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Chancelotus a écrit
J'ai une espèce de sentiment d'être assez fier de moi d'avoir réussi là où beaucoup ont échoué et je garde cette mentalité de winners.
=
Arrogance caractérisée
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Dernière modification par Agartha (Hier à 11:12)
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Simon2 a écrit
Salut Chancelotus
Bravo à toi!
Je suis certain que ton état va s’améliorer de jour en jour.
Tu as passé le cap
Le Catapressan ne sert à rien maintenant pour toi
Il est donné aux premiers signes de manque, au début du sevrage
Tu l’as dit on est tous différents. Tu as cette chance de n’avoir pas trop souffert et ça c’est cool
Tu vas t’en remettre très bien
Un peu d’activité physique et sociale, des bains chauds ou des douches, du doliprane, un peu de benzos et de tercian
Tu as réussi!
Moi j’étais passé de 80mg à zéro, avec beaucoup de volonté et une équipe médicale aux petits soins
Tiens nous au jus de l’évolution du sevrage
Sérieusement ?
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Simon2 a écrit
Moi j’étais passé de 80mg à zéro, avec beaucoup de volonté et...
juste à propos de "La volonté" seule FYI
https://www.psychoactif.org/forum/2021/ … 427_1.html
Simon2 a écrit
Je suis certain que ton état va s’améliorer de jour en jour.
Mais tu es devin ? :)
J’espère que ce sera le cas pour lui, mais perso jamais je ne vais lui affirmer quelque chose dont je ne peux pas savoir.
@L'OP
J'ai déjà fait un sevrage et, au bout d'environ 10 mois où j’étais vraiment sevré, j'ai préféré reprendre mon TSO. Pourtant, au début, j’étais plutôt confiant, un peu comme toi. Je n'avais même pas le syndrome des jambes sans repos, mais le PAWS est passé par là, s’étant installé au fur et à mesure. J’étais donc bien mieux après la reprise du TSO, et cela est mon expérience personnelle.
Par contre, merci de ne pas faire de
La diabolisation de la Méthadone
La quasi promotion du sevrage à sec
Nous sommes aussi et surtout un forum et une asso militante, nous sommes pas un forum étatique comme Drogues_infos_service :)
Dernière modification par meumeuh (11 août 2025 à 19:54)
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Dernière modification par Mlle*Ordinaire (16 août 2025 à 13:39)
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Marco 68 a écrit
Je crois pas que tu as heurtés quelqu'un
Salut Marco !
Je parle en mon nom en disant que ces deux personnes m'ont heurtée par leur discours.
Il y a eu une ambiance de winner du cold turkey assez difficile à lire. Pour être tout à fait honnête avec toi ce thread m'a bouleversée. Je n'ai jamais pleuré devant un post sur PA mais là oui.
J'ai pensé à toutes les personnes qui galère en voulant arrêter leur traitement, à toutes les personnes qui ont fait le choix de ne pas subir ce sevrage, à toutes les personnes qui sont mortes suite à ce sevrage. Ah c'est violent je te l'accorde mais ça fait partie de mon vécu et c'est exactement ce que j'ai ressenti en lisant Chancelotus et Simon.
Pour ma part aucune chasse aux sorcières. Pour tout te dire, j'en suis une .
Simon2 a écrit
Désolé si j’ai heurté certain(e)s d’entre vous.
Je ne pensais pas que mes propos seraient mal pris
J'en profite pour te remercier pour ce message.
A+
Édit au cas où : le sevrage TSO en lui même n'est pas mortel, ce sont les conséquences du sevrage qui sont dangereuses.
Dernière modification par Myozotis (16 août 2025 à 19:58)
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Dernière modification par Agartha (Hier à 11:32)
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prescripteur a écrit
J'ignorai que la metha pouvait faire monter les gamma, si prescripteur pouvait m'en dire plus je suis preneur.
Il y a pas mal de raisons d'elevation des gamma GT. En tout etat de cause ce ne semble pas un pb majeur avec la methadone (par exemple predictif d'une hepatoxicité importante).
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK548084/
https://en.wikipedia.org/wiki/Gamma-glutamyltransferase
Amicalement
Bonjour,
Excuse moi mais en rentrant a l'hôpital gama gt a 350 sorti d'hôpital sevré avec plus de méthadone 80 comment l'expliquer... Peut être l'alimentation même si je manger plus et plus mal à l'hôpital car à la maison beaucoup de légume et de poulet
Et biensur 0 alcool depuis 3 ans
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Chancelotus a écrit
Quand l'infirmière en pleine nuit alors que tu es au plus mal te ramène un cachet de méthadone dans la chambre et te dit prend le ça ira mieux tu es pas obligé de subir ça je l'ai pris douter et je l'ai jeté au sol je peux vous dire qu'il faut du mental pour pas cédé seul ceux qui on connus le vrais manque savent de quoi je parle
Encore une preuve que tu as été bien mal accompagné pour souffrir ainsi. Et c'est quoi cette infirmière qui te propose la methadone en plein sevrage ? En gros, on ne sait tellement pas comment apaiser la douleur qu'on te propose le TSO parce que ça fait mal au cœur de te voir comme ça. Ils sont diplômés en addicto ces gens là ?
L'équipe de cet établissement est incompétente, je suis désolée de le dire. Elle l'est déjà à partir du moment où elle accepte de sevrer à sec une personne qui était à 80mg de methadone.
J'espère sincèrement que tu auras un bon suivi post sevrage. Mais si je peux me permettre, je constate que sans que tu t'en rendes compte Tu as toi aussi vécu une maltraitance institutionnelle. Il y avait des solutions médicamenteuses pour que tu n'aies pas à en chier autant. Il y a comme une forme de supplice imposé dans ton histoire.
Désolée de lire que tu aies autant souffert, mais oui les 3 premières semaines physiquement sont les plus dures. J'espère que tu pourras souffler. Et encore une fois ne crie pas victoire même si une telle torture a souvent pour effet de dissuader d'en reprendre, ce n'est pas fini.
Je te souhaite le meilleur.
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Chancelotus a écrit
J'ai du mal m'expliquer ou tu a mal compris j'étais à 55mg 35 le matin 20 le soir ..
C'est vrai pardon..
Et tkt j'ai très bien compris les raisons de ton cold turkey c'est pas du tout ton choix que je remets en question.
Chancelotus a écrit
il on tout essayé pour me soulager tercian valium acupan bande de froid douche pendant des heures j'ai vu une infirmière de nuit me veiller toute la nuit en me disant doucement ça va passer en me fessant des caresses sur le fond donc toute l'équipe était pas pourri heureusement...
Tu appelles ça tout essayer? Pas de myorelaxant, pas d'antihypertenseurs et vu le sevrage que tu as fait ce n'était pas de l'acupan qu'il te fallait mais au moins un palier 2 type tramadol sur du court terme pour amortir la chute.
Tu as dû souffrir le martyr sans tout ça. De mon côté j'ai fait un cold turkey à 30mg et je n'ai absolument pas vécu l'horreur que tu décris. 2 semaines après l'arrêt de la methadone j'étais à Bangkok.. Ah j'ai mal dormi, j'ai eu le syndrome des jambes sans repos, la chiasse, les myalgies....mais en aucun cas un chien ultra violent qui te cloue au lit et où tu ne peux plus rien faire.
Je dis juste que l'incompétence est maltraitante et malgré la gentillesse dont tu témoigne de leur part je vois avant tout à quel point tu as souffert et que tu n'étais pas obligé d'en passer par là.
Courage à toi ! Je sais que tu fais le nécessaire pour réussir ce sevrage.
À +
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Chancelotus a écrit
Je pense être chanceux et faire partie des 2% qui on réussit comme ça mais je te l'accorde que c'est pas la meilleure des manières
Tu as fait ce que tu as pu zéro jugement là-dessus.
Et le nombre de personnes qui ont "réussi" à arrêter la methadone tourne plus autour des 30%. Mais dans ces stats ce qui n'est pas pris en compte ce sont les reprises de traitement à cause du PAWS, la compensation avec un autre produit ni les ODs que certains peuvent avoir après avoir perdu leur tolérance bref...
Courage !
À +
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Dernière modification par LikeItLoud (Hier à 23:03)
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LikeItLoud a écrit
our ceux qui souhaitent absolument stopper la méthadone, pourquoi ? je veux dire on commence a avoir du recul sur la prise de ce produit sur une période prolongée, pas ou peu d'effets secondaires nocifs ou très impactants, alors pourquoi vouloir absolument stopper ? plutot que de se torturer, prendre des risques, que ca parasite vos pensées
Salut,
Très heureuse d'apprendre que ce traitement te convient mais sache que c'est loin d'être le cas pour certain.es dont moi. La methadone a créé chez moi des douleurs chroniques et handicapantes au quotidien et ce même à un dosage élevé. J'ai vécu une phase maniaque extrême quasi tout du long du traitement au point de ne presque plus dormir et je suis descendue à 39kg pour 163cm.
À la fin de mon traitement j'ai eu des douleurs neuropathiques aiguës au point de devoir être suivie en centre antidouleur où on m'a proposé de passer à l'oxy. J'ai vrillé j'ai arrêté le traitement et s'en est suivi deux ans de PAWS hardcore mais tu sais quoi je ne le regrette pas car je ne souffre plus.
Si tu prends le temps de lire l'OP tu verras que c'est pour des raisons similaires qu'il s'est infligé un sevrage aussi violent. On fait certainement partie d'une minorité qui ne supporte pas le traitement mais on existe.
Tu te doutes bien que pour en arriver là, ce n'est pas juste une histoire de culpabilité ou une peur de la stigmatisation même si ça y contribue grandement il faut le reconnaître. La souffrance est multi factoriel, donc ne pas juger les personnes qui ont dû s'en séparer pour aller mieux.
A+
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Myozotis a écrit
La methadone a créé chez moi des douleurs chroniques et handicapantes
waoh désolé d'apprendre ca, c'est violent ton XP effectivement je suis conscient qu'il y'a des effets de bord mais je n'avais jamais lu des REX aussi hardcore. comment tu t'en es sortie au final ? j'espere que ca va mieux aujourd'hui.
Du coup peut etre une autre piste a explorer, qui fait a priori de plus en plus ses preuves, via le SR-17018. A voir. un REX traduit en FR ici. plusieurs temoignages dispo sur reddit ou qui pourront te donner plus de détails
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LikeItLoud a écrit
j'espere que ca va mieux aujourd'hui
Beaucoup mieux merci !
LikeItLoud a écrit
oup peut etre une autre piste a explorer, qui fait a priori de plus en plus ses preuves, via le SR-17018. A voir. un REX traduit en FR ici.
Attention à ne pas faire de publicité de produits ici par contre . La modo risque de passer là donc je pense qu'en attendant il ne faut plus poster ça.
A+
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Myozotis a écrit
Attention à ne pas faire de publicité de produits ici par contre . La modo risque de passer là donc je pense qu'en attendant il ne faut plus poster ça.
bien sur, non je mentionne le SR-17018 comme je mentionnerai le sub ou la methadone ou autre piste a explorer. Promis je n'ai pas de stock options dans les labos produisant cette substance :)
Dernière modification par LikeItLoud (Hier à 23:45)
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Yo les psychos ! Salut à toi, Chancelotus
Si je puis me permettre un point de vue un peu décalé...
C'est juste une lecture possible parmi d'autres : chacun lit les choses en fonction de là où il se trouve dans sa trajectoire.
Qu'on le veuille ou non, les personnes font des sevrages, et notamment, des sevrages brutaux.
Les personnes sont souvent volontaires pour cela. C'est un fait clinique.
Pour moi, les personnes y sont conduites par la logique de leur parcours, ça n'est pas vraiment un choix.
A mon avis, ça ne sont pas toujours le discours médical ou la stigmatisation qui poussent directement les personnes au sevrage brutal, c'est souvent que les personnes trouvent un support idéal dans le discours stigmatisant des médecins, pour venir renforcer, conforter, encourager et valoriser socialement, des symptômes psychiques qui existaient déjà au départ. Pour le plus grand malheur des PUD en détresse psychique, à qui on maintient la tête sous l'eau...
Selon moi, ce désir de sevrage à tout prix mérite d'être analysé, bien plus que d'être encouragé comme le font l'addictologie et la psychiatrie.
Mais je doute fort qu'un forum public soit un lieu adapté pour cela : c'est une question profonde qui pose régulièrement problème, car ce sujet est très angoissant pour de nombreux lecteurs.
Je me permets un petit forçage à l'arrache pour vous faire sentir les enjeux...
Chancelotus a écrit
Ma question est car j'ai fait le tour du forum et j'ai eu très peu d'avis positifs sur l'arrêt brutal en hôpital mais je voulais avoir des conversations avec des gens qui ont réussi cet arrêt brutal et à l'heure d'aujourd'hui où ils en sont.
Est-ce qu'ils regrettent de l'avoir fait ou est-ce que ça a été un bon choix pour eux? C'est surtout avec eux que je voudrais converser, car je trouve très peu de leurs avis sur le forum.
Ca, c'était l'énoncé de départ. Mais comme toujours, il y a un écart entre le sujet de l'énoncé et le sujet de l'énonciation. Et c'est dans cette faille que se loge le réel...
Le centre de gravité du sujet s'est largement déplacé depuis ta première question... Maintenant, il sent le soufre !
Rien que 25 occurrences du radical "souffr" dans tes messages ...
Si tu as trouvé si peu d'avis positifs sur le sevrage brutal, c'est peut-être pas pour rien !
"Combien me faudra-t-il encore souffrir pour être enfin digne d'être prix au sérieux ?" me semble un bon résumé de ton énonciation.
Chancelotus a écrit
Par contre je vous mets en garde à toi qui me lie et qui voudrait faire pareil car c'est pas pour tout le monde la douleur est tellement forte que tu pleures nuit et jour tu dors pas pendant 10 jours ou une heure par si par la tu as l'impression que l'on te pelle a vif
(...)
tu vas vivre le pire moment de ta vie te vider de tout les côté tête qui tourne même 20 jours après
(...)
c'est possible j'en suis la preuve vivante
(...)
Mais vraiment il faut un mental d'acier !
Tu te prends pas pour de la merde !
Bon, remarque, t'as bien raison : y manquerait plus que ça
Je ne doute pas un seul instant que tu sois une personne exceptionnelle. Comme tout le monde d'ailleurs !
Mais tu veux prouver quoi au juste ? Et à qui ?
Que c'est possible ? Ou bien que tu es quelqu'un d'exceptionnel ? Une "preuve vivante" ? Un "mental d'acier" ?
A nous ? Aux médecins ? Ou bien à toi-même ?
En un sens, c'est vrai, pour faire ce que tu fais, il faut une certaine sorte de courage.
Mais pas n'importe laquelle...
Si je venais te raconter le cran qu'il faut pour s'automutiler et laisser le sang se vider, si ma frangine venait te raconter ce qu'il faut de bravoure pour se défenestrer d'un 4ème étage, et si on concluait tout fiers de nous en insistant sur le courage et le "mental d'acier" qu'il faut pour faire ça, tu nous dirais quoi ?
Je ne veux pas te jeter la pierre, mais seulement te dire que pour moi, ce que tu fais relève plutôt du désespoir...
C'est embarrassant, on ne peut que compatir, mais comment est-ce qu'on pourrait t'encourager dans cette voie ?
J'espère me tromper, mais j'ai peur que ça ne soit qu'une impasse. Car ça ressemble furieusement à une répétition de la logique qui t'habitait déjà bien avant ce sevrage.
Chancelotus a écrit
Il est vrais que c'est assez exceptionnel de faire de ma façon mais mon parcours est en sois déjà exceptionnel lol
Au csappa il m'a expliqué que des cas comme moi sont rares car c'est les médecins qui mon rendu dépendant je n'ai jamais voulu ce dans quoi je me suis retrouvé.
Mais mec, t'as pas besoin de t'infliger tout ça pour prouver que tu es une personne d'exception !!!
Et personne ici ne t'accusera d'avoir voulu ce dans quoi tu t'es retrouvé ! Promis !!!
Je ne te connais pas, mais sérieux, t'as vraiment pas besoin ! Qui que tu sois, c'est pas nécessaire, c'est certain ça !
Chancelotus a écrit
J'ai déjà arrêté le cannabis plus jeune je suis passée de 20 joints par jour a 0 j'ai souffert mais j'ai réussi c'était difficile mais j'ai une volonté de fer quand j'ai décidé que c'est fini avec un produit c'est fini
(...)
J'ai eu aussi une période sombre dans ma vie ou je consommais du seresta qui était prescrit par le csappa j'étais monté à 150mg / jr pendant 1 ans j'ai arrêté du jour au lendemain aussi j'ai eu très difficile mais j'ai réussi !
Après l'adictologue ma expliqué que si plusieurs fois dans ma vie je me suis accroché à des produits c'est sûrement liée à un mal être plus jeune j'ai eu une jeunesse très difficile..
Je tiens à saluer la grande perspicacité de ton addicto lol. Bon, comment elle sait que ça vient de ta jeunesse plutôt que de la période sombre tu parlais ? Ou encore de ton présent ? On ne le sait pas, mais elle ne prend pas un grand risque en accusant ta jeunesse, et apparemment elle tombe juste.
Et alors, du coup, on fait quoi ? On s'assoit dessus ? Et toi tu fais quoi ? Tu vas continuer à répéter éternellement cette même logique ? Au fond de toi, ça ne te pèse pas un petit peu quand même ?
Je t'épargne toute la démonstration avec les citations et tout, mais si on relit attentivement ce que tu as posté sur ce fil, il parait évident que tu as un rapport tout à fait singulier aux médecins et à la souffrance, qui te fait penser qu'il faut souffrir toujours plus pour être enfin "pris au sérieux". On comprend facilement pourquoi ta demande échoue chez les médecins...
Ta demande latente a visiblement totalement échappé aux professionnels que tu as consultés, qui se sont tous contentés de résumer ton problème à "faut-il plus de produit ?", "faut-il moins de produit ?", "faut-il un autre produit ?".
Comme toujours avec le discours médical, chaque consultation d'une PUD se transforme en jeu de pouvoir autour du produit. Le produit devient l'enjeu unique de l'entretien, éclipsant tout le reste...
Et si c'était plus compliqué que ça ?
Le fait que tu te sois fait engueuler montre bien que ton discours les a angoissés, et que du coup, ils n'ont rien voulu entendre de ce que tu disais. Le réel qui t'habite, ce qui t'échappes dans ce que tu racontes, ben visiblement, c'est aussi emmerdant pour eux que pour toi. Ca la fout mal pour des pros...
Et n'en doute pas, si tes messages foutent la merde sur le fofo, si tu te prends des champis jaunes, c'est parce que ça angoisse une grande majorité des lecteurs...
Ce que tu racontes a une grande valeur, mais je pense que c'est bien trop angoissant pour pouvoir être dit en public sans que tu en fasses les frais. Pardonne-moi de te le dire aussi abruptement, mais tu fais flipper avec ta souffrance...
Chancelotus a écrit
Tout ça a été uniquement mon choix je veux plus de médicaments là psychologiquement j'ai fait la rupture ..
Pour moi, tu appelles "choix" et "rupture" ce qui n'est que la continuation d'une même logique...
Chancelotus a écrit
la fait fait presque 1 ans que je souffre et le pire c'est que aucun médecin me prend au sérieux car je suis sous tso ... Leur seule solution c'est d'augmenter les doses .. comme si je venais pour gratter une doses en plus . Tiens donne lui un cachet à ce drogué il nous foutera la paix .. c'est vraiment comme ça que je le vie.
C'est tout cela qui me donne envie d'arrêt et de souffrir au moins après si j'ai des soucis de santé je serai pris au sérieux.
Donc finalement, ce que tu expliques sans même t'en apercevoir, c'est que c'est la stigmatisation qui te donne envie, non seulement d'arrêter, mais aussi de souffrir...
Je comprends bien que tu souhaites être vu autrement que comme un "drogué" par les médecins auxquels tu d'adresses, et je comprends bien que ça soit si important pour toi d'être "pris au sérieux". C'est légitime !
Mais j'ai pas vraiment l'impression que ça soit le cas : j'ai plutôt l'impression d'un mal entendu tragique...
Parce que là, tu as enfin touché le gros lot, tu es tombé sur une équipe tout à fait prête à encourager ton rapport à la souffrance. Bingo, tu te sens entendu, ça va dans ton sens, tu peux enfin être "pris au sérieux" par les toubibs, et montrer au monde entier combien tu es fier d'être un martyr. Merci docteur !
Chancelotus a écrit
Donc je suis assez fier de moi lui aussi il est content [l'addicto] car comme il dit ça lui fait de l'expérience il n'aurait jamais pensé que ça marcherait aussi facilement et le fait que ça marche lui permets de voir les choses autrement. Comme il m'a dit ça lui donne de l'expérience.
Super ! Chacun est confirmé dans son fantasme : le secret d'une relation qui fonctionne
C'est là qu'on voit que le transfert, ça peut aller loin ! Oui, le "transfert", cette sorte d'amour sur lequel tout le monde s'assoit, et que le discours médical appelle "alliance thérapeutique".
"Alliance", je veux bien, mais alors "thérapeutique", ça me ferait bien marrer si ça n'était pas si triste...
Chancelotus a écrit
A cause des membres impatients ça fait trois nuits j'ai beaucoup de mal à dormir car j'ai les bras qui bougent tout seul les jambes un petit peu aussi ça fait mal comme si on est en train de m'arracher les nerfs à l'intérieur du bras la douleur est atroce mais c'est normal c'est le cerveau qui reconnecte avec les nerfs et tout ce qui était endormi depuis toutes ces années, mais je ne me plains pas, je me dis que c'est le prix à payer pour la tranquillité par la suite c'est supportable même si la nuit ça me rendrait fou.
Je comprends que ton médecin tombe des nues ! C'est vrai que c'est surprenant que ça soit aussi facile
Ca "fait mal", la "douleur est atroce", mais si c'est "le cerveau qui reconnecte avec les nerfs", alors c'est scientifique, ouf, "c'est normal", c'est juste "tout ce qui est endormi depuis toutes ces années" qui se réveille : tout va bien
Et si jamais c'était justement en ce moment même que tu étais endormi ? Un peu comme dans un rêve éveillé ? Ou un cauchemar plutôt...
Chancelotus a écrit
Je me dis que ça va passer chaque jour que je passe est un jour de gagner je suis content car je prouve à tous ceux qui n'ont pas cru en moi et qu'ils m'ont dit que c'était impossible sachez que vous m'avez donné encore plus de force de réussir pour vous prouver le contraire.
Je comprends ton besoin de prouver ta valeur, je comprends ton besoin de reconnaissance, mais souffrir pour obtenir de la reconnaissance, c'est un rapport au monde avec lequel il est très difficile de se sentir bien. Et crois-moi, je sais de quoi je parle...
On ne s'en rend pas compte quand on a la tête dans le guidon, mais faire angoisser tout le monde avec sa souffrance, c'est pas le top pour créer du lien social. Ca ne crée du lien qu'avec les personnes prêtes à jouer les bourreaux, et c'est quand même très emmerdant ça...
Tu te dis sûrement que c'est la der des ders, l'ultime combat à mener, et que bientôt, tout sera terminé.
Je te le souhaite, mais au vu de la fierté que tu sembles tirer à nous raconter ta "souffrance" et ton "mental d'acier", j'ai de gros doutes...
C'est ton combientième ultime combat déjà ?
Chancelotus a écrit
j'oscille entre stress et excitation j'ai peur de souffrir mais je souffre déjà.
J'ai déjà arrêté beaucoup de choses dans ma vie et vois ça comme une épreuve de plus a surmonter comme une renaissance.
On sent bien que tu en jubiles d'avance... Je préfère te mettre en garde, les trucs qui font souffrir, et notamment les sevrages secs, on peut en devenir dépendant, on peut y être accroc. Et les répéter, encore et toujours, en entretenant la souffrance dont on se plaint.
Ouais ouais, il y a une jouissance dans la souffrance, ça, j'en suis certain : la jouissance, ça n'est pas que le plaisir, c'est tout autant le déplaisir, c'est tout autant la douleur. Et encore une fois, je sais de quoi je parle....
Et il y a du lien social dans la plainte, évidemment : il y a de la demande d'amour, il y a du désir de reconnaissance. Et là aussi, j'en sais quelque chose...
Je ne suis pas là pour te reprocher comment tu fonctionnes, je sais très bien que tu ne le choisis pas, et que tu fais comme tu peux, mais fais gaffe quand même à ne pas te laisser complètement emporter par ça, parce que là, tu vas très loin, et tu risques de te brûler les ailes... Fais attention à toi camarade .
Chancelotus a écrit
Je commence un suivi psychologique la semaine prochaine ça va m'aidez beaucoup car faut pas croire ce genre d'épreuves est difficile.
Oh on veut bien te croire que c'est difficile ! Tu dois en baver, personne n'en doute... Mais comprends bien qu'on est un peu embarrassés pour applaudir...
Et cette histoire de suivi psy après le sevrage :
C'est le discours médical dans toute sa splendeur : on tabasse d'abord, et on discute ensuite...
Perso, ça me fait penser aux modes d'interrogatoires interdits par la convention de Genève.
Comment on dit déjà ? Acte de torture et de barbarie ?
Dans l'absolu, je ne suis pas "contre" les sevrages. Pour moi, c'est très important que les personnes puissent suivre leurs trucs, faut bien se faire une idée par soi-même, même si c'est pour pouvoir se rendre compte ensuite que c'était pas ça
Mais le fait qu'on t'ait laissé faire tout ça, sans jamais t'offrir l'occasion d'un travail pour interroger un peu plus profondément tes motivations, ça me met hors de moi.
Le fait que personne ne se soit intéressé un peu plus à ce fantasme de "renaissance" à travers la "souffrance" dont tu nous parles, le fait que personne ne se soit posé la moindre question sur la façon que tu as de te constituer en souffre-douleur pour être "pris au sérieux", obtenir de la reconnaissance sociale, et donner corps à ton "mental d'acier", vraiment, je trouve ça criminel.
On devine facilement le rôle que va prendre le suivi psy, dans la droite lignée du processus de ses collègues : valider et renforcer ton fantasme de martyr, plutôt que l'explorer et d'en interroger la fonction...
Et du moment que tu restes abstinent, ça cochera toutes les bonnes cases pour les études, et sa pratique aura une bonne note
La fabrique des souffre-douleurs au moral d'acier !
Ainsi va le monde de l'addicto...
Amicalement.
Dernière modification par Pesteux (Aujourd'hui à 02:14)
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Pesteux a écrit
Yo les psychos ! Salut à toi, Chancelotus
Si je puis me permettre un point de vue un peu décalé...
C'est juste une lecture possible parmi d'autres : chacun lit les choses en fonction de là où il se trouve dans sa trajectoire.
Qu'on le veuille ou non, les personnes font des sevrages, et notamment, des sevrages brutaux.
Les personnes sont souvent volontaires pour cela. C'est un fait clinique.
Pour moi, les personnes y sont conduites par la logique de leur parcours, ça n'est pas vraiment un choix.
A mon avis, ça ne sont pas toujours le discours médical ou la stigmatisation qui poussent directement les personnes au sevrage brutal, c'est souvent que les personnes trouvent un support idéal dans le discours stigmatisant des médecins, pour venir renforcer, conforter, encourager et valoriser socialement, des symptômes psychiques qui existaient déjà au départ. Pour le plus grand malheur des PUD en détresse psychique, à qui on maintient la tête sous l'eau...
Selon moi, ce désir de sevrage à tout prix mérite d'être analysé, bien plus que d'être encouragé comme le font l'addictologie et la psychiatrie.
Mais je doute fort qu'un forum public soit un lieu adapté pour cela : c'est une question profonde qui pose régulièrement problème, car ce sujet est très angoissant pour de nombreux lecteurs.
Je me permets un petit forçage à l'arrache pour vous faire sentir les enjeux...
Chancelotus a écrit
Ma question est car j'ai fait le tour du forum et j'ai eu très peu d'avis positifs sur l'arrêt brutal en hôpital mais je voulais avoir des conversations avec des gens qui ont réussi cet arrêt brutal et à l'heure d'aujourd'hui où ils en sont.
Est-ce qu'ils regrettent de l'avoir fait ou est-ce que ça a été un bon choix pour eux? C'est surtout avec eux que je voudrais converser, car je trouve très peu de leurs avis sur le forum.Ca, c'était l'énoncé de départ. Mais comme toujours, il y a un écart entre le sujet de l'énoncé et le sujet de l'énonciation. Et c'est dans cette faille que se loge le réel...
Le centre de gravité du sujet s'est largement déplacé depuis ta première question... Maintenant, il sent le soufre !
Rien que 25 occurrences du radical "souffr" dans tes messages ...
Si tu as trouvé si peu d'avis positifs sur le sevrage brutal, c'est peut-être pas pour rien !
"Combien me faudra-t-il encore souffrir pour être enfin digne d'être prix au sérieux ?" me semble un bon résumé de ton énonciation.
Chancelotus a écrit
Par contre je vous mets en garde à toi qui me lie et qui voudrait faire pareil car c'est pas pour tout le monde la douleur est tellement forte que tu pleures nuit et jour tu dors pas pendant 10 jours ou une heure par si par la tu as l'impression que l'on te pelle a vif
(...)
tu vas vivre le pire moment de ta vie te vider de tout les côté tête qui tourne même 20 jours après
(...)
c'est possible j'en suis la preuve vivante
(...)
Mais vraiment il faut un mental d'acier !Tu te prends pas pour de la merde !
Bon, remarque, t'as bien raison : y manquerait plus que ça![]()
Je ne doute pas un seul instant que tu sois une personne exceptionnelle. Comme tout le monde d'ailleurs !
Mais tu veux prouver quoi au juste ? Et à qui ?
Que c'est possible ? Ou bien que tu es quelqu'un d'exceptionnel ? Une "preuve vivante" ? Un "mental d'acier" ?
A nous ? Aux médecins ? Ou bien à toi-même ?
En un sens, c'est vrai, pour faire ce que tu fais, il faut une certaine sorte de courage.
Mais pas n'importe laquelle...
Si je venais te raconter le cran qu'il faut pour s'automutiler et laisser le sang se vider, si ma frangine venait te raconter ce qu'il faut de bravoure pour se défenestrer d'un 4ème étage, et si on concluait tout fiers de nous en insistant sur le courage et le "mental d'acier" qu'il faut pour faire ça, tu nous dirais quoi ?
Je ne veux pas te jeter la pierre, mais seulement te dire que pour moi, ce que tu fais relève plutôt du désespoir...
C'est embarrassant, on ne peut que compatir, mais comment est-ce qu'on pourrait t'encourager dans cette voie ?
J'espère me tromper, mais j'ai peur que ça ne soit qu'une impasse. Car ça ressemble furieusement à une répétition de la logique qui t'habitait déjà bien avant ce sevrage.
Chancelotus a écrit
Il est vrais que c'est assez exceptionnel de faire de ma façon mais mon parcours est en sois déjà exceptionnel lol
Au csappa il m'a expliqué que des cas comme moi sont rares car c'est les médecins qui mon rendu dépendant je n'ai jamais voulu ce dans quoi je me suis retrouvé.Mais mec, t'as pas besoin de t'infliger tout ça pour prouver que tu es une personne d'exception !!!
Et personne ici ne t'accusera d'avoir voulu ce dans quoi tu t'es retrouvé ! Promis !!!
Je ne te connais pas, mais sérieux, t'as vraiment pas besoin ! Qui que tu sois, c'est pas nécessaire, c'est certain ça !
Chancelotus a écrit
J'ai déjà arrêté le cannabis plus jeune je suis passée de 20 joints par jour a 0 j'ai souffert mais j'ai réussi c'était difficile mais j'ai une volonté de fer quand j'ai décidé que c'est fini avec un produit c'est fini
(...)
J'ai eu aussi une période sombre dans ma vie ou je consommais du seresta qui était prescrit par le csappa j'étais monté à 150mg / jr pendant 1 ans j'ai arrêté du jour au lendemain aussi j'ai eu très difficile mais j'ai réussi !
Après l'adictologue ma expliqué que si plusieurs fois dans ma vie je me suis accroché à des produits c'est sûrement liée à un mal être plus jeune j'ai eu une jeunesse très difficile..Je tiens à saluer la grande perspicacité de ton addicto lol. Bon, comment elle sait que ça vient de ta jeunesse plutôt que de la période sombre tu parlais ? Ou encore de ton présent ? On ne le sait pas, mais elle ne prend pas un grand risque en accusant ta jeunesse, et apparemment elle tombe juste.
Et alors, du coup, on fait quoi ? On s'assoit dessus ? Et toi tu fais quoi ? Tu vas continuer à répéter éternellement cette même logique ? Au fond de toi, ça ne te pèse pas un petit peu quand même ?
Je t'épargne toute la démonstration avec les citations et tout, mais si on relit attentivement ce que tu as posté sur ce fil, il parait évident que tu as un rapport tout à fait singulier aux médecins et à la souffrance, qui te fait penser qu'il faut souffrir toujours plus pour être enfin "pris au sérieux". On comprend facilement pourquoi ta demande échoue chez les médecins...
Ta demande latente a visiblement totalement échappé aux professionnels que tu as consultés, qui se sont tous contentés de résumer ton problème à "faut-il plus de produit ?", "faut-il moins de produit ?", "faut-il un autre produit ?".
Comme toujours avec le discours médical, chaque consultation d'une PUD se transforme en jeu de pouvoir autour du produit. Le produit devient l'enjeu unique de l'entretien, éclipsant tout le reste...
Et si c'était plus compliqué que ça ?
Le fait que tu te sois fait engueuler montre bien que ton discours les a angoissés, et que du coup, ils n'ont rien voulu entendre de ce que tu disais. Le réel qui t'habite, ce qui t'échappes dans ce que tu racontes, ben visiblement, c'est aussi emmerdant pour eux que pour toi. Ca la fout mal pour des pros...
Et n'en doute pas, si tes messages foutent la merde sur le fofo, si tu te prends des champis jaunes, c'est parce que ça angoisse une grande majorité des lecteurs...
Ce que tu racontes a une grande valeur, mais je pense que c'est bien trop angoissant pour pouvoir être dit en public sans que tu en fasses les frais. Pardonne-moi de te le dire aussi abruptement, mais tu fais flipper avec ta souffrance...
Chancelotus a écrit
Tout ça a été uniquement mon choix je veux plus de médicaments là psychologiquement j'ai fait la rupture ..
Pour moi, tu appelles "choix" et "rupture" ce qui n'est que la continuation d'une même logique...
Chancelotus a écrit
la fait fait presque 1 ans que je souffre et le pire c'est que aucun médecin me prend au sérieux car je suis sous tso ... Leur seule solution c'est d'augmenter les doses .. comme si je venais pour gratter une doses en plus . Tiens donne lui un cachet à ce drogué il nous foutera la paix .. c'est vraiment comme ça que je le vie.
C'est tout cela qui me donne envie d'arrêt et de souffrir au moins après si j'ai des soucis de santé je serai pris au sérieux.Donc finalement, ce que tu expliques sans même t'en apercevoir, c'est que c'est la stigmatisation qui te donne envie, non seulement d'arrêter, mais aussi de souffrir...
Je comprends bien que tu souhaites être vu autrement que comme un "drogué" par les médecins auxquels tu d'adresses, et je comprends bien que ça soit si important pour toi d'être "pris au sérieux". C'est légitime !
Mais j'ai pas vraiment l'impression que ça soit le cas : j'ai plutôt l'impression d'un mal entendu tragique...
Parce que là, tu as enfin touché le gros lot, tu es tombé sur une équipe tout à fait prête à encourager ton rapport à la souffrance. Bingo, tu te sens entendu, ça va dans ton sens, tu peux enfin être "pris au sérieux" par les toubibs, et montrer au monde entier combien tu es fier d'être un martyr. Merci docteur !
Chancelotus a écrit
Donc je suis assez fier de moi lui aussi il est content [l'addicto] car comme il dit ça lui fait de l'expérience il n'aurait jamais pensé que ça marcherait aussi facilement et le fait que ça marche lui permets de voir les choses autrement. Comme il m'a dit ça lui donne de l'expérience.
Super ! Chacun est confirmé dans son fantasme : le secret d'une relation qui fonctionne
C'est là qu'on voit que le transfert, ça peut aller loin ! Oui, le "transfert", cette sorte d'amour sur lequel tout le monde s'assoit, et que le discours médical appelle "alliance thérapeutique".
"Alliance", je veux bien, mais alors "thérapeutique", ça me ferait bien marrer si ça n'était pas si triste...
Chancelotus a écrit
A cause des membres impatients ça fait trois nuits j'ai beaucoup de mal à dormir car j'ai les bras qui bougent tout seul les jambes un petit peu aussi ça fait mal comme si on est en train de m'arracher les nerfs à l'intérieur du bras la douleur est atroce mais c'est normal c'est le cerveau qui reconnecte avec les nerfs et tout ce qui était endormi depuis toutes ces années, mais je ne me plains pas, je me dis que c'est le prix à payer pour la tranquillité par la suite c'est supportable même si la nuit ça me rendrait fou.
Je comprends que ton médecin tombe des nues ! C'est vrai que c'est surprenant que ça soit aussi facile
Ca "fait mal", la "douleur est atroce", mais si c'est "le cerveau qui reconnecte avec les nerfs", alors c'est scientifique, ouf, "c'est normal", c'est juste "tout ce qui est endormi depuis toutes ces années" qui se réveille : tout va bien![]()
Et si jamais c'était justement en ce moment même que tu étais endormi ? Un peu comme dans un rêve éveillé ? Ou un cauchemar plutôt...
Chancelotus a écrit
Je me dis que ça va passer chaque jour que je passe est un jour de gagner je suis content car je prouve à tous ceux qui n'ont pas cru en moi et qu'ils m'ont dit que c'était impossible sachez que vous m'avez donné encore plus de force de réussir pour vous prouver le contraire.
Je comprends ton besoin de prouver ta valeur, je comprends ton besoin de reconnaissance, mais souffrir pour obtenir de la reconnaissance, c'est un rapport au monde avec lequel il est très difficile de se sentir bien. Et crois-moi, je sais de quoi je parle...
On ne s'en rend pas compte quand on a la tête dans le guidon, mais faire angoisser tout le monde avec sa souffrance, c'est pas le top pour créer du lien social. Ca ne crée du lien qu'avec les personnes prêtes à jouer les bourreaux, et c'est quand même très emmerdant ça...
Tu te dis sûrement que c'est la der des ders, l'ultime combat à mener, et que bientôt, tout sera terminé.
Je te le souhaite, mais au vu de la fierté que tu sembles tirer à nous raconter ta "souffrance" et ton "mental d'acier", j'ai de gros doutes...
C'est ton combientième ultime combat déjà ?
Chancelotus a écrit
j'oscille entre stress et excitation j'ai peur de souffrir mais je souffre déjà.
J'ai déjà arrêté beaucoup de choses dans ma vie et vois ça comme une épreuve de plus a surmonter comme une renaissance.On sent bien que tu en jubiles d'avance... Je préfère te mettre en garde, les trucs qui font souffrir, et notamment les sevrages secs, on peut en devenir dépendant, on peut y être accroc. Et les répéter, encore et toujours, en entretenant la souffrance dont on se plaint.
Ouais ouais, il y a une jouissance dans la souffrance, ça, j'en suis certain : la jouissance, ça n'est pas que le plaisir, c'est tout autant le déplaisir, c'est tout autant la douleur. Et encore une fois, je sais de quoi je parle....
Et il y a du lien social dans la plainte, évidemment : il y a de la demande d'amour, il y a du désir de reconnaissance. Et là aussi, j'en sais quelque chose...
Je ne suis pas là pour te reprocher comment tu fonctionnes, je sais très bien que tu ne le choisis pas, et que tu fais comme tu peux, mais fais gaffe quand même à ne pas te laisser complètement emporter par ça, parce que là, tu vas très loin, et tu risques de te brûler les ailes... Fais attention à toi camarade.
Chancelotus a écrit
Je commence un suivi psychologique la semaine prochaine ça va m'aidez beaucoup car faut pas croire ce genre d'épreuves est difficile.
Oh on veut bien te croire que c'est difficile ! Tu dois en baver, personne n'en doute... Mais comprends bien qu'on est un peu embarrassés pour applaudir...
Et cette histoire de suivi psy après le sevrage :
C'est le discours médical dans toute sa splendeur : on tabasse d'abord, et on discute ensuite...
Perso, ça me fait penser aux modes d'interrogatoires interdits par la convention de Genève.
Comment on dit déjà ? Acte de torture et de barbarie ?
Dans l'absolu, je ne suis pas "contre" les sevrages. Pour moi, c'est très important que les personnes puissent suivre leurs trucs, faut bien se faire une idée par soi-même, même si c'est pour pouvoir se rendre compte ensuite que c'était pas ça![]()
Mais le fait qu'on t'ait laissé faire tout ça, sans jamais t'offrir l'occasion d'un travail pour interroger un peu plus profondément tes motivations, ça me met hors de moi.
Le fait que personne ne se soit intéressé un peu plus à ce fantasme de "renaissance" à travers la "souffrance" dont tu nous parles, le fait que personne ne se soit posé la moindre question sur la façon que tu as de te constituer en souffre-douleur pour être "pris au sérieux", obtenir de la reconnaissance sociale, et donner corps à ton "mental d'acier", vraiment, je trouve ça criminel.
On devine facilement le rôle que va prendre le suivi psy, dans la droite lignée du processus de ses collègues : valider et renforcer ton fantasme de martyr, plutôt que l'explorer et d'en interroger la fonction...
Et du moment que tu restes abstinent, ça cochera toutes les bonnes cases pour les études, et sa pratique aura une bonne note![]()
La fabrique des souffre-douleurs au moral d'acier !
Ainsi va le monde de l'addicto...
Amicalement.
Bonjour, avant toute chose je te félicite pour ton travail d'orateurs j'y ai presque cru .
Je cherche pas de faire de moi un Martyr ou je ne sais quoi je veux juste prouver qu'un moment quand on en peux plus de ce traitement pourquoi continuer la c'est de la torture prendre deux fois par jour un médicament qui me constipé tellement que j'avais mal au ventre h-24 et j'ai fini plusieurs fois a l'hôpital et me parlais pas d'alimentation le pruneaux les fruits les légumes j'ai peser mes féculents a chaques repas bouffer des sachet de laxatifs en boucle ne plus penser à une chose son prochain médicament et la seul chose que l'on me propose c'est encore plus de médicaments y a un moment où j'ai fait la rupture dans la tête avec tout ça il faut savoir dire stop ou la c'est s'auto mutilation médicamenteux donc quoi j'aurai du prendre plus de valium et et plus de méthadone pour allez mieux non je refuse....
Donc j'ai trouvé c'est solution là car ma vie été déjà un enfer sous médicament donc ça m'a pas beaucoup changer ..
J'ai souffert 15 jrs pour une vie de liberté ⛓️? Ok il y a le PAWS a prendre en compte mes ma femme et mes enfants me stimule assez pour pas tomber au fond du trou ..
J'ai enfin fait la rupture avec toute les drogue je ne veux plus rien même si pour la dernière je n'y suis pour rien le tramadol oxy fentanyl je l'ai pas pas demander les médecin anti douleur me lon conseiller merci ...c'est ironique voilà pourquoi j'ai fini à la méthadone je n'ai jamais voulu ça si j'avais fait la fête et pris toute sorte de choses encore ok mais là c'est les dealer en blouse blanche qui m'ont fait ça .
Bref on pourais en parlez des heures que l'on serai pas d'accord mais sachez ceux qui veulent essayer c'est possible et plusieurs topic ici le prouve .
Bonne journée a tous .
Merci à ceux qui ont compris ma démarche car c'est pas me mettre en avant juste mètre en garde que c'est difficile mais possible.
Hors ligne
Chancelotus a écrit
Salut ! A ton avis, pourquoi tu t'es pris des champis jaunes sur ce topic ?
Pour toi, qu'est ce qui explique les mauvaises réactions que tu obtiens ?
Amicalement.
Hors ligne
Pesteux a écrit
Chancelotus a écrit
Salut ! A ton avis, pourquoi tu t'es pris des champis jaunes sur ce topic ?
Pour toi, qu'est ce qui explique les mauvaises réactions que tu obtiens ?
Amicalement.
J’imagine que tout le monde ne partage pas les choix ou la façon de faire le récit de son expérience de l’OP.
Après, Pesteux, j’avoue être un peu surpris de ton precendent post, qui me semble aussi chargé en terme de stigmatisations et de préjugés sur l’OP.
Il a choisi de ne plus faire usage de la Méthadone, de façon sèche. Il en fait le récit. On peut ne pas être d’accord. Pas de quoi chercher à psychologiser l’OP non ?
Quand on commence à utiliser les armes de ceux que l’on combat c’est que l’on a déjà commencer à perdre.
Mes deux cents
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