[ Médecin ]
le pouvoir d'un addictologue

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#1 
mykel
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14 janvier 2011 à  15:38
je voudrais savoir si mon addictologue avait le pouvoir d'ordonner a mon médecin d'arrêter de me prescrire du skénan pour mon mal de dos?(mal de dos réel,c'est pas de la magouille...je prend aussi de la cortisone et du tétrazépam.)
je suis sous méthdone depuis un mois et demi et n'ai pas arrêté la prise de skénan.au début le skénan était nécessaire a cause du manque mais maintenant c'est juste pour le mal de dos et le mal d'esprit.je pensais que la métha a haute dose me permettrai d'arrêter le skénan mais se n'ai pas le cas.j'ai une prescriprion de 60mg 2x/jour que je prend pour me soulager le dos et l'esprit(grosse crise d'angoisse ou insomnie...réelles aussi,j'ai eu différents traitement concernant cela).mon addicto a toujours été au courant de cette pratique mais hier,elle a semblé percuter,m'a demandé le nom de mon médecin,l'a noté sans rien dire...j'ai demandé si elle allais le contacter,elle m'a répondu qu'elle allais lui dire d'arrêter de me prescrire du skénan prétextant que je risquais l'OD.a-t-elle se pouvoir?sachant que mon médecin sais que je suis sous métha et que son argument du risque de l'OD est pour moi irrecevable vu que je ne modifie pas les doses et que je ne suis toujours pas mort...
j'ai également une autre question suite a se rdv:depuis 3sem/1mois ma déprime augmente,avec idées suicidaires...elle m'a parlé d'hospitalisation et insistait alors que je lui est dit, direct, que je refusais depuis me début de mon suivis psychiatrique pour schizophrénie il y a 5ans(je sais que se ne serai pas bon pour moi). pour tenter de m'aider m'a presrcit du tercian (80gouttes/jour,100 en cas de besoin) et m'a donner rdv dans 14j alors qu'on aurais peu se voir dans 7jours...que pensez-vous de cette attitude alors que "je ne suis pas au mieux de ma forme" comme qui dirait...

"Le passé fais désormais partie de mon avenir.Le présent échappe a tout contrôle."Ian Curtis

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salut
sale affaire ton histoire de toubib.
malheureusement,certains ne t ecoutent  meme pas,ils sont river sur leurs positions et rien ne peus les faire changer d avis.
alors que c est de ta santé dont il est question et qui mieux que toi meme peut juger les effets benefiques ou nefastes.
sort de chez toi,ne reste pas seul a ressasser tes soucis,voit tes amis...
les benzos ne sont pas une solution,ils peuvent t induire en erreur,renseigne toi bien sur les interactions et les effets secondaires.
courage amigo

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ce qu'à  fait ton addicto s'appelle..se "couvrir"!!! te sachant mal dans ta tête elle a douté de toi d'où sa décision d'appeler ton médecin; mais ce n'est pas l'addicto qui domine dans l'histoire!!! ton médecin peut très bien décider de te prescrire le skénan pour tes douleurs si celles ci ne peuvent être couverte par la métha....il faut juste que ton médecin soit au courant que tu as de la métha; tu peux lui demander une explication sur ce geste là  et te défendre!!! la métha devient un sacré probleme dans les cas de douleurs intenses!!! on nous supprime les anti douleurs morphiniques comme si nous ne "les méritions pas"! j'ai aussi des problemes de prescription avec un morphinique alors je te comprends et suis révoltée!!!
ton addicto en te disant à  dans 14 jours ne juge donc pas utile de te voir avant....malgré ton désarroi!!! tu peux la relancer pour avoir un rdv plus tot....
je note que ça ne la gêne pas de te filer du tercian à  forte dose pour "t'aider" tout en supprimant le médoc qui te maintenait un certain équilibre en plus d'etre un anti douleur!!! voilà  où on en est !!! ce pour bcp d'entre nous! il ne vaut mieux pas être malade quand on est sous métha!!!!!!!!!!!!

l angoisse est le vertige de la liberté

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#4 
mykel
Nouveau membre
14 janvier 2011 à  21:35
merci a vous et big je suis d'accord avec toi sur toute la ligne!
en plus de cela mon addicto a refusé  que je passe a une délivrance hebdomadaire alors que j'ai commencé il y a un mois et demi,que la dose est fixe,que,depuis le début, je suis revenu vivre chez mes parents pour avoir un logement fixe(avant j'étais en cam's) et que j'habite à  la campagne(à  10 minute de voiture de la pharmacie).sa fait un moment que je fait la demande et là  j'ai re-demandé quand elle remplissait l'ordonnance et m'a rétorqué:"bon,pour cette fois si on reste comme sa car j'ai déjà  rempli l'ordonnance!mais on changera la prochaine fois!"... en gros elle préfère que j'aille quotidiennement "pointer " à  la pharmacie histoire de vérifier que je suis "bien" en vie...
je ne me sens vraiment pas en sécurité avec cette addictologue,ma mère le voit bien à  chaque fois qu'on fais le "dé-breefing" de mes rdv et me conseil de changer d'intervenant!j'ai toujours repousser mais là  sachant que j'ai quitter le bureau au bord des larmes,qu'elle le voyait et m'a juste dit:"on fera le dosage urinaire la prochaine fois.",c'est la goutte d'eau (la larme) qui fait déborder le vase et je pense que je vais demander a voir l'autre addicto du service!j'ai quand même peur d'avoir à  faire au même genre de fonctionnement,une  ligne de conduite élaborer en réunion à  laquelle tout le  service se tien...
bref,je pourrai continuer a étaler la dessus tellement je suis affliger par se qui existe comme pratique!je suis peu être difficile a aider mais résultat,avec une personne comme sa,3h après le rdv j'ai acheter de l'héro(chose pas faite depuis le début de la métha) et j'ai repris rdv avec mon ancien psychiatre...là  au moins je pourrai parler utilement, il tiendra compte de moi et l'issue du rdv ne sera pas prévu a l'avance... je vais aussi essayer de voir mon médecin pour avoir plusieurs avis sur la situation avec mon addicologue et pouvoir faire le meilleur choix!
courage a tous et tchaha!

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#5 
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Alain Will homme
ancien Vice-Président
14 janvier 2011 à  22:22
Je ne suis pas toubib donc ce que je vais dire n'engage que moi ..

Bighorse a dit les choses (avec un joli paradoxe d'ailleurs à  mon sens) : l'addicto se couvre, et c'est normal. Le pouvoir analgésique de la méthadone existe bel et bien et le risque d'OD aussi. Lorsque deux praticiens gèrent la même personne, sur des prescriptions d'opiacés, ça coince souvent, s'ils sont au courant (et c'est aussi bien qu'ils le soient, humble avis perso). Il faut vraiment être vigilant. Lorsqu'on a mal, avec une plaquette de Skenan ou une fiole de réserve ou non de métha, il est bien trop facile de faire une bêtise, humainement compréhensible...

Bref, en l'occurrence, mykel, je pense que ce qui coince surtout, parce que même si la situation que je viens de décrire n'est pas le paradis, elle existe aussi, c'est parce que tu es encore en "induction". Un mois et demi de TSO, c'est peu et beaucoup. C'est surtout peu. Tu as franchi le cap d'une OD par surdosage après une stabilisation je présume de ton dosage de méthadone mais personne ne sait ce que tu peux faire "en dehors"... Il est légitime pour les toubibs à  mon sens d'être prudents et vigilants. Ceci dit, la suite n'est qu'un accord tacite et oral entre ton généraliste et ton addicto. Libre à  eux de décider... Ton dosage de méthadone n'est pas insignifiant. J'ignore combien tu prends de Skenan.

Te mettre sous Tercian ne me semble pas forcément l'idée du siècle. Si tu as mal, cela ne te calmera pas. Si effectivement il s'agit d'un trouble psychique, cela peut aider. Entre les deux il y a un gouffre. Il est possible que tes toubibs attendent de voir comment tu réagis et ce que tu leur précises au cours de tes entretiens. N'hésites pas à  dire ce que tu ressens (je n'ai pas dit que cela ferait avancer les choses, mais ça ne peut pas être néfaste à  mon sens).

Tu peux arguer que tu as été chercher de la came au marché noir mais je ne suis pas certain que cela arrange les choses. Quant à  l'association d'opiacés telle que tu la gères, méthadone + Skenan (+ héroïne à  l'occasion), je ne suis pas certain que ce soit une bonne chose en soi. Surtout avec un produit de rue (je pense à  l'héroïne bien sûr ; si jamais tu tombais sur un produit peu coupé, sois bien vigilant de tester avant par sniff et une pointe de couteau...) Franchement, le risque d'OD existe bel et bien. Je ne conteste pas l'analgésie, mais RdR s'impose...

Le "paradoxe" dont je parlais quant aux propos de Bighorse concernait le pouvoir antalgique du sulfate de morphine par rapport à  celui de la méthadone.. Qui reste affaire personnelle j'en suis bien conscient. Mais je tenais à  le préciser. Inutile d'ajouter je présume qu'à  moins de toucher un produit de "très bonne qualité", à  part te faire piquer du nez sur le coup, l'héroïne ne te soulagera pas outre mesure sur le long terme... Je reste sans réponse ; 120 mg/24h (de méthadone) en deux prises, c'est déjà  beaucoup...

Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade [i](Le ma

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mais en ce domaine alain il y a souvent paradoxe!!! que veux tu que moi je reponde à  micky autrement que comme je l'ai fait?? bien sur que 120mg de métha c beaucoup (mais en regard de quoi???) et que à  cause de la métha on soit dans ce type d'impasse où on nous force la main entre des choix cornélien!!! skénan ou métha...mal de dos (pour micky) et métha...tout ça tu sais comment ça finit?
je peux te le dire yikesn va pêcho dans la rue ou du sken ou autre...et on se ..l'envoie! et paf!

l angoisse est le vertige de la liberté

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#7 
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Alain Will homme
ancien Vice-Président
15 janvier 2011 à  19:16
Je ne voulais rien de spécial Big wink Je tenais juste à  souligner le risque potentiel d'overdose (même avec un produit de rue qui n'est pas forcément ce qu'il est supposé être - certains produits de coupe peuvent potentialiser les effets angonistes des opiacés, de surcroît). Je reste bien d'accord avec toi...

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#8 
mykel
Nouveau membre
15 janvier 2011 à  19:17
ne t'inquiète pas Alain:si je n'ai plus de skénan je ne le remplacerai pas par de l'héroine de rue!l'achat d'héro de jeudi c'était un extra que j'ai consommé vendredi sans prendre ma métha...rdr oblige comme tu dis!et maintenant retour a la métha.
se qui m'inquiète le plus si je n'ai plus le droit au skénan,c'est que je ne puisse plus dormir!en commençant la métha j'ai arrêter ma conso de somnifères qui était arrivée à  2 imovanes pour dormir et un pour se rendormir après une pause pipi(je dis une "pause" car pour moi, dormir c'est fatiguant!)...du coup si je perd cette petite parcelle d'équilibre,cette petite heure sous skénan pendant laquelle j'ai l'esprit libre et sais que je vais dormir,si je perd sa et repars dans les nuits blanche a psychoter et les endormissement inopinés,je ne mettrais pas longtemps à  quitter cette réalité et là , qui sais ou je vais atterrir?...pas moi et sa me fou la frousse!
avant d'arrêter le skénan il faudrait avoir trouver une molécule efficace avec laquelle je me sans en sécurité pour dormir!car trouver le sommeil quand on a mal au dos et qu'on a le psychotage facile,se n'est pas simple!et une molécule ou association de molécules qui me procurerai cette stabilité sans que je sois en vrac constament,j'en connais pas d'autres et c'est pas fautes d'avoir cherché avec entrain dans différentes familles et registres...
pour moi il n'y a pas qu'un mal de dos ou qu'une crise d'angoisse quotidienne en jeu!il y a tout mon équilibre,un équilibre instable que je n'avais plus trouver depuis longtemps,surtout dans le légal...certes il y a un risque mais il est calculé!et le risque est surtout inévitable dans n'importe quel cas de figure!certes mon addicto ne peu être sur de se que je fais avec mon skénan.mais le risque qu'au bout de 3 jours sans dormir,le bon sens m'aillant abandonné,j'ai l'idée lumineuse de m'envoyer mon tercian en IV, est présent lui aussi...je shootais bien mes somnifères parfois,avec un peu de sub pour agrémenté.voilà  le genre de dangerosité que je peu arriver à  faire sans l'ombre d'un doute quand je perds pied...quand je trouve plus d'équilibre...

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malheureusement on connait tous ça!!! ce genre de passage!! je prend aussi 120mg /jour de métha et j'ai aussi peu de sommeil! je m'occupe car j'ai acquis l'habitude de ne plus me prendre la tête avec le sommeil...je dors 4 à  5 h au mieux;je suis donc obligée de me reposer en journée mais pas trop dormir non plus car sinon on ne sort jamais du cecrcle vicieux!
mais j'ai mis des dizaines d'années à  acquérir ce genre de "sagesse"....ne pas se jeter sur des benzos (je prends du lexo mais depuis si longtemps que ça ne m'aide pas pour dormir, juste pour ne pas etre hyper speed) et accepter de faire autre chose que dormir...
mais je me doute bien que pour toi c'est pas la même chose!!!

l angoisse est le vertige de la liberté

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#10 
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Alain Will homme
ancien Vice-Président
16 janvier 2011 à  04:01
"Ceci m'intéresse" wink Je suis d'accord et l'ai toujours été dit, sur le fait qu'une nuit blanche n'a jamais tué personne (à  ma connaissance) ; en revanche, je suis très réceptif, des derniers temps, sur le confort que peut apporter un anxiolytique en "début de journée". Et ce qu'il s'en suit pour celles et ceux qui peuvent bénéficier d'un sommeil (réparateur ?, je pense que oui) durant la journée... Quid du fameux cycle nycthéméral ? ou rythme circadien ? des témoignages ?

ps : vu l'heure indue de ce post, tout le monde aura fait l'extrapolation nécessaire...

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bighorsse a écrit

mais j'ai mis des dizaines d'années à  acquérir ce genre de "sagesse"....ne pas se jeter sur des benzos (je prends du lexo mais depuis si longtemps que ça ne m'aide pas pour dormir, juste pour ne pas etre hyper speed) et accepter de faire autre chose que dormir...
mais je me doute bien que pour toi c'est pas la même chose!!!

Big, je prends à  peu de choses près le même dosage de méthadone et utilise depuis des lustres une benzo pour dormir (5 mg de valium). Cela me procure des nuits de 9 heures bien réparatrices.
Il y a deux ans, je cherchais à  ne pas être trop "speed" dans la journée. Le psy qui me suit ayant travaillé dans des territoires où il ne disposait ni d'opiacés ni de benzodiazépines, m'a fait essayer une molécule qui n'entraîne aucune accoutumance ni tolérance et qui est un régulateur de l'humeur : la dépamide.
Résultat étonnant. J'en ai pris pendant un an un comprimé lorsque je me sentais "tendu". Et cela marchait très bien. On ne ressent rien de particulier sauf un écrasement des sautes d'humeur dans les deux sens, autant vers le bas que vers le haut.


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La depamide, Filousky?

Tu as plus de précisons peut être?
Parce que niveau "stabilisation " de l'humeur, j'ai du gober, pendant des mois et devant infirmière du csst "d'avant" de l'abilify, et sincèrement...pas de grand changement..
Mise à  part  que ce soit le medoc "à  la mode"...

Alors si tu peux, à  le temps de donner plus d'infos...merci

"Drôle de chemin, drôles de problèmes". Java

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#13 
mykel
Nouveau membre
16 janvier 2011 à  17:16
moi aussi des précisions sur la depamide m'intéresseraient beaucoup!
comme toi turtle j'ai testé l'abilify sans grand résultat, mais moi on me l'avais associé au loxapac...
pour réussir a dormir je met tous les matins mon réveil a 10h et se que j'ai dormis 9h ou 3h...puis je reste au lit en me forçant à  ne pas me rendormir pour pouvoir me reposer sans risquer de trop dormir et de foutre mon cycle en l'air!
le truc qui fait que je m'accroche beaucoup à  cette petite dose de skénan c'est que je commence a désespérer de trouver un médicament qui me serai vraiment utile! je commence à  avoir testé un bon nombres de médicaments et association de médicaments!une petite énumération est peu être utile pour que vous puissiez me parler d'autres molécules comme turtle l'a fait pour la depamide,sa pourrai aussi aider d'autres que moi ainsi que se qui n'ose pas encore posté sur le forum malgré un besoin de parlé,demandé...(se fut longtemps mon cas.)
je ne vais pas tout détailler mais dans l'ordre chronologique sa donne: risperdal&imovane/ zyprexa&imovane/ zyprexa&haldol&lepticur&lysanxia&imovane/ nordaz&imovane/ amisulpride&nordaz&imovane/ loxapac&abifily&nordaz&imovane/ subutex&nordaz&imovane/subutex IV&imovane/ subutex IV&valium&imovane/ skénan&valium&imovane/ méthadone&skénan&tetrazepam.
maintenant théoriquement je devrai prendre du tercian mais sa me fou les boules de repartir dans se genre de coup de massue quotidien...j'ai pas mentionné les xanax filé par les potes, les changements de mode de consommation et mon automédication légal et illégal...
du coup maintenant il me reste quoi qui pourrai m'aider?

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#14 
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Alain Will homme
ancien Vice-Président
16 janvier 2011 à  20:07

The Turtle a écrit

La depamide, Filousky?

Tu as plus de précisons peut être?...

Eh eh wink J'étais sûr que ça allait faire des vagues... Fallait chercher à  Valpromide, pour les accros du clavier tongue [je plaiz']...

http://www.eurekasante.fr/medicaments/v … AMIDE.html

@ mykel : je suis impressionné par tout ce que tu as pu ingurgiter... Je me pose néanmoins une question fondamentale, à  mon sens : était-ce bien *raisonnable* de la part des praticiens qui ont prescrit ??


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Merci Alain, :),

je vais voir ça, mais plus qu'une 'fiche technique" (lol), j'aurais bien aimé un retour de Filousky...un être vivant quoi, pas une notice..(oui suis chiante...)

@ mykel, idem suis un peu « scotchée » face à  l'énumération de tes traitements, passés et actuels.
Sans vouloir te "pertuber" bien sûr...

Mais  est-ce tj le même medecin ou changement?

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le traitement donné à  mickel est psychiatrique; il est donné dans des cas de probleme psychotique;est ce ton cas micky? qu'estce qu'on t'a donné comme "étiquette psy?"

la dépamide: régulateur de l'humeur; mais je n'ai pas besoin de cela; je n'ai pas de trouble de l'humeur mais de sommeil!! c pas pareil!

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Je crois que Mykel avait parlé de skyzophrenie. Mais je parle pour ne rien dire, car il est préférable que Mykel répond lui même. Je ne devrait peut être pas répondre à  sa place......

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il me semblait que c'etait ça mais comme je n'etais plus sure....d'où les médocs cités...je me demande juste d'où vient vos étonnements....

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Je pense qu'ils doivent être étonné de la LONGUE liste de médocs.
Et effectivement, lorsque quelqu'un a une maladies "psy", les médecins ne vont pas de mains morte sur la délivrance de médocs : " un médoc pour ceci, un médoc pour cela etc....". Et on arrive à  une liste impressionnante pour le commun des mortels....

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#20 
mykel
Nouveau membre
17 janvier 2011 à  19:28
effectivement il s'agit de troubles psychotique a caractère schizophrénique.paranoïa,troubles du sommeil,trouble de la personnalité,catatonie...un petit kit assez complet de se qui se fait dans se domaine...
pour répondre aux différentes questions,je ne pense pas que les prescriptions qui m'étaient faites étaient déraisonnables.le besoin était là  et les doses n'était pas élevées dès le départ.le problème que j'ai rencontré quant aux doses c'est avec le risperdal.premier anti-psychotique que je prenais,je l'ai un peu vu comme mon sauveur.au début il y a eu du mieux mais très vite je me suis dégradé. du coup on a augmenté la dose mais vu que sa n'allais toujours pas,on a continué. sa a aggravé mon cas en m'enfermant dans la camisole chimique la pire que j'ai connu.j'en garde un souvenir vraiment horrible se qui fais que j'ai toujours de l'appréhension au démarrage d'un nouveau traitement,le tercian actuellement.je ne m'y suis toujours pas mis...
quand j'étais sous risperdal j'ai changer de ville donc de psychiatre et depuis c'est le même que je garde.c'est lui qui m'a fait passer au zyprexa lorsque je lui ai parlé d'une hospitalisation. c'est la seule fois qu'un traitement m'a été vraiment bénéfique!j'étais tombé tellement bas avec le risperdal que se fut vraiment une renaissance.malheureusement la belle vie s'est vite gâté:les désagréments on recommencé à  augmenter et au bout d'un moment la camisole a recommencée a se tisser.
là  changement de plan:je garde le suivis psychiatrique mais arrête les médocs et démarre l'auto-médication...avec plus ou moins de succès en fonction des périodes...
un an s'écoule pendant lequel on ne me prescrit que l'imovane et le nordaz.mais suite à  de gros problèmes perso,je me dit qu'il est peut être temps de resserrer les boulons.l'amisulpride,n'a servis a rien,et le loxapac m'a dès le début mis un coup de massue...pas question de repartir la dedans évidement donc j'ai démarré le subutex pour essayer de trouver une stabilité.c'est le même psychiatre qui me le prescrit mais les dérive d'usage m'on conduit à  démarré la méthadone.le skénan se fut pour assuré la transition entre le subutex et la méthadone(3semaines).
en conclusion on m'a prescrit un certain nombre de médicaments mais pas de façon aberrante a mon avis.je n'ai pas non plus été trimballé de service en service.je pense que l'erreur qui ma menée a prendre tous sa c'est que je n'ai pas eu de suivis psychologique. les soucis perso qui déclenchent paranoïa & CO,c'est pas une pilule qui va les régler...pour les périodes de déprime ou de délire il y a peu être quelque chose a équilibrer chimiquement,mais parler est essentiel.c'est le défaut d'un suivis uniquement psychiatrique:15minutes d'entretien tous les mois ou deux fois par mois au maximum...c'est pas suffisant pour tous!encore faut il réussir a faire confiance à  l'interlocuteur...
en tous cas je vais parler de la depamide lors mon prochain rdv et dans quelques années j'écrirais le guide Michelin des neuroleptiques!
tchaha.

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pas simple à  gérer tout cela!! d'autant que là  se pose un problème de prise en charge psychiatrique; quand on voit les quantités de psychotropes prescrit pour des tox non psychotiques maus que l'on psychotise ceci parce que idéologiquement on a décidé que les tox relèvent de la psychiatrie, on peut imaginer comment on tente de "régler" la question des psychoses...le pompon revenant à  sarko quand même qui avait déclaré que seul l'enfermement répond en derniere annalyse aux maladies psychiatriques!

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mykel a écrit

effectivement il s'agit de troubles psychotique a caractère schizophrénique.paranoïa,troubles du sommeil,trouble de la personnalité,catatonie...un petit kit assez complet de se qui se fait dans se domaine...
pour répondre aux différentes questions,je ne pense pas que les prescriptions qui m'étaient faites étaient déraisonnables

Effectivement, je pense que les prescriptions étaient "raisonnables". De toute façon, les medocs sont nécessaire pour un certain équilibre mental. Maintenant, c'est toujours difficile de trouver la dose 'idéale"...

Je trouve ca dommage qu'en allant voir un psyCHIATRE, tu n'as pas de suivi psy (juste une visite pour la prescroption...).
Je suppose que tu dois être suivi par un service psychiatrique (perso, j'ai fais des stages en psy, et plus particuliérement en psy de secteur, c'est à  dire, des suivi à  domicile) de ta région. Tu n'as pas de suivi psychologique avec eux????

En tout cas Mykel, je te souhaite de trouver un équilibre, et j'espère que tu trouveras un (des) medoc(s) qui t'aidera(ont) à  retrouver le sommeil etc....

Prends soin de toi.


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#23 
mykel
Nouveau membre
18 janvier 2011 à  19:26

Las Vegas PaRano a écrit

Je trouve ca dommage qu'en allant voir un psyCHIATRE, tu n'as pas de suivi psy (juste une visite pour la prescroption...).
Je suppose que tu dois être suivi par un service psychiatrique (perso, j'ai fais des stages en psy, et plus particuliérement en psy de secteur, c'est à  dire, des suivi à  domicile) de ta région. Tu n'as pas de suivi psychologique avec eux????

au début j'avais des consultations psychologique et psychiatrique.quand j'ai changer de ville j'ai juste changer de psychiatre et est arrêter le suivis psychologique car a cette époque je voyais encore les médicaments comme la clé.en plus de cela j'ai du mal a me livrer a quelqu'un,avoir confiance en lui...ma plus grande crainte est l'internement de force!même si je crois que ce n'est pas autorisé,la parano...c'est pourquoi je me suis souvent abstenu de tout dévoilé a mes interlocuteurs(dire juste ce qu'il faut pour donner une idée mais ne pas aller trop loin pour ne pas alarmer...).
pour se qui est des problèmes perso j'ai toujours préférer en parler a mes proches ou à  la personne source de mon conflit intérieur.sa a souvent été bénéfique mais créait une relation forte,lourde,intense et pas toujours viable.et parfois je vidais mon sac a un inconnu qui me trouvais allonger en position foetus dans la rue,pleurant toutes les larmes de mon corps par exemple...
le coté formel du rdv a heure fixe,dans un cadre austère ou il faut parfois se forcé pour démarrer à  parler sans vraiment y arriver car c'est pas forcément le moment,sa ne m'a jamais trop branché...
et pour se qui est du suivis à  domicile,on ne m'en a jamais parlé car j'ai vécu 2 ans en camion et aussi peu être parce que j'ai toujours refusé l'internement.
en tous cas comme tu me l'as dis,je prend soin de moi,mais c'est toujours dans ces moments là  que la déprime arrive,ma vie est trop stable,prévisible...au début sa soulage mais l'ennui pointe rapidement le bout de son nez et il demande souvent à  la déprime de le rejoindre...
dernièrement j'ai pensé à  une chose qui me permettrais de prendre soin de moi et d'être stable sans que l'ennui n'arrive trop vite:je pensais à  tourner entre les molécules.exemple:en plus de ma métha,15j jour de valium et de stilnox,puis 3 semaine de nordaz et imovane,puis valium & imovane...un truc du genre est ce utile?est ce toléré?je pense car sa pourrai m'aller car en plus d'éviter la monotonie du à  un traitement avec toujours la même molécule,se fonctionnement me permettrai d'éviter de devenir dépendant à  un benzo.
qu'en pensez vous?


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Salut. je crois que tu auras du mal à  trouver un médecin qui te prescrive tout ça, et surtout qui te prescrive "ce que tu lui demandes". Les médecins n'apprécient pas qu'on les dirige, surtout dans une prescription.

Cela-dit, quand on est accro à  une benzo on est accro à  toutes les benzos, donc jongler entre différentes molécules mais toutes des benzos n'a que peu d'intérêt.

Prends soin de toi, comme dirait Alain "avis perso" Will lolwink

La marge, c'est ce qui tient la page (Jean-Luc Godard)

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Toutes mes excuses pour revenir si tardivement sur le sujet dépamide.
Q'attendez-vous de moi : le résultat = positif en ce qui me concerne car c'était au grand maximum un comprimé de 300 mg tous les 3 jours. Cela m'apportait un effet sédatif général du système nerveux. Je me sentais plus calme en gros. Et ce avec une molécule qui ne présente aucun effet secondaire particulier, ni accoutumance, ni dépendance. Il m'avait été conseillé comme alternative à  une augmentation de mon dosage de benzodiazépine et cela avait bien fonctionné.
Par contre, le psy comme moi savions que l'appellation "régulateur de l'humeur" déclenchait des refus.

Je n'en prend plus, ayant réussi à  "réguler" mon humeur par mes propres moyens.

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#26 
mykel
Nouveau membre
19 janvier 2011 à  19:06

Mad Professor a écrit

Salut. je crois que tu auras du mal à  trouver un médecin qui te prescrive tout ça, et surtout qui te prescrive "ce que tu lui demandes". Les médecins n'apprécient pas qu'on les dirige, surtout dans une prescription.

mon but n'est nullement de dirigé mon prescripteur en débarquant au rdv sachant a l'avance se que je veux en repartant!
c'est plutôt dans l'esprit qu'ayant essayé différents médicaments,je commence à  savoir se qui pourrai m'aider en fonction de mon état général actuel ou des évènements à  venir...
avec mon psychiatre sa marchais plus ou moins comme sa avant:je ne demandais pas des médocs que je n'avais pas eu mais par exemple je pouvais dire:"est ce que j'aurai pu aussi avoir du nordaz?je n'en ai presque plus et sa me rassurerai de savoir que si besoin ai,je peux compter là  dessus...". sa n'a jamais posé problème.


"Le passé fais désormais partie de mon avenir.Le présent échappe a tout contrôle."Ian Curtis

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je ne pense pas que ton idée -changer de benzo toutes les semaines ou même ts les 15 jours soit raisonnable! d'une part cela va rendre chaque médoc inefficace, accoutumer ton corps à   des molécules plus ou moins différentes sans pour autant y gagner du confort moral....tu aurais plus à  perdre qu'à  gagner avec une telle méthode!!
tu risquerais en plus de déséquilibrer complètement ta neuro chimie interne ce qui te conduirait à  aggraver tes symptomes, voir déclencher des passages psychotiques
je sais bien que ta souffrance n'est pas facilement combattue; soit on te propose pleins de cacetons soit moins de cachets mais plus de si ou ça....pas bien sûr que tout cela mène qq part!!!
la stabilisation: je crois que c'est à  cela qu'il te faudrait parvenir

l angoisse est le vertige de la liberté

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Filousky, merci d'être revenu sur la depamine :)
Ca va servir, peut être...mais c cool!!

"Drôle de chemin, drôles de problèmes". Java

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Oups, depamide..

"Drôle de chemin, drôles de problèmes". Java

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Mon psy m'avait prévenu de la réaction typique qu'à  eu Big : "la dépamide: régulateur de l'humeur; mais je n'ai pas besoin de cela; je n'ai pas de trouble de l'humeur mais de sommeil!! c pas pareil! !".
L'astuce étant d'utiliser cette molecule pour son effet sédatif sans plus. Et le recherche du sommeil fait partie de ce qui peut être facilité en étant plus calme.

Le psy en question s'est retrouvé plusieurs années seul psy sur une ile française dans laquelle le seul médoc psychotrope disponible était cette dépamide. Il a eu plusieurs années d'observation sur les bénéfices qu'il pouvait tirer de cette potion. Et c'est suite à  son expérience qu'il m'a prescrit ce médicament à  prendre qu'en cas de besoin (trop speed). Et cela a bien marché.

Je ne suis pas là  pour donner des recettes ou des cours de médecine, mais pour partager des trouvailles comme cela.

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