Mon parcours avec la métha a été long est sinueux.
Pour ce que tu décris, c'est clairement pour moi du sous-dosage.
Fatigue, envie de crever, sentiment d'etre une sous-merde... Cela m'est si familier, pas de famille(ou tellement toxique qu'il vaut mieux couper les ponts, malgré la pdouleur) et une belle famille qui vous rejette aussi.
En ce qui me concerne, par tatonnements, praticiens peu concernés ou incompétents ( ça existe, et pourtant je suis d'une famille de médecins donc indulgente à leur égard), j'ai fini par essayer tous les anti-D et
neuroleptiques et
seresta, 50 pour moi, et Lexos, et Théralene, et immovane, et
Loxapac et autres
Xeroquel, Zyprexa, Depakote et la liste est encore longue.
Mauvaise psy, aucune écoute, déni de diagnostic(il paraît que ça arriva souvent avec les bipolaires), j'ai souffert 3 ans avec elle. La pharmacienne est témoin de tous mes déboires et c'est sur ses conseils que j'ai changé de medecin, même si je suis sous métha et que ce sont de vraies menottes liquides.
Je suis retournée voir mon médecin de ville, le premier qui avait diagnostiqué ma bi-polarité et traité mon addiction aux
opiacés,
Devant l'évidence de ma généalogie il a confirmé le diagnostic bipolaire ( qu une douzaine d autres medecins m avaient confirmés, tous sauf la fameuse psy qui m'a pris pour un cobail. Je changeais littéralement de traitement toutes les trois semaines. Avec tous les aléas que mon corps a du endurer.
Résultat, j'ai stagné deux ans de ma vie, de plus...
Actuellement je prends un dosage plus fort en
méthadone (80 au lieu de 60),
50 mg de Lamyctal pr ma maladie psy,
KKs gouttes de
theralene pour dormir.
Et je fume aussi beaucoup...
Mais tout ca pour dire qu'un
TSO pour etre efficace doit etre adapté au patient, Ton médecin au
CSAPA n'est pas à ton écoute.
C'est fait pour que nous n'ayons pas de
craving, de quoi te protéger? Tu es déjà sous
méthadone. Augmenter la métha m'a permis d'arrêter tout le reste. Je suis pas ravie d'être dépendante, mais chaque chose en son temps, et aujourd'hui je n'ai pas les ressources pour arrêter. Et même si je dois mourir sous
méthadone, je vivrais une meilleure et plus longue vie qu'en courant de dealer en dealer. C'est là pour nous protéger du pire qu'on s'est déjà infligé, non? Je comprends pas pour moi tes symptomes sont clairs comme de l'eau de roche.
Ou alors y a autre chose sous-jacent mais je ne suis pas médecin et ne tente pas de le devenir.
Peut-etre peux-tu essayer de prendre une consultation, ailleurs, en leur disant qu'au
CSAPA ils n arrivent pas a regler tes problemes. Déficti de compétence, d'écoute, de bonne volonté ou quoi ou qu'est-ce n'est pas la question. Ca ne marche pas avec eux, Tu te sens toujours mal alors qu'on consulte pour un mieux
La médecine surtout psy n est pas qu une histoire de sciences, dans mon cas une neuro-psychiatre s'est révélée destructrice et un généraliste salvateur.
Il y'a les ECIMUD en hôpital aussi, si tu as peur de te faire rabrouer.