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Buzyn : « ma bataille n’est pas de lutter contre les lobbies »

#1 
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ElSabio homme
Antifa...narchiste Jolly Roger
27 mars 2018 à  11:42

Alcool. Agnès Buzyn pas favorable au durcissement du slogan sanitaire




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La ministre de la Santé Agnès Buzyn a rejeté ce mardi les appels de certains médecins à durcir le message sanitaire à propos des boissons alcoolisées / Bertrand Guay / AFP




La ministre de la Santé Agnès Buzyn a rejeté ce mardi les appels de certains médecins à durcir le message sanitaire à propos des boissons alcoolisées, tout en se défendant de céder face au lobby viticole.

Passer de « l’abus d’alcool nuit à la santé » à « l’alcool nuit à la santé »… Un mot en moins, pas mal de réactions en plus. Des médecins avaient estimé ce lundi que les mesures contre l’alcoolisme du plan de prévention présenté lundi par le gouvernement étaient purement « cosmétiques », et réclamé que, dans le message sanitaire, le mot « abus » soit purement et simplement supprimé.

Cette formule « peut laisser penser qu’on est pour une action de prohibition, c’est-à-dire qu’on ne veut pas d’alcool du tout, or ce n’est pas le cas aujourd’hui », a affirmé Mme Buzyn, interrogée mardi sur RTL.

« De manière proportionnelle à la dose »

« C’est une recommandation du Haut conseil de santé publique » mais « je pense qu’il faut informer les Français sur le fait que l’alcool nuit à la santé de manière proportionnelle à la dose et que chacun doit être en capacité de choisir » sa consommation d’alcool, a-t-elle ajouté.

Interrogée sur la contradiction entre cette position et ses convictions en matière d’addictologie, et sur sa capacité « à lutter contre le lobby de l’alcool », la ministre a assuré qu’elle n’avait pas changé de ligne.

« Il y a un lobby mais ma bataille n’est pas de lutter contre les lobbies, elle est de faire de l’information et je maintiendrai les messages de santé publique que j’ai toujours donnés sur la nocivité proportionnelle » de la consommation d’alcool, a-t-elle expliqué.

« Un fléau de santé publique »

La principale mesure du plan de prévention santé présenté lundi sur ce sujet est l’augmentation de la taille du pictogramme pour les femmes enceintes.

La ministre, qui avait défendu début février la position que le vin était un « alcool comme un autre », s’était attirée les foudres de la filière agricole et de ses soutiens actifs au Parlement, avant d’être recadrée par le président Macron.

« Il y a un fléau de santé publique quand la jeunesse se saoule à vitesse accélérée avec des alcools forts ou de la bière, mais ce n’est pas avec le vin », avait plaidé le chef de l’État en inaugurant le Salon de l’agriculture le mois dernier.

« Tant que je serai président, il n’y aura pas d’amendement pour durcir la loi Evin » restreignant la publicité pour les boissons alcoolisées, avait-il affirmé.


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Source : Ouest-France
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Merci du partage m'sieur l'symbiote
 
Pour la santé publique, dites non à toutes formes de prohibition (Lecoq)

« La liberté des autres, étend la mienne à l'infini ».
Mikhaïl Bakounine

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#2 
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Caïn homme
PsychoAddict
27 mars 2018 à  12:04
Evidemment qu'elle est aux ordres des lobbies, comme tous ses prédécesseurs.
Regarde ce qu'il se passe sur le vapotage. C'est le meilleur moyen d'arrêter de fumer, et qu'est-ce qu'on rembourse ?
Ben des timbres et chewing-gums à la con... Sans compter  tout ce qui est fait au niveau législatif pour contrer le vapotage.

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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#3 
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Lecoq homme
Psycho junior France
27 mars 2018 à  13:44

« je pense qu’il faut informer les Français sur le fait que l’alcool nuit à la santé de manière proportionnelle à la dose et que chacun doit être en capacité de choisir »

Je ne savais pas que c'était une spécificité de l'alcool.

Pour les autres produits c'est pas pareil ?????? mur


La vérité est l'interprétation par l'esprit de la réalité. Par définition, elle est subjective et éphémère.

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#4 
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winnielourson homme
Addict au miel ! France
27 mars 2018 à  14:39
C'est étonnant de la part de notre ministre de parler de danger proportionnel à la consommation, alors que le message "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé" ne reflète pas du tout cette supposée proportionnalité.

Parler de danger en cas d'abus, c'est bien fixer une limite en deçà de laquelle il n'y a pas de danger : "pas d'abus, pas de danger pour la santé", c'est ce que le slogan suggère assez clairement.

Et quand je dis "fixer", c'est le deuxième problème de ce slogan, on ne fixe aucune limite, la notion d'abus est presque laissée à la libre interprétation de chacun. Quand on sait que l'alcool est un produit particulièrement favorable au déni de consommation problématique, c'est vraiment léger comme attitude de politique sanitaire.

J'ai rien pris depuis... jeudi ! ... Ah ? On est jeudi ?

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Passer de « l’abus d’alcool nuit à la santé » à « l’alcool nuit à la santé »…

Il y a en effet un mouvement médical qui promeut ce slogan. Notamment il y a quelques années les instances de lutte contre le cancer (INCA) avaient lancé une campagne "le cancer dès le premier verre d'alcool".
J'avais fait en 2016 l'analyse des faiblesses de ce slogan

https://psychoactif.org/forum/viewtopic … obtobureau

Je comprends la "bonne volonté" de ceux qui pensent que les consommateurs sous estiment leur consommation et que la sécurité ne peut venir que de l'abstention complète, mais je ne pense pas que ce soit une stratégie payante dans un monde où l'information circule librement.
Par contre les propos de Mme Buzyn sur les dangers de l'alcool,  proportionnels à la consommation,  ne me gênent pas. C'est assez évident.
Je dirais néanmoins que les effets de l'alcool sont plutot exponentiellement que linéairement proportionnels.
Ce qui veut dire qu'une consommation double ne double pas le risque mais le multiplie par 2,5 ou 3.

https://pubs.niaaa.nih.gov/publications … 55-173.htm

A propos de cancer on trouve dans cette reference les graphiques suivant

/forum/uploads/images/1522/1522158167.png

En ordonnées c'est le risque relatif de cancer (à 1 il n'y a pas de sur-risque, la construction des graphiques pourrait laisser penser que c'est 0 ) par rapport à des abstinents "vie entière" et en abcisse la consommation d'alcool. Ces graphiques montrent en principe qu'à consommation très faible il y a deja un sur-risque de cancer. Ce sont ce genre de graphique qui permettent à l'INCA de parler de cancer au premier verre. Mais je pense qu'il y a des biais méthodologiques et que les graphiques doivent être pris avec prudence.
Notamment sur les cancers ORL ils sont en fait  rares en dehors des patients ayant abusé de tabac et d'alcool, alors que les consommateurs faibles représentent 90% de la population environ.

nb= 1 verre standard par jour= 10 g d'alcool



Amicalement

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Bonne explication. C.

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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#6 
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Gradak homme
Le Diplomate France
27 mars 2018 à  16:18
Ah ok j'ai compris.

Du coup:

La cocaine/le tabac/le cannabis/l'héroïne/le café/la kétamine/la MDMA nuisent à la santé de manière proportionnelle à la dose et que chacun doit être en capacité de choisir.

Non?
Ah ben non....

No more money, no more fancy dress
This other kingdom seems by far the best
Until it's other jaw reveals incest
Prefer a Feast of Friends

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#7 
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ElSabio homme
Antifa...narchiste Jolly Roger
27 mars 2018 à  16:43
Bonjour,

Merci à tous pour vos commentaires, j'en ai apprécié quelques-uns. ^^

Assez d'accord avec Prescripteur sur le passage qu'il a relevé, c'est souvent la dose qui fait le poison et je pense que l'alcool entre dans cette considération car j'ai connu certains buveurs qui me disaient : Un seul verre à la fois !

Pour ma part, je suis bien plus remonté, et c'est justement pour cette raison que j'ai relayé l'info, sur le fait que la politique du gouvernement actuel laisse prospérer les lobbies (alcools, tabac, etc...) avec une main et avec l'autre, se prépare à punir les consommateurs d'autres substances d'une amende délictuelle, c'est le genre de choses qui me révolte, la remarque de Caïn concernant le vapotage est aussi très juste, même si plusieurs facteurs s'entremêlent (lobby du tabac et intérêt commercial soudain pour le vapotage après revirement, opportunisme quand tu nous tiens...).

Pareil pour Buzyn qui dit que le vin est un « alcool comme un autre » et qui se fait recadrer par Jupiter 2ème du nom qui visite le salon de l'agriculture, c'est à mon sens très représentatif de la 5ème république et en plein dans la continuation (continuité ?), à ce moment, on se dit qu'il va falloir s'accrocher pour que ça change car dans ce genre de couac, ce sont toujours les mêmes qui "tirent les marrons du feu", en l’occurrence, les lobbies.

[mode militant on] Les gens, pour certains, commencent à comprendre beaucoup de choses concernant les desseins du pouvoir, il serait donc temps de se poser les bonnes questions pour l'avenir et de ne pas laisser en place cette mascarade de politique qui profite toujours aux mêmes, à l'heure d'internet, des réseaux sociaux, nous avons un droit de parole, servons-nous en pour manifester notre mécontentement, on ne doit plus laisser faire et prospérer ce genre de castes qui nous méprise, tu bois un coup, t'es un bon vivant, tu fumes un joint, t'es un marginal, je ne parle même pas des autres produits, voilà leur slogan, c'est en plus un moyen efficace de diviser et nous pouvons constater que cela a plutôt bien fonctionné depuis, doit-on continuer à subir ? Je ne crois pas et je suis sûr que la plupart d'entre vous non plus. Nous devons réagir, de manière pacifique et coordonnée bien entendu, il faut se faire entendre, pétition, lettre aux élus, blog, etc. Il est encore temps de renverser la situation, à condition de se concerter et de choisir les bonnes "armes". [mode militant off]


Bien amicalement.

« La liberté des autres, étend la mienne à l'infini ».
Mikhaïl Bakounine

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#8 
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winnielourson homme
Addict au miel ! France
27 mars 2018 à  17:34

prescripteur a écrit

Je comprends la "bonne volonté" de ceux qui pensent que les consommateurs sous estiment leur consommation et que la sécurité ne peut venir que de l'abstention complète, mais je ne pense pas que ce soit une stratégie payante dans un monde où l'information circule librement.

Hello Prescripteur,

Je ne sais pas si c'est en réponse à mon propos, mais loin de moi l'idée de considérer que tous les consommateurs d'alcool sous estiment leur consommation. Et je suis entièrement d'accord sur ton propos, l'abstinence ou la prohibition ne sont pas des solutions ou des stratégies payantes, l'histoire (américaine pour l'alcool, et mondiale pour les drogues) le prouve parfaitement.

Par ailleurs, je trouve à titre personnel le slogan "le cancer dès la première goutte" parfaitement stupide. Dans un pays où la quasi totalité de la population a au moins une fois dans sa vie expérimenté la substance, et où tout le monde ne meurt pas d'un cancer lié à l'alcool.


J'ai rien pris depuis... jeudi ! ... Ah ? On est jeudi ?

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Nous avons était capable de faire de la publicité à outrance, de croire à de soit disante vertu thérapeutique et de donné des rôle dangereux à ce produit qui peut s'avérait néfaste pour chacun

Pour beaucoup la limite de la modération en matière d'alcool et sur évaluer voir totalement délirante, trop souvent j'ai entendu dire que les effets néfaste qu'il soit physique ou bien mentale n'arrive dans la plupart des cas qu'au usagers dépendant

Ce qui est bien entendu complètement faux, en réalité la limite entre d'éventuelles effets bénéfiques pour la santé et les problèmes de santé et très mince

Une bonne fois pour toute l'état se doit en matière de santé publique d'informer sur l'alcool ou autre psychotropes à l'aide d'informations scientifique valable et d'expériences d'usagers

La télévision, internet ou autres magasines sont des outils qu'il nous faut utilisé pour informer et réduire les risques

A l'époque où les publicités était encore autorisé à la télévision celle si on poussé l'individu à consommer mais aussi à ne pas donnée de moyen pour éviter que ça santé ne décline

Publicités qui généré d'avantage de profits et d'argent pour chaque chaînes de télévision, pourtant l'état n'ai pas gagnant sur ses recette comparé au milliards d'euros de dépenses chaque années pour traité les maladies lié à l'alcool

Quand celui ci va t'il remplacer des pub destiné a faire du profit par des publications mettant en avant la RDR et l'information pour le bien d'autruis

Tant que ce gouvernement apportera davantage de valeurs à l'argent qu'à la santé publique alors qu'il n'espère pas gagné ce combat sanitaire

Si peut d'énergie et d'argent et injecté dans le domaine de la prévention alors les résultat seront égaux au effort fournis

Dernière modification par Petit conton (27 mars 2018 à  23:05)

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On peut faire un lâché de 70 millions de tract pour ce post!

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Les messages hygiénistes de toute manière en terme de prévention... là c'est plus marketing, pour l'étiquette.
Je pense, sans en avoir la certitude, que ce type de message coute plus cher en terme de stigmatisation que ça ne "rapporte" en terme de prévention.
Le lobby de l'alcool a aussi le droit de dire non à une certaine forme de stigmatisation.

« Il y a un lobby mais ma bataille n’est pas de lutter contre les lobbies

A gerber, c'est assumé. demon1

Dernière modification par Mister No (27 mars 2018 à  21:03)


Just say no prohibition !

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#11 
Anonyme1756
Invité
27 mars 2018 à  21:37
Ce n'est pas la balance bénéfices - risques qui est en jeu, c'est la balance commerciale! :)

L'enjeu économique est énorme, au moins 20 milliards d"euros pour l'économie française. Ce n'est pas uniquement pour faire plaisir aux lobbies.

Néanmoins on reste dans le flou. "Abus", "proportionnel". A côté des slogans il doit y avoir de la place pour des discours plus précis sur les risques encourus pour réduire davantage les pratiques à risque.
 

https://img00.deviantart.net/fec0/i/2017/327/4/e/jerc_caricature_agnes_buzyn_quand_la_ministre_fait_by_jerc_tbm-dbuoejf.jpg
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terrific !

Analyse de produits psychoactifs aux effets indésirables ou inhabituels et de manière anonyme, gratuite et par courrier. modos@psychoactif.org
https://www.psychoactif.org/sintes
Compte inactif!

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Bonjour, pour ceux qui voudraient creuser le probleme voir

http://www.santepubliquefrance.fr/Actua … -et-l-Inca

Une qualité scientifique indéniable mais des raccourcis un peu surprenants (pourquoi vouloir une valeur repère unique pour les 2 sexes ?).
le risque absolu attribuable est évalué à 1/1000 pour le risque le + faible et 1/100 pour le + fort, sachant que les risques considérés comme "acceptables" par le public pour beaucoup d'autres "toxiques" sont en général très inférieurs (1/100 000 ou moins).

Remarquons que la recommandation ne dit pas "le cancer au premier verre" mais que le slogan a probablement été lancé "par souci de simplification".

Sur les figures 5 et 6 (pages 41 et 42) sont indiquées les valeurs limites de consommation
associées à un risque absolu attribuable à l’alcool de 1/1000 et de 1/100. Ces limites sont
différentes chez les femmes (6 g/jour et 16 g/jour) et chez les hommes (8 g/jour et 24 g/jour
respectivement).
À partir des connaissances sur les repères actuellement en vigueur en France et
des résultats de l’étude qualitative, il est apparu au groupe d’experts qu’un consensus pouvait être
atteint en fixant un repère intermédiaire entre ces différentes valeurs. Le choix ayant été fait de
proposer à la fois une valeur repère unique pour les deux sexes et de l’exprimer sous la forme d’un
nombre de verres standard par semaine dans un but de simplification du message, le consensus
s’est établi autour d’une consommation repère de 10 verres standard par semaine, ce qui
correspond en moyenne à 14 g/jour d’alcool.

C'est quand même prendre le public pour des c....s

Si vous consommez de l’alcool, pour limiter les risques pour votre santé au cours de votre vie, il
est recommandé de :
* ne pas consommer plus de 10 verres standard par semaine et pas plus de 2 verres
standard par jour ;
* avoir des jours dans la semaine sans consommation.

Et pour chaque occasion de consommation, il est recommandé de :
* réduire la quantité totale d’alcool que vous buvez à chaque occasion ;
* boire lentement, en mangeant et en alternant avec de l’eau ;
* éviter les lieux et les activités à risque ;
* s'assurer que vous avez des personnes que vous connaissez près de vous et que vous
pouvez rentrer chez vous en toute sécurité.

Pour les femmes qui envisagent une grossesse, qui sont enceintes ou qui allaitent : pour limiter les
risques pour votre santé et celle de votre enfant, l’option la plus sûre est de ne pas consommer
d’alcool.

Pour les jeunes et les adolescents : pour limiter les risques pour votre santé, l’option la plus sûre
est de ne pas consommer d’alcool.

D'une façon générale, l'option la plus sûre est de ne pas consommer d'alcool en cas de :

* conduite automobile ;
* manipulation d'outils ou de machines (bricolage, etc.) ;
* pratique de sports à risque ;
* consommation de certains médicaments ;
* existence de certaines pathologies.

Il faut noter qu'on autorise une alcoolémie à 0,5g/l ou à 0,2 g/l pour les détenteurs d'un permis de
moins de deux ans, alors qu'il existe un sur-risque entre 0 et 0,5g/l

Recommandation 8
Les études ont montré une augmentation de la morbidité et de mortalité, à court et long terme,
pour des consommations faibles d’alcool par jour [54]. Ainsi, ce n’est pas « l’abus d’alcool » qui est
à risque mais une consommation, même faible. L’avertissement actuel sanitaire réglementaire est
donc obsolète.
Le groupe d’experts recommande que l’avertissement réglementaire obligatoire apposé sur les
publicités pour l’alcool soit revu :

* en modifiant l’information qui figure actuellement « L’abus d’alcool est dangereux pour la
santé » et en la remplaçant par exemple par « Toute consommation d’alcool comporte des
risques pour votre santé » ;
* et en empêchant les annonceurs d’ajouter un autre message à celui imposé par la loi (tel
que « À consommer avec modération »).


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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#14 
geosadak homme
Psycho junior France
28 mars 2018 à  15:35
Affligeant....

Dans mon CSAPA et pour un homme, ils estiment que c'est 6+ (risque absolu à partir duquel ils commencent à proposer des solutions de maintient de l'abstinence telles le selincro ou autre..)

En fait je ne comprends toujours pas comment l'alcool est si facilement accessible, me trouvant moi même dans une situation ultra délicate que j'aurais pu rencontrer avec d'autres drogues, mais en connaissance de cause....

Je dis pas que les lobbies sont responsables de mon alcoolisme, mais pendant longtemps j'ai bu "trop" sans en avoir la moindre idée !

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#15 
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Recklinghausen homme
Adhérent PsychoACTIF France
29 mars 2018 à  03:21
Salut,

Pour une fois qu'il est possible de se défoncer avec les encouragements de là ministre de la Santé, c'est surement pas moi que celà va déranger wine

Bien évidemment que consommer un produit psychotrope de façon quotidienne ne peut pas favoriser la bonne santé de l'organisme.

D'ailleurs, avec un tel raisonnement, il me parait urgent non pas de dépénaliser l'usage de produits psychotropes, mais au contraire de faire rejoindre là tabac et l'alcool au rang des autres produits dont il est impératif qu'ils ne soient pas consommés.

Nous avons le droit de picoler..  Tant mieux !!!!

Qu'il faille augmenter le budget dédié aux usagers souhaitant diminuer ou stopper leur consommation grâce aux dividendes d'impôts qu'offrent la vente d'alcool ? Je dirais, bien entendu !!!

Qu'ils faillent comparer les produits ??

C'est une hérésie... Et un raisonnement digne d'un pilier de comptoir quand ils parlent " des jeunes drogués au cannabis ".

@ +


Reck.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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Un article récent du Lancet, centré sur la mortalité cardio-vasculaire mais incluant la mortalité totale.

http://www.thelancet.com/journals/lance … X/fulltext

confirme la recommandation de se limiter à 100 grammes d'alcool par semaine (10 verres) plutot que les recommandations actuelles (3 verres/j pour un homme et 2 pour une femme).
Le travail cité ne trouve pas de différence notable de mortalité entre les hommes et les femmes par rapport à la consommation d'alcool  mais les catégories sont assez larges (< 100 g/semaine, 100 à 200 g/semaine = reduction de 6 mois de l'esperance de vie, 200 à 300 g/s = reduction d'1 à 2 ans), d'où la recommandation unique = moins de 100 g/semaine.

ça ne veut pas dire qu'on est un pochtron quand on dépasse mais je pense que les usagers doivent être informés et cet article parait assez convaincant.

Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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