Préparation de mon sevrage de 13 ans d'addiction à  l'héroïne,

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Catastrophe
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Bonjour, je suis en train de me préparer pour mon futur sevrage. J'ai l'intention de faire ça bientôt, cet été. J'ai un ami qui devrait m'aider en me gardant chez lui deux semaines.j'ai aussi un très bon psy en qui j'ai toute confiance pour le suivi.
Par contre ce que je recherche actuellement ce sont des conseils pour que je souffre le moins possible. C'est-à -dire, des trucs efficaces genre médicaments pour dormir, anti douleurs, pour moi le pire c'est les douleurs des articulations, dans le dos et les jambes.
Je suis très décidée, et je tiens à  me préparer le mieux possible,je précise que:
je n'ai pas l'intention de remplacer une drogue par une autre, donc ni la méta ni le subutex ne sont à  envisager.
Je n'aime pas spécialement les médicaments, mais j'aime encore moins souffrir. Je suis plutot sportive et j'ai l'intention de me remettre à  faire du sport, qui est aussi une exellente drogue :)
Sérieusement, je crois que je suis enfin capable d'assumer mes émotions et j'ai une vie intéressante, mis à  part cette putain d'habitude. Au début, c'était utile, vu mes souffrances psychiques mais maintenant je crois que c'est bon, j'ai suffisamment évolué pour arriver à  m'en passer.Précisement si vous pouvez me conseiller des médicaments avec ou sans ordonances, parce que bain chaud et companie, c'est bien joli mais je dois DORMIR et pas souffrir des douleurs articulaires. Aidez-moi svp!!!!Ce qui va être difficile aussi, c'est retrouver le gout de vivre, après ça, je ne sais pas dans quel état je vais me retrouver. J'ai déjà  réussit un sevrage, mais c'est la rage l'envie de tout démonter qui m'as fait replonger. Cette fois...on verra, C'est ma décision, déjà , je ne suis pas obligée, je me débrouille relativement bien avec ma conso, mais voilà , je veux être libre.Je voudrais dire a ceux qui me lisent éventuellement et qui souffrent pour toutes les raisons qu'on connait bien, rejet, exclusion,rabaissage permanent, difficulté de trouver un peu d'aide,de compassion et surout d'argent et de bonne qualité, que je sais bien ce que c'est, j'ai vécu l'enfer aussi.La, j'ai eut de la chance..depuis quelques temps c'est moins dur, et j'ai des amis qui sont descendu très bas mais remonté très haut, donc, c'est possible et c'est jamais trop tard pour bien faire.Je reconnait que j'ai besoin d'aide.Je peux demander conseil a mon médecin mais je préfère m'adresser a ceux qui comprennent ce dont je parle dans leur chair et dans leur âme. Allez frères et soeurs de malheur, j'espère que vous me répondrez. J'aimerais aussi discuter avec les filles, vu que j'en suis une d'un aspect bien particulier lié au manque...j'espère vraiment que quelqu'un,e, peut me conseiller.bises

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synchro
anarchaotique
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1705 messages
il ya un sujet "les femmes et la came" expres si tu veux parler de trucs de filles...

Sinon t as l air motivée, il y a aussi un sujet sur les sevrages en hosto ou c'est expliqué quels médocs ils te donnent (bcp de médocs mais aucun opiacé) pour te faire tenir sans trop souffrir...

là  j ai un coup de barre faut que je le choppe au vol si je veix avoir une chance de dormir qq heures, je repasserai par là  demain pour voir si tu as trouvé..

ça me fait pênsé qu il y a un sujet dans la FAQ ou alain W explique tres bien comment rechercher sur le forum des sujets déjà  évoqués...

Si t as envie de parler on est là  pour ça et entre nous... voilà  aller j tente de fermer les yeux

bonne nuitée
(j dis ça mais dans une heure je suis là  de nouveau/// on parie!!?)

Je ne sais pas où je vais. Oh ça, je ne l'ai jamais bien su.
Mais si jamais je le savais, je crois bien que je n'irais plus... roll
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Mammon Tobin homme
Modéranimateur à  la retraite
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5581 messages
Prescripteur pourra surement t'en dire plus que moi, mais...
En général, le médicament sans ordonnance miracle pour les sevrage d'opiacés qu'on recommande c'est le lopéramide (fais quelques recherches ^^).
Le paracétamol évidemment, pas plus de 4 grammes par jour.
Parles-en à  ton médecin, voit si tu peux avoir des relaxants-musculaires et peut-être des benzos pour une semaine (pas plus, attention, à  ne pas s'accrocher!) pour dormir et se relaxer un minimum.

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synchro
anarchaotique
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et spasfon et smecta peut etre j ajouterais pour les douleurs au ventre et le transit intestinale....

ps°) je savais que je dormirais pas putain..

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filousky homme
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Bienvenue à  toi,

Ce matin, le temps m'est compté et je ne peux rester, mais des réponses vont venir. A très bientôt.
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bighorsse femme
Banni
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8506 messages
catastrophe
bonjour; décro à  la dure? pourquoi pas; il faudrait savoir à  combien tu tournes par jour pour te donner des indications pour ton sevrage; il faut songer à  des médoc pour le bide ,pour les frissons, les maux des articulations, l'insomnie rebelle qui fait bcp rechutée; l'ame en berne ; tu peux couvrir en partie seulement la plupart des symptomes avec du néo codion , t'inquietes tu vas pas accrocher si tu sais le gerer juste pour le temps de ta déccro...ajouter à  cela du tranxene pour calmer les impatiences et l'ame en berne....les somniferes son rarement efficace et le risque d'en utiliser est d'en augmenter le nombre de prises sans autre bénéfice que d'etre HS le jour d'après...tout en etant mal....ah! et aussi beaucoup suer ( bains chaud sans limite ) et tisanes (ben oui ça permet de raccourcir le temps de manque)
ceci n'est qu'une des méthodes ..il y a pleins d'autres voies...

l angoisse est le vertige de la liberté

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Mammon Tobin homme
Modéranimateur à  la retraite
Inscrit le 07 Sep 2007
5581 messages

tu peux couvrir en partie seulement la plupart des symptomes avec du néo codion , t'inquietes tu vas pas accrocher si tu sais le gerer juste pour le temps de ta déccro...

Je comprends pas ta logique Big... Le principe du sevrage est de virer tous les opiacés de son organisme, prendre de la codéine en continu n'aurait pas de sens. Tu ne décrocherais jamais des opis  en faisant ça.
Et puis bon dans l'absolu, le néo-codion c'est surement le pire moyen de consommer de la codéine, je comprend pas pourquoi les gens s'acharnent avec cette marque... Tussipax/Padéryl, moins cher et moins d'excipients nocifs.

les somniferes son rarement efficace et le risque d'en utiliser est d'en augmenter le nombre de prises sans autre bénéfice que d'etre HS le jour d'après...tout en etant mal....

??
Il existe beaucoup de somnifères différents et très efficaces pour certains.
"le risque d'en utiliser est d'en augmenter le nombre de prises sans autre bénéfice que d'etre HS le jour d'après"
J'ai pas compris lol Sans aucun autre bénéfice que de... dormir? C'est l'effet recherché hein.
Des somnifères benzos comme le noctamide (lormetazepam) ou les Z-benzos comme le zolpidem/zopiclone sont presque toujours prescrits pour un sevrage opiacé, c'est pas une coïncidence...

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synchro
anarchaotique
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1705 messages

catastrophe a écrit

je n'ai pas l'intention de remplacer une drogue par une autre, donc ni la méta ni le subutex ne sont à  envisager.

hors la codeine est une drogue de toutes façons. remarques au final les BZD et autres sont tout autant des drogues d ailleurs...

arreter sans substitut et sans benzo, je pense que tu vas galerer! enfin avis perso...

On ne jette pas les mauvaises habitudes par la fenetre mais on s en debarasse comme on descend des escaliers: marche par marche... Essaye de prendre un truc légale qui accroche moins..


Je ne sais pas où je vais. Oh ça, je ne l'ai jamais bien su.
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maybe femme
Psycho junior
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410 messages

bighorsse a écrit

il faut songer à  des médoc pour  (...) pour les frissons

Big : Qu'est-ce qu'il y a comme médoc pour les FRISSONS ? (il me semble qu'il n'y a rien pour les frissons, en tout cas j'en connais pas.. mais bon si tu sais j'aimerai bien savoir)


La pire drogue, c'est l'amertume, elle empoisonne la vie, mais conserve son homme.   
                              [Pierre Baillargeon]

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lornitho
Taquineuse en chef
Inscrit le 28 Sep 2009
349 messages
bienvenue et bon courage,le fait d être en dehors de ton cadre de vie normal peut aide,mais deccro a la dure c est pour moi du moins a notre epoque un peu..........bizarre
j espère que tu vas trouver de quoi apaiser les douleurs physiques pour le psy le changement et la volonté seront des atouts majeurs
donc bonne chance et bravo pour ta volonté;je les souhaite couronnés de succès

prend soin de toi et bonne route

SI TU SAIS PAS QUI TU VEUX ETRE SACHE QUI TU NE VEUX-PAS ETRE

pour que les anges retrouvent leurs ailes,ils faudraient qu ils oublient ce système base sur la consommation et se rappelés l amour de notre terre mère

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sativa67 homme
Banni
Inscrit le 13 Apr 2007
2474 messages
Bonsoir...
`
L'équipe de modération en direct live de la réunion s'insurge quant à  la réponse de bighorse qui , se prenant pour un docteur en médecine se permet de recommander l'usage de la codéine pour décrocher de l'héroïne ...

C'est le meilleur moyen de finir dépendant de la codéïne , bon nombre d'entre nous en ont fait les frais avant que les substituts n'arrivent sur le marché .fin des années 90.

C'est un bien mauvais conseil ..
Le mieux que tu as à  faire pour entamer un sevrage , c'est d'aller consulter un addicto qui te proposera un sevrage en ambulatoire , ou peut être une hospitalisation suivie d'une post cure .. mais bon un  sevrage se prépare , perso j'en ai tenté plusieurs qui ont tous échoué  d'où mon recours à  la substitution ...

Il est possible de gérer un sevrage avec un  peu de codéine dans la théorie  ... mais dans la pratique , neuf fois sur dix (si ce n'est plus) ça fini en une dépendance à  la codéine ... crois en un ancien gros consommateurs de codethyline houdé .... comme toi j'ai envisagé de décrocher de l'héro avec la codéine ... j'ai fini très accro à  la codéine ...

Bighorse les conseils que tu donne peuvent être pris au sérieux par les lecteurs , évite de te prendre pour un docteur en médecine ....merci .Ce n'est pas la première fois que nous relevons ce genre de post limite ....

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mikykeupon homme
Modérateur à la retraite
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9631 messages
Salut catastrophe, déjà  sache que ton pseudo est de base démoralisant, personnellement.

Sinon pour ton sevrage, ben vas voir un addicto, ce sera le mieux.

Mais une question me turlupine. Comment as-tu tenus 15 ans à  prendre de l'héro sans rien connaître à  la substitution ?

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SoFille
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2 messages
Perso, j'ai essayé de décro 10 ou 20 000 fois à  la dure ^^ (doliprane et basta) Et la seule fois où ça a marché, je ne dis même pas dans quel état de souffrance psy je me suis retrouvée. Donc, penser à  gérer ce mal non négligeable et qui m'a fait replongée 15 jours après. Le corps est peut-être nettoyée, mais l'âme elle.....
Il faut s'attendre à  de longues nuits éveillées et tourmentées.
Quel soulagement quand en février 1996 un mode de substitution "légale" est apparu sur le marché: SUBUTEX (c'est sûr, il faut s'en tenir à  une prise orale). En plus, avoir une bonne relation de confiance avec un généraliste ou une association. Là , y'a vraiment moyen.

BON COURAGE en tous cas

La vitesse de la lumière étant supérieure à  celle du son, beaucoup de gens paraissent brillants jusqu'à  ce qu'ils ouvrent leur gueule...

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Catastrophe
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Inscrit le 14 Mar 2010
2 messages
merci Sofille, j'apprécie le ton de ton message.Et tu as raison a 100 pour 100, c'est bien l'ame qui pose problème..
Mais je veux nettoyer mon corps de toute la merde qui l'encombre, donc, je ne peux pas envisager le subutex. Merci en tout cas pour ta réponse.

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filousky homme
Modérateur
Inscrit le 14 Dec 2008
12273 messages
Chose promise, chose due. Je reviens donc un très court instant car je n'ai rien à  ajouter.
Bonne chance
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Alain Will homme
ancien Vice-Président
Inscrit le 14 Oct 2008
9618 messages

Catastrophe a écrit

... c'est bien l'ame qui pose problème..

Et pourtant tu ne fais que demander des médocs pour calmer des douleurs physiques... As-tu bien réfléchi ? N'as-tu pas déjà  dû ou tenté de faire un sevrage à  la dure ?

Bienvenue sur le forum ... smile


Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
J'avais mis dans un autre message une proposition de protocole. je le recopie.
Toutefois je suis d'accord qu'il vaut mieux trouver de l'aide professionnelle.
En plus si on n'est pas bien dirigé on rique assez vite de se trouver dependant du produit de substitution que ce soit la codeine, le subutex ou la methaone.
Amicalement

Voici le protocole que j'avais proposé
Amicalement

Essai de protocole de sevrage ambulatoire de l´heroine par l´utilisation de la Buprenorphine ou de la Méthadone





Plan



Qui peut en beneficier ??



Comment explorer la demande ??



Modalités pratiques du sevrage ??



Risques, incidents ??



Suivi apres sevrage ??





Qui peut en beneficier ??



Une precision importante= il s´agit bien du sevrage de l´Heroine chez une personne dépendante de ce produit. Ceci exclut donc (du present protocole) les personnes prenant un Traitement de Substitution aux Opiacés (TSO), seul ou associé à  une consommation d´heroine, qui relevent d´une prise en charge différente.

Nb= La consommation d´heroine seule correspond le plus souvent à  trois typologies =

les usagers « jeunes » = avec une consommation d´heroine relativement récente (quelques mois à  2 ans). Le plus souvent le questionnement sur le sevrage se situe dans une alternative sevrage/ debut d´un TSO, face à  une « impasse » de la consommation d´heroine (d´origine financiere, judiciaire ou psychologique). Le TSO est souvent vu comme un « piege » au long cours et les personnes cherchent une alternative. Toutefois ce n´est pas la preuve d´une veritable motivation pour le sevrage, cela peut refleter simplement un rejet a priori du TSO.
Les usagers plus âgés ayant une consommation pure d´heroine, mais des experiences anterieures de TSO. Souvent il s´agit de personnes ayant fait un sevrage du TSO et presentant une rechute. La demande de sevrage correspond à  un désir de mettre fin rapidement à  la rechute. Dans ce cas le demandeur est plus averti des enjeux et des risques du sevrage et de la rechute.
Tous les autres cas…..


Les questions que l´on peut se poser sont =





Le demandeur est il bien consommateur ?? Bien qu´il soit assez improbable qu´une personne voulant une « ordonnance » se presente avec une demande de sevrage, c´est une eventualité qu´il faut savoir éliminer, surtout en rapport avec les risques de la prescription initiale des TSO chez le patient non toxicomane (même en courte durée). Un test urinaire, de confirmation,  peut etre indiqué dans certains cas mais ne doit pas etre systématique.


Le demandeur est il vraiment dépendant ?? Certains consommateurs ne sont pas dépendants et peuvent arreter  leur consommation sans aucun symptome physique (l´exploration des antecedents le met en évidence). Dans ce cas, le protocole de sevrage est inutile. Toutefois l´exploration de la motivation et le suivi peuvent s´inspirer de ce protocole.


Le demandeur veut il vraiment se sevrer ?? C´est le point le plus important. Beaucoup de demandes de sevrage resultent d´un « ras le bol » ponctuel mais l´analyse des motivations fait apparaître une demande mal motivée (notamment antecedents d´echecs antérieurs dans la même situation, non preparation de la situation « sans drogue », impossibilité « de se voir sans drogue »).  Toutefois l´existence d´experiences anterieures de sevrage suivi de rechute n´est pas necessairement négative. Elle permet d´explorer les motivations, les risques, les ecueils et, en général, une meilleure prise de conscience des enjeux.


Le demandeur veut il LIBREMENT se sevrer ?? Evidemment beaucoup de demandes de sevrage sont faites « sous pression » (sociale, familiale, judiciaire) . Il importe donc d´explorer la vraie demande de la personne et de pouvoir l´aider à  trouver une alternative (TSO le plus souvent) si elle n´est pas reellement demandeuse. Toutefois l´existence de pressions n´est pas necessairement une contre indication absolue au sevrage. Le plus souvent le demandeur est dans l´ambiguité par rapport à  ces pressions et il est important de travailler sur ce point (qui n´exige pas toujours d´ailleurs la levée de l´ambiguité).


Le demandeur veut il se sevrer MAINTENANT ?? Un demandeur peut etre volontaire « en général » mais  penser que c´est pas possible maintenant. Un suivi  peut donc etre entrepris à  la recherche du  bon moment.


Comment explorer la demande ??



Les éléments indispensables à  explorer sont



Un interrogatoire médical minimal (affections medicales et chirurgicales, antecedents de traitements, antecedents d´allergies et d´incompatibilités avec les traitements)
Un bilan des prises de psychotropes (au sens large) , y compris drogues « légales », en insistant sur les prises dans les derniers jours.
Une exploration détaillée des essais et periodes de sevrage, s´il yen a eu, même si elles n´ont pas pu etre menées à  bien  (notamment pourquoi elles avaient été tentées, qu´est ce qui avait marché ou pas marché, comment etait ressentie la periode de sevrage total= angoisse, manque ou au contraire impression de mieux etre, comment est survenue la rechute et eventuellement pourquoi etc..)
Une exploration détaillée de la motivation (pourquoi ? pourquoi maintenant ? est ce librement ? correspond  elle à  une evolution longue et progressive ou au contraire à  un revirement brutal ? quels en sont les facteurs importants ? s´il y en a plusieurs les prioriser ? etc..
On peut notamment explorer (selon la technique de l´entretien motivationnel)
- les avantages du non changement
- les risques du non changement
- les risques du changement
-les avantages du changement
En distinguant bien dans le changement ce qui releve du moment du changement (le sevrage) et ce qui releve de l´etat apres changement (etre sevré)
Enfin en explorant l´avis sur le moment du changement (maintenant ? plus tard ? un jour ?)
Une exploration détaillée de ce que peut etre la vie une fois sevrée (en developpant autour des risques et des avantages du changement vus + haut), notamment comment peut s´organiser la vie sans produit, comment le demandeur peut il la percevoir etc.. ?? On peut envisager que l´essai de sevrage soit repoussé dans l´attente de changements indispensables ou de la mise en place d´alternatives au produit (post cure par exemple).
Une exploration de la possibilité d´echec du sevrage. Que faire alors ?  = s´engager dans un TSO ? revenir au statu quo anterieur ?
Une exploration des elements de choix de la methode (hospitalier, ambulatoire) notamment experiences prealables du demandeur, elements socio professionnels imposant des contraintes, couverture sociale etc..


Les elements de la decision sont



Le maintien de la demande par le demandeur apres exploration de tous ces elements
La faisabilité générale (pharmacien, pas de contraintes sociales ou de travail, ).
Le choix du sevrage ambulatoire vs hospitalier = etant donné le peu de recul sur le sujet, s´il est possible d´affirmer la faisabilité du sevrage ambulatoire (littérature médicale, témoignages) il est impossible de définir les cas où il doit etre préféré. On peut proposer qu´il soit mis en œuvre quand=
-le demandeur refuse tout autre mode de sevrage mais persiste à  souhaiter un sevrage
- des contraintes sociales, professionnelles ou familiales rendent le sevrage hospitalier impossible ou difficile
- le demandeur a une experience personnelle de la methode et la demande specifiquement.




Modalités pratiques du sevrage



Il est difficile de définir des protocoles precis, toutefois =

Il semble que le changement d´opiacés facilite en general le sevrage (buprenorphine à  la place de méthadone et vice versa, buprenorphine à  la place de l´heroine). Si ce n´était pas le cas, le sevrage d´heroine pourraitv se faire « simplement » en diminuant l´Heroine. L´observation montre que cette technique est rarement efficace.
La Buprenorphine et la Methadone ont été utilisées. Un consensus semble s´etre établi pour favoriser la Buprenorphine en premiere ligne. La Methadone serait reservée aux demandeurs qui ne souhaitent pas de Buprenorphine (notamment détournement d´usage non contrôlable)..
Quand la prise de Buprenorphine est inferieure à  15 jours, il s´agit d´un sevrage de l´Heroine aidé par la Buprenorphine (donc sans sevrage de la Buprenorphine). Au-delà  il y a deux sevrages,  de l´Héroine,  puis de la Buprenorphine. Les temps de sevrage complet sont alors plus longs. Toutefois des personnes motivées parviennent le plus souvent à  ce sevrage complet en 3 à  6 mois environ.
La dose initiale de Buprenorphine est difficile à  évaluer puisqu´elle doit dans un temps tres court permettre l´induction ET le sevrage. La dose initiale ne doit pas evidemment entrainer un risque d´overdose mais doit etre suffisante pour calmer les symptomes de manque.Un suivi quotidien est donc souhaitable.
De ce fait il parait peu adapté de pratiquer ce protocole quand la dose initiale de Buprenorphine doit depasser 8 mg. Une diminution prelable de la consommation d´Heroine peut alors etre mise en place. Toutefois des consommations fortes d´Heroine (5 g/jour) sont en pratique compatibles avec des doses initiales de Buprenorphine de 8mg et moins, du moins chez certains patients (importance de la connaissance des antecedents, même de sevrages non reussis).
La possibilité d´un echec doit etre prévue ainsi que ses consequences (poursuite par un TSO ou non, notamment).
La Buprenorphine ne doit pas etre donnée sur une « imprégnation »  opiacée, au risque de declencher une crise de manque (effet antagoniste). S´il y a eu prise d´Heroine quelques heures avant, on doit attendre des signes de manque pour donner la Buprenorphine. En général 12 heures apres la derniere prise d´heroine sont largement suffisantes (nb= avec la Methadone il faut environ 72 h).
La Suboxone pourrait presenter un interet specifique en prevenant un usage detourné de la Buprenorphine.
Toute autre médication associée doit etre examinée avec attention. Le risque de prise d´alcool doit etre évalué.(ainsi que d´autres produits)




On peut donc proposer le schéma suivant comme point de départ, mais à  ne pas hésiter  à  adapter au cas par cas,



Premier jour

Apres une periode suffisante d´arret de l´Heroine (6 à  12 h) donner une dose « de sécurité de premier jour » de Buprenorphine ou de Méthadone.

Pour la Buprenorphine ont peut l´evaluer à  8mg le premier jour en deux prises au moins (une premiere prise de 4 mg au maximum doit etre suivie d´une periode d´observation de 2 heures au moins , eventuellement par le patient lui-même).

Pour la Méthadone 40 mg le premier jour en deux prises au moins (une premiere prise de 20 à  30 mg suivi d´une periode d´observation).



La prescription d´antalgiques de niveau I (paracetamol) et eventuellement d´autres traitements symptomatiques (Spasfon) sera systematique sauf contre indications.



Deuxieme jour et suivants

Si les signes de manque ne sont pas suffisamment calmés, augmentation de la dose comme dans les inductions de TSO (généralement 12mg de Buprenorphine et 50 mg (60 mg ?)  de Méthadone au maximum ).  Le maximum devrait etre atteint en 3 jours au maximum , suivis d´une diminution rapide. Si celle-ci n´est pas possible, il faut envisager la « conversion » en induction de TSO, eventuellement suivie d´un sevrage semi rapide (ou semi lent).



Si les signes sont « tout juste » calmés , poursuivre les doses du jour , diminution des que possible . Si celle-ci n´est pas possible, il faut envisager la « conversion » en induction de TSO, eventuellement suivie d´un sevrage semi rapide (ou semi lent).



S´il n´existe pas de signe de manque insupportable (selon la mesure du demandeur, pas selon l´avis du soignant ) , une premiere diminution peut etre amorcée. Le but est un arret de la Buprenorphine ou de la Methadone en 10 jours environ. D´importantes variations individuelles dans l´aptitude à  diminuer les doses  sont constatées.

Si le traitement dépasse 15 jours, le sevrage total est souvent repoussé à  quelques semaines, voire quelques mois.



En cas de sevrage retardé la « méthode chinoise » peut etre utilisée (Avec la Methadone dilution progressive d´un flacon initial).



Sevrage total

Il peut etre accompagné d´une prescription « facilitatrice » de psychotropes mais le risque de création d´une autre accoutumance doit etre serieusement gardé en mémoire. Notamment la prescription de Benzodiazepine, si elle est necessaire,  sera strictement limitée dans le temps. A signaler que l´utilisation de l´Atarax a été décrite dans le sevrage amubulatoire des opiacés selon des modalités proches (300 mg le premier jour puis diminution en 5 jours). Ce pourrait donc etre une prescription logique, en attendant des essais specifiques.



Le plus important est qu´il soit accompagné d´un soutien psychologique et social approprié. C´est une periode difficile qui doit etre accompagnée.

Il est important aussi d´explorer les facteurs de risque de rechute rapide (restes de produit à  la maison, frequentation de dealers) et de prendre les mesures preventives necessaires.

Enfin il est important de considerer tous les problemes de santé associés. Il arrive souvent que l´arret des opiacés « révèle » des problèmes dentaires jusque là  anesthesiés, ou des symptomes d´une hépatite connue mais négligée.  Il est preferable que leur prise en charge ait été prévue et programmée.



Risques et Incidents



Bien qu´en principe les doses initiales soient plutot inferieures aux doses habituelles d´induction de TSO on sait que le risque d´overdose est plus de 10 fois plus fort  à  l´initiation du traitement que par la suite. Les precautions habituelles pour l´induction des TSO sont donc à  reprendre totalement.



Le risque de « desequilibre » menant à  une baisse de la vigilance doit etre évalué et des mesures prises, notamment chez les conducteurs et les metiers à  risque.

Ce « desequilibre » peut etre lié à  une sur dose relative de produit mais aussi à  une insommnie ou une irritabilité en cas de signes de manque mal contrôlés. Il peut aussi etre lié à  la prise « anarchique » de produit en cas d´echec du sevrage.(le patient n´ayant pas l´experience des associations de produits qu´il manipule)



En cas de rechute (surtout si elles ne sont pas immédiates) la dose doit etre soigneusement « titrée » pour éviter les overdoses. L´utilisation de doses « standard » de la periode de consommation est la cause principale des overdoses. Le patient devra donc en etre soigneusement prévenu.



Suivi apres sevrage



En principe ce suivi devrait etre prolongé. L´expérience montre qu´il est souvent écourté par les patients eux même.

Ce point devrait donc faire l´objet d´un protocole à  part.

En attendant, on peut recommander l´une et/ou l´autre des solutions suivantes=

Un suivi ambulatoire medico psycho social , au moins proposé.
Des activités de type Narcotiques Anonymes ou équivalents (auto support)
Un suivi de reinsertion socio professionnel
Un sejour  en post cure, communauté thérapeutique ou equivalent
Une hospitalisation pour prise en charge de problemes somatiques.
Quand ce n´est pas trop destabilisant une redéfinition imortante des habitudes sociales (notamment evitement des dealers et de certains « amis »).


On peut proposer des recherches sur

Les groupes de prevention de la rechute avec animateur professionnel  (les NA ont deja été cités mais relevent plutot de l´auto support))
La mise en place de techniques de promotion de la santé (donc en principe non specifiques à  la toxicomanie)
 
 



Méthadone :

􀁹 dose initiale : 10 à  40 mg/j ;

􀁹 paliers d´augmentation 5 à  10 mg maximum par paliers de 1 à  3 jours, en fonction de la clinique, sans jamais excéder par semaine 50 % de la dose initiale ;

􀁹 prise quotidienne unique orale.



BHD :

􀁹 dose initiale : 4 mg à  8 mg/j au vu des pratiques professionnelles (doses supérieures à  celles de l´AMM, qui justifient d´être validées par des études cliniques spécifiques) ;

􀁹 respecter un délai de 24 heures après la dernière prise d´opiacé pour éviter le syndrome de manque dû aux propriétés antagonistes de la buprénorphine ;

􀁹 paliers d´augmentation de 1 à  2 mg par paliers de 1 à  3 jours, en fonction de la clinique, jusqu´à  la dose optimale

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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lornitho
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ha oui j avais oublie de te dire que je suis une fille
,alors si tu veux parler de ce qui fait de nous des etres sensibles aimables amantes debrouaillardes courageuses patientes exct..........
j en passe et j en oublis  contact moi en mp ou ouvre un sujet  dans la rubrique conseils et reductions des risques

bon lundi a vous moi perso le lundi vous savez que je les hais ...........

bonne route a vous a plush

Dernière modification par lornitho (15 mars 2010 à  08:39)


SI TU SAIS PAS QUI TU VEUX ETRE SACHE QUI TU NE VEUX-PAS ETRE

pour que les anges retrouvent leurs ailes,ils faudraient qu ils oublient ce système base sur la consommation et se rappelés l amour de notre terre mère

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filousky homme
Modérateur
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12273 messages
# Catastrophe : Je tenais à  revenir vers toi pour te poser deux trois questions maintenant qu'un avis professionnel a été donné. L'accueil a été un peu froid pour différentes raisons : la première est que nous étions toute la journée en réunion dans laquelle ton cas a été discuté. Nous nous posons tous une question : comment se fait-il que tu ne sois pas déjà  experte en la matière après 13 années de consommation. D'autant plus que ces 13 dernières années ont vu pas mal de choses bouger dans les traitements (métha et subutex). Bon, chacun est libre et ceci n'est pas discutable, mais le choix du sevrage "à  la dure" me paraît bien tortueux alors que nous disposons de traitements plus "cool". Tu dis d'ailleurs toi-même que tu crains la douleur (articulaires et insomnies) et contradiction, tu veux être libre ! Est-ce la liberté que de passer des mois à  chercher le sommeil avec une obsession en tête ?
Dis en un peu plus sur cette fameuse évolution qui t'a amenée au point actuel et aussi quel a été ton parcours pendant ces 13 années, sinon, nos réponses sont soit totalement vagues , soit à  coté de la plaque comme la suggestion d'utiliser le néo-codion !!!!!
Il n'y a jamais de produit miracle, mais parfois le miracle qu'un produit nous aide justement à  nous libérer de contraintes si lourdes au présent.
Pour mon premier sevrage, à  Ste Anne, on m'a prescrit : du diantalvic + tranxène 50 + Survector. Résultat : j'ai cru que le soin était pire que le manque. Foiré total. Difficile de te conseiller cela !  Deux jours après, je revenais bien chargé en faisant le chantage suivant : tu me donnes de la méthadone ou alors je shoote les 4 pompes que j'ai dans ma poche intérieure ! La toubib a craqué et j'ai fait le sevrage le plus cool du monde : 5 semaines et plus rien .................. rien................ mais rien du tout. J'étais trop jeune pour comprendre l'énormité de mon bol et j'ai retouché.....
Tout cela pour te dire que ce n'est pas le sevrage physique qui est difficile, mais bien ce qu'il y a à  construire derrière et ton premier message montre de fortes contradictions. (je ne veux pas souffrir/je ne veux pas ce qui retire la souffrance).
La meilleure médecine qui puisse accompagner un sevrage est une histoire d'amour ! Elle permet de balayer toutes ces petites merdouilles que nous transformons en montagnes.
Bien à  toi
Fil

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synchro
anarchaotique
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1705 messages
pareil depuis le début je trouve que il y a quelque chose de paradoxal là  dedans! meme si j ai bien un avis la dessus (j ai toujours un truc à  dire t as vu!  wink  ) et bien j prefere attendre de voir ce que les autres diront avant de l ouvrir...

pareil pour ta proposition phil, je suis d accord avec ce que tu dis pour moi le tranxene (si on dit que la came est de la merde), alors le tranxene en est tout autant sinon plus... (parce que c'est une merde déguisée en produit miracle par le systeme de soin..), ça accroche tout autant voire pire, car les sevrages de BZD peuvent causer la mort par crise d epilepsie.. (et le tranxene n est pas le BZD qui accroche le moins loin de la..) et peu de gens sont mort directement d un manque de came (j ai lu quelque part que le manque de came même si il est atroce ne tuait pas mais j prefere le conditionnel)

Enfin moi ce que je vois, c'est que catastrophe se sent comme souillée par les produits psychotropes qui coulent dans son corps, et qu elle veux etre vierge de toute dependence, et du minimum de médocs....

Mais apres 13ans de conso sans s arreter, un sevrage a la dure, à  mon avis c'est reculer pour mieux sauter, en plus elle demande à  un proche (je parie que c'est un non UD en +) de veiller sur elle.. Je ne suis pas sure que cette histoire va bien finir.... Enfin c'est un coup à  finir entravée à  un lit comme en russie ce genre de procédé.. Si tu es sado-maso alors fais ça!


Mais bon c'est un avis perso, je te souhaite que tes voeux se realisent catastrophe...

bien à  toi.. consultes le sujet de NABIL73 qui se rapproche de ce que tu demandes...

Dernière modification par synchro (16 mars 2010 à  09:16)


Je ne sais pas où je vais. Oh ça, je ne l'ai jamais bien su.
Mais si jamais je le savais, je crois bien que je n'irais plus... roll
(La Rue Ketanou.)
Intel dual ou extrem kore

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filousky homme
Modérateur
Inscrit le 14 Dec 2008
12273 messages
Oui, tu as raison, le tranxène 50, dans le temps était facilement prescrit. Aux premières prises, le résultat était un piquage de nez faramineux et après quelques mois (ça passe vite), la tolérance acquise m'avait amené à  6 par jour soit 300 mg. Le sevrage a été raide.
Donc, pièges faciles et vécus à  déconseiller : les BZD, l'alcool, la codéïne.
Voilà  une façon de répondre qui me paraît judicieuse : pas les combines qui pourraient marcher, mais les pièges à  éviter suite à  un sevrage si l'on veut éviter tous les poncifs connus et répétés.
Qui d'autre ?

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bighorsse femme
Banni
Inscrit le 19 Mar 2007
8506 messages
je m'étonne que vs vs insurgiez de ma réponse!!! je ne me voyais pas répondre : va consulter...car si ce forum ne sert plus qu'à  donner ce conseil, je me demande à  quoi peuvent servir nos expériences à  chacun!!!
que je réponde : codéine, tranxene etc...n'a rien de criminel, ni odieux ni je ne sais quoi!!! savez vous qu'il est plus difficile de déccro de la métha que de bcp d'autres molécules????
franchement je ne sais plus trop ce que je viens faire ici!

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bighorsse femme
Banni
Inscrit le 19 Mar 2007
8506 messages
sativa
je me considere seulement et simplement comme usagere ayant de l'experience; maintenant que ce que j'écris soit limite, j'en prend bien note; mais si vs voulez qu'on réponde juste: sub et métha aux gens, et qu'en dehors il n'y a pas de salut, alors vous tombez dans un sectarisme qui ne mene nul part!

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
Inscrit le 14 Oct 2008
9618 messages

bighorsse a écrit

sativa
... mais si vs voulez qu'on réponde juste: sub et métha aux gens, et qu'en dehors il n'y a pas de salut, alors vous tombez dans un sectarisme qui ne mene nul part!

Ca n'est pas seulement Sativa qui t'a répondu cela, ce sont les 5 membres de l'équipe de modération. Je ne pense pas qu'on tombe dans un quelconque sectarisme.

bighorsse a écrit

...que je réponde : codéine, tranxene etc...n'a rien de criminel, ni odieux ni je ne sais quoi!!! savez vous qu'il est plus difficile de déccro de la métha que de bcp d'autres molécules????

Ca c'est toi qui le dit ; il est possible que ce soit ton ressenti mais ce n'est pas forcément celui de tout le monde. C'est ce qui bloque dans tes interventions. Il ne faut pas faire de généralités sur le forum en s'adressant aux usagers. Tu es bien placée pour savoir que nous sommes tous différents, c'est pas faute de le répéter. Sorti des généralités, il va de soi que tu peux poster ton témoignage et ton ressenti personnel au travers de ton vécu. Si tu as fait un sevrage d'héro avec de la codéine et que ça s'est bien passé, écris-le.

Chacun est bien sûr convié a témoigner de ses expériences personnelles, tout comme l'a fait SoFille à  qui je souhaite la bienvenue sur le forum. Mais entre un témoignage et une généralité, il y a un gouffre à  ne pas franchir. Et nous n'avons jamais dit que tes propos étaient criminels (je te cite). Il faut prendre un peu de recul...

bighorsse a écrit

...tu peux couvrir en partie seulement la plupart des symptomes avec du néo codion , t'inquietes tu vas pas accrocher si tu sais le gerer juste pour le temps de ta déccro...ajouter à  cela du tranxene pour calmer les impatiences et l'ame en berne...

Et ceci est "osé" pour ne pas dire "abusé". Du néocodion pour "une grande partie des symptômes" et du Tranxène pour les impatiences, peut-être, il est possible que ça marche pour toi. En tout cas, perso, je ne partage pas cette généralité.

Sans parler du fait qu'un sevrage, à  mon sens (je le précise encore pour que les choses soient bien claires dans notre intervention à  tous), ne s'aborde pas uniquement avec des médicaments. Il y a toute la partie psychologique, sociale, le psychisme, etc... qui doivent être pris en compte. Si c'est pour retomber de plus belle ensuite, en particulier niveau médocs, c'est pas forcément le meilleur moyen de procéder que de se jeter dans la gueule du loup. Du moins sans en discuter à  l'avance. C'est aussi ce à  quoi sert ce forum, loin d'être sectaire.

Et oui, nombreux sont les usagers qui ont fait des sevrages à  la dure, sans précautions particulières, ou sans savoir, ou sans pouvoir mieux faire, contraints ou pas, mais qui n'ont pas forcément tenu le coup sur le long terme... Toujours avis perso.


Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)

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gaelle84
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Inscrit le 17 Mar 2010
7 messages
j ai jamais pris de drogue,je m occupe juste de mon frangin ...mais de l avoir vue du dehors je deconseille vraiment les sevrage a l arache,faut etre un peu maso..il existe plein de truc qui aide sans trop souffrir maintenant,faut juste que tu cherche de l aide au bon endroit!!je te dit ce que je dit a mon frere quand il me reponds que c est mal vue:un quart de la planete vie sous cachetons alors si ils te montrent du doigt ,fait leur un tit sourire en coin!
sinon franchement si tu peux capter un accuponcteur en avance et negocier un bon prix plus support a la demande(je veux dire de pas vraiment avoir une heure fixe pour les rendez vous)ca t aidera bien je pense,mon frangin fait un seuvrage a la dure et va 2 fois par jour a l accuponcture ca l aide bien pour ses douleurs ds le dos et gambes!!
par contre vue que tu t y prends a l avance fait aussi une cure au plante pour aider avec l insomnie ,mais ca faut s y prendre d avance car ca prends du temps a faire effet!
bon courage,bisouss

Dernière modification par gaelle84 (19 mars 2010 à  19:41)

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bighorsse femme
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Inscrit le 19 Mar 2007
8506 messages
c'est difficile de répondre finalement aux gens! par ex la "méthode" que j'ai indiqué à  catastrophe n'est surement pas une méthode valable pour tous! loin de là ! j'ai simplement tenu compte et de son désir de le faire sans prod de substitution, ni autres types de prod...il ne restait alors pas bcp de possibilité....et elle a 13 ans de prod derriere elle donc pas novice en quoique ce soit..

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