi) : j'ai bien défini ce que je souhaite en termes de conso mais accepte et dédramatise mes "abus".

Je m'aide d'un tableau Excel qui compte automatiquement pour moi le nombre de jours entre mes conso pour chaque produit. Et j'ai des "intervalles objectifs". Si je les atteints, je suis content, et je peux conso avec plaisir en mode "récompense". Si je ne les atteints pas, je donne un coup de barre dans l'autre sens en augmentant mes jours d'abstinence pour tendre vers l'objectif. En effet, même si j'ai des moments où j'ai complètement dégringolé (conso énorme, plusieurs jours, répercussion sur mon boulot, mes activités, ma vie sociale, etc), il est toujours possible de redresser.

Sur le fait de gérer ou non (par exemple si par le passé on ne gérait pas), rien n'est figé dans le marbre, déjà car on peut "apprendre" à consommer pour maximiser les effets positifs et diminuer les négatifs : quelle dosage prendre, avec quel ROA, quel intervalle entre les prises dans une session, et entre sessions (sachant que ce qui convient à soi ne conviendra pas forcément au voisin) ?

D'autre part, attribuer correctement les effets positifs comme négatifs sur soi à la réalité des molécules présentes dans ce qu'on consomme grâce au testing en labo (gratuit, anonyme et à distance) qu'a mis en place psychoactif.

Réfléchir aux contextes de prise et à leurs impacts : dans quel environnement, avec qui, etc est-ce le mieux de consommer pour moi ?

Mais aussi à ce qui vient après : gestion de la descente, voiture à conduire, temps pour se reposer avec de reprendre le boulot, etc).

Et enfin bien sûr, au delà de sa connaissance sur le produit et le contexte, se connaître toujours mieux.

Nos comportements passés apportent bien sûr des indications sur nos fragilités et nos forces, à toi de voir si le "plan" que tu te proposes d'expérimenter est tenable et bénéfique. Si ce n'est pas le cas, il est toujours possible d'en imaginer un nouveau.
Pour certains, c'est l'abstinence totale (idée des asso type "alcooliques anonymes" qui pensent qu'il est impossible de gérer un produit pour lequel on a eu une addiction), pour d'autres, il est possible d'avoir une relation avec un produit même si on ne suit jamais parfaitement ce qu'on s'était fixé.

Dernière modification par Agartha (11 août 2025 à  12:31)

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Zazou2A homme
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Yop,

Je vais te donner mon exemple perso
Jeune j’ai été très accro à la C, en sniff, de mes 18 à 22 ans environ, j’ai tourné a plus de 30g par mois ‘
Et l’arrêt a été une vrai epreuve, ça a tjr ete pour moi une drogue compliqué à gérer

Ensuite j’ai commencé les opi, hero, de la codéine pour les jours sans (c’était encore en vente libre) ; puis j’ai commencé les TSO
Je te passe les détails, mais le subutex et le suboxone n’ont jamais fonctionné pour moi
Je ne supporte absolument pas la metha
Alors j ai eu pendant longtemps un TSO oxy, que j’injectais, a ce moment j’étais très accro à l’IV, je ne gérais pas du tout mon traitement
Malgré les 360mg/j prescrit, il me fallait 2 ordo par mois (une que je payais du coup) et je finissais quand même les mois à l’hero, je shootais 5 à 8 fois par jour
Je me faisais des sessions C qui finissait en boucherie, j injectais tant qu’il y’en avait
Entre les veines abîmé, les tremblements, puis les shoots qu’on enchaine toute les 5min
Je pouvais passer 60-70 aiguilles dans la nuit
(Pour bcp moins de shoot réussis, 12-15 sur la session)

Puis j’ai finis par trouver un addicto génial, mettre en place un TSO skenan, avec le quel je me suis tout de suite stabilisé


Maintenant je consomme en IV pour les extra, mais ce n’est pu mon mode de conso au quotidien

Je me fais des extra hero régulièrement, mais ils ne me posent aucun soucis
J’en prend pensant 8-10j ; et quand c’est finis je reprend ma morphine sans aucun soucis


Par contre la coke, reste une drogue que je sais ne pas pouvoir maîtriser
Je ne la consomme qu’en IV, à haute dose, (ce qui est risqué j ai déjà fais 2 surdosage) et surtout je sais que tant qu’il y’en a je continuerai ´


Alors pour pouvoir profiter du flash d un shoot de coke (parce que soyons honnête, il n’y a rien de comparable à ce flash)
J’ai mis en place un « système »


Je m’autorise un extra de temps en temps; je dirais un tour les 45j en moyenne (mais ça peut être 2 fois en 10j, puis pu rien pendant 2 ou 3 mois)
Mais a chaque fois je n’achète que 0.2
De quoi faire un seul shoot, je pèse, je prépare 
S’il y a du rab, je le jette de suite, pareil pour la cup, le filtre, tout ce que je pourrais vouloir « gratter » quand le craving est intenable


Je me prépare une trace de came ou de sken avec un benzo.

Quand tout ça est fait ; je fais mon shoot, profite de cet énorme flash

Vu les dosages (180 à 230mg) si ça monte trop fort, et que j’arrête le shoot à 0.1 ou 0.2ml de fin parce que sinon ce serait chaud, je t’en de suite ce petit fond


Derrière je prend mon downers, ça me permet d être sur de m’en tenir à un seul shoot
Me prendre flash d’un autre monde
Et de ne pas chercher à trouver un fond de pompe, un reste de poudre ou quoi que ce soit

J ai eu mon shoot, stop


En fait, comme je sais que je ne sais pas gérer la coke ; mais que ça reste un kiff extrême
J ai en place un système qui me permet de ne pas avoir la moindre option autre que de m’y tenir


Et si mon dealos ne veut pas faire 0.2 mais seulement 0.5 par ex

Avant quoi que ce soit; je pèse ce qu’il me faut, et confie le reste à mon frère, ou n’importe quelle personne de confiance pour être absolument sûr que je n’y aurais aucun accès


Pour te dire, que malgré 2 addictions hyper poussées, opi et coke IV


Je consomme tjr les 2 en extra
Les opi j en prend tout les jours vu que je suis sous TSO
Mais je fais des extra came régulièrement
Et la C de manière plus occasionnelle

Mais je fais ces extra de 2 manières totalement différentes, car après plus de 15 ans de conso de ces  prod,  je sais comment je les gère ou non
Et j adapte ma façon de faire les extra à cela


Ces moments de conso sont donc maintenant des choix, par pure plaisirs, sans effets néfaste sur ma vie
Et ça malgré que j ai été très accro à ces prod dans le passé

Par contre, avant d’en arriver à cette gestion, il m’aura fallu pas mal de temps, et une grosse évolution du rapport que j’avais avec ces prod, et ma façon de les conso ´

Je sais que s’il on me file 3g de C, et que j’suis seul, ça va finir en boucherie
Et qu’il vaut mieux éviter, faut donc apprendre à ce connaître, savoir ce qu’on ne sait pas gérer
Et parfois, si on sent que c’est une mauvaise idée, apprendre à décliner


C’est mon expérience perso, et pour certains l’abstinence est la solution qui leur convient le mieux
Mais pour moi, une conso occasionnelle est tout à fait possible


drogue-peace


Zaz

Dernière modification par Agartha (11 août 2025 à  12:31)


Dans un monde qui va si mal, ce serait de ne rien prendre que d être malade..

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silae homme
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+1.

Je fais comme toi pour la C (que je fume car malgré plusieurs essais et l'aide de Safe, je n'ai jamais réussi à injecter dans la veine, j'ai donc abandonné de faire ça seul sad)...

J'achète max 0.5-1g car je sais que je vais tout consommer dans la soirée, même si j'ai 5g, et ça ne sert à rien car au bout de 2-3 pipes, de toute façon, ça me fait plus rien donc je me crame juste les poumons pour quedal.

Donc j'achète une quantité limitée, fume, et prend immédiatement après un downer pour pas subir longtemps le violent craving qui vient juste après.

Sinon, ce qui m'aide à espacer, c'est la tolérance : comme les effets deviennent vraiment nuls à conso trop souvent (pour moi), ça m'aide à me "raisonner". Sans le développement d'une tolérance et d'effets amoindris, je pense que je ne gérerais pas du tout ma conso... Là, la "promesse" d'effets cools si j'espace, m'incite à le faire, même si j'espace toujours pas assez à mon goût.

Mais je sais qu'il y a aussi des gens qui conso tous les jours, par exemple en traces, pour être fonctionnels, d'autres qui sont plus en binge mais que le we, d'autres qui arrivent à faire des sessions que de manière exceptionnelle pour des fêtes, etc, et d'autres qui préfèrent ne pas en prendre. Comme je disais, chacun est différent et c'est en apprenant à se connaître (et à connaître le produit) qu'on peut se rendre compte de ce qu'on arrive à faire ou non à ce stade de sa vie et mettre en place des garde-fous efficaces, en conséquence.

Et bien sûr, avec cette molécule, la ROA change vachement la donne. Gérer une conso en IV ou en base, c'est quand même sacrément pas facile, même s'il n'y a pas de dépendance physique.

Dernière modification par silae (11 août 2025 à  08:09)

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ThereIsHope homme
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Merci infiniment pour vos deux témoignages salut, véritablement riches en enseignements. Ce qui me semble ressortir de vos deux posts, c'est qu'à moins d'être entouré dès le départ par une personne plus expérimentée que nous vis à vis des substances psychoactives qui puissent nous aiguiller et nous prévenir de l'engrenage rapide dans lequel on peut tomber si l'on ne s'installe pas psychologiquement un minimum de règles de consommation, la consommation incontrôlée d'une substance semble être un passage inévitable avant d'être amené à avoir une consommation cette fois ci raisonnée.
Le mot d'ordre avant tout qui me semble être nécessaire pour pouvoir accéder à une consommation contrôlée et qui transparaît dans vos deux témoignages me semble être d'avoir une certaine discipline vis à vis du produit, ou plutôt une certaine éthique de consommation et c'est en ce sens que de nombreuses mesures que vous avez prises rejoignent celles que je pensais me fixer, comme le fait premièrement de n'acheter uniquement que ce que l'on s'apprête à consommer, ni plus, ni moins, quitte à payer plus cher (ce que je fais déjà avec la cigarette, n'achetant qu'à l'unité, au risque de fumer le paquet en une journée hmm), ou le fait d'avoir, puisqu'elle n'est qu'un "extra", une consommation complètement déculpabilisé car dans mon cas, la culpabilité était un cercle vicieux, m'amenant à ressentir du regret, qui lui même me menait à une forte anxiété et en conséquence une envie incontrôlable de consommer.
Également, ayant entre temps été diagnostiqué et ainsi pu comprendre pourquoi d'un jour à l'autre je me sentais comme capable de soulever des montagnes et de grimper socialement d'un revers de main, puis peu de temps après comme un authentique raté bon qu'à se lamenter, j'ai pu comprendre que ma consommation incontrôlée passée de cocaïne  était une réponse aux profondes phases depressives que je traversai et que je recherchais à retrouver cet état maniaque à travers la cocaïne, pensant qu'il était bénéfique pour moi car c'était, certes de manière impulsive, dans ces moments là que j'avançais le plus. Aujourd'hui, je suis stabilisé depuis un peu plus d'un an et j'arrive à avancer chaque jour, psychologiquement, culturellement, physiquement et financièrement sans phase de manie.
Ainsi, si éventuelle consommation il y a, elle ne sera plus là pour pallier à un manque ou à un désespoir, mais simplement pour le "fun". En d'autres termes, s'imposer de ne jamais consommer lorsque ça va mal.
Enfin, dernier facteur et non des moindres, il y a le fait d'avoir l'expérience d'avoir quasiment tout perdu (dans mon cas brûlé toutes mes économies et ne pouvant ainsi plus payer mon loyer, ayant failli perdre mon logement s'il n'y avait pas eu le soutien financier de mon père pour payer les loyers en retard) et l'envie de ne plus jamais vouloir revivre cela, pour rien au monde.
Maintenant je ne me met pas la pression, je pense encore attendre avant d'y retoucher, au moins jusqu'à la diminution la plus totale des benzodiazepines ou alors pour une occasion particulière type Nouvel An, n'ayant en plus pour l'instant pas accès à des produits de bonne qualité (four à 5mn mais qualité très moyenne et très mal "visser", plus de plans en livraison et encore très peu familier avec le deep web).
Je vous ferai un feedback le jour où j'aurais reconsommé si ça vous intéresse.
Encore une fois, merci d'avoir partagé avec moi vos témoignages riches en enseignement, qui viennent confirmer certaines intuitions que j'avais. Prenez soin de vous tous les deux wink
Si d'autres utilisateurs ont toutefois d'autres recommandations et conseils à partager, surtout n'hésitez pas, je suis preneur !
Merci infiniment super

Dernière modification par ThereIsHope (11 août 2025 à  17:50)

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Zarathoustra homme
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J'ai aussi pu décrocher finalement facilement puis avoir une consommation très raisonnable. Quelques fois dans l'année, mais plus le meme contexte aussi (chez moi tranquille).

Je me méfie de son coté addictif qui travail pas mal coté mental.

Puis la qualité est assez dingue aujourd'hui (sur le Darkmarket pour moi).

Faut respecter ton planning qui le parait un peu fort pour reprendre. Pourquoi toutes les semaines ?

Tu installes d'office aussi une "posologie" qui de fait devrait installer une accoutumance non ?

Donc opter pour des moments mais pas un planning déjà préméditée.

Quant à la culpabilité il m'est arrivé de tout taper, et de jeter un autre paquet de 1 g, peur de ne plus rien maitriser.

Ca reste quand meme addictif dans le sens ou ça vient titiller ton esprit alors que l'on devrait ne pas y penser (ce que j'ai reussi avec l'alcool, enfin).

Donc quand mes pensées raisonnent sur l'idée dans prendre ou pas c'est que je suis dedans. Je vais donc me faire un bon break de six mois.

Pour moi la sortie de l'addiction c'est la liberté de ne plus y penser, d'être libre de se dire "pourquoi pas ou non". là j'ai reussi.

Passage d'une addiction à une autre... vers les 6 substances magiques en mode total émerveillement.

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ThereIsHope homme
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3 messages

Zarathoustra a écrit

J'ai aussi pu décrocher finalement facilement puis avoir une consommation très raisonnable. Quelques fois dans l'année, mais plus le meme contexte aussi (chez moi tranquille).

Je me méfie de son coté addictif qui travail pas mal coté mental.

Puis la qualité est assez dingue aujourd'hui (sur le Darkmarket pour moi).

Faut respecter ton planning qui le parait un peu fort pour reprendre. Pourquoi toutes les semaines ?

Tu installes d'office aussi une "posologie" qui de fait devrait installer une accoutumance non ?

Donc opter pour des moments mais pas un planning déjà préméditée.

Quant à la culpabilité il m'est arrivé de tout taper, et de jeter un autre paquet de 1 g, peur de ne plus rien maitriser.

Ca reste quand meme addictif dans le sens ou ça vient titiller ton esprit alors que l'on devrait ne pas y penser (ce que j'ai reussi avec l'alcool, enfin).

Donc quand mes pensées raisonnent sur l'idée dans prendre ou pas c'est que je suis dedans. Je vais donc me faire un bon break de six mois.

Pour moi la sortie de l'addiction c'est la liberté de ne plus y penser, d'être libre de se dire "pourquoi pas ou non". là j'ai reussi.

Avec un peu de retard, merci infiniment pour ton message super . Avant toute chose, félicitations pour avoir réussi à décrocher puis par la suite à avoir réussi à avoir une consommation exceptionnelle bravo, je te tire mon chapeau, tu me démontres que c'est tout à fait possible.

En effet et avec du recul, tu met sans doute le doigt sur un point sensible quant à ma démarche, à savoir l'idée d'installer une posologie pré-etablie avant même d'avoir reconsommé ne serait-ce qu'une fois. Dans l'idée, j'essaie d'avoir l'hygiène de vie et la productivité la plus optimale possible en semaine depuis un an et j'avais pensé à consommer en week-end afin de casser cette monotonie et ainsi m'offrir une "récompense", mais je prends conscience finalement qu'il y a là un risque d'addiction déguisée dans laquelle je ne saurais peut être sur la fin envisager aucun week-end sans consommer.
Entre temps néanmoins, l'idée ayant fait son bout de chemin depuis déjà quelques semaines déjà, j'avais pensé à une seule consommation par mois, mais là encore une posologie demeure, mon esprit n'envisage pas encore une consommation sans posologie pré établie.
Finalement, j'en suis arrivé à la conclusion que je n'étais pas encore prêt. Un an de reconstruction est encore à mon sens un équilibre fragile et j'ai de nombreux objectifs que je me suis fixé (diminuer les benzodiazepines au maximum, culturels, sportifs, financiers, potentiellement une reprise d'études, voyages) et consommer, avec le risque d'addiction qui demeure réel avec le produit malgré tout le travail de de déculpabilisation que j'ai entamé, pourrait devenir un obstacle quant à la réalisation de tous ces projets, sans compter l'aspect financier. Je ne dis pas que pour d'autres, cela est impossible de mener à bien ses objectifs tout en consommant, je ne veux simplement pas prendre le risque tant je reviens de loin en terme de vécu (sûrement très proches de nombreux utilisateurs des forums).
J'espère reconsommer de manière totalement exceptionnelle un jour (pour au moins échapper quelques instants à l'absurdité des objectifs consuméristes avec lesquels on tente de nous endoctriner depuis notre plus jeune âge et qui représentent aux yeux de cette société le zénith de l'être humain surpris) mais il faut déjà que je m'épanouisse d'avantage en tant qu'individu et que les fondations de mon existence soient plus solides au cas où je reglisserais.
Donc je me suis fixé un challenge de 4 ans supplémentaire d'arrêt. Pour définitivement ne plus y penser, et ensuite songer à une consommation exceptionnelle qui je l'espère cette fois ci se décidera sans posologie pré établie super. Car pour l'instant, ce "pourquoi pas" n'existe pas encore. Mais j'espère qu'un jour, ça sera le cas super.

Dernière modification par ThereIsHope (15 août 2025 à  12:54)

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