Merci à chacun,
Le cheval à chiez dans le salon, cela commencé à sentir, il ne voulait plus rester docile, alors je suis descendu de la selle et suis partie dans la prairie.
J'ai reçu l'aide précieuse (comme la votre) de prescripteur, pour entamer un
sevrage à partir de la molécule à laquelle mon corps est habitué.
J'avoue j'en ai bavais, car mon corps fut malade et l'esprit un peu fou, j'ai du mal à m'en remettre car après l'amour est dans le pré, il y a: l'amour n'est pas dans le
bupré (voir épisode 4).
Le sub empêche encore l'
oxycodone, de faire son rôle d'agent de régulation, alors c'est le bordel !
Franchement c'est hard, j'ai l'impression que le cheval en a profiter pendant que j'avais le dos tourné… Au moins, si j'avais des hémorroïdes, elles sont toutes retournées d'où elles venaient !
Méthadone VS
subutex (dans mon cas) la
méthadone ma fait moins mal ! Parce que pas bien c'est une chose, mais vraiment vraiment pas bien, s'en est une autre.
Depuis le début et encore ce matin, je pouvais chauffer la maison à moi tout seul, tant mon corps ne savait plus régler le thermostat. Par contre, je ne me suis pas fais de version antarctique, avec les ours polaire et les esquimaux en string sur la banquise.
Le plus dur de cette semaine, c'est la sensation de vide céleste, sans rien d'attirant. Le néant, avec juste une vibration de douleur dans l'humeur.
Je le dis et redis à celui ou celle qui caresse l'envie de se mettre aux
opiacés, sans une seule seconde pouvoir mesurer le risque… Je vous invite à venir ramasser la merde du canasson, juste pour voir un peu, l'après lune de miel, dans mon salon…. Argh, putain que j'ai mal au cul !!! Pourtant c'est pas encore Noà«l !
Non non, mais franchement, c'est clair que l'opiacé femelle est vraiment délicieuse, car ses courbes sont d'une volupté savoureuse. Une tendresse paresseuse, une ivresse majestueuse, mais tueuse de liberté pour celui qui veut se mettre à courir sans penser. Reviens par ici, petit scarabée, tu as oublié d'emmener ta dose, ce qui risque de te transformer en chien énervé.
Pourtant le chien, c'est l'amour, la fidélité, comme le manque, jamais loin et pour toujours.
A moins de laisser la patience manœuvrer cette existence. Doucement, tranquillement, baisser les doses sur un ou deux ans.
Donc voilà j'arrête là l'équitation, en espérant pouvoir recouvrer mes esprit et un corps moins grogui.
Déjà je reprend l'
oxy à 130 au lieu de 150, c'est toujours ça de gagner.
Sur ce bonne nuit, je vais essayer de coucher la bête, pour que les petits récepteurs retrouvent vite leur capacité, sinon je vais exploser !
Je suis sûr qu'il existe une molécule très efficace, pour palier à cette problématique de
sevrage, mais qu'il n'y a pas assez d'avantage, à la testée, pour un jour la commercialiser. Il faudrait un laboratoire indépendant, financé par les UD… Ça y'est je délire, faut que j'aille me coucher !
Bonne nuit et merci.