[ Etude ]
Enquête sur la cannabis comme aide au sevrage/baisse/controle des autres drogues

#1 
avatar
pierre
Web-Administrateur
15 septembre 2021 à  20:27
Les associations Principes Actifs et PsychoACTIF, en lien avec l'équipe de recherche du SESSTIM, réalisent une enquête sur le cannabis comme méthode de substitution aux autres drogues.

Certains consommateurs de drogues ont fait le choix d'utiliser le cannabis pour réduire leurs consommations, aider au sevrage ou encore compléter un traitement de substitution aux opiacés. Nous cherchons à décrire ces pratiques encore peu connues du monde médical et les bénéfices perçus par les usagers.

Si vous êtes concerné(e), racontez-nous votre expérience via ce questionnaire et aidez-nous à montrer la réalité de ces pratiques !

Cette enquête est anonyme et prendra environ 20 minutes de votre temps.


https://cannavid.limequery.com/645143?lang=fr

L'Equipe de Psychoactif

Dernière modification par pierre (16 septembre 2021 à  13:37)

Hors ligne

 

Bonsoir Pierre,

J'ai commencé à remplir le questionnaire.

Déjà il occulte ceux qui ont une prescription d'un médecin français et qui s'approvisionnent en pharmacie même si l'indication première n'est pas celle qui semble définir les contours de cette étude.

Ensuite demander le nombre de grammes consommés sur une semaine sans faire de distinction herbe extraits est d'une légèreté déconcertante. Si c'est demandé plus tard, je tenterais d'aller in peu plus loin si je trouve la force.

Certains consommateurs de drogues ont fait le choix d'utiliser le cannabis pour réduire leurs consommations, aider au sevrage ou encore compléter un traitement de substitution aux opiacés

Dommage d'écarter ceux qui utilisent le cannabis pour diminuer, se sevrer ou en synergie comme moi par exemple avec la morphine qui m'était prescrite pour la douleur. Surtout que les contours sont difficiles à définir, mon skénan a une période j'en sniffer, à d'autres, je le prenais en LP 12/12 pour surtout ne pas laisser la douleur  s'installer ou se réinstaller.
Avant de devenir dépendant, je n'oubliais pas mon heure. La douleur, ça discipline.fume_une_joint
Donc j'ai pris de la morphine et ai utilisé le cannabis pour avoir le confort de diminuer mon ské LP, ou en synergie durant une crise et surtout j'ai arrêté mon skénan quotidien , à mon rythme.
Mon médecin traitant fut choqué et m'avertit des dangers d'un sevrage précipité.
Un bon gars que j'informais que le cannabis permet de bien aider même si deux nuits difficiles, une semaine max pas super bien, mais des symptômes minorés par une conso massive pour scotcher le malaise.
Pouvoir arrêté la morphine facilement et aussi avoir un traitement efficace contre la douleur et antiinflamatoire contrairement au opis est un luxe qui demande beaucoup d'efforts.

Je n'ai rien contre les opis, je consomme encore occasionnellement, très rarement, mais je ne crache pas sur un peu d'héro, de plusieurs fois par an à plusieurs ans sans.
Je vis bien avec ou sans, et si je devais avoir une prescription à vie, pour moi la morphine est un des médicaments les moins dangereux que l'on pourrait me prescrire.
Mieux du skenan qu'une statine ou du médiator et bien entendu, surtout pas un synthétique pour la douleur, même si je ne connais pas l'oxy, le tram ou le fentanyl ne m'offrent pas le même réconfort. La méthadone passe encore, mais heureusement je n'ai jamais eu à gérer ma douleur avec.

Je ne pense pas avoir consommé le cannabis dans un but de substitution aux opis à cette période de ma vie. Il me semble dans mon esprit étriqué que la substitution d'un opi se fait par un autre opi. Exclusivement.

Perso, c'est le terme de gestion qui me vient à l'esprit.
Gestion de la douleur, gestion du dosage ou pas de dosage d'opi.
Gestion des répercussions de la douleur sur le moral, le sommeil, l'appétit.
Je pouvais me sevrer du skenan et garder des gelules, assez pour prévoir des extra ou pour un coup dur,  une compression ses tuyaux de ma colonne vertébrale.

L'association opi cannabis est un peu documentée, aux États unis l'acces au cannabis à permis pour de nombreuses personnes de réduire les opis.

Perso, d'un point de vue récréatif, je ne prends jamais d'héro sans cannabis. Sans véritable potentialisation, la synergie est fantastique.
Les deux extraits de plante se subliment.
Pour le fun et la douleur.
Pour le moral et le signal de transmission de la douleur.
Pour diminuer et ou arrêter.

Substitution ?

Poser la question de la sorte peut suggérer la vision d'un mirage.

Dans mon entourage, j'ai vu l'utilisation pour une aide au sevrage, mais pas comme un produit de substitution, car le cannabis était déjà présent avant le sevrage.
Un consommateur d'héro non consommateur de cannabis qui voudrait se sevrer avec du matos de rue peut voir sa douleur psychique exacerbée par la vague déferlante.
Avec du cannabis adapté, pouvoir agir sur l'appétit, l'humeur pourrait bien changer la donne.
Agir sur CB2 avec du CBD permet d'agir indirectement sur au moins un récepteur opi et augmenter la réception d'opis endogènes, ce qui en période de sevrage peut aider.

Traitement symptomatique ?

Dernière modification par Mister No (15 septembre 2021 à  21:55)


Just say no prohibition !

Hors ligne

 

#3 
avatar
pierre
Web-Administrateur
16 septembre 2021 à  13:39
Tu as raison le terme substitution est inapproprié. D'ailleurs nous ne l'avons jamais utilisé jusqu'a présent quand on a parlé de cette recherche.

Hors ligne

 

#4 
xdaft homme
Nouveau membre France
19 septembre 2021 à  22:57
Je consommais de la pregabaline, tramadol ( et ou codeine) pendant 6 ans ( 2015 - 2021 ) de façon très très régulière 300mg de pragab, 150mg de tram, 100 a 300mg de codé quasiment tous les jours, ca fais 2 mois que j'en prend plus; et le cannabis m'a beaucoup aidé, surtout les premiers jours de sevrage ..

Hors ligne

 

#5 
avatar
Stelli femme
Modératrice - Dinosaure de PA France
20 septembre 2021 à  03:19
J’ai moi-même remplacé tous les produits dont j’abusais régulièrement, voir quotidiennement, par le seul cannabis au quotidien (malheureusement pour le moment fumé avec du tabac, je compte tenter la vap mais avec un produit « maison ») et quelques extras avec d’autres produits (opiacés, stimulants, empathogènes, quelques fois enthéogènes) que je contrôle plutôt bien, en plus de ma substitution. À l’heure actuelle je ne pourrais pas me passer du cannabis. Il joue un rôle anxiolytique important. Je pense qu’il m’aide aussi pour des douleurs chroniques même si c’est difficile à évaluer. À aucun moment ma consommation ne m’empêche d’assurer mes responsabilités ou quoi que ce soit. J’en tire bien plus de positif que de négatif.

J’en ai d’abord abusé pendant quelques années, où je le consommais en bang, de manière un peu frénétique. Puis j’ai lâché le bang (mes poumons me remercient) pour les joints. J’ai stabilisé ma consommation (qui reste importante) mais je ne peux pas m’en passer, et je ne le souhaite pas actuellement. Je déplore les risques que je prends, qui sont surtout liés au statut illégal du produit, et à la mauvaise image que les consommateurs ont généralement. Hormis mes proches, la plupart des gens ne sont pas au courant que je consomme. Je n’ai pas envie qu’on me définisse par rapport à ma consommation, bien qu’elle fasse partie intégrante de moi, après toutes ces années. Ça me convient très bien, mais ça convient un peu moins à la société... Et en tant que maman, solo qui plus est, ça reste un risque important...

Hors ligne

 

#6 
Rick
Adhérent Psychoactif
20 septembre 2021 à  17:38
on vient de partager le lien sur insta, fb etc
j'espère que ça apportera des réponses

Hors ligne

 

Bonjour,

J'essaye actuellement de me "sortir" de la picole avec l'aide du canna.

J'ai 35 ans :
- je fume 1 paquet/jour de tabac depuis 20 ans,
- je bois quotidiennement (le soir), depuis 15 ans.
- j'ai fumé du canna régulièrement entre mes 16 et 20 ans.

Je sais que j'ai un prblm ac l'alcool.
Je ne me mets pas des cuites à me rouler par terre mais je consomme assez pour me sentir légèrement ivre (1,5L de bière forte, 6-8°) et pouvoir m'endormir rapidement (sans avoir une gueule de bois le lendemain).

J'arrive à vivre comme ça mais ce n'est pas bien pour moi et mon entourage proche.

Alors j'ai décidé de mettre un frein à ma conso : déjà ne pas boire la semaine.

J'ai essayé de le faire sans canna, ça n'a duré plus que quelques jours.

Avec le canna, ça fait 3 semaines que j'y arrive.

C'est loin d'être un substitut parfait :
- Quand je sors du travail, l'envie de picoler est toujours là.
- Mon joint me "pose" et m'aide à m'endormir mais il n'y a pas le coté anxiolytique de l'alcool.
- Surtout, j'ai "échangé" un truc légal et facilement disponible pour un truc illégal (pour éviter le marché noir, je produis ce dont j'ai besoin).

Voilà voilà

Salut.

Hors ligne

 

nicolaweed a écrit

C'est loin d'être un substitut parfait :
- Quand je sors du travail, l'envie de picoler est toujours là.
- Mon joint me "pose" et m'aide à m'endormir mais il n'y a pas le coté anxiolytique de l'alcool.
- Surtout, j'ai "échangé" un truc légal et facilement disponible pour un truc illégal (pour éviter le marché noir, je produis ce dont j'ai besoin).

Tu as raison sur ta dernière phrase, mais si tu restes discret et surtout si tu ne vends pas, c'est la solution de quelques centaines de milliers de français.

J'ai le même vécu avec l'alcool qui était venu combler mon manque d'opiacés et finalement, c'est le cannabis qui m'a permis de laisser les autres produits tranquilles. Le témoignage de Stelli me correspond pile poil.

Il y a eu quelques études et enquêtes sur le cannabis comme substitut à tout un tas de drogues ou comme aide à leur sevrage. J'ai regroupé toutes ces études dans une catégorie du site dont je m'occupe et elles sont .

Amicalement

Fil

Dernière modification par filousky (20 septembre 2021 à  19:29)


Analysez vos drogues gratuitement et anonymement avec ATP-IDF et Psychoactif

Si tu pisses contre le vent, tu vas mouiller tes sandales !

En ligne

 

Le poids des mots, le choc des mots. fume_une_joint
C'est certainement de l'élargissement d'arrière train de drosophile, mais la caution scientifique peut s'évaporer en quelques mots.

Les associations Principes Actifs et PsychoActif, en lien avec l’équipe de recherche du SESSTIM, réalisent une enquête sur le cannabis comme méthode de substitution aux autres drogues.  

Pauvre mouche, j'avoue... mais substitution dans ce cadre, j'en ai parlé plus haut, en bande organisée avec le nom commun méthode dont le cannabis serait à l'origine me laisse dubitatif pour le moins.
Le terme de substitution me paraît dévoyé ou difficile à définir dans ce cadre d'usage.
Le questionnaire cible trop la file active des patients en addicto, cela va exclure ceux qui se reconnaissent dans le  teasing du post de lancement.
Cela reste néanmoins une super initiative. super

Dernière modification par Mister No (21 septembre 2021 à  21:04)


Just say no prohibition !

Hors ligne

 

#10 
youyou09 homme
Nouveau membre France
23 septembre 2021 à  02:47
Salut @nicolaweed :-)

nicolaweed a écrit

Bonjour,

J'essaye actuellement de me "sortir" de la picole avec l'aide du canna.

J'ai 35 ans :
- je fume 1 paquet/jour de tabac depuis 20 ans,
- je bois quotidiennement (le soir), depuis 15 ans.
- j'ai fumé du canna régulièrement entre mes 16 et 20 ans.

J'ai quasiment le même âge que toi à 2 ans près ( jsuis un  84 lol) , je pense que c'est subjectif mais sans vouloir te décourager, à chaque fois que j'ai voulu baisser ma conso d'alcool grâce au bedot,  ça ne l'a jamais fait du côté souvent"parano " du bedot qui fait que t'as juste envie de boire une 8.6 pour " desengoisser " .

Après, j'ai eu une cirrhose, et pas que... à l'âge de 31ans et pourtant je tisais que quelques 8.6 avec mon traitement et un petit stylnox ou zolpidem avec et j'ai failli  mourir, bref, juste pour te dire que tu me fais penser à moi et si tu es quelqu'un d'engoisser ou anxieuse de nature, et/ou de beaucoup d'autres facteurs font que c'est difficile d'être catégorique mais mon avis ( je suis accro au bedot moi même et c'est ma seule addiction ) mais pour moi ,ça ne peux pas freiner une consommation d'alcool assez basee mais régulière comme toi ou moi à l'époque.  Encore tu te mettrai des litres de pinards ect :)

Je pense que tu as capté lol , en espérant t'avoir aidé même si ce n'est pas positif ou négatif.

Courage, une addiction peut-être tellement enfoui dans la tête que c'est dur de s'en détacher.

Avant je me disais qu'il m'était impossible de ne pas avoir mes 4 8.6 pour le soir, j'en avais peur carrément d'être sans alcool, c'est ouff.  La pire des saloperies ( pour moi) .

Courage, si par contre le cannabis n'a aucun effet négatif sur toi , cultive ta propre weed ,t'as déjà le pseudo drogue-peace

Tu fume de la patate organique, c'est noble de fumer ce que l'on "grow "

Je te laisse trkl salut

Dernière modification par youyou09 (23 septembre 2021 à  02:49)

Hors ligne

 

#11 
avatar
babaji
international freak Nepal
27 septembre 2021 à  15:04
Salut les psychos,
Lors de mon premier traitement methadone,le cannabis m a aidé lors des dernières baisses (moins de 20 mgs) et arrêt complet du traitement
Je fumais et ingerais du shit en complément de sport quotidien( vtt et muscu). Le mélange endorphines plus thc m allait à merveille et m'a minoré le manque de manière significative.
Amicalement
Babaji rasta

La dope fait mieux passer les moments sans argent que l argent les moments sans dope

Hors ligne

 

fait! merci pour cette proposition de participation a une enquete sur un sujet sous/mal-traité.
d'emblée, en tant que polyconsommateur, j'ai trouvé ca trop long
les quantifications répétées ne m'ont pas semblé adaptées à traverser les questions liées à la problématique d'étude retenue, sans doute car je ne pense et ne quantifie pas mes consos ainsi. Ca manquait de questions plus qualitatives sur les consos et ressentis associés, j'imagine que les entretiens rempliront ces fonctions.
De meme, dans la partie humeur/depression, je n'ai pas trouvé les choix multiples adaptés, mon choix étant souvent absent. La encore, pas assez de questions qualitatives à mon gout
et aucune question qualitative sur les bénéfices et ressentis positifs??? liens au contexte/ environnement social et relationnel / moments de vie??? tout ne s'evaluerait que sous l'angle de la "posologie"? (ou j'ai mal lu...)  la ca fait un peu "à charge" à mon gout, d'autant plus surprenant que l'intention ne semble elle pas l'etre

merci néanmoins pour l'initiative! j espere qu'elle donnera des suites et ouvrira une porte vers d'autres etudes. au plaisir de l'entretien et/ou de lire les resultats

Dernière modification par plotchiplocth (14 octobre 2021 à  23:54)


Analyse à distance-recherche DigiTraj
"Needles protect the neon logos from pigeon shit", Sleaford Mo

Hors ligne

 

#13 
avatar
Skenman homme
Nouveau Psycho France
28 octobre 2021 à  08:52
Le cannabis m'a permis d'arrêter la méthadone. J'ai réduit les dose de métha très progressivement sans me mettre la pression. Je fumais au départ tous les soirs et ai commencé le sport qui m'a bcp aidé.

Aujourd'hui, je fume occasionnellement, surtout lorsque je repense aux opiacés. Ca m'apporte le high dont j'ai besoin et dès que je fume, je trouve ça impensable de reprendre des opiacés.

Pour moi, la méthode aura été CANNABIS + SPORT + BAISSE TRÈS PROGRESSIVE DE LA MÉTHADONE.

Dernière modification par filousky (22 novembre 2021 à  13:41)


Sub Bass

Hors ligne

 

Si vous êtes concernés et que vous n'avez pas participé à cette enquête,
vous avez jusqu'à fin décembre pour le faire !
Merci à celles et ceux qui ont répondu."

Amicalement

Fil

Analysez vos drogues gratuitement et anonymement avec ATP-IDF et Psychoactif

Si tu pisses contre le vent, tu vas mouiller tes sandales !

En ligne

 

#15 
Effy69 femme
Nouveau membre France
24 novembre 2021 à  19:59
Salut tout le monde ! Je viens de répondre au questionnaire

Je vais me présenter vite fait :

J’ai pris de la codéine pendant 6 ans , 1 boites de codoliprane 30 par jour
J’ai essayé d’arrêter plusieurs fois à chaque fois échec et j’ai commencé à fumer il y a 1 ans et demi lors que mon dernier sevrage mais pas de bol rechute j’ai donc continué le canna en plus de la codéine. Ça fait maintenant 1 mois que j’ai arrêté la codéine et pour rien au monde j’en reprendrais, grâce au cannabis qui m’a aidé pendant cette mauvaise passe ! On ne va pas crier victoire trop vite mais j’ai bien l’impression que cette fois c’est la bonne smiley-gen013 Je fume 1 à 2 joints le soir ça dépend, en tout 5g par semaine

Bon courage à tous ceux qui essaient d’arrêter!

Hors ligne

 

#16 
Nessy homme
Nouveau membre France
08 décembre 2021 à  07:35
Hello tout le monde.

Le cannabis oui pour ma part a bien été efficace pour mon sevrage de 7 ans de tises, arrêt benzos( avec rechutes car évidemment les benzos je les mélangeais à l'alcool) mais ce qui m'a vraiment aidé dans l'arrêt de la tise ,des cachetons , et bien sur de la came c'est la METHADONE, et le pétard.
Je prenais 4 x 50 mg de seresta par jour saupoudrés de tise ( à raison de 5, 6 cannettes de bières), 

Eh bien la Métha en combo avec le spliff j'ai arrêté sans difficultés l'alcool et le benzo, la métha m'ayant été évidemment prescrite en Csapa pour sevrage d'héro.

Alors après est ce que sans le bédo cela aurait été plus dur peut être, oui, mais la méthadone étant un agoniste pure, c'est elle qui m'a plus ou moins "sauvé".

Merci à tous de m'avoir lu, peace

-ZdededeZblexx-

Hors ligne

 

Bonjour Nessy,

j'ai un vécu chronologiquement identique au tien. Depuis 20 ans, je suis stabilisé grâce à la méthadone associée à un peu de cannabis vaporisé. Ça me donne un état dans lequel mon corps et mon esprit ne demandent pas plus.
Si par un heureux hasard, quelqu'un m'offre une ligne cadeau, je ne crache  pas dessus mais n'irai plus jusqu'à en acheter.
Je peux affirmer qu'avec le soutien de quelques addictologues à l'esprit pas trop préformatés, j'ai enfin trouvé là une sorte de paix interne.

J'espère que tu as rempli ce questionnaire. Le nombre de répondants dépasse les 250 et les résultats de cette "enquête" sont attendus de pied ferme par pas mal de monde de l'addictologie. Fin de l'enquête le 31 décembre.

Amicalement

Fil

Dernière modification par filousky (08 décembre 2021 à  10:23)


Analysez vos drogues gratuitement et anonymement avec ATP-IDF et Psychoactif

Si tu pisses contre le vent, tu vas mouiller tes sandales !

En ligne

 

#18 
Nessy homme
Nouveau membre France
26 décembre 2021 à  18:24
Bonjour Filousky

D'abord très bonnes et joyeuses fêtes à tout le monde.

Désolé de ne pas avoir répondu plus tôt

J'ai rempli le questionnaire et l'on m'a dit que je serai très certainement recontacté pour un entretien en face to face ou en ligne (skype, messenger, etc..), c'est ultra carré mais si possibilité d'entretien physique il y a, quel serait l'intervenant en question et ce dans quel contexte?

PS: Je tenais également à ajouter que l'arrêt des substances par la  Métha et le cannabis , à savoir pour moi l'héro et l'alcool et benzos en grosses quantité, à été par contre, contrebalancé par une nouvelle consommation mensuelle de 6 jours non stop en début de mois de cocaine, qui flingue monstrueusement mon compte en banque.

Je tape de la C pendant une semaine complète , en sniff et la basant, donc sous la forme crack, pendant 6-7 jours non stop avec une insomnie quasi constante, une descente diabolique et une grosse perte de poids vers le 10 du mois que j'arrive (ou pas en totalité) à réguler ensuite en mangeant bien etc.

Mais ce truc de coke c'est viscéral j'avoue que  l'arrêt de la came, alcool et benzo a aussi été remplacé par la C, que j'arrive ensuite à occulter après le craving de la descente, jusqu'au 5, 6 du mois d'après...

Dernière modification par Nessy (26 décembre 2021 à  19:25)


-ZdededeZblexx-

Hors ligne

 

Remonter
Pour répondre à cette discussion, vous devez vous inscrire

Sujets similaires dans les forums, psychowiki et QuizzZ

6
[ Actualité ]
Une étude "prouve" que le cannabis mène aux autres drogues. 
[Dernier message : 14 juin 2017 par Fenouil2]

5
[ Etude ]
Cannabis et baisse de QI = une étude qui disculpe le cannabis 
[Dernier message : 20 décembre 2019 par Mister No]

1
[ Actualité ]
Usages du Cannabis en France. Une enquete de l'OFDT (2/12/2021) 
[Dernier message : 02 décembre 2021 par Mister No]



[ QuizzZ ]
Evaluer votre dépendance au cannabis
10219 personnes ont déja passé ce quizzz !

Psychoactif
Psychoactif est une communauté dédiée à l'information, l'entraide, l'échange d'expériences et la construction de savoirs sur les drogues, dans une démarche de réduction des risques.


logo Don Soutenez PsychoACTIF

Droit d'auteur : les textes de Psychoactif de https://www.psychoactif.org sont sous licence CC by NC SA 3.0 sauf mention contraire.


Affichage Bureau - A propos de Psychoactif - Politique de confidentialité - CGU - Contact - Propulsé par FluxBB - flux rss Flux RSS