[ Arrêt & Sevrage ]
Arrêt cock en reprendre une fois=addiction
Publié par Mline86,
851 vues, 3 réponses
#1
- Mline86
Nouveau membre
- 12 février 2025 à 15:54
Salut à tous et toutes,
Je suis hospitalisée depuis 13 jours en clinique pour l’arrêt de la C. J’arrive pas à effacer le Snapchat de mon dealer car je me dis que je pourrai en reprendre quelques fois (des semaines espacées) mais ma psychiatre me dit que si j’y retouche ne serait ce qu’une fois, je vais retomber dans une nouvelle addiction, je sais pas si elle me dit ça pour pas que j’y retouche alors que c’est faux, que c’est pas une fois de temps en temps qui va me faire retomber dedans ou si c’est vrai.
Pouvez-vous svp me donner votre avis ou votre expérience ?
Merci d’avance.
Je suis hospitalisée depuis 13 jours en clinique pour l’arrêt de la C. J’arrive pas à effacer le Snapchat de mon dealer car je me dis que je pourrai en reprendre quelques fois (des semaines espacées) mais ma psychiatre me dit que si j’y retouche ne serait ce qu’une fois, je vais retomber dans une nouvelle addiction, je sais pas si elle me dit ça pour pas que j’y retouche alors que c’est faux, que c’est pas une fois de temps en temps qui va me faire retomber dedans ou si c’est vrai.
Pouvez-vous svp me donner votre avis ou votre expérience ?
Merci d’avance.
Hors ligne
#2
- @Dantes@
Adhérent PsychoACTIF - 12 février 2025 à 20:03
Mline86 a écrit
Salut à tous et toutes,
Je suis hospitalisée depuis 13 jours en clinique pour l’arrêt de la C. J’arrive pas à effacer le Snapchat de mon dealer car je me dis que je pourrai en reprendre quelques fois (des semaines espacées) mais ma psychiatre me dit que si j’y retouche ne serait ce qu’une fois, je vais retomber dans une nouvelle addiction, je sais pas si elle me dit ça pour pas que j’y retouche alors que c’est faux, que c’est pas une fois de temps en temps qui va me faire retomber dedans ou si c’est vrai.
Pouvez-vous svp me donner votre avis ou votre expérience ?
Merci d’avance.
Bonsoir et bienvenue.
Je pense que tu as la réponse car les réponses sont déjà dans tes questions.
Tu es hospitalisé pour "arrêt de cocaïne et tu n'arrive pas à effacer le numéro de ton dealer "????.
Je pense que tu es victime d'être addict à cette molecule.
Donc oui si tu en reprend alors que a cet instant tu es pas "libéré de tes démons " .
Tu vas juste avoir le droit au résultat d'avant ton hospitalisation.
Bon courage
Dantes.
J'ai peur des champis rouge mais je tente.
Dernière modification par @Dantes@ (12 février 2025 à 20:05)
Hors ligne
#3
- elonnx
Psycho junior - 12 février 2025 à 21:36
Salut!
On vit tous les choses différemment,
Je peux te donner mon ressenti personnel: J’ai consommé régulièrement la c durant 6-7 années (plusieurs fois par mois, surtout en week-end, festif, puis sur les 6 derniers mois plusieurs fois par semaine, « juste » des petites traces par ci par là dans la journée, en mode fonctionnel). Quand j’ai senti que je maîtrisais plus vraiment la fréquence des consos, j’ai voulu mettre un frein… Et pourtant ce n’était clairement pas une grosse conso quotidienne.
Du coup j’ai mis 70kms entre le produit et moi (je dois prendre la voiture et aller à la grande ville voisine, plus aucun numéro ici sur place). J’y suis allé les deux dernières fois sur un coup de tête mais au prix de l’essence et du péage ça revient trop cher le meug. Et j’ai mis de la distance avec les personnes qui consommaient le plus.
Les deux dernières consos c’était mars 2024 puis mai 2024.
Plus le temps passe plus les cravings sont gerables, clairement, mais j’y pense encore très souvent. J’ai vraiment envie d’en reprendre et le ferai à l’occase, je m’interdis rien, je visais pas l’abstinence mais finalement a force de repousser ça fait presque un an. (Bon je consomme plus d’hallucinogènes du coup lol)
C’était juste pour dire que je suis stupéfait d’y penser encore autant quasi un an plus tard alors que je ne pensais pas être si accroché au produit. Je sais que si j’avais un numéro sur place j’aurais appelé des dizaines de fois cette année.
Comme le dit Dantes, c’est peut être trop tôt pour envisager une consommation régulée, dans le sens où pour l’instant elle semble t’avoir dépassé, qu’en penses tu?
Peut être que réfléchir au « cadre » à mettre en place une fois sortie, qui te permettrait de te faire plaisir à certains moments, sans l’avoir à portée de main des qu’une envie se pointe?
Bon courage en tout cas!
On vit tous les choses différemment,
Je peux te donner mon ressenti personnel: J’ai consommé régulièrement la c durant 6-7 années (plusieurs fois par mois, surtout en week-end, festif, puis sur les 6 derniers mois plusieurs fois par semaine, « juste » des petites traces par ci par là dans la journée, en mode fonctionnel). Quand j’ai senti que je maîtrisais plus vraiment la fréquence des consos, j’ai voulu mettre un frein… Et pourtant ce n’était clairement pas une grosse conso quotidienne.
Du coup j’ai mis 70kms entre le produit et moi (je dois prendre la voiture et aller à la grande ville voisine, plus aucun numéro ici sur place). J’y suis allé les deux dernières fois sur un coup de tête mais au prix de l’essence et du péage ça revient trop cher le meug. Et j’ai mis de la distance avec les personnes qui consommaient le plus.
Les deux dernières consos c’était mars 2024 puis mai 2024.
Plus le temps passe plus les cravings sont gerables, clairement, mais j’y pense encore très souvent. J’ai vraiment envie d’en reprendre et le ferai à l’occase, je m’interdis rien, je visais pas l’abstinence mais finalement a force de repousser ça fait presque un an. (Bon je consomme plus d’hallucinogènes du coup lol)
C’était juste pour dire que je suis stupéfait d’y penser encore autant quasi un an plus tard alors que je ne pensais pas être si accroché au produit. Je sais que si j’avais un numéro sur place j’aurais appelé des dizaines de fois cette année.
Comme le dit Dantes, c’est peut être trop tôt pour envisager une consommation régulée, dans le sens où pour l’instant elle semble t’avoir dépassé, qu’en penses tu?
Peut être que réfléchir au « cadre » à mettre en place une fois sortie, qui te permettrait de te faire plaisir à certains moments, sans l’avoir à portée de main des qu’une envie se pointe?
Bon courage en tout cas!
« Je ne vois pas pourquoi je devrais renoncer à ma bêtise et adopter la leur, je ne veux pas couper ma vie en deux, je veux que ma vie à moi soit une, d’un bout à l’autre » Kundera
En ligne
#4
- cependant
Modo bougeotte - 12 février 2025 à 23:35
Salut,
C'est toi qui a décidé de faire cette cure ? Pourquoi ?
Sincèrement, je crois que ce genre d'affirmation de la part des médecins, n'aident pas vraiment et font plutôt des propheties-autorealisatrices ...à force on finit pas y croire et surtout le risque est de se dire "le médecin l'a dit, je perderai le contrôle". Et alors, de ce questo jm'ai vu c'est bien plus facile de finir par se dire " je suis un tox, c'est comme ça, ça serait toujours comme ça, ça ne sert à rien de penser de faire autrement ".
Et sans me donner les moyens perso de me dire d'avoir l'objectif de kiffer le plus sans avoir des conséquences négatives, bah, avec des produits avec un craving fort, ça m'est déjà arrivé de dire " encore une, toute façon perdu pour perdu".
Sauf que j'ai expérimenté aussi que si je ne donne pas de l'importance à ce fatalisme médical, si je comprends ce qui me fait kiffer et ce qui ne me fait pas kiffer, si je ne me met pas la pression je me donne la possibilité de me faire des session (tout en ayant un rituel de fin de session), ma relation au prod finit par s'alléger. À la place de penser h24, j'aimerais mais j'ai dit non, je me dis que quand j'ai envie je le fais, tout en sachant aussi que par exemple j'ai pas envie de finir sur les rotules à cause du manque de sommeil par ex, que je ne veux pas que ça m'empêche de faire d'autres choses que je kiffe aussi et je finis par ne plus y penser.
Bon, ce n'est pas si simple, l'année dernière j'ai passé une période où j'ai fumé un peu trop à mon goût, ça ne mettais plus bien, ça m'a un peu "dégoûté". Mais j'ai préféré de ne pas avoir de numéro facile qui me bombarde de message en mode " il y a de la frappe, super offre". Ed du coup, je sais que j'ai finalement changé de façon de consommer et de prod. Je ne recherche plus la même chose, la plutot c'est en mode partagé pour des soirées. Ce qui n'empeche des petites sessions fume, mais je suis un peu plus reticente à trouver des occasions trop faciles pour fumer. Mais ça c'est moi...
Mais ça dépend aussi du contexte et des raisons qui t'ont amené à aller en cure...et ce qui change (ou pas) dans ton quotidien, de ce que tu recherches...
Certes, si on reproduit exactement les mêmes schémas, ça peut arriver de reproduire les mêmes comportements qu'on a essayé de changer.
Quels bénéfices t'apport(ait) ta conso ?
C'est une question importante pour moi pour reconaitre ce qu'on fait, qu'on est pas forcément des malades si on a envie d'un kiff !
C'est toi qui a décidé de faire cette cure ? Pourquoi ?
Sincèrement, je crois que ce genre d'affirmation de la part des médecins, n'aident pas vraiment et font plutôt des propheties-autorealisatrices ...à force on finit pas y croire et surtout le risque est de se dire "le médecin l'a dit, je perderai le contrôle". Et alors, de ce questo jm'ai vu c'est bien plus facile de finir par se dire " je suis un tox, c'est comme ça, ça serait toujours comme ça, ça ne sert à rien de penser de faire autrement ".
Et sans me donner les moyens perso de me dire d'avoir l'objectif de kiffer le plus sans avoir des conséquences négatives, bah, avec des produits avec un craving fort, ça m'est déjà arrivé de dire " encore une, toute façon perdu pour perdu".
Sauf que j'ai expérimenté aussi que si je ne donne pas de l'importance à ce fatalisme médical, si je comprends ce qui me fait kiffer et ce qui ne me fait pas kiffer, si je ne me met pas la pression je me donne la possibilité de me faire des session (tout en ayant un rituel de fin de session), ma relation au prod finit par s'alléger. À la place de penser h24, j'aimerais mais j'ai dit non, je me dis que quand j'ai envie je le fais, tout en sachant aussi que par exemple j'ai pas envie de finir sur les rotules à cause du manque de sommeil par ex, que je ne veux pas que ça m'empêche de faire d'autres choses que je kiffe aussi et je finis par ne plus y penser.
Bon, ce n'est pas si simple, l'année dernière j'ai passé une période où j'ai fumé un peu trop à mon goût, ça ne mettais plus bien, ça m'a un peu "dégoûté". Mais j'ai préféré de ne pas avoir de numéro facile qui me bombarde de message en mode " il y a de la frappe, super offre". Ed du coup, je sais que j'ai finalement changé de façon de consommer et de prod. Je ne recherche plus la même chose, la plutot c'est en mode partagé pour des soirées. Ce qui n'empeche des petites sessions fume, mais je suis un peu plus reticente à trouver des occasions trop faciles pour fumer. Mais ça c'est moi...
Mais ça dépend aussi du contexte et des raisons qui t'ont amené à aller en cure...et ce qui change (ou pas) dans ton quotidien, de ce que tu recherches...
Certes, si on reproduit exactement les mêmes schémas, ça peut arriver de reproduire les mêmes comportements qu'on a essayé de changer.
Quels bénéfices t'apport(ait) ta conso ?
C'est une question importante pour moi pour reconaitre ce qu'on fait, qu'on est pas forcément des malades si on a envie d'un kiff !
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