Non le but n'est pas de restreindre l'accès à la
méthadone mais de le sécuriser.
Dans mon discours devant la commission des stupéfiants (on devrait bientot avoir des vidéos), j'ai d'ailleurs dénoncé les
CSAPA qui infantilisaient les usagers avec les tests urinaires et en faisant attendre 3 mois les usagers avant de les prendre. Ca fait partie des restrictions d'accès à la
méthadone qui empeche sa bonne utilisation (les gens preferent la prendre au marché noir)
Pareil, J'ai aussi demandé à ce que nous puissions avoir accès à la
méthadone en primo-prescription chez un médecin généraliste formé, car parfois les
CSAPA sont loin et sont aussi tres stigmatisés.
J'ai aussi demandé à ce que
- la
naloxone soit distribuée dans les cures, les post cure et à la sortie des prisons, car c'est quand on arrete la
méthadone qu'elle est le plus dangereuse !
- les usagers qui appellent les secours parce qu'il y a une overdose (et que la police arrive avec) ne puissent pas etre inculpé ! C'est une loi qui existe au Canada qui s'appelle la "good samaritain act"
Et j'ai aussi dit que parfois, la
méthadone avait aussi peut etre été mal prescrite, : par exemple quand les usagers auraient besoin de
skénan et qu'on leur refile la
méthadone (et du coup il l'echange au marché noir ou consomme d'autre chose injectable), ou que les usagers qui injectent la
buprénorphine ne soit pas systématiquement mis à la
méthadone : la
buprénorphine, meme injectée, est beaucoup moins dangereuse que la
méthadone pour les overdose.