Salut,
c'est bien le questionnement de nombreuses personnes qui sont entrées dans une addictions et qui voudraient arrêter, quoique c'est plus complexe que ça car en plus de l'aspect divertissant s'ajoute les problèmes de l'addiction.
Mais comment vais-je me divertir ?
Et bien ça passe déjà par "comment" retrouver une forme de joie et de sincérité avec soit-meme et d'estime de soi puis croire que l'on peu après tout se désinhiber d'une façon différente.
Ce toi sous drogue que tu crois peut-être différent plus fou, relâché, audacieux existe. Il ne sera pas aussi extravertis peut-être mais il peut se reconstruire. Ce "toi" plus histrions ou plus émotifs ou plus autre chose car révélé par l'
alcool peut exister finalement.
C'est donc un travail sur Le long terme ou se divertir doit passer par un autre chemin.
je prends mon cas pour etre plus concret. S'en est terminée des défonces ou je dansais à fond, finalement, j'ai pu les retrouver en étant patient, mais par contre terminé les soirées où il fallait etre bien beurré pour exister. Elles ne me manquent plus, j'ai plus un regard sur les autres et j'accepte de ne pas vivre ces folies.
Mais j'ai vécu aussi des soirées ou il aura fallu réapprendre à s'amuser, comme des moments sociaux où j'ai pu etre ce "moi bourré" sans l'être c'est à dire en osant ou en acceptant aussi finalement un stress, une anxiété.
Ans le quotidien j'ai découvert (au bout de 5 mois d'abstinence) que je pouvais me marrer, sans
alcool, être aussi empathique ou dans l'euphorie, et mieux : Ëtre encore plus libéré sexuellement ou émotivement.
C'est un travail sur la confiance et soi et l'estime de soi. et accepter de ne plus s'amuser aussi dans des soirées finalement merdiques; Ou dans des situations où boire pouvait aussi créer une forme de libération de soi qui le lendemain paraissait artificlelle.
L'autre chose qui m'a totalement convaincu : les témoignages de ceux qui ont choisis la sobriété et leur enthousiasme, leur façon de croquer la vie et de se sentir tellement plus heureux. je l'ai ai cru. Lors des groupes
CSAPA ils m'insipraient et irradiaient de bonheur.
Donc je me suis dit : je veux ça, etre comme eux.
Il m'arrive de prendre parfois un peu de
coke. Voire des
champis ou
lsd rarement.
Mais l'
alcool j'ai choisis l'abstinence et j'ai découvert des effets (toujours après 5 mois) tellement positif, dont la disparition des petites anxiétés, une libération progressive du manque. Un rejet des soirées défonces où je me vois à travers les autres et il faut avouer l'
alcool transforment les gens moins en personnes qui se dévoilent qu'en personne dont les filtres sautent et (j'essaie de ne pas juger) exacerbent les frustrations ou ajoute un léger chaos... alors que ces personnes peuvent etre bien plus délicieuse ou séduisante sans l'
alcool.
J'ai zappé l'impératif de boire pour m'amuser.
Je découvre aussi une joie d'être plus moi-meme, et le top : d'assumer complètement de ne plus picoler puis de mieux communiquer (l'effet
alcool peut te faire dire des choses superbes, audacieuses), d'oser plus et de ne plus croire que cette désinhibition est impossible à etre vécu sans
alcool, oui pour certaine chose, non pour d'autres.
Puis comprendre pourquoi dans notre culture nous sommes passés de l'enfant qui riait à l'adolescent qui a dû boire pour notamment accepter un changement de corps, de psychisme (états d'âmes, timidité etc), de frustrations multiples et considérer que l'
alcool devait etre la solution.
Je ne sais pas si je reboisai pour ressentir juste les premiers effets mais je les fuis, déjà vécu par hasard (bière alcoolisée par erreur), ça ne m'a pas plus.
Autre personne que je cherche à "couloir" etre : ceux qui ne boivent pas et s'éclatent sur une piste de danse. J'y suis presque arrivé.
Je ne suis pas antidrogue (car
lsd voire
coke) mais je ne maitrise plus l'
alcool qui n'est devenue obsessionnelle, puis l'effet clarté mentale et tellement appréciable.
Quant aux effets euphoriques qui parfois étaient pratiques, agréables, te poussaient dans une libération parfois extravertis de toi, ben tant pis. Agréablement l'abstinence m'a aussi libéré, et encore aujourd'hui, sans une estime de soi libératrice naturellement.