[ Addiction ]
La Vérité sur la dangerosité de la MDMA

Bonjour à toutes et à tous, ami.e.s lecteurs.trices

J'ai plusieurs fois partagé mes joies et passions avec différentes substances sur ce formidable forum (cannabis, lamaline, MDMA, etc...)

Aujourd'hui, c'est dans un contexte bien moins amusant que je viens apporter ma pierre à l'édifice sur les dangers de la MDMA, de l'extasy, du taz, comme nous voulez.

En effet, moi qui ait vécu une enfance joyeuse et bordée d'insouciance, un tragique décès est venu m'encastrer dans la réalité de la vie. Cette réalité si difficile, insurmontable, traduisant la vanité de l'éxistance, notre si petite importance dans ce majestueux univers. Depuis ce jour, j'ai eut un attrait assez incroyable pour les psychotropes, cherchant d'après ma psy à retrouver un sentiment de sécurité perdu, en pleine adolescance. On n'a pas l'arsenal mental pour perdre violemment son père à 13 ans.

Le cannabis a été ma première vraie expérience on peut dire, le MDMA a été LA vraie expérience d'ultime extaze de ma vie. J'ai re-découvert ce "Moi" profondément enfoui, au plus profond de mon être via un simple cacheton, ou encore des cristaux. Quelques milligrammes dans le gosier et je passais des moments oh combien divins.

Je retomba dans ma tendre et insouciante enfance dans ces moments là.... Ce qui, tout naturellement, me plongea dans une depandance. Car oui, ça existe, la dépendance à la MDMA. J'en ai fais l'horrible expérience, et si je témoigne ici, au dela du fait que je me libère d'un certain poids, c'est aussi pour vous prévenir, vous, frères et soeurs, victimes d'une souffrance que peu de gens peuvent encore imaginer, à quel point il est important de rester dans le droit chemin et de se soigner si vous vous êtes égarés en chemin, comme moi. Si vous vous reconnaissez dans ces mots, alors je vous en prie, par compassion, écoutez moi et FUYEZ la drogue !!

Très curieux des psychotropes comme je le disais, la MDMA fût une renaissance artificielle chez moi : bonheur intense , empathie, envie d'aller vers les autres... pas la peine d'en dire plus, ceux qui en auront vraiment fait l'expérience savent de quoi je parle.

Le fait est que, de part mes problématiques du passé, j'ai eu un comportement autodestructeur avec cette molécule et ce, malgré les inombrables témoignages sur ce forum. On en arrive à un point où on se fout de risquer de tomber malade ou bien de mourir. Alors vient une semaine où, sans réfléchir et pour fuire cette atroce réalité sans compation, j'ai consommé... du 3,4 méthylenedioxyméthylamphétamine, ou MDMA, ou ecstazy, en grande quantité, en peu de temps. 2 grammes, en un week-end, seul, dans 20 m², donnèrent à ma vie un nouveau tournant, sombre et innatendu.

Le lundi, redescente atroce, premier jour de taf, le passé qui remonte... la joyeuse personne que j'étais de nature venait de tomber, sans le savoir, dans une profonde dépression. Où j'en suis aujourd'hui? Qui suis-je? A quoi bon lutter?

J'ai pourtant essayé de lutter, "grâce à l'alcool"....  j'en suis maintenant dépendant et rien ne va plus. A coup de Valium et de Baclofène, ma vie se rythme à manger, travailler et dormir pour ne plus subir.

Alors si toi aussi, tu te reconnais dans ce témoignage, ou si encore tu découvres les joies de l'ecstazy sâche une chose : n'en prends pas pour te soulager d'une quelquonque douleur. Dans l'idéal, je continu de penser que dans un contexte festif et avec un tempérament stable, la prise OCCASIONELLE de MDMA peut se faire avec peu de risques. MAIS, sâche que les risques l'emportent de loin, très loin, sur les bénéfices. Mes ami.e.s, ne prenez pas cette molécule à la légère, il faut savoir faire preuve de discipline (les 6 à 8 semaines d'interval entre deux prises ce ne sont pas des conneries, ça vient de Shulgin en personne). Je suis aujourd'hui la preuve vivante que sans discipline (et de surcroit, avec un douloureux passé) on tombe très rapidement en enfer. EN EN-FER. Et non, ça n'arrive pas qu'aux autres.


Prenez soin de vous, en espérant que plus d'un.e sera devenu plus responsable que je ne l'ai été.

Amicalement,
Cosmo.