[ Arrêt & Sevrage ]
Différance sevrage entre opiacés et subutex

#1 
Dragonsec88 homme
Nouveau membre France
06 juin 2024 à 14:27
Bonjour, j’ai beaucoup entendu qu’arrêter la buprenorphine serais plus dur que d’arrêter les opiacés classiques


Je ne comprends pas vraiment en quoi est-ce différent

Le sevrage est plus long? Ou alors les symptômes physiques sont plus intenses ? Ou alors l’accroche psychologique ? Je ne comprends pas vraiment alors j’aimerais que vous m’aiguillez la dessus s’il vous plait drogue-peace

Pourquoi vouloir être normal dans un monde qui ne l’est pas ?

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#2 
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Marco 68 homme
Psycho Head Italy
06 juin 2024 à 14:43
Ciao
Cest un sevrage plus long et qui fait yo-yo: avec heroin, morphine, opium tu est tres mal les 3-4 premiers jours et apres c'est en dégressif.
Avec metadone et bupre tu est mal pendant 3j apres ça va mieux et après tu est encore mal c0mme au premiers jours, puis tu va mieux tu est soulagé et apres à  nouveau mal(effet yo-yo) et peut durer 15j et tu ne dors pas pendant 1mois voir 2

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#3 
Dragonsec88 homme
Nouveau membre France
06 juin 2024 à 14:46
D’accord merci beaucoup je comprend mieux.

Mais alors pourquoi au moment ou on se sent pres a arreter, ne pas se remettre a des opiacés classique durant 1 mois a tres faible dosage juste de quoi ne pas etre en manque, pour arrêter et ne pas avoir un sevrage si long ? Sa me parait pas trop con.

Pourquoi vouloir être normal dans un monde qui ne l’est pas ?

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#4 
zero67 homme
Nouveau membre France
19 juin 2024 à 18:37

Dragonsec88 a écrit

D’accord merci beaucoup je comprend mieux.

Mais alors pourquoi au moment ou on se sent pres a arreter, ne pas se remettre a des opiacés classique durant 1 mois a tres faible dosage juste de quoi ne pas etre en manque, pour arrêter et ne pas avoir un sevrage si long ? Sa me parait pas trop con.

Salut
C'est la méthode que j'ai employé pour arrêter le Subutex qui est une grosse saloperie quand on veut en sortir .

Dernière modification par Agartha (18 septembre 2025 à 15:24)

Reputation de ce post
 
Choisi tes mots le subutex a aider bcp de personnes

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#5 
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psyr homme
Psycho junior
19 juin 2024 à 19:20

Dragonsec88 a écrit

Mais alors pourquoi au moment ou on se sent pres a arreter, ne pas se remettre a des opiacés classique durant 1 mois a tres faible dosage juste de quoi ne pas etre en manque, pour arrêter et ne pas avoir un sevrage si long ? Sa me parait pas trop con.

Je pense que certain considèrent qu'une fois la décision prise, retourner vers un opi 'classique' serait comme un pas en arrière, ce qui me paraît carrément entendable. De plus, rester à un dosage 'faible', c'est un sacré challenge. Avoir le produit à portée de main, c'est toujours délicat quand on essaie de diminuer, voire d'arrêter.


Je suis d'ailleurs dans cette situation, dans une moindre mesure :
J'ai passé une huitaine de jours avec de la came relativement bonne et j'ai été surpris par le retour du manque et de sa violence (après 6 mois d'abstinence).
Du coup je compense avec de l'orobupré (1mg)
Dernière prise d'héro vendredi dernier, 1mg de bupré lundi, un autre mardi, rien ce matin. J'envisage d'en prendre une dernière fois demain matin, selon le ressenti, pour pouvoir bosser convenablement. Et je pense qu'en ne prenant rien de vendredi à dimanche, j'aurai passé le plus pénible.


Je m'en tire bien, pas vrai ?

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#6 
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cependant
Modo bougeotte
19 juin 2024 à 23:34

Dragonsec88 a écrit

D’accord merci beaucoup je comprend mieux.

Mais alors pourquoi au moment ou on se sent pres a arreter, ne pas se remettre a des opiacés classique durant 1 mois a tres faible dosage juste de quoi ne pas etre en manque, pour arrêter et ne pas avoir un sevrage si long ? Sa me parait pas trop con.

Salut,
Parce que malheureusement les opiacés "classiques" c'est pas des tso en France (alors qu'en s'Suisse ou UK oui)...ce qui fait qu'il faut des thunes, du temps et du réseau !!

Mais perso oui, même en tso je préfère des opiacés avec une demi vie pas trop longue (12h max)...mais ça menconvient à moi et en vrai il n'y a rien d'officiel, j'ai galeré pour avoir ce qui me convenait !!


fugu kuwanu hito niwa iwaji

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#7 
Dragonsec88 homme
Nouveau membre France
10 août 2024 à 20:10
Merci de vos avis.

Je suis actuellement sous subutex mais je le vis tres mal…

Pourquoi vouloir être normal dans un monde qui ne l’est pas ?

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#8 
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Mynight femme
Psycho junior France
11 août 2024 à 15:20

Dragonsec88 a écrit

Merci de vos avis.

Je suis actuellement sous subutex mais je le vis tres mal…

Qu'est-ce qui te dérange le plus dans le Subutex?
Je serais bien en mal de t'aider au niveau du produit, car je prend de la Méthadone et non du Subutex.

C'est le côté "fil à la patte", de devoir aller chercher les ordonnances, la pharmacie, etc, ou bien c'est ce que te fait ressentir ce traitement?


°•✨️ Die natali meo,tenebras cognovi.
Vita mea via ad redemptionem est, contemplatio aurorae. ✨️•°

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#9 
VO2MaX homme
Nouveau Psycho
11 août 2024 à 16:09
Bonjour

Chacun ses problèmes, pour ma part, sous subutex, ma dose quotidienne ne me suffit plus pour tenir la journée, c'est infernal, augmenter la dose est une solution mais c'est à mon avis que repousser le problème pour plus grave. Probablement que ce produit est fait pour des traitements plus ou moins court, moi ça fait plus de 2 ans et ce n'est que depuis quelques mois que le produit me fait moins d'effet au point que ce soit problématique. Evidemment l'accoutumance avec les opiacés classiques est beaucoup plus rapide mais ce n'est pas le sujet .. et j'en prend plus depuis longtemps !

Pour arrêter le sub j'imagine qu'il faut baisser progressivement les doses, facile a dire plus dure a réaliser !  Il y a beaucoup de gens qui sont sous traitement depuis très longtemps, je me demande si ils ont le même problème ? Idem avec la méthadone ?

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#10 
Dragonsec88 homme
Nouveau membre France
12 août 2024 à 14:24
Je vis mal mon traitement subutex car il me génère de l’anxiété et me brouille l’esprit, je fais beaucoup de dépersonnalisation.

Aussi j’aime beaucoup faire de longue marche pour simplement réfléchir sur moi ma vie ou meme sur tout et rien, et le sub m’empêche de sa je n’arrive plus a aller en profondeur.

Et de manière générale il me renferme beaucoup et me met comme dans une bulle, sauf que… je suis en assez grosse dépression en se moment et le sub m’enfonce dedans. Voila voila

Pourquoi vouloir être normal dans un monde qui ne l’est pas ?

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#11 
VO2MaX homme
Nouveau Psycho
15 août 2024 à 00:06
Hello
Sur moi le Subutex est stimulent et au contraire m'aide a gérer le stress et accessoirement la dépression. Cela dit, stress mis a part, on est évidemment plus lucide sans produit, le problème c'est d'arrêter !

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#12 
avatar
toums85 homme
Psycho junior France
15 août 2024 à 06:02
Pour moi le principal avantage des TSO, et une des raisons pourquoi ils sont proposés en traitement, c'est de stabiliser sa consommation tout en sortant du milieu illégal de certains produits comme l'héroïne. Mais les TSO sont également parfois prescrit pour des sevrage de médicaments tout à fait légaux comme le tramadol, morphine ou autre.

Effectivement, pour arrêter un TSO, ça demande une diminution beaucoup plus progressive. Plus la demi vie du TSO est longue et le TSO puissant, plus il faudra diminuer doucement et sur du long terme. Mais au moins, ça permet pour beaucoup de se réintégrer dans une dynamique, d'aller bosser, de vivre sa vie normalement. Il y a autant de raisons d'opter pour un TSO que d'individus.

Certains y trouveront une très bonne solution pour se sortir de l'illégalité et se réintégrer dans une dynamique sociale. D'autres préféreront cette option pour être plus stable dans leur conso sans faire de yoyo comme on pourrait le faire avec des opiacés avec une demi vie plus courte. A l'inverse chez certains ça ne convient pas du tout et il y a des gens qui préfèrent arrêter brutalement ou progressivement la came. Bref, ça dépend des gens.

Les symptomes du sevrage sont théoriquement les mêmes. Sauf que dans la majorité des cas ils durent plus longtemps. A mon avis, s'il est possible d'arrêter assez brutalement une conso d'opiacés classiques, arrêter sec un TSO sera bien plus compliqué, et d'ailleurs n'est pas du tout conseillé.

Dans les deux cas, arrêter sec une conso d'opiacés, augmente généralement significativement le risque de rechute. Et il ne faut surtout pas négliger le suivi psychologique avec un professionnel qui peu aider grandement pour un arrêt définitif. C'est aussi important voir plus que le tso en lui même. Le TSO enlèvera les symptômes, mais pour guérir la cause à la source, un travail sur soi est inévitable selon moi.

A noter qu'il y a de nombreuses personnes qui vivent très bien avec leur traitement TSO, et n'envisage pas forcément d'arrêter leur traitement quitte à le prendre à vie. L'important c'est d'être bien dans sa tête et dans son corps pour vivre sa vie. Certains ont besoin d'opiacés/opioides pour fonctionner normalement, c'est un choix que l'on doit respecter.

La vie n'est pas un combat, mais une passion à défendre !

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