Bonjour,
J'essaye de résumer mon histoire le plus court possible...
Pendant plus de 10 ans, j'ai été addict au
Tramadol pour arriver à la fin à une dose de 2 à 4 grammes par jour (je ne mens pas, mon addicto aurait failli tomber de sa chaise quand il a entendu ça).
J'ai bêtement commencé par le codoliprane à l'époque où il était en vente libre, ayant toujours eu plus ou moins besoin de produits pour me sentir à l'aise, et ayant été diagnostiquée
TDAH que après mes 30 ans, je me servait de produits licites (ou illicites quand le médecin refusait de m'en donner plus), afin de me concentrer.
Du coup, en 2017, j'ai été envoyé par mon médecin traitant chez un addicto, qui au départ essayait de me mettre la même dose de
tramadol en le faisant ramener par une infirmière, et prévenait la pharmacie avant que j'avais "une dose de cheval", mais voulant accélérer les choses, et entre temps l'addictio ayant contacté mon psy (qui ne savait rien de ma conso de
tramadol), pour lui faire part de ses observations (je consommais toujours pour me concentrer, examens, etc...), il a aussi confirmé le diagnostic que suspectais le psy depuis quelques années sans me le dire : un
TDAH.
Du coup le psy a dit qu'il aimerait me mettre sous
Ritaline, mais qu'il fallait pour ça être sevrée ou au moins ne pas dépasser les 400 mg de
Tramadol par jour, ce que l'addicto a calculé et en diminuant "vite" y'en avait encore pour plus de 6 mois pour y arriver... A moins d'arrêter net, mais à l'hôpital.
En avril 2018 je me fait hospitaliser en médecine et je l'arrête net. 2 semaines après, le psy commence la
Ritaline.
Tout se passe bien à un moment, la
Ritaline prends le relais et du coup bye l envie de consommer, les antidépresseurs, anxiolytiques juste encore 1
alprazolam de 0.25 à la place des 4 x 20 mg de Tranxène.
Du coup j'y croyais, mais j'ai fait "une mauvaise rencontre" entre temps. En août 2018 je découvre que je suis enceinte (je n'avais plus de règles étant en sous poids à cause de mon anorexie mentale qui était revenue 3 ans plus tôt), et du coup le début de grossesse se passe très bien, jusqu'à ce que le "papa" montre son vrai visage, j'ai eu droit a des menaces, a des rapports forcés, etc... il m'a également reprocuré
tramadol et
codéine, et bien sûr pour stopper les angoisses, je suis vite retombée dedans...
Mars 2019, 1 mois avant l'accouchement, l'addicto me mets sous
méthadone 15 (10 + 5 en sirop), ma puce nait en avril, a eu une surveillance par rapport au syndrome de
sevrage (j'ai eu une feuille "score de finnegann a remplir tous les jours), et on a pu rentrer au bout de 12 jours car par chance pas de syndrome de
sevrage et chouette en pleine forme.
En mai 2019 j'ai switché vers la
suboxone (car étant jeune j'ai sniffé et l'addicto du coup a dit que celui ci même si l'envie de sniffer venait, celui ci ne ferait aucun effet à cause de la
naloxone (erreur !!!), ne supportant pas le goût mélange citron/amer, je l'ai sniffé, et j'ai ressenti un "bon effet", puis il a tenté l orobupré dont le goût était pareil, pour finalement me mettre à la
buprénorphine 6.
Au début ça me détendait les 3 h suivant la prise, mais le prenant le soir vers 19h, a 13/14h j etais en sueur, du coup il m'a mise a 6. 8 (2 de 0.4 en plus), 2 mois après a 8 car toujours en recherche de
codéine,
tramadol ,
skenan (bref tout ce qui est opiacé), le médecin traitant a du me voir en janvier et l'a augmenté à 10, ça a tenu 2 semaines et encore envie de cet effet qui me manque.
Du coup l addicto m a revue et a parlé de repasser à la metha et de me rappeler, mais depuis 10 jours pas de nouvelles, et le soir une terrible envie de consommer.
J emmer.. tout mon entourage pour prétexter de fausses douleurs et en demander, je fouille sur le net pour en racheter, j'ai déjà fini à me remettre par la sniffer et même en
plug, mais aucun effets !!!
Du coup est ce normal cette envie de consommer et le fait de ne plus rien sentir meme détourné ?
Malgré que j ai arrêté les mauvaises fréquentations et demandé une délivrance journalière par IDE, j ai peur que le soir je vais finir par refréquznter les "mauvais" tellement je "cherche" et tourne en rond...
Désolée pour le pavé...