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Dernière modification par Ygrek (09 janvier 2019 à 19:42)
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Zarathoustra a écrit
Salut à tous,
J'ai été très accro à la coke, et contrairement à des amis qui ont été bien plus addictent que moi mais la géraient/sniffaient chaque jour, moi j'avais besoin d'une grosse défonce hebdomadaire (2g à 3g top), j'ai pu m'en séparer et même la dominer.
Tout ceci est très personnel mais les étapes :
1/ La dévalorisation du produit sur deux points :
Elle n'est pas la monstre que la société décrit et finalement c'est que dalle.
Je ne suis pas addicte après quelques traits, c'est quoi cette histoire de dépendance !!! De la daube pour journaliste. La coke c'est facile et amusant.
2/ Elle devient sympa et s'installe comme une bonne amie...quoique un peu chère
Je l'a prends de temps en temps, elle devient presque la soeur de l'alcool ou des autres psycho que je prenais.
3/Je la kiffe mais elle coûte chère donc puisqu'elle coûte chère je veux de la bonne qualité. Et putain n'existe-il pas une coke bonne et sans descente car je commence à les vivre mal.
Là, je suis dedans mais sans gravité, juste dans le fun et ta CB qui pique un peu. Par contre je veux de la meilleure et si possible un reset des desentes. Ca existe ? Bienvenue.
4/ Je suis bien dedans et je le sais. Mais il est fortement possible qu'une bonne coke, pure, me permette de mieux vivre, moins de descentes difficiles etc; Puis je verrai l'addiction plus tard. Je la maîtrise, j'en suis juste aux aspects économique, logistiques. Je veux du bon produit.
Là je suis dans le festif-addictif irrationnel. J'aime ça, j'ai la thune pour ou je crois, les post défonces sont difficiles mais je gère... je gère... je gère. Puis c'est cool la coke quand même. Une simple substance correct qui mérite un oeil pour le qualitatif.
4/ Je souffre, je le sais, mais je gère encore ou je suis conscient de ne plus rien gérer. Mais je gère encore une fois. Je souffre de quoi ? Des descentes...sa mère. Puis ça me coute x par mois. Merde quoi.
Le 4/ Amène des personnalités différentes. Celles qui ignorent leur dépendance et considèrent que leur souffrances sont trop coûteuses. Et ceux qui souffrent mais ont une forme de certitude qu'ils sont de toute façon dans une protection quasi divine intouchable. C'est le grand rythme de la coke...croisère.
5/t'as compris que la coke t'a emmenée vers le MORDOR. t'es qu'une merde. Et tu pleurniche comme une merde.
Alors, il te reste des descentes plus profondes, le crack ou l'I.V. Ca n'est pas automatique car généralement les sniffeurs sont très frileux sur le crack ou l'I.V. Il y a une révolution psychique monstrueuse entre celui qui tape et celui qui se pique ou fume..
Le 5/ C'est la déchéance. Passons. Une étape de post coke... terminé les fantaisies.
6/ une existence à mourir, survivre, s'aimer (donc survivre), et surtout : ne plus souffrir. Point. Par pitié, ne plus souffrir.
7/ Tu a réussi... et ouais. T'es un être sublime mon gars. tu es tombé dans la coke et tu t'en es sorti. Quel courage. Sois bon avec toi, tu le mérites. S'aimer c'est géniale aussi.
Puis Le 8/
Le 8/ tu te relances de la bonne coke...tu kiffes. Mais il se passe un truc. La coke devient ton enfant. C'est toi qui la regarde. Et plus elle.
Parfois la coquine domine, lors d'une soirée ou tu as bouffé 2g de péruvienne incroyable, au point de sentir ton coeur délirer.
Au passage pour moi le top reste la colombienne. même pas super pure, j'en ai goutté avec ce gros accent de Kerozen et de la péruvienne souple et neigeuse. Ben je préfère la colombienne qui sent. Elle frappe. La bolivienne c'est du marketing comme la péruvienne quoique marquée, plus naturel, bio souvent.
Donc le 8/ Pour ma part c'est une indépendance vis à vis de la coke totale.
je peux m'envoyer 2 grammes de top sur DM, mais jamais ne retourner dans le cycle de la dépendance.
Cette substance qui me happait, et devenue rigolote.
Quel plaisir d'être libre....
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