Salut,
Pour ma part, je commencerais par le plus simple, à savoir que des médicaments peuvent devenir des drogues (usage récréatif, etc...), puis je développerais la proposition complémentaire, à savoir que des drogues peuvent devenir des médicaments (usage auto-thérapeutique...).
Tu pourrais illustrer ton propos de plusieurs exemples :
- l'usage récréatif d'un hypnotique initialement destiné à traiter l'insomnie (médicament -> drogue, première partie)
- l'utilisation thérapeutique du
cannabis dans diverses pathologies (drogue -> médicament, deuxième partie)
Tu devras inévitablement citer la
morphine mais prudemment car, contrairement aux exemples pré-cités, son statut officiel est plus flou (drogue et médicament).
Pour terminer, et si tu te le sens, je pense qu'il pourrait être intéressant d'ouvrir, en troisième partie, la discussion sur la question du plaisir. La médecine n'accepte pas d'apporter un plaisir positif direct à ses patients, mais s'autorise néanmoins à leur apporter un plaisir en négatif (en soulageant une douleur, un mal-être, etc...). Car n'est-ce pas une forme de plaisir qu'on retire de la disparition d'une souffrance ? Donc pourquoi conserver un tel tabou sur le plaisir direct ? La recherche de celui-ci n'est pas autorisée (les drogues sont illégales, sauf exceptions, et l'usage non thérapeutique de médicaments est considéré comme du détournement), alors que le soulagement est encouragé (prescription d'antalgiques, d'antidépresseurs, d'anxiolytiques, début de reconnaissance judiciaire d'usage thérapeutique de certaines drogues... ?)
Enfin bref, voilà quelques idées.
K.
Dernière modification par Kevin (04 janvier 2015 à 22:18)