#1
- Restius
Nouveau membre
- 27 avril 2020 à 00:39
Bonsoir tout le monde,
J'aimerais avoir l'avis d'un personne avisé sur les effets des médicaments et les interaction sur le cerveau.
Je suis sous nalméfène depuis 4 jours et je pratique la course à pied. Je suis allé courir aujourd'hui, première fois depuis le début du traitement et je me suis senti faible et avec des douleurs, j'ai courue 18 minutes. Habituellement quand je cours il arrive un stade ou la douleur n'est plus ressentie et arrive une sorte de bien être qui me pousse à continuer, là.... le crash totale.
Je me demande donc : si comme le nalméfène était antagoniste des récepteurs opioïdes il se pourrait qu'il soit aussi antagoniste des opiaces endogènes produites par mon corps pendant le sport, qui sont la pour m'aider à réaliser mon activité.
Et si oui es-ce que ces effets sur ma pratiques sportive s'en iront au bout de quelques jours ?
Depuis que je prend ce traitement je me sent amotivé sans réel désire, pas même sexuel, je me force à faire mon sport car j'ai des sélections sportives bientôt mais je pense stopper le traitement si il m’empêche d'atteindre mes objectifs
J'aimerais avoir l'avis d'un personne avisé sur les effets des médicaments et les interaction sur le cerveau.
Je suis sous nalméfène depuis 4 jours et je pratique la course à pied. Je suis allé courir aujourd'hui, première fois depuis le début du traitement et je me suis senti faible et avec des douleurs, j'ai courue 18 minutes. Habituellement quand je cours il arrive un stade ou la douleur n'est plus ressentie et arrive une sorte de bien être qui me pousse à continuer, là.... le crash totale.
Je me demande donc : si comme le nalméfène était antagoniste des récepteurs opioïdes il se pourrait qu'il soit aussi antagoniste des opiaces endogènes produites par mon corps pendant le sport, qui sont la pour m'aider à réaliser mon activité.
Et si oui es-ce que ces effets sur ma pratiques sportive s'en iront au bout de quelques jours ?
Depuis que je prend ce traitement je me sent amotivé sans réel désire, pas même sexuel, je me force à faire mon sport car j'ai des sélections sportives bientôt mais je pense stopper le traitement si il m’empêche d'atteindre mes objectifs
Dernière modification par Restius (27 avril 2020 à 00:39)
Hors ligne
#2
- WhoAmI
Adhérent PsychoACTIF
- 27 avril 2020 à 00:52
Bonjour Restius,
Je ne suis pas un professionnel ni des plus avisés.
Cependant j'ai pris du nalmafène (Selincro) pendant 5-6 jours lors d'une tentative de réduction de ma consommation d'alcool problématique.
Ce fut pour moi une épreuve, dont la fatigue faisait partie des plus lourdes problématiques avec les nausées (impossible d'avaler quelque chose, tête qui tourne en me levant du lit ou d'une chaise...)
La baisse de la libido fait partie des effets indésirables fréquents.
Mon doc' m'a bien dit que ces effets indésirables disparaîtraient rapidement, mais devant l'importance de ceux-ci, je n'ai personnellement pas continué ce traitement qui ne me convenait pas (attention: chacun est différent).
J'ai eu la chance de pouvoir me tourner vers le baclofène après mon sevrage, ce dernier m'a fortement aidé.
WhoAmI
Je ne suis pas un professionnel ni des plus avisés.
Cependant j'ai pris du nalmafène (Selincro) pendant 5-6 jours lors d'une tentative de réduction de ma consommation d'alcool problématique.
Ce fut pour moi une épreuve, dont la fatigue faisait partie des plus lourdes problématiques avec les nausées (impossible d'avaler quelque chose, tête qui tourne en me levant du lit ou d'une chaise...)
La baisse de la libido fait partie des effets indésirables fréquents.
Mon doc' m'a bien dit que ces effets indésirables disparaîtraient rapidement, mais devant l'importance de ceux-ci, je n'ai personnellement pas continué ce traitement qui ne me convenait pas (attention: chacun est différent).
J'ai eu la chance de pouvoir me tourner vers le baclofène après mon sevrage, ce dernier m'a fortement aidé.
WhoAmI
Dernière modification par WhoAmI (27 avril 2020 à 00:54)
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#3
- Restius
Nouveau membre - 27 avril 2020 à 07:39
Hello WhoAml,
Je partage tes effets secondaires, et c'est vrai que ce lever le matin à été vraiment dur pour moi aussi. Cependant je note une amélioration ce matin (peut-être parce que je reprend le travail obliger de me lever).
Je vais bien voir pendant encore une semaine si les effets indispensables s'estompent. Si non je pense stopper le traitement...
Bien à toi.
Je partage tes effets secondaires, et c'est vrai que ce lever le matin à été vraiment dur pour moi aussi. Cependant je note une amélioration ce matin (peut-être parce que je reprend le travail obliger de me lever).
Je vais bien voir pendant encore une semaine si les effets indispensables s'estompent. Si non je pense stopper le traitement...
Bien à toi.
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#4
- Marouchka
Nouveau membre - 27 avril 2020 à 09:29
Salut Restius,
Je ne peux te donner de réponse absolue sur la question, étant prescriptrice, je vois pas mal de cas différents dans la pratique. Comme tous les médicaments, le nalméfène marche bien pour certaines personnes, moins voir pas du tout pour d'autres.
Il y a en effet à l'induction de nombreux effets secondaires qui peuvent potentiellement se manifester. Les médecins conseillent effectivement de patienter si possible une semaine pour voir s'ils s'amenuisent, ou alors, pour améliorer la tolérance, de commencer par un demi comprimé (même s'il est difficilement sécable et que ce n'est pas recommandé par le labo) pendant une semaine puis de passer à un comprimé entier.
Avec les médicaments c'est toujours la même chose, il faut pouvoir faire, la balance entre les bénéfices que tu peux en obtenir et les désagréments (comme tout produit j'ai envie de dire).
Si effectivement il ne te convient pas, tu peux voir avec ton médecin prescripteur s'il a des alternatives à te proposer.
Mais effectivement, pas mal de traitements dont on dispose en addictologie vont malheureusement avoir des effets sur le circuit du plaisir, du bien être, de la motivation
donc ton hypothèse peut être plausible concernant les opioïdes endogènes.
J'espère que tu pourras trouver ce qui te convient au mieux !
Je ne peux te donner de réponse absolue sur la question, étant prescriptrice, je vois pas mal de cas différents dans la pratique. Comme tous les médicaments, le nalméfène marche bien pour certaines personnes, moins voir pas du tout pour d'autres.
Il y a en effet à l'induction de nombreux effets secondaires qui peuvent potentiellement se manifester. Les médecins conseillent effectivement de patienter si possible une semaine pour voir s'ils s'amenuisent, ou alors, pour améliorer la tolérance, de commencer par un demi comprimé (même s'il est difficilement sécable et que ce n'est pas recommandé par le labo) pendant une semaine puis de passer à un comprimé entier.
Avec les médicaments c'est toujours la même chose, il faut pouvoir faire, la balance entre les bénéfices que tu peux en obtenir et les désagréments (comme tout produit j'ai envie de dire).
Si effectivement il ne te convient pas, tu peux voir avec ton médecin prescripteur s'il a des alternatives à te proposer.
Mais effectivement, pas mal de traitements dont on dispose en addictologie vont malheureusement avoir des effets sur le circuit du plaisir, du bien être, de la motivation
donc ton hypothèse peut être plausible concernant les opioïdes endogènes. J'espère que tu pourras trouver ce qui te convient au mieux !
Hors ligne
#5
- Restius
Nouveau membre - 27 avril 2020 à 14:48
Hello Marouchka,
Merci de tes explications claires. Je pense que je vais essayer de faire sans médication tout en ayant le médicaments en cas de besoin.
Bonne journée :)
Merci de tes explications claires. Je pense que je vais essayer de faire sans médication tout en ayant le médicaments en cas de besoin.
Bonne journée :)
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