Salut,
je ne peux pas te parler d'expérience directe car je ne suis pas sous metha (même si ça m'est arrivé d'en prendre, mais en mode récréatif ou dépannage).
Pour avoir eu des relations avec des personnes sous metha et/ou benzo, j'ai l'impression que déjà ça dépend de chacun (bon ok, ça va pas t'avancer), mais que la metha ne baisse pas systématiquement la libido de tout le monde !
Un de mes partenaires sous metha (40mg ou 60mg) n'a pas (du tout) de baisse de libido ni de problèmes d'érection. Le seul "problème" c'est parfois que, comme tous les
opiacés dans mon expérience, ça retarde l'orgasme, voire ça l'empêche si de trop fortes doses.
Mais en vrai...ça va (après je ne suis pas du tout "pénetration-centrique" dans mes pratiques, on trouve toujours moyen de se faire plaisir, érection ou pas, du coup je trouve que ça enlève du stress...
Spoiler en vrai j'adore lécher un pénis mou, tout petit...le seul défaut c'est que bien souvent, ça ne va pas le rester longtemps Sur moi le seul élément qui joue négativement sur la libido c'est la constipation liée aux opis...en ayant souvent mal au bide et le rectum encombré + anus douloureux (hum, désolée pour l'image), ça n'aide pas forcément à un épanouissement sexuel (pour les femmes d'ailleurs ça fait pression sur le col de l'utérus par exemple et certaines positions peuvent être désagréables). Mais il faudrait déjà trouver une solution contre la constipation (meilleure alimentation et éventuellement traitement dans ce sens-là), ce n'est pas une vraie baisse de libido.
Pour les benzo c'est pareil, ma conso est au besoin, pas régulière...j'ai remarqué quand j'en prends une mineure fougue (une mollesse générale d'ailleurs) et une difficulté aussi à jouir.
Et j'ai vu sur un partenaire une baisse de libido et des problèmes d'érection (mais sur un autre pas d'effets dans ce sens-là) dû aux benzos.
Je crois que le dialogue (même si c'est pas évident sans connaitre bien une personne) est essentiel, il vaut mieux prévenir que les médocs peuvent avoir un effet sur la libido/sexualité et ne pas s'empêcher de chercher du plaisir autrement que par des performances sexuelles "normatives" (si on en a envie, bien-sûr).
En tout cas, je trouve que c'est qu'en déconstruisant le fait d'entendre la sexualité comme un ensemble de performances qui rend plus facile pour moi de ne pas avoir de complexes et profiter.
Après ça m'est arrivé aussi pour la première fois récemment dans toute ma vie une baisse de libido et d'appétit, j'avoue c'est chiant, mais étant assez récent, je n'ai pas trouvé de "solutions" ou d'éléments pour y faire face (en général j'avais plutôt le problème envers).
Voilà, sinon n'hésite pas à en parler avec ton médecin prescripteur, il peut peut-être aussi envisager d'autres molécules qui te conviennent mieux sur ce point là...