Salut,
Bon, je remarque que comme d'hab, j'ai fait un roman, alors pour être claire et concise, oui, j'adapte ma conso en fonction de mon boulot, et oui, j'ai pris des trucs qui me ralentissaient, et d'autres, qui me boostaient au boulot.
J'ai remarqué avec beaucoup de retard que ma conso impactait mon travail.
Je préfère ne pas dire ce que je fais exactement, disons juste que je suis cadre et que j'ai besoin de toutes mes facultés pour "manager" et "surveiller" tout le monde tout le temps, bref, je n'ai que rarement l'esprit tranquille au boulot, parfois même pas le temps d'écrire un texto.
Et aussi, beaucoup de travail à la maison.
En gros, je n'ai jamais consommé que du légal quand je travaille, et ce, depuis un an et demi environ.
La seule période où j'ai consommé de l'
héroïne, c'était quand j'étais en convalescence post-opératoire; ce qui indique d'ailleurs que je n'ai pas souhaité mélanger les deux, et puis surtout, c'est tombé comme ça niveau timing.
Donc pendant à peu près un an, j'ai consommé et abusé du
Stilnox, j'en prenais tous les soirs quasiment, écrasé et sniffé, avec de l'
alcool.
On a souvent remis en question l'utilité de le sniffer, c'est donc pour avoir un genre de "flash" et soulagement instantané (je me servais aussi comme anxiolétique apparemment, avec le recul)/ "Flash" qui était soit absent soit de 30 sec à 1 mn, bref, pas terrible.
"Flash" qui coupait tout: je rentrais tard, fatiguée, raz-le-bol des mille choses qu'il ne faut pas oublier, des deadlines, des gens, sniffer ces 10 petits centimètres (multiplié par 3 à 7, selon les soirs), me permettait "d'éteindre" la lumière.
Et c'était bien débile. J'étais fatiguée toute la journée du lendemain au boulot, je passais mes weekends à ça, prenais du retard dans mon travail, et peut-être même passais pour une incapable aux yeux de certains, même si Dieu merci, j'ai le cerveau qui marche vite, et que j'étais capable de faire des présentations solides et cohérentes alors que 2 minutes avant, je ne savais pas de quoi j'allais parler.
Ca va, c'est passé à travers, et j'ai été très bien évaluée à mon évaluation d'avril 2014.
Puis, en mai 2014, j'ai été opérée, donc en convalescence pendant 3 semaines, et là , mon pote qui était venu me veiller m'a introduite à l'
héroïne, enfin je ne le blâme pas, je lui en veux juste d'avoir banalisé toutes mes craintes et de son attitude après, me laisser seule, à me demander, à VOUS demander, ce qui m'arrivait, puisque lui m'avait assuré que je ne ressentirais rien après une session de 8 jours d'
héro directe en provenance de Hollande.
Bref, j'en ai un peu chié après l'
héro, puis, par rapport à mon opération, j'avais de l'Ixprim qui m'avait été prescrit. Je n'en avais pas pris, mais quelques jours après mon expérience
héro, j'ai commencé, j'ai adoré, j'en ai pris de temps en temps en défonce pendant l'été, puis, j'ai remarqué au bout de 2 mois que ça marchait bien comme anti-douleur (oui, je sais, c'est son usage normalement, mais ça ne m'était pas venu à l'esprit, tant je ne croyais plus trouver de traitement à mon problème).
D'ailleurs, par hasard, juste après avoir commencé l'Ixprim, je suis allée en vacances chez mes parents et en cherchant dans les vieux médocs qu'on m'avait prescrit pour une autre opération 2 ans avant (celle qui me créé des maux à présent), je suis tombée sur une boîte de
Tramadol pur
J'ai aussi remarqué que ça m'aidait sur 2 autres points de mon problème de santé.
Et puis j'ai remarqué l'effet "on/off" dont certains parlent, je pouvais être alerte, inspirée, pleine d'énergie au travail, et veiller hyper tard, puis me lever et être opérationnelle, et puis surtout, dormir quand j'avais envie.
Depuis petite, j'ai eu l'habitude de dormir peu, et pour moi, avoir la possibilité d'aller me coucher et dormir, ou même somnoler et planer, c'était génial.
Avec le
Tramadol, pas d'impact le lendemain, en revanche, quand je dois y être à 7h30 (donc lever à 5h30), j'évite de veiller jusqu'à 3/4h du matin, j'essaie d'avoir toujours au moins 6h de sommeil (parfois, juste 5h, mais pas moins).
Je ne parle de ma conso à personne à part mon copain et mon médecin forcément qui est au courant, mais je ne dis à personne que j'abuse et que j'ai tendance à me faire des soirées "perche"...
Dernière modification par ontheverge (04 mars 2015 à 17:11)