Bon jour,
Je vais exprimer une expérience que j'ai expérimenté, mais il est impératif de comprendre, que ce résultat de cette expérience, ne s'adressait qu'à moi.
Il y a environ un an, j'ai fais un switch au
skénan LP (à la demande d'une addicto) et je me suis retrouvé malade comme un chien. J'ai fini par faire une bonne surdose en ajoutant par dessus, de l'oxynorm, car c'était vraiment pas la forme. Le problème c'est que j'ai pu lire plusieurs fois sur psychoactif, que l'
oxycodone est deux fois plus fort que le chlorhydrate de
morphine. Ce qui devrait dire qu'il faille en prendre deux fois plus, pour être à la même dose ??? A vérifier. Mon docteur me dit qu'il n'y a aucune différence, bon en même temps, elle me dit qu'il est possible de prendre du
subutex, quatre heures après de l'oxynorm.
Que ce soit avec la
méthadone ou le
skénan, je n'avais plus l'étincelle de joie amoureuse, je me sentais complètement endormi par le produit, j'avais le sentiment d'être dirigé et digéré par l'opiacé. Avec l'
oxy, mise à part quand j'ai eu abusé et que je piqué du nez sérieusement, je me sens souvent éveillé, alerte et clair. Cela me permets d'accepter le feu de l'instant présent, qui brûle les identités illusoires, faites de pensées en tout genres.
En même temps il n'y a rien de plus qu'avant la prise de ce produit, sauf qu'aujourd'hui, si je n'en prend pas.... Mon corps se sent très mal et mon mental s'emballe...
Je suis bien conscient que ce serait juste le temps du
sevrage, mais pour le moment ce n'est pas ce qui m'attire, mon coeur est libre dans l'expérience, malgré certaines limites données par la raison, qui ne cite d'ailleurs, que rarement en son nom, les règles de conduite pour freiner la consommation.
Ce qui est étrange avec tout ça, c'est que j'aime cet état et son apogée délicieuse, mais malheureusement pas souvent là , ce qui me donne envie d'augmenter la dose, mais amène en quelques jours, à un nouveau plateau et donne envie de continuer encore en repoussant les limites données par la raison (à tord ! ou à raison !). Le raisonnement peut-être malléable en fonction de la dose du produit. Quand le bonheur gazouille dans chacune des cellules, il est impossible à la raison de s'imposer et faire sa loi. Quoi que parfois, elle réussie à casser le bien-être en trompetant la culpabilité, à coup d'images cinématographique d'un âge ancien et dépassé.
Je flirt chaque jour sur le fil de la vie, en équilibre, entre culpabilité et félicité, je m'abstiens de goûter à l'une comme à l'autre, pour ne pas risquer la chute et se briser. Car nous avons sur les épaules, tout l'égrégore de la stupidité propagandiste, qui harcèle le mental à coup de pensées mensongères, et difficilement rejetées. "Tu t'auto détruits, tu vas mourir de la mort, tu ne te rends pas compte de ce que tu fais, tu vas tout perdre, tu vas te transformer en cucurbitacé, tu vas...." Tu vas fermer ta gueule !!! Mais bon, et si c'était vrai ???
Il est possible de rester distant quant aux idées reçues, mais elles sont tout de même reçues ! Ce qui peut créer une réaction. Ça peut engendrer une action de vouloir à tout prix arrêter, car la culpabilité est trop lourde à supporter. C'est là d'ailleurs, que les problèmes peuvent commencer.
Je suis intimement convaincu dans mon coeur et non dans la raison, que l'absence de combat intérieur, permet de faire fleurir la paix et de cette paix naîtra des envies justes et sincères, qui ne pourront en rien détruire quoi que ce soit, en Soi. Cette alchimie produira des événements, qui n'iront peut-être pas dans le sens qu'attend depuis toujours la raison, à savoir, se sevrer. Car les chemins du coeur, peuvent parfois faire peur. Ils sont souvent en dehors des grandes lignes de la société, ne riment avec rien de connu et laissent ressentir, que le jeu se fait sans filet.
Bon dans tout les cas, je te souhaite un bon switch, à la tomate moza et une éternité de satisfaction, comme boisson.
Amarnath